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mercredi 29 janvier 2014

Zapper


 
 
Jacques 1/5 à 8: “Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.
Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.”

 
Il existe des phénomènes de société qui sont  révélateurs de choses beaucoup plus profondes.
Parmi tous ces phénomènes il y en a un qui a retenu particulièrement mon attention c’est le “zapping”.

“Zapper ” est aujourd'hui un verbe qui est entré dans notre vocabulaire courant.
Nous le trouvons même dans le dictionnaire et sa définition est: l’action de changer de chaîne de télévision avec une télécommande.

Qui est un adepte du “Zapping”?
Un virtuose de la télécommande?

Changer de chaîne de télévision est aujourd'hui d’une facilité déconcertante. 
Une simple impulsion sur une petite touche et nous voilà plongé dans un autre univers.
Si le programme ne nous  intéresse plus  nous pouvons sans aucun effort “zapper” à loisirs en espérant tomber sur un sujet plus attirant.

Mais le “zapping” est en réalité une preuve flagrante d’un manque de concentration, de persévérance, et de constance.
Il est impossible avec certaines personnes de voir plus de cinq minutes d’un programme sans instantanément se retrouver sur  une autre émission, film, ou publicité.

Le défilé des chaînes à la vitesse du son,  laisse peu de temps à notre cerveau pour recueillir les informations nécessaires.

Peut être est-ce le but recherché?

Le “zappeur” est semblable à un papillon qui ne s’attarde pas sur les détails et qui ne fait que de survoler les choses.

Le danger du “zapping” existe bel et bien quand il devient la caractéristique principale d’une vie.
Il suffit de regarder autour de nous pour voir une foule de “zappeurs”.
En effet, lorsqu'une difficulté arrive ils font mine de l’ignorer et tentent de passer à un autre programme.
D'autres insatisfaits de la vie “zappent” volontairement.

Le divorce, l’avortement, la drogue ne sont-ils pas parmi les plus flagrants  “zappings”?
Peut-on réellement et si facilement changer d’opinions, prendre des décisions à l’emporte pièce, sur un coup de tête?

L’homme n’a pas été créé muni d’une télécommande...!

Dans beaucoup de vie, de foyer l’ennui s’installe et on aimerait pouvoir changer de programme et passer à autre chose.

N’est ce pas une tentation puissante que celle de la télécommande?

Imaginez un instant détenir la télécommande de votre vie, quelle usage en  feriez vous?

En regardant le boîtier d’une télécommande nous pouvons découvrir des touches multiples.

1- La touche de mise en veille
 La première touche est celle de la mise en veille. Lorsque vous appuyez sur cette touche instantanément l’image et le son disparaissent.
C’est la solution la plus radicale, c’est faire le vide total. 

Qui n’a jamais pensé en arriver là ?

En face d’une vie qui déçoit où la violence reste le dernier moyen de communiquer, dans la solitude d’une vie où l’on ne se retrouve que devant l’image de soi sans personne pour partager.
Sous la pression événements parfois insoutenables et destructeurs.
Dans la culpabilité "rongeante" de ne pas avoir été à la hauteur de ses espérances. Appuyer sur la mise en veille est pour certain la dernière solution.

Le renfermement sur soi, la dépression, le suicide sont les résultats dévastateurs de l’utilisation cette touche.
Vouloir se couper de la réalité n’a jamais été la véritable solution.


2- Les touches de chiffres

Il y a ensuite les touches avec les chiffres. Autant de touches, autant de chaînes.

La vie d’une personne peut-elle se gérer avec une télécommande où l’on changerait de manière de vivre à chaque fois que l’on est déçu ou blessé?

Le problème profond de notre société c’est l’inconstance. 
Du jeune au plus vieux nous côtoyons tous des personnes inconstantes. 
Il est presque impossible de les suivre, de les comprendre tellement elles changent vite d’idée et d’avis.
D’un caractère versatile, elles donnent l’impression d’avoir plusieurs vies.
Un jour bien, un jour mal; avec vous puis contre vous; partisans puis rebelles; elles sont comme les flots de la mer, agitées par le vent et poussées de côté et d'autre dit l’apôtre Jacques. 

3- Les chrétiens “zappeurs”
 Certains chrétiens n’échappent pas à cela...!
Ils fluctuent entre le “top spirituel” et le gouffre profond de l’apostasie.
La vie d’un chrétien ne peut être construite sur des changements aussi déstabilisant pour eux et ceux qui les entourent.

A force de vouloir “zapper” spirituellement, on finit par ne plus savoir où nous tourner.

