jeudi 27 février 2014
mercredi 26 février 2014
savoir encourager les autres
Avant d'exhorter les Philippiens (Philippiens 1.27 - 2.18 ; 3.1 - 4.9), Paul prend le temps de les encourager, comme nous le voyons dans les versets 3 à 11 du chapitre 1 de la lettre. Encourager signifie soutenir moralement une personne de telle sorte qu'elle puisse atteindre les buts et les objectifs qu'elle s'est fixés. Si nous prenions plus de temps à nous encourager les uns les autres dans le Seigneur, nous passerions moins de temps à devoir nous avertir et nous reprendre. Il est remarquable de constater que le Seigneur Jésus lui-même encourage les croyants des églises avant de les reprendre et de les exhorter (Apocalypse 2.2 ; 2.9 ; 2.13 ; 2.19 ; 3.8). Si un frère ou une soeur dans l'église promet de ne plus boire, nous serions coupable de ne pas l'encourager. Si un couple se détermine devant Dieu à rebâtir son mariage en ruines, nous serions aussi coupable de ne pas l'encourager dans sa résolution. Mais comment l'encourager ? Comment nous y prendre pour l'aider à atteindre ses buts et ses objectifs ?
Voici quatre façons d'encourager les autres.
1. Une première façon d'encourager les autres est de leur dire que nous remercions Dieu pour eux et pour ce que nous voyons de positif dans leur vie spirituelle (Philippiens 1.3-5).
2. Une deuxième façon d'encourager les autres est de leur exprimer notre conviction que Dieu les prépare à de grandes choses dans l'avenir (Philippiens 1.6).
3. Une troisième façon d'encourager les autres est de leur dire que nous les aimons (Philippiens 1.7-8).
4. Une quatrième façon d'encourager les autres est de leur mentionner que nous prions pour leur croissance spirituelle (Philippiens 1.9-11).
1. Une première façon d'encourager les autres est de leur dire que nous remercions Dieu pour eux et pour ce que nous voyons de positif dans leur vie spirituelle (Philippiens 1.3-5).
Paul mentionne aux Philippiens qu'il remercie Dieu pour eux et pour la part qu'ils prennent à l'Évangile depuis le premier jour (Philippiens 1.3-5). Par l'expression la part que vous prenez à l'Évangile depuis le premier jour jusqu'à maintenant (v. 5), l'apôtre Paul fait référence, en particulier aux diverses contributions financières des Philippiens à la cause de l'Évangile depuis le moment de la fondation de l'église, dix ans auparavant (Philippiens 4.14-16 ; 2 Corinthiens 8.1-5). Mais la part que les Philippiens prennent à l'Évangile n'est pas financière seulement. Nous voyons, d'après Philippiens 1.27 et 2.15-16, qu'ils sont aussi engagés à défendre activement le message de l'Évangile dans leur milieu.
Remerciez-vous Dieu pour les croyants qui vous entourent ? Leur mentionnez-vous que vous remerciez Dieu pour eux ? Remercier Dieu pour les autres incite à nous concentrer sur les aspects positifs de leur vie et non sur leurs manquements. Pensez aux frères et soeurs de votre entourage et identifiez des aspects positifs de leur vie ou de leur caractère. Pensez à une ou deux personnes que vous voyez négativement (sans les nommer) et identifiez des aspects positifs de la vie de chacune d'elles. Prenez l'engagement de visiter ces personnes dans les jours prochains et de leur dire que vous remerciez Dieu pour tel aspect positif de leur vie spirituelle. Si vous faites cette étude en petit groupe, tournez-vous vers votre voisin de droite et exprimez-lui, en particulier ou devant les autres, votre appréciation pour ce qu'il est et pour ce que vous avez noté de positif dans sa vie spirituelle. Nous concentrer sur les aspects positifs de la vie des croyants de notre entourage nous amène à les voir de façon plus positive et nous aide à les aimer. De plus, mentionner à ces frères et soeurs que nous remercions Dieu pour eux, dans la mesure où notre démarche est sincère, les encourage grandement et crée un bon esprit de fraternité dans l'église.
2. Une deuxième façon d'encourager les autres est de leur exprimer notre conviction que Dieu les prépare à de grandes choses dans l'avenir (Philippiens 1.6).
Paul souligne le travail manifeste de Dieu dans la vie des Philippiens. Il leur communique son assurance (verset 6) que Dieu va affermir et faire grandir l'oeuvre commencée en eux. La bonne oeuvre du verset 6 fait référence à une consécration plus grande au Seigneur débouchant sur un engagement plus ferme à défendre et à diffuser l'Évangile.
L'avenir paraît sombre pour plusieurs d'entre nous : la pénurie d'emplois, le coût de la vie qui augmente et les pressions morales d'une société de plus en plus dégradée. Tout cela nous amène à sérieusement douter qu'il y ait quelque chose de positif pour nous à l'horizon. Mais voilà que les paroles de l'apôtre Paul, Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour du retour de Jésus-Christ, résonnent dans notre coeur comme un puissant encouragement. Dieu achèvera le chef-d'oeuvre qu'il a commencé dans notre vie (à la condition que nous lui ayons un jour sincèrement donné notre vie). Dieu nous prépare à de grandes choses dans l'avenir.
Dites-vous aux chrétiens de votre entourage que vous entrevoyez les grandes choses auxquelles Dieu les prépare ? Lorsque vous faites part à un frère ou à une soeur dans le Seigneur de votre conviction que Dieu le ou la prépare à de grandes choses dans l'avenir, vous l'encouragez à se cramponner au Seigneur. Notre tendance naturelle est de voir les gens à lumière de leurs échecs du passé ou de leurs défaites présentes plutôt qu'à la lumière du travail glorieux entrepris par Dieu dans leur vie. Ceci dénote une vision bornée. Dieu s'est engagé à faire une oeuvre merveilleuse dans la vie de tous les croyants et nous ne devons pas en douter.
3. Une troisième façon d'encourager les autres est de leur dire que nous les aimons (Philippiens 1.7-8).
Paul mentionne aux Philippiens qu'il les affectionne beaucoup. Même en prison et alors qu'il défend sa cause devant les tribunaux romains, il pense souvent à eux (Philippiens 1.7). Il leur déclare, au verset 8, de façon solennelle, qu'il les chérit tous avec l'amour de Jésus-Christ. Il introduit sa déclaration d'amitié en disant : Car Dieu m'est témoin que.... Prendre Dieu à témoin était très sérieux à cette époque. Paul en appelle ici à Dieu pour assurer les Philippiens de la sincérité de son amour pour eux. Le verbe chérir en grec a le sens du verbe anglais to long for (désirer vivement). L'expression avec la tendresse de Jésus-Christ (verset 8) signifie avec la tendresse que Jésus-Christ met dans mon coeur pour vous.
