Un petit garçon était sur la plage.
Il tassait du sable mouillée dans un seau rouge vif avec sa petite pelle en plastique. Puis il retourna le seau et peu à peu bâtit un château de sable...
Un homme en complet ve...ston, était debout dans un vaste bureau. Il empilait des dossiers sur le bord de sa table, téléphonait à sa secrétaire, signait un contrat et de vastes sommes d'argent changeaient de mains....
Deux bâtisseurs, deux châteaux....!
Ils ne voyaient rien de tangible, mais créaient chacun quelque chose de réel.
Mais pour chacun d'entre eux, la marée va monter et anéantir leur travail.
Là se termine la similitude entre les deux.
Car l'enfant va voir la fin de son rêve approcher, tandis que l'homme l'ignore, trop absorbé qu'il est dans ses affaires.
Observez l'enfant à mesure que le crépuscule approche.
Il regarde les vagues grignoter peu à peu l'espace qui sépare son château de la mer et dans sa sagesse ne peut s'empêcher de battre des mains.
Aucune peur, aucun regret, aucune larme.
Il savait dès le début que cela se terminerait ainsi.
Il n'est pas surpris le moins du monde.
Et quand la vague enfin s'abat sur son chef d'oeuvre et l'engloutit dans la marée montante, il sourit, ramasse ses outils met la main dans celle de son père et rentre chez lui.
L'homme dans son bureau n'est pas aussi sage.
A mesure que les vagues des années qui passent s'abattent sur les châteaux qu'il a élaborés, il succombe à la terreur.
Il fait tout pour protéger ses châteaux de sable.
Il tente de bâtir, un mur pour les protéger.
Trempé par les embruns et grelottant de froid il hurle encore à la marée montante: "C'est mon château" mais l'océan ne répond pas, car lui sait à qui appartient le sable des plages ! Les enfants aussi. Observez-les et prenez-en de la graine.
Oui vous pouvez bâtir vos châteaux, mais bâtissez-les avec un coeur d'enfant.
Quand le soleil se couchera et que la marée montera, applaudissez.
Respectez la vie qui change,
Puis mettez votre main dans celle de votre Père
Et laissez-Le vous ramenez à la maison !
Ecclésiaste 2:18 "J’ai détesté toute la peine que j’avais prise ici-bas, puisque je devrai abandonner mes réalisations à celui qui me succédera."
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