Dans la vie chrétienne il y a les “zappeurs” de la lecture bible. 
Ils sont à la recherche du passage qui leur plait. 
Alors ils se promènent dans la bible et sautent certains passages volontairement pour s’attacher à des versets plus caressants.
Certains sont des “zappeurs” de la prédication, voir même des pasteurs. 
Ils choisissent les messages et les serviteurs qui leur conviennent comme on choisit un programme à la télévision.
2 Timothée 4:3  "Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables."

D'autres encore “zappent” certaines parties de la vie spirituelle notamment celle qui sont en relation avec le service. Ils sont en réalité des auditeurs passifs et stériles qui se nourrissent de la parole sans jamais produire de fruits et dont le témoignage est inexistant.

Êtes-vous  un “zappeur” spirituel?

4- Extinction du son
 Une autre touche de la télécommande est celle de l’extinction du son. 
Lorsque l’on appuie sur ce bouton le son disparaît, alors que l’image continue.
Certaines personnes ont encore l’image mais il y a longtemps qu’elles n’ont plus le son.

Leur vie n’est plus qu’une apparence.

Privée du son, elles sont présentes mais en réalité, elles ne comprennent rien à ce qui les entoure.
Quand il n’y a plus d’écoute à cause du refus d’entendre certaines choses, certaines vérités nous devenons automatiquement des personnes superficielles.

N’oublions jamais que le manque de compréhension reste la cause principale de conflits entre les hommes.

5- les touches du magnétoscope
Les constructeurs de télécommande ont aussi pensé qu’il serait souhaitable de pouvoir commander le magnétoscope à partir de la même télécommande que celle du téléviseur.

Riche idée, n’est-ce pas?!

Pouvoir enregistrer, faire des arrêts sur image où revoir des choses enregistrées dans le passé est une activité passionnante.
Le problème est que pour certains, il y a aussi ce genre de touche sur la télécommande de leur vie.

Êtes-vous du genre à ne rien oublier, ne rien pardonner où à vivre sur des souvenirs...?

Beaucoup se repassent des cassettes inlassablement comme on tourne les pages d’un vieil album  de photographies. Vivre dans la nostalgie du passé, comme vivre avec l’amertume d’un passé qui nous a blessé est le plus sûr moyen de ne pas profiter pleinement du présent.

La touche pause ou arrêt sur image nous représente les événements de la vie qui nous ont stoppés et qui nous retirent notre joie de vivre. Il s’agit des moments qui ont été trop fort émotionnellement  et que nous n’avons pas été capable de gérer.

Qui n’a pas son petit enregistrement du passé, un petit manque de pardon, une petite rancune qui est restée gravée dans un coin de son cœur, de sa mémoire?

(Attention aussi à la tentation qui consiste à vouloir posséder la télécommande d’une autre personne pour lui dicter et lui diriger sa vie. Ne soyons pas possessifs des autres surtout si ils ont donnés leur vie au Seigneur. Ce serait exciter la jalousie du Seigneur)

 Ne soyez pas des  “zappeurs” de la vie, si quelqu'un manque de quelque chose, qu'il le demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et cela lui sera donné. Mais qu'il le demande avec foi et sans douter. “Zapper” est la caractéristique d’une réelle pauvreté spirituelle et d’un besoin que Dieu intervienne et agisse.

Lorsque Dieu  trouve un cœur disponible à son intervention, il vient effacer le passé trop lourd, décharger les fardeaux pesants et donner la capacité de pardonner.
Aux yeux de Dieu nous avons une grande valeur et il porte un intérêt sans limite à notre vie, notre bien-être et notre éternité.
Lorsque le Seigneur Jésus est mort sur la croix pour nous, il nous a donné la possibilité de vivre le seul vrai changement qui est profitable.

Jean 5/24: “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.” 

Si tu veux pouvoir affronter ta vie et tout ce qui en découle, réclame le secours du Seigneur Jésus et demeure dans la foi.

Ce que les techniciens n’ont jamais prévu sur les télécommandes, Dieu lui l’a prévu. 

6- La touche de la foi:
Romains 12/3: “Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.”

Aujourd'hui, appuie sur cette touche et regarde Dieu intervenir dans ta vie.
Ne doute pas, mais confie toi dans celui qui a tout pouvoir dans le ciel et sur la terre et dans ton cœur si tu le veux!!!    
 
 
Xavier LAVIE  

vendredi 17 janvier 2014

A l'abri de tes ailes.

 

 

 
 
Psaume 61/2 à 5: "O Dieu ! Écoute mes cris, sois attentif à ma prière ! Du bout de la terre je crie à toi, le cœur abattu ; conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre ! 
Car tu es pour moi un refuge, une tour forte en face de l'ennemi. Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, me réfugier à l'abri de tes ailes." 