Dites-vous aux gens que vous côtoyez (en commençant par les membres de votre famille) que vous les aimez ? En quelles circonstances leur exprimez-vous votre affection ? D'après vous, est-ce important d'exprimer verbalement votre affection aux gens que vous côtoyez ? Comment pouvez-vous développer cette habitude ? Le plus grand encouragement dans la vie est sans doute d'être aimé, de savoir que quelqu'un a de l'affection et de l'attention pour nous. Lorsqu'une personne est découragée, désespérée et même suicidaire, elle lance toujours le même S.O.S. : Y a-t-il quelqu'un qui m'aime, qui s'intéresse à moi?...
4. Une quatrième façon d'encourager les autres est de leur mentionner que nous prions pour leur croissance spirituelle (Philippiens 1.9-11).
Croyons-nous vraiment que la croissance spirituelle dépende avant tout de l'action puissante de Dieu dans la vie du chrétien ? Si nous croyons qu'elle dépend seulement de la volonté ou de la discipline, nous ne verrons pas le besoin d'intercéder les uns pour les autres. De plus, pour prier intelligemment les uns pour les autres, nous devons connaître nos besoins réciproques. Connaissez-vous les besoins personnels et les luttes intérieures des croyants qui vous entourent ? Comment pouvez-vous connaître leurs véritables besoins ?
Paul mentionne aux Philippiens qu'il prie Dieu de les faire grandir en particulier dans les domaines où ils avaient des difficultés. Encourager un croyant, ce n'est pas fermer les yeux sur ses manquements, mais le soutenir dans ses combats. À moins de prier avec persévérance pour la croissance spirituelle des uns et des autres, nous ne grandirons pas dans le Seigneur comme nous le devrions et par conséquent, nous aurons plus de peine à vivre en harmonie les uns avec les autres dans l'église.
Bernard GUY
mardi 25 février 2014
Résister ou s'adapter à la volonté de Dieu?
Proverbes 1/24 à 33: " Puisque j’appelle et que vous résistez, puisque j’étends ma main et que personne n’y prend garde, puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, je me moquerai quand la terreur vous saisira, quand la terreur vous saisira comme une tempête, et que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, quand la détresse et l’angoisse fondront sur vous. Alors ils m’appelleront, et je ne répondrai pas; ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas. Parce qu’ils ont haï la science, et qu’ils n’ont pas choisi la crainte de l’Eternel, parce qu’ils n’ont point aimé mes conseils, et qu’ils ont dédaigné toutes mes réprimandes, ils se nourriront du fruit de leur voie, et ils se rassasieront de leurs propres conseils, car la résistance des stupides les tue, et la sécurité des insensés les perd; mais celui qui m’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal."
Introduction:
L'anthropologue et sociologue français Gustave Le Bon a écrit: "Se révolter ou s'adapter, il n'y a guère d'autre choix dans la vie."
Cette réalité s'adresse aussi aux chrétiens qui sont quotidiennement confrontés à la volonté de Dieu et qui ont le choix de s'y conformer ou de s'en détourner.
Les enfants de Dieu, plus que quiconque, connaissent les dilemmes et les combats intérieurs liés aux oppositions entre la chair et l'esprit, entre leur volonté et celle de Dieu, entre le bien et le mal…
Ceux qui ne se préoccupent pas de Dieu et de ses plans ne connaissent pas ce genre de luttes, mais ils n'ont pas non plus la joie de vivre avec une conscience pure, une sensation de plénitude et de liberté que seul le Saint-Esprit peut accomplir dans notre vie.
La vraie vie chrétienne consiste à adapter continuellement son âme et sa vie à la volonté divine.
C'est pourquoi le chrétien est un être humain en transformation et en mouvement constant.
Il doit évoluer sans cesse, progresser et avancer de victoire en victoire, conduit par un Dieu vivant et dynamique.
1 Timothée 4/10: "Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, surtout des croyants."
La vie chrétienne appelle les plus grands et les plus profonds changements dans notre vie!
2 Corinthiens 3/18: "Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur."
Et le livre des Actes 17/28 ajoute que dans le Seigneur: "nous avons la vie, le mouvement, et l’être."
Mais la vie puissante et victorieuse du Seigneur ne peut se manifester pleinement en nous que si nous cessons de lui résister et que nous adaptons tout notre être à sa volonté.
1. Résister à la volonté de Dieu:
Laissez-moi vous raconter l'histoire d'une femme qui n'a pas de nom, une femme dont on ne parle pas souvent, une femme dont la vie se résume à un tout petit verset, à peine de quoi s'arrêter...
Pourtant, elle a passé des années à errer dans le désert, des années à monter et démonter des tentes, à puiser de l'eau, et à préparer des repas au campement.
Elle a passé des années à suivre son mari, à le servir et à élever ses filles, tout en côtoyant jours après jours, des personnages célèbres de la bible.
Dans sa jeunesse, elle avait connu le confort et la richesse en vivant dans la prospère et somptueuse cité sumérienne d'Ur en Chaldée.
Là, elle vivait dans un décor admirable, digne des plus grands pharaons d'Egypte, dans le sillage du roi Our-Namou et de sa grande ziggurat.
Là, elle profitait du luxe et de la volupté, dans une cité cultivée où l'architecture avait une grande place, où l'on travaillait le cuivre, la brique et les pierres fines, où on étudiait déjà l'écriture, les mathématiques, et où on pratiquait le commerce.
Dans cette ville, elle avait l'habitude d'adorer les dieux de ses ancêtres au temple de Nanna, le dieu de la lune.
Mais un jour, elle surprit malencontreusement une conversation animée entre son époux et son oncle…
Le vieil homme, si posé d'ordinaire était surexcité et tenait des propos qu'elle comprenait difficilement.
Il était question d'un dieu qui lui avait parlé et qui lui demandait de tout quitter: sa maison, sa famille, sa patrie…
Genèse 12/1 à 3: "L’Eternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi."
Comment un dieu pouvait-il parler et demandé à un vieillard d'abandonner tout ce qu'il possédait?
C'était de la folie!!! Le vieil homme avait
dû perdre la raison!
La jeune femme attendait avec impatience la réponse qu'allait lui donner son époux.
C'était un homme logique et sensé, pragmatique et concret, capable de raisonner les lubies les plus folles. Elle était confiante…
Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle comprit que non seulement rien ne pouvait arrêter l'oncle Abram, mais qu'en plus, son mari Lot avait accepté de le suivre, dans son périple!
