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lundi 29 juillet 2013

Ne cesse jamais de lutter pour ceux que tu aimes.



 Comme n'importe quelle bonne maman, quand Karen a su qu'elle attendait un bébé, elle fit tout ce qu'elle pouvait pour aider son fils Michael de trois ans afin de le préparer pour une nouvel...le étape dans sa vie.

Ils ont su que le nouveau bébé serait une fille et tous les jours Michael chantait pour sa petite sœur dans le ventre de sa mère. Il sentait une très grande affection pour sa petite sœur même avant de la connaître.

La grossesse de Karen progressa normalement.
Mais des complications se présentèrent au moment de l'accouchement et Karen prit des heures pour mettre au monde sa fille.

Après plusieurs heures de lutte, finalement la petite sœur de Michael était née, mais en de très mauvaises conditions. On l'a transporta immédiatement en ambulance à l'unité des soins intensifs, dans la section nouveaux-nés de l'hôpital local.
Les jours passaient et la santé de la fillette s'empirait.

Finalement les pédiatres vinrent dire aux parents les terribles paroles:
"Il n'y a que très peu d'espoir, préparez-vous au pire".
Karen et son époux communiquèrent avec le cimetière local afin de réserver une place pour leur petite fille. Eux qui avaient créé une nouvelle chambre pour leur fille se préparaient maintenant à des funérailles.

Cependant Michael suppliait ses parents de lui laisser voir sa petite sœur. "Je veux chanter pour elle" répétait-il sans cesse.

Après deux semaines de thérapie intensive, il semblait que la mort viendrait avant que la semaine s'achève.

Michael continuait à insister qu'il voulait chanter pour sa petite sœur, mais on lui expliquait que l'on ne permettait pas aux enfants d'entrer aux soins intensifs.

Tout à coup Karen se décida: elle amena Michael pour qu'il voie sa petite sœur. Lui permettront-ils...?
Sil ne voyait pas sa petite sœur maintenant, peut-être ne la verrait-il jamais. Elle l'amena aux soins intensifs. Mais l'infirmière en chef se rendant compte que c'était un enfant, elle se mit en colère.
"Sortez immédiatement cet enfant d'ici" cria-t-elle, "les enfants ne sont pas admis ici!"

Le caractère fort de Karen se manifesta et, oubliant ses bonne manières qui l'avaient toujours caractérisée, elle regarda l'infirmière avec des yeux d'acier et les lèvres serrées et blanches elle dit avec fermeté:
"Il ne s'en ira pas tant qu'il n'aura pas chanté pour sa petite sœur" et prenant Michael dans ses bras elle l'emporta vers le lit de sa petite sœur.

Il regarda sa sœurette qui perdait la bataille pour conserver sa vie.

Après un moment, il commençait à chanter d'une voix qui venait du cœur d'un enfant de trois ans.
Michael lui chantait: "Tu es pour moi la lumière du soleil, mon unique lumière, tu me rends heureux quand le ciel est gris."
Instantanément le bébé a paru répondre à la stimulation de la voix de Michael, son pouls redevint normal.

"Continue à chanter" lui demandait sa mère avec les larmes aux yeux.
Et l'enfant continuait: "Tu ne sauras jamais, chérie, combien je t'aime, s'il te plait ne m'enlève pas ma lumière du soleil."
Pendant que Michael chantait pour se petite sœur, la bébé bougeait et sa respiration devenait douce comme celle d'un chaton que l'on caresse.

"Continue à chanter mon amour", et il continuait à le faire comme quand sa sœurette était encore dans le ventre de sa mère.
"L'autre nuit, ma chérie, quand je dormais, j'ai rêvé que je te serrais dans mes bras." chantait le petit garçon; la petite sœur de Michael commença à se relaxer et elle s'endormit d'un sommeil réparateur qui la réanimait à chaque seconde.

"Continue à chanter Michael". Maintenant c'était la voix de l'infirmière bourrue qui les larmes aux yeux suppliait le petit de continuer à chanter. "Tu es pour moi la lumière du soleil, s'il-te-plaît ne m'enlève pas ma lumière du soleil".

Incroyable. le jour suivant, la petite était en parfaites conditions pour s'en aller chez elle. Les journaux l'ont appelée "Le Miracle de la chanson de son Frère".
Les médecins l'appelaient simplement un Miracle.
Karen l'a appelée"Le Miracle de l'amour de Dieu."

Ne cessez jamais de lutter pour ceux que vous aimez.
L'Amour de Dieu est incroyablement puissant.
 
 
 
 
 
Eglise Evangélique de La Ciotat

mercredi 24 juillet 2013

Sois sage


Proverbes 2/2 à 13: "Si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, et si tu inclines ton cœur à l'intelligence ; oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l'intelligence, si tu la cherches comme l'argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de l’Éternel  et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse; de sa bouche sortent la connaissance et l'intelligence; il tient en réserve le salut pour les hommes droits, un bouclier pour ceux qui marchent dans l'intégrité, en protégeant les sentiers de la justice et en gardant la voie de ses fidèles. Alors tu comprendras la justice, l'équité, la droiture, toutes les routes qui mènent au bien. Car la sagesse viendra dans ton cœur, et la connaissance fera les délices de ton âme; la réflexion veillera sur toi, l'intelligence te gardera, pour te délivrer de la voie du mal, de l'homme qui tient des discours pervers, de ceux qui abandonnent les sentiers de la droiture afin de marcher dans des chemins ténébreux…"


Introduction

La sagesse semble être un mot démodé; dans notre monde occidental, on ne l'emploie guère plus, sauf pour nos enfants en leur réclamant sans cesse d'être sage!


Mais peut-on réclamer de la sagesse de la part des enfants alors que les adultes ont oublié ce que ce mot signifie?


Pour nos contemporains, la sagesse appartient à l'antiquité, au temps des philosophes tels que Socrate ou Platon, ou elle correspond à l'image que l'on se fait d'un vieil ascète bouddhiste qui donnerait des conseils à la fois mystiques et mystérieux…


Et vous comment définiriez-vous la sagesse?

Lorsqu'on a posé cette question à quelques enfants, la plupart ont répondu: "être sage, c'est être calme, gentil, mature, sérieux et attentif. C'est ne pas gesticuler tout le temps, ne pas être excité, ne pas être bruyant et être silencieux !"

D'autres ont dit, qu'être sage à l'école, "c'est bien travailler, ne pas bavarder et respecter le règlement."

Certains aussi ont dit qu'un sage "c'était une vieille personne qui pouvait donner des conseils…"

A travers ces concepts, nous ne pouvons que constater qu'en se détachant de la foi et des vérités bibliques, les hommes ont complètement oublié la réelle signification de la sagesse qui tient pourtant une grande place dans la parole de Dieu!

Ce mot et ses dérivés sont employés 386 fois dans la bible, dont 107 fois dans le livre des proverbes qui pourrait s'appeler le livre de la sagesse.


Charles Bridges a déclaré: "Si le monde était gouverné par la sagesse de ce seul livre, il serait sans aucun doute une nouvelle terre où habite la justice"


1. Mais qu'est-ce que la sagesse?

Les premiers versets du livre des proverbes lui donnent pour synonymes: le discernement, la prudence, la réflexion, le bon sens et la connaissance.

Ils en définissent clairement la fonction: elle nous fait savoir en toute circonstance "ce qu'il est juste et correct de faire, trouver les bonnes directives de conduite et agir en connaissance de cause".