Introduction
L'histoire nous informe qu'en Islande le 8 juin 1783, le Laki, volcan qui culminait à 500 m d'altitude, s'est soudain activé, entraînant le plus grand déversement de lave, de tous les temps !

Ce cataclysme n'était pas solitaire, mais simultané avec un autre événement d'une ampleur comparable, situé de l'autre côté de la planète, au Japon. En effet, le volcan Asama, culminant à 2560 m d'altitude, entra en éruption du 9 mai au 5 août 1783.

Les chroniqueurs de l'époque constatèrent que ces deux cataclysmes simultanés, situés de part et d'autre du même hémisphère nord, engendrèrent un refroidissement climatique de plusieurs années, entraînant de mauvaises récoltes, la famine des populations, le désespoir, la colère et finalement quelque chose dont tout le monde a entendu parlé: la révolution Française.

A l'instar de cette éruption, les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes, nous rappellent qu'il n'y a aucun endroit sur terre où l'on puisse être en totale sécurité. 
Nous vivons véritablement dans un monde qui risque d'être bouleversé à tout moment, et ceux qui se confient dans les choses de ce monde ont d'inépuisables occasions d'être ébranlés. 
Ils peuvent se retrouver dans la tourmente, l'inquiétude et la crainte à tout instant.

Mais qui comme David, l'auteur du psaume que nous avons lu en introduction, cherche réellement un abri en l’Éternel le très-haut, le tout puissant, le refuge le plus sûr, la forteresse invincible ?

Qui comme David crie vers Dieu dans la prière, en versant des larmes, et finit en quelques secondes dans la louange et les chants ?

Quel que soit l'endroit où nous sommes, nous avons la liberté de nous approcher de Dieu ou de chercher d'autres refuges.

Ce qui nous sépare du bien-être sur cette terre devrait nous conduire plus près de Dieu, la source infinie de réconfort et de secours, mais est-ce vraiment notre premier instinct dans la détresse ?

Les pleurs peuvent nous conduire vers la prière ou vers une triste pitié de soi. 
Au sein des tempêtes, nous pouvons nous sentir comme un marin livré aux éléments déchaînés, sur un navire en perdition, au pied d'un rocher impossible à gravir et exposé aux vagues. 
Mais la puissance de Dieu ainsi que ses promesses sont un roc élevé qui peuvent assurer notre sécurité. 
Ce rocher du salut, c'est Christ qui vient à notre secours pour nous sauver.

Si nous crions à lui, il est prêt à nous accueillir, comme une terre d'asile paisible où règne l'allégresse !

Mais le voulons-nous réellement ?
Voulons-nous nous réfugier à l'ombre de ses ailes ?
Voulons-nous demeurer à l'ombre du tout-puissant ?

1. D'autres refuges.
Ne répondez pas trop vite à ces questions !
Des hommes que nous pouvons rencontrer dans la bible, ont parfois cherché à se cacher loin de Dieu, pour toutes sortes de motifs qui leur parurent légitimes sur le moment, tels que la peur, la culpabilité, la timidité ou l'égoïsme …

Notre nature humaine a tellement de mauvais réflexes liés au péché ! 

Et cela remonte à très loin dans le passé !!! 

Adam le premier homme, qui avait pourtant tout pour être heureux dans le jardin des délices (Eden) en fut le premier tributaire.

Parce qu'il conçut de désobéir délibérément à Dieu, il perdit instantanément son innocence et connut la peur et la culpabilité. 
Genèse 3/8 à 10: "Ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Mais l’Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché."

Sa relation avec Dieu perdit instantanément de sa qualité première, elle n'était plus pure, sincère et facile. 
Dieu n'avait pas changé car il n'y a en lui aucune ombre de variation, mais le cœur de ses créatures était souillé, confus et meurtri par le remord. 

Comme un enfant désobéissant se cache de ses parents lorsqu'ils rentrent à la maison, et comme le pécheur en général croit pouvoir échapper au regard de Dieu, les deux coupables se réfugièrent parmi les arbres du jardin, pensant fuir de la présence de Dieu.

Dans quelle ignorance étaient-ils tombés: ils croyaient que Dieu ne les verrait pas ! 

Hélas, n'est-ce pas l'attitude insensée de la plupart des pécheurs qui se figurent qu'il suffit d'oublier leurs propres péchés pour que Dieu les oublie ? 

C'est aussi l'attitude de beaucoup qui font quand ils sont seuls des choses mauvaises qu'ils ne feraient pas s'ils se savaient observés ?