La nouvelle eut dans son cœur, l'effet d'une bombe!
Elle était en état de choc, chancelante et fébrile…
Elle avait envie d'hurler qu'elle ne voulait pas partir, elle aurait voulu s'accrocher de toutes ses forces aux colonnes de sa demeure, mais en vérité que pouvait-elle faire?
Elle savait d'avance que ses arguments ne suffiraient pas à empêcher ce voyage.
Elle ne faisait pas le poids.
Qui était-elle face aux hommes de son clan, face au patriarche Abram, et face à ce dieu qui lui avait parlé?
Elle craignit de ne pas être comprise et de passer pour une poltronne, elle avait peur de briser les rêves de son oncle et de lui manquer de respect. Elle se sentait prise au piège, car elle appréhendait autant le futur voyage que de contrarier les projets et les préparatifs élaborés par les deux hommes.
Comme cette femme, beaucoup de chrétiens passent tôt ou tard cette étape délicate du dilemme.
Nous désirons tous que Dieu nous parle mais lorsqu'il le fait, nous sommes souvent bouleversés par ce qu'il nous demande.
En bref, quand Dieu se tait, tout va bien, mais lorsqu'il parle!!!
Il y a des confrontations houleuses entre nos pensées et les siennes, des résistances face à ses méthodes, des rigidités face à sa volonté, des remises en questions à accepter et des adaptions à effectuer!
Dieu est saint, parfait et souverain; alors nous ne pouvons sensément débattre avec lui pour qu'il nous donne raison. Nous ne pouvons pas lui demander de s'adapter à nos plans et de renoncer aux siens. Dieu est Dieu et il doit régner sur la vie de ses enfants.
Pourtant ne vous êtes-vous jamais senti
dans la position de cette femme,
qui ne comprenait pas la volonté de Dieu
et ne pouvait s'y résoudre?
N'avez-vous jamais été abasourdi par une
parole de Dieu?
Et n'avez-vous jamais combattu contre sa
volonté?
Le problème de cette femme, c'est qu'elle ne chercha jamais à comprendre pourquoi Dieu désirait qu'Abram quitte son pays. Elle ne réalisa jamais l'importance de ce départ, ni l'obéissance du vieux patriarche.
Elle ne comprit jamais parce que son cœur ne s'ouvrit jamais à la vérité divine.
Elle était bien trop attachée à ce qu'elle allait devoir quitter pour pouvoir entrevoir un futur béni et glorieux. Son cœur était hermétique, ses yeux aveuglés et ses oreilles bouchées!
Elle suivit Lot, elle suivit Abram, mais elle ne suivit jamais Dieu.
J'appelle ce genre de personnes des "suiveurs" certains les appellent des "sympathisants".
Ce sont des gens qui suivent la foule des croyants mais qui n'obéissent pas à la volonté de Dieu.
Ils ne suivent pas Dieu par conviction, par amour ni par obéissance, mais ils sont là…agissant le plus souvent pour faire plaisir…!
Cette femme se battait contre le changement qu'elle allait subir. Elle souffrait terriblement!
Contrainte par les évènements et ses proches à avancer, elle traînait les pieds.
Intérieurement elle se rebellait: elle maudissait le désert, la chaleur et la poussière.
Elle ne supportait pas le bétail bruyant et malodorant, elle détestait vivre sous la tente, sans intimité réelle, loin du confort et de la civilisation.
Elle s'ennuyait dans le désert, elle avait le mal du pays, elle s'irritait pour un rien et se sentait improductive, complètement perdue, décalée par rapport à une réalité qu'elle exécrait.
Elle se sentait seule et incomprise et personne ne se souciait de ses états d'âme.
Il est vrai qu'Abram et Lot avaient des préoccupations beaucoup plus concrètes et urgentes à régler.
Leur souci n'était pas intérieur mais extérieur. Ils devaient organiser le campement, donner des ordres aux serviteurs, surveiller leurs troupeaux et trouver de bons pâturages pour les haltes.
Qu'ils soient en chemin, ou arrêtés, Abram et Lot ne cessaient de regarder devant eux, jamais derrière!
Abram voyait les choses de façon si différente! Lui, il avait réellement rencontré Dieu et entendu sa voix. Il avait cru et choisi volontairement de le suivre, même s'il ne savait où cette aventure le mènerait…!
Abraham était disposé à tous les changements et à toutes les adaptations nécessaires malgré ses 75 ans. Son cœur était saisi de passion et d'excitation à cause de la rencontre extraordinaire et personnelle qu'il avait faite avec Dieu et de toutes les paroles qu'il lui avait dites.
Les petits soucis quotidiens et les appréhensions du départ s'étaient rapidement envolés tellement il espérait et croyait en ses promesses.
Malgré les difficultés inhérentes à la réalité quotidienne, Abram s'en sortait toujours car il était prêt à s'ajuster sans résister à la volonté divine.
Il fit des erreurs, mais apprit sans cesse de ses fautes et de ses égarements, car son désir était toujours d'aller de l'avant et d'accomplir la volonté de celui qui s'était révélé à lui.
Sa préoccupation majeure était qu'il voulait voir les promesses de Dieu s'accomplir à travers sa vie!
Le problème de la femme de Lot était tout à fait différent.
Son souci n'était pas d'arriver à destination mais de quitter ses habitudes et son ancienne vie.
Son problème n'était pas comment parvenir à Canaan mais pourquoi devoir quitter Ur.
Son état d'esprit rigide et réactionnaire influait sur son comportement et la rendait insupportable.
Le temps que les chrétiens n'ont pas fini de regarder en arrière, ils n'ont pas commencé réellement leur chemin avec Dieu. Le temps qu'ils regrettent leur passé, leurs habitudes charnelles et pécheresses, ils n'ont pas commencé la vie nouvelle que Dieu leur propose.
Il n'y a pas plus triste chrétien qu'un enfant de Dieu qui se bat contre la volonté divine.
Ses luttes intérieures l'épuisent, l'irritent, lui retirent sa paix, sa joie et le rendent stériles à tous les fruits de l'Esprit.
Avez-vous perdu votre joie, votre paix, vous sentez-vous improductif, irrité et insatisfait?
Contre quoi ou contre qui luttez-vous?
2. S'adapter à Dieu ou au monde?
Un jour enfin, la femme de Lot arriva à Sodome.
Elle pensa: "Enfin, une ville, une vie sociale, une maison, un toit sur ma tête, des murs pour me protéger, moins de soucis pour le lendemain, un point d'eau fixe. Je vais pouvoir poser mes valises et m'installer."