Voilà pourquoi elle est si précieuse!

Proverbes 3/14 à17: "Heureux l'homme qui a trouvé la sagesse, et l'homme qui possède l'intelligence ! Car le gain qu'elle procure est préférable à celui de l'argent, et le profit qu'on en tire vaut mieux que l'or; elle est plus précieuse que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix. Dans sa droite est une longue vie; dans sa gauche, la richesse et la gloire. Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers sont paisibles."

Avez-vous trouvé cette sagesse venue du ciel?

Le mot hébreu pour sagesse "hokma" vient de la racine verbale "hakam" qui signifie être solide.


La sagesse humaine est imparfaite et bien différente de celle de Dieu, qui est sûre et solide!


Job 28/20 à 23: "D'où vient donc la sagesse? Où est la demeure de l'intelligence? Elle est cachée aux yeux de tout vivant, elle est cachée aux oiseaux du ciel. Le gouffre et la mort disent: Nous en avons entendu parler. C'est Dieu qui en sait le chemin, c'est lui qui en connaît la demeure…"


La sagesse selon Dieu, n'est pas la science pour la science, mais l'art de profiter de ses connaissances et de savoir les appliquer dans la vie courante.

Il s'agit donc d'une sagesse toute pratique, saine, paisible, juste et productive qui ne donne pas la gloire à l'homme mais à Dieu.

Jacques 3/17: "La sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie."

Comme la lumière du soleil, cette sagesse se divise en un prisme aux couleurs variées:

Elle est instruction et donc doit être acquise par un effort persévérant, accompagné, au besoin, de correction.

Proverbes 29/15: "L'autorité et la correction (réprimande, punition) donnent la sagesse, mais l'enfant livré à lui-même fait honte à sa mère."


Les principes d'éducation nous prouvent:

- Que dire non aux enfants est souvent nécessaire.

- Qu'il ne faut jamais revenir sur une décision sinon l'enfant ne croira plus en ses parents et perdra ses repères.

- Qu'il ne faut jamais se culpabiliser d'interdire voir de punir pour aider les enfants à vivre en société…


De la même façon, Dieu nous éduque en nous donnant des principes de vie à respecter pour vivre heureux et en harmonie avec notre prochain.

Quelques fois, il nous interdit certaines choses pour notre bien et s'oppose à nos plans, parfois il nous punit pour nos désobéissances, mais jamais il ne reviendra sur sa parole car elle est immuable!


1 Pierre 1/24-25: "Tout homme est comme l'herbe des prés, toute gloire humaine comme la fleur des champs. L'herbe sèche et sa fleur tombe, mais la Parole du Seigneur demeure éternellement."


La sagesse est aussi intelligence, compréhension, entendement, aptitude à saisir les rapports entre les choses, à distinguer le bien du mal.

Romains 12/2: "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."

Combien nous avons besoin que Dieu renouvelle notre intelligence jour après jour!

Combien nos pensées diffèrent de ses pensées et nos voies de ses voies!

Combien nous avons besoin de remettre en question nos préjugés, notre culture et notre façon toute humaine d'aborder la parole de Dieu!


Ne croyez jamais quelque soit votre âge, que vous êtes arrivé à la connaissance parfaite de Dieu ou de sa parole! 

Vous n'avez posé le pied que sur le bord d'un océan! 


Dieu est infiniment plus que tout ce que vous pouvez imaginer, n'essayez pas de le réduire à votre capacité humaine ou de le caser dans de petits raisonnements qui vous paraissent logiques!

Dieu est au dessus de tout cela! Il est Dieu et c'est lui qui règne!


La sagesse est aussi prudence, discernement, finesse, la capacité de déjouer les ruses, la connaissance de la vérité et de Dieu, la réflexion, la perspicacité, la capacité de voir comment sont les choses, de percevoir leur véritable nature et elle est même la capacité à savoir se gérer soi-même et à se conduire dans la vie.


Proverbes 1/ 4: "Elle donne aux simples (aux naïfs, aux ignorants, aux gens stupides) du discernement et aux jeunes de la connaissance et de la réflexion."


Combien nous avons besoin de ce discernement dans les temps où nous vivons!

Aussi bien pour ne pas nous laisser tenter par le mal que pour déjouer tous les plans sournois de l'ennemi qui agit insidieusement au milieu de nous et essaye de ravir les plus candides et les plus faibles!

Ayons "les yeux de la sagesse", les yeux de l'Esprit grands ouverts pour comprendre les enjeux spirituels, les combats invisibles, les oppressions démoniaques qui nous environnent et qui peuvent nous anéantir si nous n'y prenons pas garde!

Ce n'est pas contre la chair et le sang que nous devons combattre mais contre les dominations spirituelles!

Pendant que vous êtes en guerre contre votre conjoint, vos enfants ou vos frères et sœurs dans la foi, l'ennemi se frotte les mains et jubile!

Pendant que vous passez votre temps devant votre télévision ou vos jeux vidéo, il n'a aucun souci à se faire!

Pendant que vous consumez vos forces à courir à droite et à gauche, dans le stress et l'angoisse, votre ennemi n'a rien à craindre!

Tant qu'il vous oppresse et vous endort par toutes sortes de choses subtiles et apparemment légitimes, votre réflexion spirituelle, votre discernement et votre sagesse sont annihilées!

Réclamez la sagesse d'en haut pour comprendre cela, pour le voir, et surtout pour déjouer les plans de celui qui veut votre mort spirituelle et la ruine du royaume des cieux!


Cette simple énumération nous montre que la sagesse englobe toutes les fonctions de l'âme et de l'esprit ainsi que tous les aspects de la vie.

Elle touche notre intelligence, notre volonté et nos sentiments, elle a aussi un rôle déterminant sur notre vie spirituelle.

C'est pourquoi nous ne pouvons pas la négliger! 

Si nous voulons une vie de victoire, si nous voulons devenir matures, si nous voulons des bénédictions nombreuses et finalement être sauvés pour l'éternité, nous ne pouvons pas nous passer de la Sagesse!

Le Proverbes 8 nous aide à comprendre quelque chose de plus sur la sagesse, car Salomon la personnifie:

Proverbes 8/23 à 31: "Moi, la sagesse, j'ai été établie dès le début des temps, avant même que le monde existe. Quand je suis née, il n'y avait pas d'océans, pas de sources d'où les eaux jaillissent. Avant la formation des montagnes, avant les collines, j'ai été enfantée. Le Seigneur n'avait fait alors ni la terre ni les espaces, ni le premier grain de poussière du monde. J'étais déjà là quand il fixa le ciel et traça l'horizon au-dessus de l'océan primitif. Il plaça les nuages dans les hauteurs et donna leur force aux sources profondes. Il imposa à la mer une limite que les eaux ne doivent pas franchir. Il posa les fondations de la terre. Pendant ce temps, j'étais à ses côtés comme architecte. Jour après jour, je faisais sa joie, je jouais sans cesse en sa présence, sur le sol du monde créé par lui. Depuis lors, ma joie est d'être au milieu des humains."


A travers ces lignes, nous comprenons qu'en fait, la Sagesse c'est aussi Jésus Christ la parole faite chair, la parole qui était avec Dieu depuis le commencement des temps, la parole divine par laquelle toutes choses ont été faites…


Alors comment pouvons-nous atteindre cette sagesse parfaite et si puissante?