Souvenez-vous de l'apôtre Pierre qui préféra cacher son identité et renier Jésus plutôt que de dire la vérité et de faire confiance à Dieu pour sa sécurité.

Matthieu 26/ 69 à 74: "Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui, et dit: Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. Mais il le nia devant tous, disant: Je ne sais ce que tu veux dire. Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit, et dit à ceux qui se trouvaient là; Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth. Il le nia de nouveau, avec serment: Je ne connais pas cet homme. Peu après, ceux qui étaient là, s'étant approchés, dirent à Pierre: Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer: Je ne connais pas cet homme."

Quel aplomb peut avoir un homme qui cherche à sauver sa peau !
L'instinct de survie peut nous rendre charnel et coupable devant Dieu !
Attention à nos réactions, veillons à garder les yeux fixés sur Dieu, plutôt qu'à nous chercher des refuges de pacotille ! 
Nous ne tromperons souvent que nous mêmes !

Souvenez-vous d'Ananias et Saphira qui s'associèrent dans leur mensonges par avarice et perdirent la vie ! (Actes 5/1 à 5)
Il aurait mieux valu pour eux, faire confiance au Dieu qui pourvoit, plutôt que de cacher la vérité. 
A travers ce texte, nous voyons que mentir aux serviteurs de Dieu équivaut à mentir au Saint Esprit! 
Pourtant combien de chrétiens ont usé de stratagèmes et de dissimulation pour parvenir à leurs fins et se sortir de situations délicates !

Quelle grâce qu'ils ne soient pas morts comme Ananias et Saphira!
Combien Dieu est patient envers ses enfants et plein de compassion !
Mais combien nous devrions le craindre, sachant que rien ne lui échappe !

Hébreux 4/13: "Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte."

Que pensez-vous de Saül qui s'était caché parmi les bagages pour échapper au regard du prophète qui cherchait un roi parmi le peuple ?
Sa timidité ou sa lâcheté l'avait entraîné à se dissimuler …
Il est bon d'être conscient de notre indignité et de notre manque de compétence pour accomplir les services auxquels nous sommes appelés, cependant il ne faut pas tomber dans l'extrémité, en refusant les fonctions auxquelles le Seigneur nous appelle.
(cf. parabole des talents Matthieu 25/25: "j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.")

Et que penser de Jonas qui préféra fuir à Tarsis, loin de la face de l’Éternel pour ne pas prophétiser contre Ninive comme Dieu lui avait demandé?
Sa fuite le conduisit au fond d'un navire, où il se coucha et s'endormit profondément pour oublier sa désobéissance. 
Son entêtement mis en danger tout le navire et ses occupants et le conduisit au fond de l'océan, dans le ventre d'un gros poisson! 

Quelle folie de croire qu'on peut fuir Dieu dans la direction opposée de sa volonté, en déménageant ou en dormant… alors qu'il est omniprésent et omniscient!
1 Samuel 2/3: "L’Éternel est un Dieu qui sait tout."

Nous cacher en dehors de ses ailes nous entraînera toujours dans des mésaventures et des humiliations que nous n'aurions pas connues, si nous avions obéi à sa voix.

C'est mal connaître Dieu que de tenter de lui cacher quoi que ce soit.
Ce qu'il attend de nous c'est de la vérité et de la transparence, non pas que nous nous cachions derrière des faux semblants, des mensonges ou des refuges "factices".

Sûrs de son amour et de sa compréhension à notre égard, nous devrions plutôt dire comme David au Psaumes 38/9: "Seigneur ! Tous mes désirs sont devant toi, et mes soupirs ne te sont point cachés."
L’Éternel sonde tous les cœurs et pénètre tous les projets et toutes les pensées. 
Il connaît nos motivations et nos plans secrets, il sait aussi lorsque nous sommes fatigués ou découragés, rien ne lui échappe !
Alors s'il nous arrive de dévier de ses voies ou de lui désobéir, nous ferions mieux de vite reconnaître nos tords et de nous repentir plutôt que d'essayer de cacher nos transgressions.
Car celui qui cache ses transgressions ne prospère pas, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. (Proverbe 28/13)

Alors avec un cœur humilié et contrit, nous devrions dire comme David, l'homme selon le cœur de Dieu. 
Psaumes 69/5: "O Dieu ! Tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont point cachées."

Rien de notre vie n'échappe à Dieu. Dès notre conception, rien ne lui est caché, il connaît tout de nous: corps (faits et gestes, santé…), âme (sentiments, volontés et pensées) et esprit (vie spirituelle).
Psaumes 139/16: "Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existât. 
Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! 
Que le nombre en est grand! Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable." 