Hélas, pour elle, la réalité allait être bien différente de toutes ses attentes car elle ne se posa pas au bon endroit!
Si vous ne cessez jamais de vous plaindre de ce que Dieu vous donne, si vous refusez indéfiniment le plan de Dieu pour votre vie, si vous refusez de comprendre sa volonté et de vous y soumettre, son jugement arrivera tôt où tard.
A Sodome, elle comprit vite que rien n'était parfait.
Au lieu de s'adapter à Dieu et de résister au monde, elle choisit avec Lot de résister à Dieu et de s'adapter au monde.
Genèse 13/10: "Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que l’Eternel ait détruit Sodome et Gomorrhe, c’était, jusqu'à Tsoar, comme un jardin de l’Eternel, comme le pays d’Egypte. Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s’avança vers l’orient. C’est ainsi qu’ils se séparèrent l’un de l’autre. Abram habita dans le pays de Canaan; et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome."
Le plan de Dieu peut être difficile mais la
vie hors de son plan l'est davantage encore!
Cela, la femme de Lot dut l'apprendre à ses dépens.
Les sodomites avaient d'autres mœurs, des coutumes perverses et violentes.
Dans cette ville, elle dut vivre en recluse pour se protéger et protéger ses filles.
Les sodomites les traitaient comme des étrangers, ils les épiaient, les surveillaient comme des bêtes sauvages à l'affût d'une proie. La solitude était pesante et le péché constant.
Mais Lot avait fait son choix, le choix des yeux, celui d'un cœur insoumis à l'Esprit de Dieu et à sa volonté.
D'un commun accord, ils avaient choisi la vallée du péché, choisi le compromis et décidé de s'adapter au monde corrompu plutôt qu'au plan de Dieu pour leur vie.
Galates 6/8: "Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption."
Ainsi, ils finirent par s'installer à Sodome malgré le fait que Lot était profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dérèglement et tourmenté journellement dans son âme à cause de ce qu’il voyait et entendait des œuvres criminelles des habitants de cette ville. (2 Pierre 2/ 7&8)
Aussi, le soir où Lot, se précipita pour accueillir dans sa maison deux voyageurs son épouse crut qu'elle aurait enfin de la distraction en perspective et des nouvelles de l'extérieur.
Toute à sa joie, elle oublia un instant les dangers du dehors et la cruauté dissolue des habitants de Sodome.
Aux hommes qui frappèrent à sa porte pour abuser des étrangers, Lot proposa un marché, ses plus jeunes filles, vierges, en échange de ses invités.
Quelle ignoble transaction, quelle étrange et
malsaine décision!!!
Un proverbe dit qu'à force de jouer avec le feu, on finit par s'y brûler.
Lot était pris à la gorge, contraint de faire un choix impossible, il était au pied du mur, comme piégé dans le filet de l'oiseleur…
Sa femme ne dit rien. Elle assista, impuissante, aux tentatives de négociation de son époux.
Et que pouvait-il bien négocier?
Peut-on encore négocier lorsqu'on est dans les griffes de notre ennemi et qu'on lui a si peu résisté?
C'est leur vie qu'il devait sauver, mais était-il seulement à la hauteur ?
Quelle force a-t-on face à l'ennemi lorsqu'on a joué avec lui depuis longtemps?
Lot et son épouse avaient choisi de satisfaire leur chair plutôt que Dieu et ils étaient sur le point d'en subir les conséquences.
Le danger était d'ailleurs encore plus grand qu'ils ne l'imaginaient.
Car s'il y avait encore une lueur d'espoir pour leur vie, la ville de Sodome était condamnée et devait être détruite.
Dieu en avait assez de ces humains sans foi ni loi qui ne respectaient rien, ni personne.
Dieu n'est pas sans pitié, il est patient et riche en bonté, mais sa justice doit aussi s'accomplir parfaitement.
2 Pierre 3/9: "Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance."
Grâce à Abraham, qui intercéda en la faveur de son neveu, la famille put échapper à la condamnation et eut une chance d'être sauvée, mais à condition de suivre les messagers, de se dépêcher, de se mettre en route, en abandonnant tout derrière eux.
Combien d'hommes et de femmes ont été sauvés grâce à l'intercession fervente et fidèle de chrétien animés de l'esprit d'Abraham?
Dieu seul sait! Mais j'imagine que leur nombre est grand…
Lot et sa famille devaient partirent sans se retourner, avec tous ceux qui acceptaient d'être sauvés. Il fallait quitter cet endroit voué à la destruction et vite! Lot alla informer ses gendres…
Genèse 19/14: "Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles: Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu; car l’Eternel va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter."
Les gendres de Lot n'ont pas eu envie de se lever, ils n'ont pas cru au danger, ils ont décidé de rester à Sodome avec leurs femmes, les filles aînées de Lot.
Et Lot lui-même eut de la peine à se décider, il était fatigué, il ne savait pas où aller, et la montagne qui devait lui servir de refuge était si loin. Il ne se sentait pas capable d'y aller.
Il ne se sentait pas capable de grimper. Il implora les envoyés pour qu'ils lui accordent de se réfugier dans une petite ville voisine. C'était le maximum qu'il pouvait envisager.
Pour lui, pour sa femme, pour ses deux plus jeunes filles, celles qu'il s'apprêtait à sacrifier.
Les messagers durent le bousculer, le houspiller, le traîner de force, le tirant par la main pour qu'enfin il se mette en route. Ils durent lui ordonner d'avancer, de ne pas se retourner, sous peine de ne pas en réchapper.
Combien de fois, Dieu doit-il venir vers vous pour que vous acceptiez sa volonté?
Doit-il vous houspiller aussi et vous traîner de force pour que vous échappiez de justesse à la condamnation éternelle?
Au petit matin, la femme de Lot suivit son mari comme elle l'avait toujours fait et son cœur, encore une fois était déchiré.
Elle laissait derrière elle sa maison et ses filles aînées… Et soudain, submergée par toutes ses pensées, elle ne put continuer.
A quoi bon marcher derrière Lot ?
Vers quel avenir pouvait-il encore l'emmener ?
Elle se retourna lentement, et regarda son passé qui était en train de brûler.
Ce qu'elle laissait derrière elle avait plus d'importance à ses yeux que toutes les autres choses vers lesquelles elle se dirigeait y compris le salut qui lui était ainsi accordé…!
Alors que les siens continuaient à avancer, elle resta figée, incapable de continuer.
