mercredi 26 décembre 2012
Qui s'occupe de votre parachute
Charles Plumb était pilote de chasse dans la marine américaine au Vietnam. Après 75 missions de combat, son avion fut abattu par un missile sol-air. Il s'éjecta de son appareil et atterrit avec son parachute dans une zone contrôlée par l'ennemi.
Il fut capturé par les communistes vietnamiens et passa six ans en prison.Il survécut à l'épreuve et donne aujourd'hui des conférences sur les leçons à tirer de son expérience.
Un jour, Plumb et sa femme étaient assis dans un restaurant, lorsqu'un homme se leva d'une autre table et s'approcha de lui pour lui dire: « Vous êtes Plumb! Vous étiez pilote de chasse au Vietnam sur le porte-avions Kitty Hawk. Votre avion a été abattu ! »
« Comment donc le saviez-vous ? » demanda Plumb.
« Je me suis occupé de votre parachute. », répondit l'homme.
Plumb eut le souffle coupé par la surprise et exprima toute sa gratitude.
L'homme fit un geste de la main et dit: « N'est-ce pas que ça a marché? »
Et Plumb lui assura : « Et comment. Si votre parachute n'avait pas fonctionné, je ne serais pas de ce monde aujourd'hui. »
Plumb n'arrivait pas à dormir cette nuit-là, car il pensait sans cesse à cet homme.
Il se demandait à quoi il ressemblait dans un uniforme de marine: un béret blanc, une bavette dans le dos et un pantalon à pattes d'éléphant.
Combien de fois il avait pu le voir sans même lui dire « Bonjour, comment ça va ? » ou quelque chose de ce genre.
Car voyez-vous, Plumb était pilote de chasse alors que cet homme n'était qu'un « marin»!
Plumb pensa à toutes ces heures que le marin avait passé, au cœur du navire, à plier soigneusement des parachutes sur une longue table de bois, ayant à chaque instant entre les mains le destin d'une personne qu'il ne connaissait pas.
Aujourd'hui, lors de ses conférences, Plumb demande à son auditoire: « Qui prend soin de votre parachute? »
Nous avons tous dans notre vie des personnes qui prennent soin de notre parachute, des personnes qui prient pour nous, des personnes qui s'affairent autour de nous pour nous rendre la vie plus facile et plus belle, des personnes qui préparent nos repas, lavent et repassent notre linge, entretiennent notre maison,..., des personnes qui ont fait de notre vie une de leurs priorités.
Parfois, en raison des vicissitudes de la vie quotidienne, nous oublions ce qu'il y a de vraiment important. Chaque jour, nous prenons notre envole avec notre parachute dans le dos, sans même nous rendre compte de la personne qui a passé du temps et des efforts pour pourvoir à notre salut en cas de danger.
Nous oublions même parfois de dire leurs les choses les plus simples comme « Bonjour », « S'il te plaît » ou « Merci » ou de les féliciter pour ce qu'elles ont accompli avec fidélité pour notre vie.
Nous oublions, aussi, de faire un compliment ou simplement une gentillesse uniquement pour le plaisir de le faire.
Pensons à toutes ces personnes qui « prennent soin de notre parachute » et sans attendre,..., ALLONS les remercier pour l'investissement de leur vie dans la notre, car sans elles ne ne saurions certainement pas là.
L'apôtre Paul avait un "Onésiphore" dans sa vie.
2 Timothée 1:16-18 "Que le Seigneur répande sa miséricorde sur la maison d’Onésiphore, car il m’a souvent consolé, et il n’a pas eu honte de mes chaînes; au contraire, lorsqu'il est venu à Rome, il m’a cherché avec beaucoup d’empressement, et il m’a trouvé. Que le Seigneur lui donne d’obtenir miséricorde auprès du Seigneur en ce jour-là."
Et vous qui est votre ONESIPHORE...qui s'occupe de votre parachute....?
Moi, je remercie celle qui chaque jour, par amour, met toute sa vie à prendre soin de la mienne. A toi, mon épouse que j'aime tant.
Pasteur LAVIE Xavier
lundi 10 décembre 2012
Le C.O.C.A de la samaritaine
Jean 4:10 "Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne- moi à boire! Tu lui aurais toi- même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive."
Contexte:
Jésus quittant la Judée pour la Galilée passa en Samarie et arriva dans la ville Sychar.
Cette région était particulière en raison d'un lourd passé historique.