2. A l'ombre de ses ailes.
Nous comprenons bien à travers tous ces passages bibliques que cela ne sert à rien de vouloir cacher quoi que ce soit à Dieu car il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. (Daniel 2/22
Les choses cachées sont en fait à l’Éternel  notre Dieu et c'est lui qui nous révèle ces choses comme il le veut.

Si nous venons nous abriter à l'ombre de ses ailes, qu'allons-nous y trouver? 

a. Jésus :
Colossiens 1/26: "le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire."

b. Le salut : 
Luc 10/20-2: "Réjouissez vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint–Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants."

c. La protection : 
Psaumes 17/8: "Garde-moi comme la prunelle de l'œil; protège-moi, à l'ombre de tes ailes."

d. Des trésors cachés : 
Esaïe 45/3: "Je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies, afin que tu saches que je suis l’Éternel qui t'appelle par ton nom."

e. Des révélations :
Jérémie 33/3: "Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, que tu ne connais pas."

f. Un langage caché (paraboles, allégories et prophéties ): 
Luc 24/45: "Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Écritures."

g. Les chrétiens nés de nouveau :
Colossiens 3/3: "Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu."

Conscients de tout ce que nous pouvons trouver à l'ombre de ses ailes, nous devrions comme David chercher en lui un refuge en tout temps et en toutes circonstances !
Psaumes 57/1: "En toi mon âme cherche un refuge; je cherche un refuge à l'ombre de tes ailes, jusqu'à ce que les calamités soient passées."

Que sont ces calamités dont parle David ?
Le terme hébraïque "havvah", traduit par calamité, est riche de sens, car il signifie aussi : 
le mal, la perte, la malice, la méchanceté, les ravages, l'avidité, la perversité, et les mauvais désirs.

Quand les calamités seront-elles passées ?
Quand nous serons dans le ciel de gloire, là où il n'y plus de larmes ni de souffrance !
Alors, nous devrions demeurer toujours à l'ombre de ses ailes.

Conclusion:
Au lieu de nous cacher derrière des mensonges, des faux semblants ou des abris incertains, allons nous réfugier à l'ombre de ses ailes et demeurons en lui, jours après jours.
Cela nous garantira une protection contre notre ennemi et contre le péché et nous apportera de grandes richesses spirituelles ! 
Alors nous ne succomberons pas à la tentation et serons victorieux sur notre ennemi et nous pourrons louer Dieu comme David, en chantant :

"Je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes."
Psaumes 63/7 
 
Xavier LAVIE
 

mercredi 15 janvier 2014

Avez vous soif?






Psaumes 42/1-2: "Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré. Comme une biche soupire après des courants d'eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !"

Psaumes 63/1-2: "De David, lorsqu'il était dans le désert de Juda. O Dieu ! Tu es mon Dieu, je te cherche; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau."


A travers ces deux extraits des Psaumes, nous voyons là deux personnes exprimer le même besoin pressant et je dirais même vital: la soif de Dieu, de sa présence dans leur vie, de le connaître davantage, la soif d'une nouvelle révélation de sa présence, la soif de sa proximité et de son intimité …


Dans la vie quotidienne peu d'entre nous ont connu la soif, au point d'être complètement en danger de mort, mais la plupart des gens qui vivent en Afrique ou dans des régions désertiques, comme le roi David et les fils de Koré, ont pu connaître cette sensation pénible et angoissante de la déshydratation grave qui peut conduire au décès.


La soif est un signal d'alarme qui se déclenche quand le niveau d'eau dans notre corps baisse de façon alarmante.


Le corps est équipé de détecteurs au niveau de la paroi des vaisseaux et du cœur qui déclenchent le signal d'alarme quand il y a une réduction de 0,5 à 1 litre d'eau.

La soif se déclenche très tôt, ce qui montre bien le rôle vital de l'eau dans le fonctionnement de notre organisme.

Au-delà de la simple sensation de soif, si la déshydratation s'installe et s'aggrave, de nombreux signes cliniques de plus en plus graves se manifestent: Sensation de sécheresse, fièvre, somnolence, faiblesse, angoisses, confusion, insuffisance de sang dans les membres et pour finir la mort.


Sans apport en eau, un homme meurt en deux ou trois jours.


C'est pourquoi il doit régulièrement s'hydrater au cours de la journée, surtout s'il fait chaud ou s'il se dépense plus que d'habitude.