Son passé était dévasté, et son avenir impossible. Elle était incapable de bouger. Alors elle resta là, pétrifiée. Transformée en statue de sel. En se retournant son geste révèle une signification importante car il témoigne de l’attachement aux choses terrestres et du désintéressement à la vie spirituelle.
Dans Luc 17/32&33, Jésus déclara: "Souvenez-vous de la femme de Lot. Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera."
Lorsque Jésus prononça cette parole aux pharisiens qui l’interrogeaient sur la venue du Royaume de Dieu, il répondit que du temps de Noé, comme de Lot, les hommes vaquaient à leurs affaires, s’adonnaient aux penchants de leurs cœurs, sans se préoccuper de Dieu. Mais le jour où l’Éternel exerça son jugement, tous les hommes mauvais périrent, d’une manière aussi totale que subite.
C’est pourquoi la Bible invite à se mettre en règle avec Dieu, dès à présent voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut a dit Paul dans 2 Corinthiens 6/2.
Depuis cet épisode tragique de la femme de Lot, les années ont passé, des milliers d'années…
Et, aujourd'hui encore, elle est là, image inexprimable, visible et éternelle, de l'insoutenable tension entre l'avant et l'après, le passé et l'avenir…
Elle, qui n'avait plus goût à la vie, n'aurait pu imaginer qu'un jour elle allait mettre de la saveur dans la vie des passants visitant le lieu où elle fut statufiée.
Elle est précieuse pour qui l'approche, cette statue de sel car elle a de grandes leçons à nous donner!
Conclusion:
Accepter et s'adapter à la volonté de Dieu n'est une chose facile pour personne, nous ne pouvons le nier.
Pourtant c'est une étape essentielle, un tournant décisif qui vous conduira à servir Dieu et à le glorifier à travers votre vie.
Si vous résistez aux changements que Dieu veut opérer dans votre vie, vous risquez non seulement de perdre du temps et des bénédictions mais surtout vous risquez de passer à côté du plan de Dieu pour votre vie, voir même de votre salut.
Abram a du renoncer à sa famille, à sa ville et à son pays.
Ce n'est pas le cas pour tous, quelques fois Dieu nous demande seulement de nous adapter à son plan en abandonnant nos préjugés, nos habitudes passées, nos méthodes rigides, notre point de vue étriqué…
Il souhaite que nous nous adaptions à toutes les circonstances et à toutes les personnes que nous rencontrons afin que nous puissions dire comme Paul:
1 Corinthiens 9/20: "Avec les Juifs, j’ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi quoique je ne sois pas moi-même sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi; J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Je fais tout à cause de l’Evangile, afin d’y avoir part."
Comme de l'argile dans les mains du potier, nous n'avons pas à résister à celui qui nous forme et nous transforme, mais à être malléables entre ses mains.
Dieu exige fréquemment des adaptations dans des domaines que nous n'avons jamais considérés avant. Ce n'est pas qu'il désire nous coincer, nous mettre au pied du mur ou nous confondre, mais ce qu'il désire c'est être le Seigneur de notre vie.
S'il y a un domaine de votre vie où vous refusez de permettre à Dieu d'exercer son autorité, c'est un domaine où il se mettra certainement à l'œuvre, car il attend de nous une obéissance absolue.
Rappelez-vous encore une chose: Dieu vous aime et sa volonté sera toujours la meilleure pour vous. Toute adaptation que Dieu vous demandera sera pour votre bien.
Quand vous serez prêt à sacrifier toute votre vie à l'autorité de Dieu, tout comme Abram l'a fait, vous découvrirez aussi que les ajustements nécessaires valent largement la récompense que Dieu va vous accorder.
Si jusqu'à maintenant vous avez résisté à Dieu et à sa volonté, acceptez de ne plus lutter contre lui mais de vous adapter à son plan pour votre vie.
Souvenez-vous de l'histoire de la femme de Lot si vous ne voulez pas subir les conséquences de vos résistances et finir statufié!
Proverbes 1/33: "Celui qui m’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal."
Xavier LAVIE
lundi 24 février 2014
Une vie Solitaire
Une vie
Solitaire
Il est né dans un village obscur,
l'enfant d’une paysanne.
Il a grandi dans un autre village, où il
a travaillé comme charpentier jusqu'à l’âge de trente ans.
Puis, pendant trois ans, il a été
prédicateur itinérant.
Il n’a jamais écrit un livre.
Il n’a occupé aucun poste.
Il n’a jamais eu de famille ni possédé
une maison.
Il n’a pas suivi d’études.
Il n’a jamais visité de grandes villes.
Il n'est jamais allé à plus de trois
cents kilomètres d'où il est né.
Il n’a rien fait qu’on associe, de
coutume, à la grandeur.
Il n’avait aucune référence, si ce n'est
lui-même.
Il n'avait que trente-trois ans quand la
marée de l’opinion publique s’est retournée contre lui.
Ses amis se sont enfuis.
Il a été livré à ses ennemis et on lui a
fait passer un simulacre de jugement.
On l’a cloué sur une croix entre deux
malfaiteurs.
Pendant qu’il agonisait, ses bourreaux
ont tiré au sort son vêtement, son unique possession sur cette terre.
Après sa mort, on l’a enseveli, grâce à
la pitié d’un ami, dans un tombeau d’emprunt.
Dix-neuf siècles se sont écoulés, et
aujourd’hui il est la figure centrale de toute la race humaine, le seul qui
puisse guider l’humanité.
Toutes les armées qui ont marché, tous
les navires qui ont sillonné les mers, tous les parlements qui ont siégé, tous
les rois qui ont régné, tous ensemble n’ont pu affecter la vie d’un homme sur
la terre autant que cette existence unique et solitaire.
Tiré du Pentecôte de 1980
vendredi 21 février 2014
4 géants
Avez-vous entendus parler de
géants dans la bible...?
Tout le monde connaît
l'histoire de David et Goliath et peut être aussi l'épisode des espions en
Canaan qui trouvèrent des géants (les fils d'Anak) dans le pays promis, mais
avez-vous déjà trouvé d'autres géants dans la bible....?