Comment pouvons-nous l'acquérir et la garder dans notre cœur comme un trésor utile pour notre vie de tous les jours?


2. Comment acquérir la sagesse?

La réponse nous est donnée au Psaumes 111/10: "La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse."


La crainte de l'Éternel constitue la vérité fondamentale du livre des Proverbes et la condition essentielle pour posséder la sagesse véritable.

La crainte (respect et vénération) de l’Éternel est le commencement, le principe et le moteur de toute sagesse.

Commencer dans le domaine de la sagesse est une bonne chose, mais ce n'est pas tout!

Il faut continuer et persévérer dans la sagesse, jour après jour, jusqu'à la fin de notre vie.

Accepter Jésus Christ pour sauveur n'est pas automatiquement un gage de sagesse.

Par contre l'accepter comme maître de notre vie, comme celui qui règne sur notre coeur et à qui on obéit à chaque instant, est une garantie de voir la sagesse prendre place dans notre vie et grandir de jours en jours.

C'est pourquoi nous devons la rechercher de toute notre âme, c'est-à-dire avec toute notre volonté, notre intelligence et nos sentiments.

Il faut la vouloir, en avoir envie et comprendre en quoi elle est bonne pour nous.

L'apôtre Jacques nous dit dans Jacques 1/5: "Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée."

Il faut donc prier pour l'obtenir, car c'est un don de Dieu au même titre que la puissance et l'amour divins.



2 Timothée 1/7: "Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse."

Cette sagesse n'a rien à voir avec celle des hommes, mais elle nous est révélée par l'Esprit selon qu'il est écrit dans 1 Corinthiens 2/6 à 10: "C'est une sagesse que nous prêchons parmi les chrétiens matures, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, sagesse qu'aucun des chefs de ce siècle n'a connue, car, s'ils l'eussent connue, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. Dieu nous les a révélées par l'Esprit."


Celui qui recherche la sagesse la trouve et en retire de nombreux bénéfices.

Proverbes 3/18-26: " Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux"

Proverbes 3/21: "Garde la sagesse et la réflexion: Elles seront la vie de ton âme, et l'ornement de ton cou. Alors tu marcheras avec assurance dans ton chemin, et ton pied ne heurtera pas. Si tu te couches, tu seras sans crainte; et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. Ne redoute ni une terreur soudaine, ni une attaque de la part des méchants; car l’Éternel sera ton assurance, et il préservera ton pied de toute embûche."

Le bonheur et la vie éternelle sont les récompenses incomparables que procure la sagesse.

Psaumes 1/1 à 3: "Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel  et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu'il fait lui réussit."


La connaissance et la pratique de la sagesse selon Dieu créent les conditions favorables à la vie et au bien-être.

Elles donnent la paix et l'assurance, une protection infaillible et la réussite.

Proverbes 24/3: "C'est par la sagesse qu'une maison s'élève, et par l'intelligence qu'elle s'affermit."

Proverbes 14/1: "La femme sage (perspicace et raisonnable) bâtit sa maison, et la femme insensée (superficielle) la renverse de ses propres mains."


La sagesse de Dieu canalise la force de Dieu.

Elle nous aide à maîtriser nos actes, nous donne de la réflexion et du discernement pour agir avec prudence et au moment opportun.

Elle nous apprend à exprimer l'amour de manière adaptée.

Conclusion:

1 Pierre 4/7: "La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière."


L'exhortation de Pierre est capitale pour mener à bien notre vie spirituelle!


Vous n'ignorez pas que la prière est la seule arme efficace pour déjouer les pièges de l'adversaire, la seule clef pour ouvrir les cœurs dans l'évangélisation, la source de paix pour traverser les conflits que nous réservent la vie et le moyen au travers duquel nous recevons toute la puissance de Dieu pour accomplir toute sa volonté.

Mais Pierre nous transmet une révélation que beaucoup de chrétiens semblent ignorer voir négliger: "Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière"

La sagesse et la sobriété sont des conditions à remplir afin que notre vie de prière trouve ses concrétisations et produise du fruit pour l'excellence de Dieu.


Je vous invite à faire le bilan de votre sagesse maintenant…

  • En manquez-vous?
  • Vous sentez-vous privé de cette sagesse de Dieu ?
  • Votre vie trouve-t-elle son sens en Dieu et s'épanouit-elle au travers de la prière qui met Dieu à l'action de votre vie ou êtes-vous dans la confusion d'une vie monotone et routinière, pour ne pas dire religieuse, simplement parce que vous avez négligé ou parce que vous avez manqué de sagesse?
  • Ressentez-vous parfois que vous perdez le contrôle de vous-même et que vous subissez votre vie? 
  • Que votre spiritualité n'est pas à la hauteur de ce que vous devez affronter?
  • Vivez-vous constamment dans la surprise et le désespoir en face des choses qui vous arrivent?

Alors suivez maintenant le conseil de l'apôtre Jacques 1/5: "Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.

Je vous invite maintenant à demander la sagesse de Dieu dans votre vie et pour votre vie.

Demandez cette sagesse qui vient de Dieu afin qu'elle travaille à la consolidation de votre vie

Xavier LAVIE

vendredi 19 juillet 2013

LORSQUE JE VIEILLIS...



 Seigneur, tu sais mieux que moi que je vieillis, qu'un jour je ferai partie des "vieux".
Garde- moi de cette fatale habitude de croire que je dois dire quelque chose à propos de tout, et en toutes occasions.

Débarrasse...-moi du désir obsédant de mettre en ordre les affaires des autres.
Rends-moi réfléchie, mais non maussade, serviable, mais non autoritaire.
Il me parait dommage de ne pas utiliser toute ma vraie réserve de sagesse, mais tu sais, Seigneur que je voudrais bien garder quelques amis.
Retiens-moi de répéter sans fin des détails.


 Donne-moi des ailes pour parvenir au but.
Scelle mes lèvres sur mes maux et mes douleurs, bien qu'ils augmentent sans cesse, et qu'il soit de plus en plus doux, au fil des ans, de les énumérer.
Je n'ose pas te demander d'aller jusqu'à prendre goût au récit des douleurs des autres, mais aide-moi à les supporter avec patience.

 Je n'ose pas te demander une meilleure mémoire, mais donne-moi une humilité grandissante et un peu moins d'outrecuidance, lorsque ma mémoire se heurte à celle des autres.
Apprends-moi la glorieuse leçon qu'il peut m'arriver de me tromper.

 Je n'ai pas tellement envie de la sainteté: certains saints sont si difficiles à vivre !!
Mais une vieille personne amère est assurément l'une des inventions suprêmes du diable.
Rends-moi capable de voir ce qu'il y a de bon là où on ne s'y attendait pas, de reconnaître des talents chez des gens où on n'en voyait pas.
Et donne-moi la grâce de le leur dire.


 
 


 
 
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mercredi 17 juillet 2013

UN SAVANT SACHANT LÉGUER SON SAVOIR

 
 
 
 
 
 
 Placez votre main une minute sur un poêle et cela vous semble une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et cela vous semble durer une minute. C’est ça la relativité.

La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.

Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu’un atome.

Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de 6 ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement.

Je sais pourquoi tant de gens aiment couper du bois. C’est une activité où l’on voit tout de suite le résultat.

Ceux qui aiment marcher en rang sur une musique: ce n’est peut-être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement.