Si l'eau est tellement indispensable pour notre corps, il existe un autre besoin vital éprouvé par les hommes qui doit être satisfait pour qu'ils ne meurent pas spirituellement : C'est la soif de Dieu !


Qui peut dire comme les fils de Koré: "Comme une biche soupire après des courants d'eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu!"...?



1. Soif de Dieu


Avoir soif c'est très important, mais soif de quoi ?

Certains ressentent une sensation de soif mais ne savent pas ce qu'il y a de meilleur pour combler cette soif.
Dans la vie courante, certains étanchent leur soif avec des alcools plus ou moins forts, d'autres par toutes sortes de sodas ou de produits caféinés, alors que nous savons tous que le meilleur remède à la soif, c'est l'eau tout simplement!
Dans la vie spirituelle, c'est la même chose.

Lorsque nous avons soif, nous devons aller à la source pour y trouver de l'eau pure et efficace pour répondre à tous nos besoins.

Dans Jean 4/13, Jésus a dit : "Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle."

Pourtant, certains se trompent de sensation et parce qu'ils ont soif dans leur âme, ils vont chercher à se remplir de toutes sortes de choses qui ne combleront jamais leur cœur.


Ils vont s'abreuver de sensations à travers des loisirs, des rencontres sentimentales ou sexuelles, des achats compulsifs etc.


Mais leur soif ne va faire que de s'amplifier, comme s'ils avaient bu des boissons alcoolisées qui les rendraient dépendants.


Non seulement leur soif demeurera mais ils vont s'écœurer, se lasser et se décourager de ne pas trouver de réponse efficace à leur immense besoin.

D'autres personnes ont soif de sensations pseudo-spirituelles, d'onction, de guérison, de signes et de prodiges, mais pas de Dieu. Ils s'abreuvent de lectures plus ou moins spirituelles et souvent mystiques, ils courent après des hommes de renom étant susceptibles d'étancher leur soif, mais ils ne se donnent jamais la peine de rechercher Dieu lui-même, la source de vie capable de combler leur âme.

Notre âme peut donc avoir soif, mais de quoi ?


De satisfaire notre chair, de combler notre égo, de répondre à nos désirs égoïstes ou de nous rapprocher de Dieu pour mieux le connaître et vivre dans sa présence ?

David avait soif de Dieu, pas de ce que Dieu faisait ou pouvait faire dans sa vie, mais une vraie soif de lui, de sa personne.
Il le cherchait de tout son cœur et son âme soupirait après lui.
C'est-à-dire que toute sa volonté, son intelligence et ses émotions se mettaient ensemble d'un même accord pour rechercher avec avidité la présence de Dieu.

2. Comment trouver Dieu ?

Si nous sommes des chrétiens habitués à notre train-train quotidien et que nous ne cherchons pas vraiment la présence de Dieu de tout notre cœur, si nous ne nous attendons pas à une communion plus intime avec lui, et si nous nous contentons de ce que nous recevons d'habitude, nous ne recevrons évidemment rien de plus.

Malheureusement, il y a des chrétiens qui se laissent mourir de soif sans réagir parce qu'ils se sont habitués à un mode "d'hydratation" spirituelle médiocre.

On peut s'habituer à boire de l'eau souillée, boueuse ou à boire trop peu.

Mais la réalité c'est que notre être en souffre profondément, que nous en soyons conscients ou pas.

Certaines personnes âgées sont mortes de soif pendant la canicule parce qu'elles n'éprouvaient pas le besoin de boire, mais leur corps était pourtant en réelle souffrance !

Spirituellement des multitudes de gens ont ce même comportement, ils meurent de déshydratation spirituelle sans en prendre conscience, préférant mourir de soif ou s'abreuver à des citernes souillées plutôt que d'aller à la source d'eau pure.

Jérémie 2/13 :"Car mon peuple a commis un double péché: Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l'eau."

Pourtant il y a une source fraîche et désaltérante dans la présence de notre Dieu!

Et à mesure que nous découvrons les délices de sa présence, de sa parole, de son onction et de ses promesses, nous ne pouvons que nous y intéresser de plus en plus, nous ne pouvons que désirer mieux le connaître, nous approcher encore plus de lui, au lieu de retourner aux citernes souillées que le monde nous offre!

Si nous découvrons la source de vie, nous aurons une soif grandissante dans nos cœurs, et cette soif ouvrira les cieux au-dessus de nous pour nous permettre de recevoir plus.

Notre soif de Dieu doit nous maintenir "branchés" à la source pour toujours !

Si on pense tout connaître de Dieu et que personne ne peut rien nous apprendre de plus, nous n'avons pas cette attitude humble qui nous permettra de recevoir de l'eau fraîche de la part de Dieu.