2 Samuel 21/15 à 22: "Les
Philistins firent encore la guerre à Israël. David descendit avec ses
serviteurs, et ils combattirent les Philistins. David était fatigué. Et
Jischbi-Benob, l’un des enfants de Rapha, eut la pensée de tuer David; il avait
une lance du poids de trois cents sicles d’airain, et il était ceint d’une épée
neuve. Abischaï, fils de Tseruja, vint au secours de David, frappa le Philistin
et le tua. Alors les gens de David jurèrent, en lui disant: Tu ne sortiras plus
avec nous pour combattre, et tu n’éteindras pas la lampe d’Israël. Il y eut
encore, après cela, une bataille à Gob avec les Philistins. Alors Sibbecaï, le
Huschatite, tua Saph, qui était un des enfants de Rapha. Il y eut encore une
bataille à Gob avec les Philistins. Et Elchanan, fils de Jaaré-Oreguim, de
Bethléhem, tua Goliath de Gath, qui avait une lance dont le bois était comme une
ensouple de tisserand. Il y eut encore une bataille à Gath. Il s’y trouva un
homme de haute taille, qui avait six doigts à chaque main et à chaque pied,
vingt-quatre en tout, et qui était aussi issu de Rapha. Il jeta un défi à
Israël; et Jonathan, fils de Schimea, frère de David, le tua. Ces quatre hommes
étaient des enfants de Rapha à Gath. Ils périrent par la main de David et par la
main de ses serviteurs."
Introduction
Plaçons d'abord ce passage dans son
contexte historique et biblique:
- David un jeûne berger est choisi
par Dieu pour devenir le futur roi d'Israël (13 ans)
- David tue le géant Goliath
(17ans)
- Il devient écuyer du roi Saül à 21
ans.
- Quand il a 25 ans, il est banni de
la cour royale par le roi jaloux qui ne désire qu'une chose: le tuer. En exil et
en danger constant, David erre de villes en villes pendant presque 20
ans.
- En 993 avant J.C, il accède enfin
au trône d'Israël, il a alors 44 ans.
Mais ce n'est pas parce que David
est devenu roi que sa vie va devenir plus facile.
Après de treize années de victoires
militaires et de paix dans sa vie personnelle, voilà que tout
chavira.
- A l'âge de 57 ans, il commet
l'adultère avec Bath-Schéba et fait tuer son mari Urie. L'enfant né de cette
infidélité mourra à la naissance. David épouse la jeune veuve qui lui donne un
autre enfant l'année suivante: Salomon.
- L'année qui suit, Amnon l'un des
fils aînés de David viole sa demi-sœur Tamar.
- Ensuite, c'est son autre fils
Absalom qui tue son demi-frère Amnon pour venger Tamar.
David exile ce fils fratricide qui
lui en voudra à vie et va monter une révolte contre le royaume de son père, afin
de lui prendre sa place 7 ans plus tard.
- Lors de cette insurrection,
Absalom va trouver la mort.
- Les trois années suivantes vont
être des années de famine en Israël.
Et c'est à la fin de cette famine,
que prend place le texte que nous avons lu en introduction.
Les Philistins firent encore la
guerre en Israël et David était fatigué!
1. David est
fatigué.
Cette petite phrase parait anodine
parmi toutes les autres, mais lorsqu'on la place dans son contexte, elle prend
toute sa dimension!
David n'était plus tout jeune, il
avait 72 ans et il venait de vivre 15 ans d'épreuves successives, sans aucun
répit.
David est parvenu à la fin de son
règne (sur 40 ans de règne, il en avait fait les ¾).
David n'avait plus la fraicheur et
la fougue de ses 17 ans.
Les années pesaient sur son corps
fatigué, les épreuves avaient épuisé son âme et les combats avaient aussi usés
ses forces spirituelles.
Ne vous arrive-t-il jamais
d'être fatigué? Physiquement? Moralement? Ou
spirituellement?
Peut être même les trois
ensembles?
C'est ce qui arriva à David, à ce
moment précis de sa vie.
La tentation à laquelle il avait
succombé, son péché caché, puis dévoilé, le châtiment de Dieu, les deuils, les
problèmes familiaux, la famine et le poids des années avaient peu à peu harassé
toutes les forces vives du roi.
Qu'est-ce qui épuise toutes
vos forces actuellement?
Est-ce la tentation et le
péché qui combattent dans vos corps?
Est-ce l'épreuve qui vous
frappe et vous accable de tristesse et de désespoir?
Est-ce la famine spirituelle
parce que vous avez négligé la prière et la lecture de la
bible?
Est-ce le poids des années qui
vous terrasse?
David avait commis de nombreuses
négligences qui l'amenèrent à l'épuisement total.
Il n'avait pas veillé sur son âme et
laissa le péché y entrer.
Au lieu de veiller et prier, au lieu de combattre le bon combat de la foi, il s'est laissé aller à l'oisiveté et au désœuvrement. De là, s'est enchaîné le cycle infernal du péché qui l'a poussé à l'adultère, au mensonge, à la manigance, au meurtre et à la dissimulation.
Au lieu de veiller et prier, au lieu de combattre le bon combat de la foi, il s'est laissé aller à l'oisiveté et au désœuvrement. De là, s'est enchaîné le cycle infernal du péché qui l'a poussé à l'adultère, au mensonge, à la manigance, au meurtre et à la dissimulation.
Ne négligez pas le
péché!
Il n'existe pas de péché
mignon!
Ce qui peut vous paraitre
insignifiant peut devenir votre pierre d'achoppement.
L'oisiveté pouvait paraitre légitime
et banale pour le roi d'Israël, pourtant elle le conduisit à pécher et à
s'éloigner dangereusement de Dieu.
Et même s'il finit par avouer ses
fautes, il en paya le prix en perdant un enfant.
Ayez la crainte de Dieu et ne
minimisez pas vos mauvais penchants, de peur d'en devenir esclave, de chuter et
de vous perdre loin de Dieu.
2 Pierre 2/19: "Chacun est
esclave de ce qui a triomphé de lui."
Jean 8/34: "En vérité, en vérité,
je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du
péché."
David avait aussi négligé
l'éducation de ses enfants. Il avait preuve de faiblesse envers eux et n'avait
pas veillé à leur unité fraternelle. Cette négligence lui apporta de grandes
souffrances et de nombreux problèmes inextricables.
Il ne faut pas toujours accuser le
diable ou le sort de s'acharner sur nous, souvent ce sont nos négligences et nos
faiblesses qui nous conduisent dans des voies sans issue et des
catastrophes.
David n'a pas apporté l'amour, l'unité et la paix dans sa famille, parce qu'il était un roi occupé à la guerre. Il n'a pas mis ses enfants en garde, il ne les a pas repris quand ils ont péché et il ne leur a pas donné le bon exemple à bien des égards.
David n'a pas apporté l'amour, l'unité et la paix dans sa famille, parce qu'il était un roi occupé à la guerre. Il n'a pas mis ses enfants en garde, il ne les a pas repris quand ils ont péché et il ne leur a pas donné le bon exemple à bien des égards.
Le Proverbes 22/6
a raison de dire: "Instruis l‘enfant selon la voie qu’il doit suivre; et
quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas."