Il n’existe que deux choses infinies: l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers je n’ai pas de certitude absolue.

Le hasard, c’est Dieu qui passe incognito.

Je ne dors pas longtemps, mais je dors vite.

Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.

N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Devenez un homme qui a de la valeur.

Le progrès technique est comme une hache qu’on aurait mise dans les mains d’un psychopathe.

Ne fais rien contre ta conscience, même si c’est l’Etat qui te le demande.

Se sacrifier au service de la vie équivaut à une grâce.

La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour garder l’équilibre.

Albert Einstein
 
 
 
 
 
 
 

mardi 16 juillet 2013

Miroir miroir



1 Pierre 3/3: "N'ayez pas la parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés et les ornements d'or ou les habits qu'on revêt, mais celle qui est cachée dans le cœur, l'incorruptibilité d'un esprit doux (docile- soumis) et paisible (calme) qui est précieuse devant Dieu. "

Introduction

 
Pourquoi l'apôtre Pierre exhorte-t-il les femmes de cette façon ?
Voyons premièrement dans quel contexte ces conseils ont été donnés.
 
Nous sommes à la fin du 1er siècle et Pierre s'adresse à des femmes juives, grecques ou romaines fortement influencées par les us et coutumes romaines.
Il faut savoir que les femmes de cette époque n'étaient pas des barbares échevelées et négligées mais qu'au contraire elles passaient beaucoup de temps à s'occuper de leur beauté et de leur hygiène.
Attentives aux soins corporels, les romaines passaient beaucoup de temps à se baigner dans les thermes collectifs et les femmes riches possédaient des fers pour boucler leurs cheveux, du maquillage et des parfums déjà très populaires à l'époque.
Elles passaient une grande partie de leurs temps à confectionner des masques de beauté et à se maquiller.
Elles allaient dans des boutiques pour se faire épiler avec de la résine.
Leur peau était ensuite polie à la pierre ponce et elles prenaient aussi des bains de lait d'ânesse.
Le soir, elles se couvraient le visage d'un masque en mie de pain délayée dans ce même lait.
Contrairement à maintenant, les femmes aimaient avoir le teint pâle et pour se protéger du soleil, elles appliquaient de la bouse de veau sur leur visage !
Les plus fortunées utilisaient beaucoup d'huiles parfumées.

Sur leur tête, elles portaient un chignon bouclé très élaboré confectionné par leur servante.
Les Romaines se faisaient coiffer toute la matinée et si la coiffure ne correspondait pas à leurs désirs, la servante était battue.
Les femmes brunes portaient des perruques blondes ou des postiches tenus par des épingles. Pour sortir, elles portaient un voile sur leur tête et s'abritaient sous une ombrelle.
Elles se faisaient arracher les cheveux blancs et quand leurs cheveux devenaient rares, elles achetaient des perruques.
 
La tenue vestimentaire des Romains servait essentiellement à reconnaître leur importance dans la société.
Suivant leurs grades, leurs habits étaient très différents.
Les vêtements féminins étaient en laine ou en lin.
Les femmes modestes étaient vêtues d'une simple tunique longue jusqu'aux pieds dont l'étoffe blousait au-dessus de la taille, marquée par une ceinture.
Les femmes de la bonne société passaient, au-dessus de cette tunique, une longue robe dont le bas était brodé, et pour sortir elles mettaient un manteau qui couvrait leur tête et leur corps.
 
En ce qui concerne les bijoux, les camées étaient très appréciés.
Ils étaient réalisés dans différentes matières comme le cristal de roche, la sardonyx, l'agate ou la pâte de verre, utilisés en bague ou comme pendentifs.
Les boucles d'oreilles étaient également très appréciées (souvent deux perles en pendentif).
Les romaines les moins aisées se contentaient d'imitations en verre ou en nacre.
 
Maintenant que nous avons fait le tour de cette société romaine du 1er siècle, nous comprenons mieux l'exhortation de l'apôtre Pierre, d'ailleurs reprise par le pasteur Billy Graham lorsqu'il dit : "Nous prenons grand soin de notre corps que nous n'avons que pour la durée de notre vie et cependant, nous laissons notre âme se dessécher, elle qui pourtant nous est donnée pour l'éternité."
 
De tous temps et dans toutes les civilisations, les femmes ont pris soin de leur beauté.
 
1. La beauté intérieure

Mais revenons-en à notre texte de départ :

1 Pierre 3/3 : "N'ayez pas la parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés et les ornements d'or ou les habits qu'on revêt, mais celle qui est cachée dans le cœur, l'incorruptibilité d'un esprit doux (docile- soumis) et paisible (calme) qui est précieuse devant Dieu. "
 
Pierre précise que cette beauté intérieure et cachée est :

- Premièrement incorruptible

Elle n'est pas soumise à la corruption du temps, ni aux coutumes, ni à la folie des modes passagères, parce qu'elle est fondée sur la parole de Dieu immuable et éternelle.
 
1 Pierre 1/24-25 : "Toute chair est comme l'herbe, et toute sa gloire comme la fleur de  l'herbe. L'herbe sèche, et la fleur tombe; mais la parole du Seigneur demeure éternellement."
 
La beauté physique est passagère et elle fluctue au gré des époques et des pays, mais la beauté intérieure fondée sur Dieu est éternelle et invariable.
Si notre être extérieur doit inévitablement se dégrader en subissant la vieillesse, la maladie et la mort, notre être intérieur peut se renouveler de jour en jour grâce à Dieu!
(2 Corinthiens 4/16) 
 
- Deuxièmement, notre beauté intérieure dépend de notre soumission à Dieu

Cette beauté cachée ne dépend pas de crèmes, d'huiles parfumées ou de gommages à la pierre ponce, mais elle dépend de notre obéissance envers Dieu.
Lorsque Jésus dit de lui-même qu'il est doux, qu'est-ce que cela signifie ?

Qu'est-ce que la douceur aux yeux de Dieu ?

C'est la soumission, la docilité, mais aussi l'amabilité et la bienveillance, contrairement à la rébellion, à la rudesse, au côté cinglant, tranchant ou amer d'une personnalité.
 
Philippiens 2/7-8 précise que Jésus lui-même s'est dépouillé, en prenant une forme de serviteur, en  devenant semblable aux hommes; il est paru comme un simple homme et s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort à la croix.
 
Jésus, notre modèle, a obéi à son père en toutes choses.
Jean 8/28 : "Jésus leur dit : Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors  vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais  que je parle selon ce que le Père m'a enseigné."
 
Une personne indépendante, rebelle et indocile, ne peut se soumettre à la volonté de Dieu.
Ce genre de personnalité ne connait pas la douceur, l'amabilité et la bienveillance car son cœur est irrité par l'égocentrisme, l'amertume et toutes sortes de résistances.
 
Une personne qui demeure dans la communion de Dieu quotidiennement et qui dépend de cette communion pour vivre, est constamment baignée dans l'huile d'onction.
Elle n'est pas grippée, coincée, serrée mais son cœur est ouvert, libre et doux.
Une personne qui passe du temps de qualité avec Dieu connait Dieu et aime Dieu.
Sa connaissance de Dieu et son amour pour lui la pousseront irrémédiablement à lui obéir.

2 Jean 1/6 : "l'amour consiste à marcher selon ses commandements."
 
- Troisièmement, notre beauté intérieure dépend de notre paix

Avez-vous remarqué comment un visage peut être défiguré par la peur, l'angoisse ou la colère ?