Cette attitude est une erreur grave qui peut nous conduire à la mort spirituelle, car si nous perdons la sensation de soif, nous finirons par mourir loin de la source de la vie.

L'eau que nous avons bue hier ne peut plus nous servir aujourd'hui.

C'est tous les jours que nous avons besoin de nous abreuver.
C'est constamment que nous devons être branchés sur la source.
Nous ne sommes que des fontaines dans lesquelles passent l'eau divine qui nous donne la vie, nous ne sommes pas des citernes ni des sources.

Lorsque la samaritaine a rencontré Jésus au puits de Sichar, elle allait chaque jour puiser de l'eau à l'aide d'une cruche mais ce que Jésus lui a proposé c'est une source d'eau vive inépuisable qui coulerait en elle-même.

A cette proposition la samaritaine répondit : "Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici." (Jean 4/15)

Certains comme la samaritaine se contentent de venir puiser de l'eau une ou plusieurs fois par semaines alors que ce que Jésus nous propose à tous, c'est de vivre en nous et d'être en nous une source d'eau vive, capable de nous abreuver et de nous rafraîchir jours après jours.




De quoi vous contentez-vous ?


D'une goutte d'eau, d'un verre, d'une cruche ou désirez-vous qu'un fleuve inonde votre âme assoiffée ?

Si nous ne sommes pas davantage attirés par Dieu, si nous devenons insensibles à sa présence, au point que plus rien ne nous touche, au point où nous ne faisons aucune différence entre l'eau souillée et l'eau pure, ou au point où nous ne ressentons plus aucune soif, il serait temps de nous poser des questions, de chercher sa face, de nous humilier devant lui, de nous remettre en question et de lui demander ce qui ne va pas dans notre vie !


Ne restons pas ainsi, car Dieu a soif que nous ayons soif de lui, et il se réjouit de nous voir avoir soif de sa présence.


Pour trouver la présence de Dieu, il y a encore une chose qui est primordiale: c'est l'obéissance !


Car vous pouvez avoir une plus grande soif que tout le monde, mais si vous n'obéissez pas à celui qui veut vous donner à boire vous ne trouverez pas la source d'eau.

Pour comprendre cela, imaginez que vous vous retrouviez assoiffés dans le désert et que vous croisiez quelqu'un qui sait où il y a une oasis, il est primordial pour vous, si vous voulez boire, de le suivre et de lui obéir quand il vous donnera des instructions pour trouver cette oasis.
Si vous n'en faites qu'à votre tête et refusez d'écouter ces conseils salutaires, vous savez que vous allez vous égarer dans le désert et y mourir.
De même, il est essentiel, si vous voulez recevoir le meilleur de ce que Dieu a pour vous, d'obéir aux injonctions du Saint-Esprit qui connaît les sources où vous pouvez vous désaltérer, et qui vous conduira dans la voie du salut et de la bénédiction !


3. Conclusion


Qu'est-ce que Dieu a en réserve pour ceux qui ont soif ?


La réponse est donnée par Jésus dans Jean 7/37-38 : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture."


Et pour avoir part à ces merveilleuses promesses, il suffit d'avoir soif !

Dieu a beaucoup de bénédictions en réserve pour nous, et la clé qui nous ouvre les écluses des cieux, c'est notre soif de lui.
Il faut y croire! Croire que Dieu est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
Jésus l'a dit dans Matthieu 7/7 : " Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira."

Venez vous désaltérer, n'attendez plus, tout ce que vous avez désiré connaître et recevoir de Dieu, est à votre disposition !

Rappelez-vous que sans apport d'eau, un homme meurt en deux ou trois jours.

Depuis combien de temps êtes-vous débranchés de la source d'eau vive?

Avez-vous commencé à éprouver des signes de déshydratation spirituelle, comme le dessèchement, la somnolence ou la faiblesse?

Vous sentez-vous desséchés comme un bois mort, incapables de donner ne serait-ce qu'une goutte d'eau à ceux qui meurent de soif autour de vous?


Depuis combien de temps somnolez-vous, incapables de vous secouer de la torpeur spirituelle qui vous a engourdis?


Le Seigneur vous dit dans Ephésiens 5/14 : " Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et Christ t'éclairera."


Vous avez peut être besoin d'une bonne douche d'eau fraîche pour vous réveiller et vous faire sortir de votre léthargie spirituelle. 

Vous avez peut être besoin de vous rebrancher à la source pour retrouver votre enthousiasme et votre zèle!

Depuis combien de temps vous sentez-vous en faiblesse spirituelle, prêt à tomber à chaque pas, à chaque coup de vent d'adversité ?