Et par expérience Salomon
écrivit dans Proverbes 10/1, qu'un fils sage fait la joie d’un
père, et un fils insensé le chagrin de sa mère.
Quoi de plus épuisant que des
enfants qui agissent en insensés et déshonorent leur parents par toutes sortes
de délits plus terribles les uns que les autres?
Si David avait obéi aux
commandements de Dieu, sans rien négliger, il n'aurait pas vécu tous ces drames
et il n'aurait pas été si fatigué!
En d'autres circonstances, David
avait écrit: "Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des
méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas
en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel,
et qui la médite jour et nuit!
Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point: tout ce qu’il fait lui réussit. Il n’en est pas ainsi des méchants:
Ils sont comme la paille que le vent dissipe. C’est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes; Car l’Eternel connaît la voie des justes,
et la voie des pécheurs mène à la ruine." Psaumes 1/1 à 6.
Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point: tout ce qu’il fait lui réussit. Il n’en est pas ainsi des méchants:
Ils sont comme la paille que le vent dissipe. C’est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes; Car l’Eternel connaît la voie des justes,
et la voie des pécheurs mène à la ruine." Psaumes 1/1 à 6.
En négligeant les commandements de
Dieu, David n'était pas resté comme un arbre vert qui ne craint rien, il s'était
quelque peu flétri et avait connu quelques ruines!
Alors quand l'ennemi Philistin lui
fit encore la guerre, David était fatigué, lassé, et usé par la
vie.
Au lieu de monter au combat avec ses serviteurs, il est écrit qu'il descendit avec ses serviteurs et combattit. David n'est plus ce jeune berger de 17 ans, plein de fraîcheur et de combativité.
David ne court plus vers ses ennemis comme il avait couru devant Goliath.
Au lieu de monter au combat avec ses serviteurs, il est écrit qu'il descendit avec ses serviteurs et combattit. David n'est plus ce jeune berger de 17 ans, plein de fraîcheur et de combativité.
David ne court plus vers ses ennemis comme il avait couru devant Goliath.
David descend et le terme hébreu
"yarad" parle ici d'une action de décliner, d'aller vers le bas,
d'enfoncer, de baisser ou d'être prostré. C'est dire l'état d'esprit du vieux
roi d'Israël.
La motivation et le zèle ne sont
plus les mêmes que dans sa jeunesse.
Les assauts répétés de l'ennemi ont eu raison de sa fougue et de son enthousiasme.
Les assauts répétés de l'ennemi ont eu raison de sa fougue et de son enthousiasme.
Est-ce que comme David
l'ennemi a réussi à vous épuiser?
Est-ce que sa guerre d'usure a
eu raison de toutes vos motivations et de votre zèle?
Prenez garde car après avoir réussi
à vous fatiguer, l'ennemi va vous envoyer ses géants pour tenter de vous
achever!
Comme un lion rugissant cherchant
une brebis à dévorer, il va vous épuiser pour mieux vous attraper.
2. Les 4
géants.
Les géants vivaient en Canaan
(Nombres 13/33) et se réfugièrent dans le pays des philistins pendant les
conquêtes israélites.
Les quatre géants décrits dans ce
passage de Samuel 21 ou dans 1 Chroniques 20, sont tous originaires de la vallée
de Rapha près de Jérusalem, et de la ville de Gath. (Comme l'était autrefois
Goliath)
Le premier géant s'appelait
Jischbi Benob.
Ce géant pouvait combattre de près
comme de loin grâce à sa lance de 4,5 kg ainsi qu'à son épée neuve et acérée.
Nous lisons que Jischbi Benob eut la pensée de tuer David.
Il était le penseur du groupe; celui
qui avait prémédité son meurtre et qui avait prévu d'anéantir le royaume
d'Israël en s'attaquant directement au roi.
Jischbi Benob symbolise ici le
diable qui médite le mal et lance ses traits enflammés de médisances et de
calomnies.
L'ennemi de votre âme profitera de
votre fatigue physique, morale ou spirituelle pour essayer de vous tuer par ses
paroles maléfiques, directement dans vos pensées ou en se servant des gens qui
vous entourent et qui lui ont donné accès.
Jischbi Benob a des armes lourdes et
aiguisées, mais elles ne doivent pas vous effrayer.
Psaumes 57/4: "Mon âme est
parmi des lions; Je suis couché au milieu de gens qui vomissent la flamme, Au
milieu d’hommes qui ont pour dents la lance et les flèches, Et dont la langue
est un glaive tranchant."
Le deuxième géant s'appelait
Saph.
Saph signifie grand. Etre géant ne
lui suffisait pas, il était plus grand que les autres et symbolise ici le diable
dans son orgueil et sa tendance à tout exagérer.
L'ennemi de notre âme a conçu de
l'orgueil en voulant se faire l'égal de Dieu et il souhaite inculquer ce péché
dans le cœur des hommes.
Méfiez vous de l'arrogance, de la
suffisance et de la fierté, elles viennent de l'ennemi qui veut vous tuer. Sa
stratégie est de gonfler vos victoires et vos qualités pour vous faire croire
que vous êtes assez fort et doué pour vous passer de Dieu. Il veut détourner la
gloire de Dieu pour que vous vous l'attribuiez. Il s'amuse à vous faire croire
que vos difficultés sont trop grandes pour vous et que vous vous découragiez
avant même d'avoir essayé de lutter.
Saph est grand, mais sa grandeur ne doit pas vous impressionner.
Proverbes 16/18:
"L’arrogance précède la ruine, Et l’orgueil précède la chute."
Le troisième géant s'appelait
Goliath, ou plutôt Lachmi frère de Goliath.
Ce géant était un guerrier avec une
lance comme une ensouple de tisserand: un gros cylindre situé sur les métiers à
tisser sur lequel s’enroule l’étoffe à mesure qu’elle est tissée.
Lachmi voulait rouler David, comme
un tisserand aurait roulé son tissu sur son ensouple.
Lachmi était un "embobineur", dans
le livre de Samuel on l'appelle Goliath alors qu'en fait son vrai nom est révélé
dans le premier livre des chroniques.
Il s'appelait Lachmi et il était le frère de Goliath, celui que David avait tué 55 ans plus tôt.
Il s'appelait Lachmi et il était le frère de Goliath, celui que David avait tué 55 ans plus tôt.
Lachmi symbolise le diable, comme le
père du mensonge. Celui qui nous amène à la confusion, qui nous embobine et nous
roule dans la farine.
Ne nous laissons pas impressionner par sa lance et ne croyons pas ses mensonges!