Voyons la suite de 1 Pierre 3/3.
 
1 Pierre 3/3 à 6 : "N'ayez pas la parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés et les ornements d'or ou les habits qu'on revêt, mais celle qui est cachée dans le cœur, l'incorruptibilité d'un esprit doux (docile- soumis) et paisible (calme) qui est précieuse devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu,  soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est  d'elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien,  sans vous laisser troubler par aucune crainte."
 
L'apôtre explique que de la même façon qu'Abraham est appelé père de la foi, Sara peut être appelée la mère des croyantes à condition qu'elles soient comme elle parées de douceur et de paix.
La paix dont parle l'apôtre est celle qui dépasse toute conception humaine.
Il dit que les femmes doivent avoir un esprit paisible qui ne se laisse troubler par aucune crainte.
Plus facile à dire qu'à faire ! Non ?
 
Le terme qu'il utilise pour "paisible" est  "hesuchios" et il veut dire aussi tranquille.
"hesuchios" vient d'un autre mot "Hedraios" qui signifie ferme, inébranlable, immuable et constant.
Donc en résumé, l'apôtre explique que les femmes doivent posséder une paix et une tranquillité ferme, inébranlable et constante.
Quel défi !!!
Comment est-ce possible ?

Lors de notre dernière réunion de femmes, nous avions déjà parlé de la paix, du havre de paix et du prince de paix qui est le seul capable de nous accorder cette paix tant désirée !
Et nous avions aussi cité ce verset de 1 Jean 4/18  dans sa traduction littérale : "L'amour (agape) parfaitement accompli rejette la crainte, comme un fleuve qui se déverse hors de ses berges".
 
La paix dont nous devons être revêtues et qui nous mettra à l'abri de tout trouble et de toute crainte dépend encore de notre relation à Christ.
Si notre amour pour Christ est parfaitement accompli, nous serons dans une pleine confiance envers lui et ainsi nous n'aurons rien à craindre.
Notre paix, et par conséquent, notre beauté intérieure dépendent directement de notre amour et de notre foi !
Plus notre amour et notre foi vont grandir et plus nous serons paisibles et belles aux yeux de Dieu.
 
2. Beauté physique ou beauté d'âme ?
 
Tout comme notre être physique a besoin d'être lavé, notre âme doit l'être aussi, non avec du savon mais avec le sang du Christ qui nous purifie de tout péché.

Actes 3/19 : "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient  effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la  part du Seigneur."
 
Si nous désirons nous sentir purifiées, lavées et rafraîchies intérieurement nous devons avoir recours à la repentance et à la conversion.

Jacques 1/23 à 25 : "Si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est  semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de  la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux,  mais se mettant à l'œuvre, celui-là sera heureux dans son activité."
 
Il existe des miroirs pour se regarder et s'arranger physiquement, pour voir si notre mascara a coulé ou si nous sommes décoiffées…
Mais il existe un miroir spirituel qui nous permet aussi de nous voir telles que nous sommes à l'intérieur.
Ce miroir c'est la parole de Dieu.
Si nous voyons des taches sur notre visage ou sur notre robe et que nous ne faisons rien, nous ne pourrons pas paraître devant Dieu sales et échevelées…
Mais si nous persévérons chaque jour à corriger les défauts de notre âme, nous pourrons paraître devant Christ glorieuses, sans tache, ni  ride, ni rien de semblable, mais saintes et irrépréhensibles. (Ephésiens 5/27)
 
Je me suis souvent demandé pourquoi l'apôtre Paul parlait d'une épouse sans ride…
Les rides sont le symbole de la vieillesse et nous avons dit tout à l'heure que si notre être extérieur se détruit années après années, notre être intérieur ne doit pas vieillir mais se renouveler de jour en jour !
L'épouse de Christ est une entité spirituelle purifiée et régénérée de l'intérieur.
Son âme n'a pas besoin de crème anti-âge, mais de baigner dans l'huile d'onction qui la restaure, la renouvelle et l'adoucit au quotidien.
 
Sa chevelure c'est sa consécration.
 
Ses fards comme ses bijoux sont les fruits produits par l'Esprit qui agit en elle : l'amour, la joie, la paix, la patience,  la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur et la tempérance… (Galates 5/22)
 
Ses vêtements sont ses œuvres justes, car elle s'est dépouillée de sa vieille nature pour en revêtir une nouvelle.

Apocalypse 19/8 : "Il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le  fin lin, ce sont les œuvres justes des saints."
 
Conclusion

Tout comme le monde a ses critères de beauté, Dieu a les siens !

La femme qui plaît à Dieu n'est ni superficielle ni charnelle mais spirituelle, douce, soumise, aimable, bienveillante et paisible, parce qu'elle aime Dieu par-dessus toutes autres choses et lui fait confiance aveuglément.
Tout comme certaines femmes dans ce monde sont capables d'endurer la souffrance pour être belles physiquement (régimes draconiens, coiffures qui durent des heures, épilations, piercings…) celles qui aiment l'Eternel seront capables de renoncer à leur vieille nature pécheresse, à avoir une vie consacrée et pure pour plaire à leur Dieu.
Elles seront prêtes à se laisser transformer entre les mains bienveillantes de leur maître; non pour passer de brunes à blondes ou d'une taille 44 à un 38; mais pour être transformées de gloire en gloire à l'image du Dieu qui les a initialement créées et aimées.
 
Proverbes 31/10 et 30-31 : "Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les  perles. (…) La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; La femme qui craint  l'Eternel est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit de son travail, et qu'aux portes ses œuvres la  louent."


lundi 15 juillet 2013

Prenez courage


 

 
Dans la bible vous ne trouverez personne prier Dieu de lui donner du courage, mais vous trouverez Dieu qui dit: Prends courage! Pourquoi prendre courage? Parce que si nous l'avons perdu, nous pouvons le retrouver en Christ qui a tout accomp...li à la croix. Prenons courage par la foi, prenons ce que Dieu nous a donné!

"Fortifie-toi et prends courage, car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner" Josué 1.6

Notre défi est d'aller toujours plus loin avec Christ, en ne perdant surtout pas de vue le but final à atteindre.

Après la mort de son mentor Moïse, Josué doutait de sa capacité à assumer une telle responsabilité. Si Dieu lui dit à trois reprises : "Fortifie-toi et prends courage", cela signifie assurément que Josué se sentait faible et découragé. Si Dieu lui dit : "Ne t'effraie pas et ne t'épouvante pas", cela signifie assurément qu'il était effrayé et terrifié.

Prenez courage !

1. Sortez du complexe qui consiste à vous voir comme trop petit pour accomplir de grands exploits avec Dieu (Nombres 13.32-33). Voir petit n'est pas un signe d'humilité, mais d'incrédulité. Refusez d'être intimidé par la taille du défi à relever. Ce n'est pas votre combat, mais celui de l'Éternel. Votre part est simplement la foi et l'obéissance.

2. Regardez les atouts que vous possédez, et non ceux que vous ne possédez pas. Surtout, ne vous comparez pas aux autres, parce que vous êtes unique. Sachez que Dieu connaissait vos handicaps avant de vous appeler, et cependant, il vous a appelé.