En effet, les Samaritains étaient les descendants des colons originaires de Babylonie qui avaient été amenés afin de remplacer les Israélites déportés par le roi d'Assyrie Sargon II.(2 Rois 17/24)
Cette population fut enseignée sur la manière de "servir le dieu du pays" (2 Rois 17:27) par un prêtre qui fut rapatrié d'entre les captifs ce qui eut pour résultat un syncrétisme religieux assez spécial qui avait encore cours à l'époque de Jésus.
C'est dans ce territoire que, Jésus fatigué du voyage, décida de s'arrêter. Il était midi et Jésus s'assit au bord d'un puits pendant que ses disciples étaient allés en ville acheter de quoi manger.
C'est à ce moment qu'une femme Samaritaine arriva pour puiser de l'eau.
Observation:
Jésus s'adressa directement à la femme, franchissant ainsi la barrière qui se dressait entre les juifs et les samaritains.
La première chose fut de rétablir les relations qui étaient inexistantes entre leurs peuples qui vivaient pourtant dans le même pays. Les blessures du passé, les conflits en cours et toutes les incompréhensions devaient être oubliées pour enfin pouvoir répondre aux besoins personnels.
Parfois les causes que nous portons, les idéologies qui nous animent, les préjugés qui nous formatent l'esprit, les souvenirs qui nous taraudent, les certitudes et les positionnements sur lesquels nous campons sont de véritables murs qui nous séparent et empêchent le partage, la transmission et l'échange.
Dans l’épître aux Ephésiens 2/14, il est écrit que Jésus a renversé le mur de séparation, l’inimitié afin de franchir les obstacles qui dressent au milieu des relations. Jésus vient nous rejoindre dans nos besoins, nos manques, nos frustrations et nos préjugés. Il sait à l'avance ce qui nous fait défaut et il connait aussi nos craintes, nos méfiances et nos peurs.
Aussi quelle grâce de voir le Seigneur venir vers nous comme il l'a fait avec cette femme.
Mais le plus étrange dans la démarche de Jésus, n'est-il pas dans le simple fait, qu'il s'approche d'elle, en lui faisant part de son besoin: Jean 4/7: "Donne-moi à boire."
Mais n'est-ce pas elle qui avait besoin...?
Nous découvrons que la demande du Seigneur confronta cette femme à la réalité de son état profond. Elle pensait puiser dans le puits des relations humaines de ce monde de quoi étancher sa soif.
Seulement celle qui avait eu cinq maris et qui vivait avec un homme qui n'était pas son mari n'était toujours pas comblée, désaltérée, épanouie!
De plus comme le souligna le femme dans le verset 11: "Le puits est profond"
Oui, le puits de ce monde est profond et il ne contient pas d'eau vive qui est sans cesse renouvelée et purifiée. Les relations humaines n'ont rien de commun avec celles que Dieu veut avoir avec nous.
La comparaison peut s'établir ainsi entre une rivière qui s'écoule pure et limpide et une eau croupissante.
A quelle source voulez-boire? Telle est la question que nous pose se passage biblique...
Jésus nous dit encore aujourd'hui dans Jean 4/10: "Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne moi à boire! tu lui aurais toi- même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive."
Compréhension:
En nous questionnant sur nos relations avec les autres, le Seigneur nous dirige directement sur notre relation avec lui. Il a bien plus à nous offrir que tout ce que le monde réuni pourrait nous accorder.
Il ne désire pas juste un simple partage avec nous, passer du temps de qualité jusqu'au prochain moment ou nous pourrons enfin le retrouver pour espérer partager quelques idées, émotions ou rêves.
Jésus ne s'inscrit pas dans la même relation avec nous que celle que nous pouvons vivre ou aimerions vivre avec nos proches.
La relation qu'il propose se retrouve clairement définie dans Jean 4/13-14: "Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle."
Jésus ne veut faire qu'un avec nous, être la source en nous qui nous comble en permanence.
L'épanouissement personnel passe par cette réalisation et le développement de nos relations avec les autres aussi. Car lorsque nous irons vers les autres ce ne sera plus pour espérer combler nos vides ou nos manques mais juste pour partager ce que Christ aura mis en nous.
Application:
Seigneur, je veux te laisser me rejoindre dans mes besoins alors que je croyais pourvoir trouver chez mes proches de quoi me remplir. En agissant ainsi, j'ai été déçu et j'ai mis la pression sur mon environnement. Aussi, je désire aujourd'hui que tu sois cette source en moi. Viens me combler et donne moi selon ta grande richesse afin que je puisse répandre cette grâce autour de moi.
Publié par Eglise au Coeur de la Ville
mercredi 5 décembre 2012
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