Pensez-vous tenir encore longtemps dans cet état, ou allez-vous finir par vous écrouler au bord du chemin ?


Le Seigneur vous dit dans Ephésiens 6/10 : "Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante."


Sans lui vous ne pouvez rien faire, sauf vous épuisez et vous affaiblir.

Le chemin est long et les combats sont rudes, seul Dieu peut vous donner sa force pour aller jusqu'au bout et triompher.
Son eau vive vous donnera la force nécessaire pour aller plus loin !

Un autre symptôme de la déshydratation consiste à ressentir des angoisses.

Le fait d'être en manque, créé généralement des angoisses et le manque d'eau entraîne aussi ce genre d'anxiété.
L'être humain a été créé par Dieu pour être comblé et non pour ressentir des manques.
C'est le péché et ses conséquences qui ont entraînés toutes sortes de carences et de craintes.
Jésus a dit dans Jean 10/10 : " Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance."
Et dans Jean 14/27, il a ajouté : " Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point."

Lorsque nous sommes connectés à la source de Dieu, nous recevons sa vie en abondance, et sa paix découle alors inévitablement dans notre cœur.

Comme une eau peut contenir des minéraux invisibles à nos yeux mais bénéfiques à notre santé, le fleuve de Dieu contient lui aussi des trésors cachés pour bénir notre vie, et la paix est l'un de ces trésors.



Comment est votre âme en ce moment ?

Dans la paix ou dans les angoisses ?


Une autre manifestation de la déshydratation consiste à être dans la confusion et à avoir des hallucinations. 
Dans la parole de Dieu la confusion est souvent un fléau dû à la désobéissance du peuple de Dieu.

En effet, comment peut-on avoir une vision claire et objective si on s'éloigne de Dieu ?


Plus on s'éloigne de sa présence et plus notre vision se trouble, en même temps que notre corps se dessèche.

Mais si nous restons branchés à la source de Dieu, notre vision devient nette.
Nous sommes alors capables de comprendre notre passé, de saisir notre présent et même de recevoir des révélations pour notre futur!

Etes-vous satisfaits de votre vision actuelle, ou souffrez vous de quelques confusions ?

Sinon retenons ce conseil de l'apôtre Jean dans 1 Jean 2/28: "Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu'il paraîtra, nous ayons de l'assurance, et qu'à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui."

Nous avons besoin de rester en contact permanent avec celui qui nous communique sa vie afin d'être en bonne santé spirituelle et de pouvoir être utiles dans son œuvre.

Ecoutez la parabole que Jésus donna à ses disciples pour leur expliquer qu'il fallait demeurer en lui.
Jean 15/4 à 7 (PDV) : "Restez attachés à moi, comme moi je reste attaché à vous. Une branche ne peut pas donner de fruits toute seule, elle doit rester sur la vigne. De la même façon, vous ne pouvez pas donner de fruits, si vous ne restez pas attachés à moi. Je suis la vigne, vous êtes les branches. Si quelqu'un reste attaché à moi comme je suis attaché à lui, il donne beaucoup de fruit. En effet, sans moi, vous ne pouvez rien faire. Celui qui ne reste pas attaché à moi, on le jette dehors, comme les branches. Alors les branches deviennent sèches, on les ramasse, on les jette dans le feu, et elles brûlent. Si vous restez attachés à moi, et si mes paroles restent en vous, demandez ce que vous voulez, et vous l'aurez."

Comme la vigne a besoin de la sève du cep pour vivre, nous avons besoin d'être constamment en contact avec Dieu pour vivre spirituellement.

Sans lui, nous sommes inutiles, stériles et bons à jeter au feu!



Le message est clair !


Nous n'avons certainement pas envie d'être traités comme du bois mort et sec qu'on jette aux flammes, mais nous voulons vivre et porter du fruit en abondance!
Après avoir entendu ce message, vous pouvez certainement répondre clairement et objectivement à la question initiale : Avez-vous soif ?

Avez-vous besoin de Dieu comme une biche qui soupire après des courants d'eau ou comme un homme perdu dans un désert aride ?


Vous avez compris que tous vos besoins seront comblés si vous êtes branchés, connectés, à Dieu constamment, alors n'attendez pas plus pour vous rapprocher de lui et être remplis de sa présence !


Ayez soif du Dieu vivant, il va vous donner de l'eau vive, venez près de lui, tout contre son cœur, goûtez sa présence, il a tout préparé pour vous, n'attendez plus !

Psaumes 37/4 : " Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire."

Xavier LAVIE