3. Reconnaissez qu'il est avec vous comme il a été avec vos prédécesseurs (Josué1. 5). Cela ne signifie pas qu'il agira avec vous de la même façon qu'avec les autres, car les voies du Seigneur sont insondables. Ne confondez pas sa présence et sa performance.

4. Appuyez-vous sur sa puissance qui agit en vous, et non sur vos propres compétences (1Thessaloniciens 5.24).

Dieu veut se glorifier à travers vous, il veut vous utiliser pour manifester sa grandeur, son amour et sa puissance... Alors, pourquoi seriez-vous impressionné, si Dieu lui-même ne l'est pas ?
 
 
Sophie LAVIE

mardi 9 juillet 2013

Un arbre sur la colline






Un jour que Xavier cherchait à s'isoler du monde pour rechercher la face de Dieu dans la nature, il était allé se promener dans la forêt et commença à prier dans le silence de ces lieux.

Très vite, il fut dérangé par le bruit d'un moteur d'ULM qui semblait tourner exprès au-dessus de sa tête pour troubler sa communion avec Dieu.
Agacé, il marcha pendant quelques minutes à la recherche d'un endroit plus calme, lorsque soudain Dieu le poussa à regarder de plus près un immense chêne qui se dressait devant lui.
Xavier s'approcha et vit que sur son tronc étaient gravés des initiales et des cœurs (du style: X+S= amour éternel).
Dieu lui parla alors en ces termes
:" Regarde cet arbre immense, des gens ont misé leur éternité sur lui, mais lève les yeux et regarde!"
Xavier leva les yeux vers le ciel et s'aperçut que cet arbre avait été frappé par la foudre et qu'il était brisé nettement en plein milieu. Rebaissant les yeux il vit des petites pousses d'arbres qui étaient écrasées à son pied, par une immense branche brisée qui pendait lamentablement jusqu'au sol.
Dieu lui dit alors:
"Ne sois jamais comme ces petits arbres qui se croyaient à l'abris du gros pour pousser. La tempête est venue, l'arbre a été foudroyé et brisé et ceux qui se tenaient dans son ombre sont morts à son pied."
Dieu continua
:" Ne sois jamais non plus ce gros arbre sur lequel les hommes misent leur éternité."
Dieu lui demanda d'avancer encore plus loin et Xavier se retrouva face à une colline d'herbes vertes.
Dieu lui dit:
"Regarde cet arbre sur le sommet de la colline!"
Il y avait en effet un arbre seul au sommet de la colline. On aurait dit que tout avait été déboisé et qu'on l'avait oublié...
Dieu dit alors:
"Sois cet arbre, sur le sommet de la colline sur lequel se déchaînent vents et pluies. Il est seul certes mais il s'enracine profondément et solidement pour affronter les tempêtes. La forêt a été dévastée mais il a été épargné et il est toujours aussi vert...."

Cette histoire vraie me rappelle un songe que j'avais reçu il y a 20 ans de cela:
J'avais vu deux bouquets de pensées plantés dans un parterre de fleurs en ville, fragiles et délicates.
Puis Dieu m'a montré deux cèdres immenses plantés sur le sommet d'une montagne.
Notre vie spirituelle peut commencer par une pensée délicate et fragile et finir sur les cimes, immense et solide.

Savez-vous que le grand cèdre qui poussait naguère sur les flans des montagnes du Liban pouvait presque se courber jusqu'à terre lors de violentes tempêtes sans pourtant se briser avant de se redresser tout aussi majestueusement? Sa force ne tenait pas à sa hauteur mais à la profondeur de ses racines!

Jérémie 17/7-8: "Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit."



Xavier LAVIE 

lundi 1 juillet 2013

Suivez-vous la bonne voie?

 
1 Rois 12/25 à 33:
 "Jéroboam fortifia la ville de Sichem dans la région montagneuse d’Ephraïm et il en fit sa résidence. Par la suite, il la quitta et fortifia Penuel. Jéroboam se dit: Telles que les choses se présentent, les sujets de mon royaume pourraient bien retourner sous l’autorité du fils de David. S’ils continuent à se rendre à Jérusalem pour y offrir des sacrifices dans le Temple de l’Eternel, ce peuple s’attachera de nouveau à son seigneur Roboam, roi de Juda. Alors ils me tueront et se soumettront à Roboam. Après avoir pris conseil, le roi fit faire deux veaux d’or et déclara au peuple: En voilà assez avec ces pèlerinages à Jérusalem! Voici votre Dieu, Israël, celui qui vous a fait sortir d’Egypte! 
Il dressa l’une des statues d’or à Béthel et installa l’autre à Dan. Ce fut là un péché. Beaucoup de gens accompagnèrent l’un des veaux jusqu’à Dan. Jéroboam fit aussi construire des sanctuaires sur des hauts lieux et il établit prêtres des hommes pris dans la masse du peuple qui n’appartenaient pas à la tribu de Lévi. Jéroboam institua au quinzième jour du huitième mois une fête semblable à celle qui se célébrait en Juda et il offrit lui–même des sacrifices sur l’autel. C’est ainsi qu’il agit à Béthel en offrant des sacrifices aux veaux qu’il avait fait fabriquer. Il établit aussi à Béthel les prêtres des hauts lieux qu’il avait fondés. 
Il se rendit à l’autel qu’il avait érigé à Béthel le quinzième jour du huitième mois, date qu’il avait fixée de sa propre initiative. Il institua une fête pour les Israélites et gravit l’autel pour y offrir des parfums."


Introduction:
Suivre la bonne voie, vous me direz peut être que ce n'est pas si évident que cela!
C'est vrai que l'on a tous une histoire personnelle et que l'on a tous marché à un moment de notre vie dans la voie tracée de nos pères. 
On a tous un héritage culturel, éducatif et sociologique qui nous a parfois emprisonnés dans un profond sillage de pensées et d'habitudes.


La bible ne dit-elle pas au Proverbes 22/6: "Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas."?
Littéralement, ce verset pourrait se traduire par: "Inaugure une voie à l'enfant et entraîne-le dès le début de sa vie dans cette direction, et quand il vieillira, il ne s'en écartera pas."

Connaissez-vous l'expression: "prendre le pli"?

Que l'on en est conscience ou pas, l'éducation d'un enfant est extrêmement importante.
Et quand je parle d'éducation, je ne parle pas de principes théoriques, de paroles jetées en l'air ou de préceptes idéalistes, je parle d'un modèle de vie pratiqué par les parents au jour le jour.

L'enfant est une vraie éponge: il se nourrit de ce qu'il voit et reçoit, particulièrement de ses parents. 
Son cœur est comme un terrain vierge prêt à être ensemencé autant par les bonnes que par les mauvaises graines…! 
C'est aux adultes qui l'entourent de veiller sur son cœur, car ce qui s'y plantera, germera, s'enracinera et portera différents fruits.
Le terrain dans lequel vous élevez votre enfant est donc primordial! 
Le climat de paix ou de guerre, l'ambiance remplie d'amour ou de haine,  le mode de communication que vous utilisez en sa présence, tout aura des effets positifs ou négatifs sur sa vie présente et future.

L'important ce n'est pas ce que vous dites mais ce que vous êtes!
Voilà, le modèle que suivra votre enfant!

Que vous le vouliez ou non, votre vie influence celle des autres d'une façon ou d'une autre!
Suivez donc la bonne voie afin de ne pas induire les autres en erreur!


Mais qu'est-ce qu'une voie en réalité?
Le mot "voie" est tiré de l'hébreu "derek" qui signifie: Chemin, voyage, direction, habitude, cours de la vie et caractère moral.

Le cours de notre vie est une voie en lui-même, il trace un sillage pour nous et pour ceux qui nous suivent. 
Notre vie est un long voyage tracé par nos habitudes et nos particularités morales. 
Nous suivons ainsi une direction choisie et plus ou moins droite qui nous amène tous à une finalité. 
Notre voie a eu un commencement et aura une fin, à nous de choisir quel trajet nous voulons suivre pour que l'issue soit la meilleure possible.

En parlant des hommes sans Dieu, le prophète Esaïe a dit au chapitre 53/6: "Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie…"

Heureusement Jésus le bon berger est venu vers nous pour nous montrer la voie, et non seulement il nous l'a indiquée, mais il est lui-même la voie à suivre.
Il a dit dans Jean 14/6: "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."
La venue de Jésus Christ sur la terre, sa mort et sa résurrection nous ont ouvert une voie nouvelle, celle de la vie et de la bénédiction.
Au moment où nous choisissons de délaisser notre propre voie pour suivre la sienne, nous nous convertissons.
La conversion n'est autre qu'un changement de voie!

Désormais nous prenons la résolution de marcher à contre courant du monde qui court à sa perdition, pour marcher dans le chemin étroit, sur les pas de notre Seigneur et sauveur Jésus Christ. 
La rencontre que nous faisons un jour avec le Christ, nous place devant un choix capital, à la croisée de deux chemins. 

Qu'allons-nous choisir: la voie de nos pères ou celle de Dieu?

Nous ne pouvons marcher sur deux chemins à la fois… 
Si vous vous posez encore des questions et doutez du chemin à prendre, vous ne pourrez rien recevoir de Dieu et resterez bloqués sur place.

L'apôtre Jacques a parlé de cela dans son épître au chapitre 1/6 à 8: "Celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur: c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies."

Si jusqu'à maintenant, vous avez tourné en rond et cloché des deux pieds en ne sachant sur lequel danser, l’épître aux Hébreux 12/13, vous donne un bon conseil: "Suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse."

Ne soyez plus esclave de votre histoire ou de votre éducation, Jésus vous a ouvert une voie nouvelle, qui va dans la direction opposée et vous libère du passé.


1. Jéroboam suivit la voie de Dieu.
Revenons-en à l'histoire de Jéroboam.
1 Rois 11/26 nous informe que cet enfant ne connut pas son père, décédé avant sa naissance.
"Il avait pour mère une veuve nommée Tserua"
Malgré cela l'enfant grandit en force, en vaillance et en compétence, puisqu'il nous est dit au verset 28 que: "Jéroboam était fort et vaillant; et Salomon ayant vu ce jeune homme à l’œuvre, lui donna la surveillance de tous les gens de corvée de la maison de Joseph."

Si le jeune garçon fut élevé sans père, il réussit qu'en même à avoir de bonnes capacités physiques, intellectuelles et morales. 
Habile et dégourdi, il avait assez de compétence pour être remarqué par le roi Salomon et pour être embauché à ses ordres comme surveillant du personnel effectuant les corvées. 
Le roi rempli de sagesse choisit ce jeune homme pour le servir et lui donna des responsabilités assez importantes. 
S'il le désigna à ce poste, c'est qu'il avait vu en lui des qualités de fiabilité, de courage et de résistance. 
On pourrait se dire que le roi avait fait le choix des yeux et qu'il s'était fié à son bon sens pour appeler Jéroboam à son service.

Mais ce qui peut paraître plus étonnant, c'est que Dieu aussi avait les regards sur le jeune homme et lui aussi avait résolu de l'appeler à son service.
Nous lisons aux versets 29 à 31: "Dans ce temps-là, Jéroboam, étant sorti de Jérusalem, fut rencontré en chemin par le prophète Achija de Silo, revêtu d’un manteau neuf. Ils étaient tous deux seuls dans les champs. Achija saisit le manteau neuf qu’il avait sur lui, le déchira en douze morceaux, et dit à Jéroboam: Prends pour toi dix morceaux! Car ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël: Voici, je vais arracher le royaume de la main de Salomon, et je te donnerai dix tribus."

En fait, Dieu avait envoyé son prophète Achija pour avertir Jéroboam qu'il allait régner sur dix tribus d'Israël. Le choix de Dieu ne se discute pas et sa volonté pour Jéroboam n'était pas un petit plan de moindre importance. La voie du futur roi était tracée par Dieu et révélée à travers la bouche de son prophète (versets 37-38): "Je te prendrai, et tu régneras sur tout ce que ton âme désirera, tu seras roi d’Israël. Si tu obéis à tout ce que je t’ordonnerai, si tu marches dans mes voies et si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en observant mes lois et mes commandements, comme l’a fait David, mon serviteur, je serai avec toi, je te bâtirai une maison stable, comme j’en ai bâti une à David, et je te donnerai Israël."

Le ton était donné, la direction de sa vie aussi et de merveilleuses promesses annoncées.
Dès lors, Jéroboam prit avec sérieux la parole de l’Éternel et commença à entrer dans la voie de Dieu. 
Comme autrefois, Saül avait cherché à tuer David, Salomon chercha à faire mourir Jéroboam. Alors, Jéroboam se leva et s’enfuit en Egypte et y demeura jusqu'à la mort de Salomon.
Jusque là, le plan de Dieu se déroulait sans encombre et malgré les circonstances pénibles, le jeune homme demeurait fidèle dans la voie du Seigneur.
A la mort de Salomon, son fils Roboam fut désigné comme roi sur Israël, mais c'était un roi dur et insensé qui fut rejeté par dix des douze tribus et cela à la faveur de Jéroboam.
Le jeune homme avait su conserver sa sagesse, son courage et toutes ses compétences pour faire face au roi Roboam et lui ravir son royaume.

En suivant la voie de Dieu, Jéroboam se distingua des autres hommes.
Il fut un bon stratège, capable de discerner les pièges de ses ennemis et un bon porte-parole rempli d'amour fraternel et de sagesse pour recevoir l'approbation et la confiance du peuple.


2. Jéroboam suivit sa propre voie.
Malheureusement, quand la prophétie s'accomplit et que le jeune roi put enfin régner sur les dix tribus d'Israël, il résolut brusquement de se détourner des conseils du prophète et il s'éloigna de Dieu en désobéissant à ses ordonnances, en ne marchant plus dans ses voies, en se détournant de la droiture et de ses commandements divins.

Quelle résolution insensée!!!

Après des mois d'attente où il vécut en exil, la prophétie s'accomplit, il devient roi et là, au lieu d'obéir scrupuleusement et avec crainte aux conseils du prophète qui lui promettait la bénédiction, voilà que Jéroboam dérapa complètement du plan divin et n'en fit qu'à sa tête!

Comme quoi, un bon début n'est pas l'assurance d'une fin heureuse!
Commencer à obéir à Dieu ne suffit pas, il faut continuer jusqu'à la fin de notre vie.
Ce n'est pas parce que la bénédiction est arrivée à son accomplissement qu'il faut tout lâcher et abandonner les conseils de Dieu.
Les promesses de bénédictions sont toujours conditionnelles. (verset38) "Si tu obéis à tout ce que je t’ordonnerai, si tu marches dans mes voies et si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en observant mes lois et mes commandements, comme l’a fait David, mon serviteur, je serai avec toi, je te bâtirai une maison stable, comme j’en ai bâti une à David, et je te donnerai Israël."

Pourquoi Jéroboam a-t-il si soudainement abandonné la voie de l’Éternel?
La réponse se situe aux versets 26 et 27: "Jéroboam dit en son cœur: Le royaume pourrait bien maintenant retourner à la maison de David. Si ce peuple monte à Jérusalem pour faire des sacrifices dans la maison de l’Eternel, le cœur de ce peuple retournera à son seigneur, à Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et retourneront à Roboam, roi de Juda."

"Jéroboam dit en son cœur", d'autres traductions de la bible disent: "Jéroboam se dit en lui-même." 

Se parler à soi-même n'est jamais très bon…! 

Nos propres pensées, nos réflexions et nos interprétations des circonstances peuvent nous amener sur un terrain instable et pernicieux, loin de la vérité divine.
Dieu n'a-t-il pas dit à travers le prophète Esaïe 55/8-9: "Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées."?

Pourquoi Jéroboam n'a-t-il pas consulté Dieu?
Pourquoi ne s'est-il pas souvenu des conditions à la bénédiction pour sa vie?
Pourquoi a-t-il détourné ses voies de celles de Dieu? 

Ces questions nous pourrions nous les poser, car combien de fois nous est-il arrivé de nous éloigner de la volonté de Dieu ou de ses commandements envers nous?

L'orgueil, l'amour du pouvoir, le besoin de reconnaissance ou la peur d'être rejeté peuvent nous éloigner de Dieu, tout comme Jéroboam.
Au lieu d'écouter Dieu et de lui obéir, il a choisi d'écouter sa chair et de lui donner libre cours.

Ses mauvais choix l’entraînèrent à la désobéissance…

En dehors des voies de Dieu, le roi ne pouvait plus compter sur la protection, la sagesse et les compétences de l’Éternel. Alors, il puisa en lui les ressources nécessaires à se plans. 
Il se confia à nouveau dans son habileté, ses aptitudes à bâtir et à diriger, dans ses forces humaines et son intelligence.

Il n'était pas démuni et pouvait aussi compter sur la loyauté de ses sujets qui lui avaient donné leur confiance.
Jéroboam construisit à ce moment 22 nouveaux sanctuaires, il fit deux veaux d'or, il établit comme prêtres des gens du peuple, qui ne faisaient pas partie de la tribu de Lévi et changea la date des fêtes religieuses que Dieu avait autrefois instaurées.

Oui, Jéroboam réussit à faire tout cela sans Dieu, et même contre Dieu, en s'appuyant sur ses compétences et ses forces personnelles. 
Tout semblait lui réussir car ses plans se réalisaient et les gens le suivaient. 

Mais cette pseudo réussite n'en était vraiment pas une!!!

Nous pouvons lire au verset 30: "Il poussa ainsi les gens à pécher."

Les voies de Jéroboam ne correspondaient pas du tout à celles de Dieu.

D'ailleurs comment peut-on suivre les voies de Dieu à notre façon?

Si nous commençons avec Dieu nous devons poursuivre et finir avec Dieu!
Si nous ne voulons pas dévier de la voie droite de la bénédiction, nous ne pouvons pas nous permettre des écarts et des fantaisies.
Tout pas en dehors de la volonté de Dieu devra être refait dans le sens inverse.
Toute désobéissance devra être confessée.
Toute avancée hors de ses voies nous fera perdre du temps, de l'énergie, des bénédictions et finalement la vie.
Compter sur soi-même, sur son intelligence, ses pensées, ses forces, ses capacités personnelles, c'est faire preuve d'orgueil, d'arrogance et de folie. Et c'est un péché!
Jérémie 17/5 à 8: "Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Eternel! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance!
Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit."


Voyez-vous la différence entre celui qui se confie en Dieu et celui qui se confie ne lui-même?

Malgré les appels de Dieu pour qu'il se repente et change, Jéroboam ne se détourna jamais de sa mauvaise voie et nous pouvons lire au chapitre 13/34  que la maison de Jéroboam a été exterminée et détruite de dessus la face de la terre à cause de son péché.

Conclusion:
Malheureusement, comme nous l'avons vu précédemment, Jéroboam ne se contenta de pécher lui seul, mais il entraîna une bonne partie du peuple avec lui. Sa mauvaise influence gagna la majorité d'Israël non seulement durant sa vie, mais même après sa mort!

Avez-vous déjà réfléchi à l'influence que vous avez et que vous aurez sur les autres?

Non seulement vous récolterez ce que vous aurez semé, mais votre semence s'envolera au-delà de ce que vous pouvez imaginer et penser, au-delà de vos limites familiales et temporelles.
Dans 1 Rois 15/34, nous lisons que Baescha, régna à son tour, sur tout Israël pendant 24 ans et qu'il fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, en marchant dans la voie de Jéroboam et se livrant aux péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël.

28 ans plus tard, Omri régna 12 ans sur Israël, et fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel. 
Dans 1 Rois 16/25, nous lisons qu'il agit plus mal que tous ceux qui avaient été avant lui et marcha dans toute la voie de Jéroboam en se livrant aux péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël, et en irritant par leurs idoles le Dieu d’Israël.

Plus de 88 ans après la mort de Jéroboam, on peut lire dans 1 Rois 22/53, qu'Achazia fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, et qu'il marcha dans la voie de son père et dans la voie de sa mère, et dans la voie de Jéroboam qui avait fait pécher Israël.

La voie tracée par Jéroboam était tellement profonde qu'elle tint captives des générations de rois rebelles et d'israélites dans le péché et la malédiction.
Si Jéroboam avait suivi la Parole de Dieu dès le début de son règne, Dieu l'aurait honoré et lui aurait accordé tout ce qu'il lui avait promis. 

La base de notre vie consiste à prendre une décision des plus importantes, celle d'obéir à la parole de l’Éternel quelles qu'en soient les conséquences. 
Un tel choix profitera non seulement à celui qui le fait, mais aussi à tous ceux qui l'entourent et lui succéderont.

Votre décision d'obéir peut changer votre vie, celle de votre entourage, 
de vos descendants et plus encore!

Par contre si vous choisissez comme Jéroboam d'ignorer les conseils de Dieu et d'en faire qu'à votre tête, vous vous créerez une vie de révolte et de péché, une existence compliquée et difficile et un jugement final terrible.

Tous les hommes doivent faire ce choix d'obéir ou non à la volonté de Dieu pour leur vie.

Ce n'est pas seulement une question de reconnaître Christ pour sauveur ou pas, c'est une question de le suivre pas à pas dans ses voies, dans une obéissance inconditionnelle, ou pas.

1 Pierre 1/14 à 16: "Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint."

Alors, suivrez-vous la voie de Jéroboam ou marcherez-vous dans la voie du Seigneur sans vous détourner ni à gauche ni à droite?

Une voie a été tracée depuis la croix jusqu'à l'éternité bienheureuse et c'est à chacun de nous de veiller à y rester. Malheureusement beaucoup en sont sortis et ont choisi la voie de Jéroboam: celle qui finit toujours mal. 

Suivez la bonne voie, celle qui finit bien et demeurez y peut importe le prix qu'il faut payer pour s'y maintenir.