Jean 8/44: "Il a été
meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il
n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son
propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge."
Le quatrième et dernier géant n'a
pas de nom, mais il est précisé qu'il avait six doigts à chaque main et à
chaque pied et qu'il lança un défi à Israël.
Ce détail étrange nous indique
l'aplomb et le pouvoir de ce géant. Campé sur sa position, il défia David et ses
hommes avec assurance et leur montra son adresse dans l'action.
En leur lançant ce défi, il voulait
les provoquer, les troubler et les déstabiliser.
N'est-ce pas aussi la
stratégie de notre ennemi qui tente de nous déstabiliser, de nous impressionner
et de nous faire réagir par ses provocations?
L'ennemi déploie tous ses
pouvoirs avec aplomb pour nous anéantir, mais a-t-il autant de puissance qu'il
le fait croire?
Les hommes de David nous prouvent
que tous ces géants ne sont pas si terribles qu'ils ont voulu nous le faire
croire. La preuve est au verset 22: "Ils périrent par la main de David et par
la main de ses serviteurs."
Conclusion:
Jischbi Benob fut tué par Abichaï,
un neveu de David qui vint au secours de son oncle.
55 ans plus tôt, David avait
combattu seul contre le géant Goliath, mais cette fois il eut besoin de l'aide
d'un homme fidèle et courageux à ses côtés.
Il arrive que nous ne soyons pas aptes au combat à cause de nos différentes faiblesses physiques, morales ou spirituelles, c'est pour cela que nous avons besoin les uns des autres pour nous secourir et nous aider.
Il arrive que nous ne soyons pas aptes au combat à cause de nos différentes faiblesses physiques, morales ou spirituelles, c'est pour cela que nous avons besoin les uns des autres pour nous secourir et nous aider.
David avait été un modèle de courage
et de foi qui sut transmettre ses qualités à ceux qui l'entouraient. L'homme
selon le cœur de Dieu n'était pas infaillible, mais il avait gagné la confiance
et la fidélité de ses soldats par sa disposition à aimer et à se repentir
aussi.
1 Thessaloniciens 5/14:
"Supportez les faibles." Ce verset ne signifie pas endurer ou subir la
faiblesse des autres mais leur servir de béquilles, les soutenir et être des
supporters qui les encouragent.
Saph fut tué par Sibbecaï, un membre
de la garde de David.
Sibbecaï n'était pas un héro et il
ne le devint pas non plus en terrassant ce géant, mais son humilité contra les
assauts destructeurs du plus grand des colosses.
Proverbes 18/12: "Avant la
ruine, le cœur de l’homme s’élève; Mais l’humilité précède la
gloire."
Si vous reconnaissez avec
humilité qui vous êtes et que toute la gloire de vos exploits revient à Dieu,
vous aussi pourrez abattre des géants!
Lachmi, le géant de la confusion n'a
pas réussi à se faire passer pour Goliath, ni à rouler Elchanan. La vérité était
dans le cœur de cet homme qui connaissait Dieu depuis son enfance et savait
comment contrer n'importe quel mensonge par la vérité de la parole de
Dieu.
Jésus a dit dans Jean 8/32: "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira."
Elchanan connaissait la vérité qui le garda dans la liberté. Il ne se laissa pas embobiner par Lachmi. L'ennemi tisse des pièges et veut nous lier à lui, comme une araignée qui attrape sa proie et la dévore. Mais la vérité nous rend libre! Jésus Christ est la vérité, le chemin et la vie!
Finalement, c'est Jonathan un des
neveux du roi David, qui terrassa le dernier géant aux 24 doigts. La fraternité
l'emporta sur la puissance et les provocations de ce géant
monstrueux.
Comme Jonathan, nous devrions savoir
donner notre vie pour notre roi.
David avait autrefois mit sa vie en
péril pour délivrer son peuple de Goliath et cette fois c'est son neveu qui lui
rendit la pareille.
Dans 1 Jean 3/16, il
est écrit: "Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous;
nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères."
Jésus a donné sa vie pour
nous, sommes-nous prêts à la donner aussi pour nos frères?
Sommes-nous prêts à combattre
pour sauver la vie de ceux qui nous entourent et qui sont aux prises avec des
géants?
Il y a des combats pour lesquels
nous pouvons lutter seuls parce qu'ils sont à notre portée ou parce que nous
sommes remplis de force physique, morale et spirituelle.
Mais il y a des combats qui nous
dépassent et pour lesquels l'église doit s'unir pour lutter et remporter la
victoire.
Les quatre géants ne s'attaquaient
pas à David personnellement, mais ils s'attaquaient à lui en tant que roi et
représentant du peuple de Dieu.
Sachez que l'ennemi ne cherche pas
seulement votre perte, il veut s'attaquer à vous en tant que représentant de
l'Eglise et du royaume de Dieu, en tant qu'épouse du Christ et membre de son
corps. En s'attaquant à vous, le diable s'attaque à Christ.
Si vous perdez la bataille, c'est le
royaume de Dieu qui est en défaite et qui recule.
Prenons ce combat au sérieux,
relevons le défi en étant solidaires les uns des autres.
Le verset 22 nous dit: "Ces
quatre hommes étaient des enfants de Rapha à Gath. Ils périrent par la main de
David et par la main de ses serviteurs."
Avez-vous réellement vu David
tuer un géant dans cette histoire?
Non, mais David a combattu avec
ses hommes et leurs victoires furent aussi sa victoire.
Après cet épisode relaté dans 2 Samuel 21 et 1 Chroniques 20, vous pouvez chercher des géants, vous n'en trouverez plus aucun dans toute la bible.
Et êtes-vous actuellement en
prise avec des géants?
Nous devons tous combattre le même combat et toutes les victoires remportées seront aussi nos victoires!
Nous formons un peuple, un
royaume, un corps celui du Christ, uni pour le même combat.
Philippiens 1/27:
"Conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, afin que, soit que
je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous
demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de
l’Evangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les
adversaires."
Xavier LAVIE
vendredi 7 février 2014
Entre deux feux!
Luc 12/49:
"Je suis venu jeter un feu sur la
terre, et qu’ai-je à désirer, s’il est déjà allumé?"
Matthieu
3/11: "Moi, je vous baptise d’eau,
pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus
puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous
baptisera du Saint-Esprit et de feu."
Introduction:
Avez-vous déjà été pris
entre deux feux?
Être pris entre deux feux
c'est être entouré de part et d'autre par d'importantes
difficultés.
C'est se retrouver dans une
situation délicate, parfois dangereuse, en tout cas difficile et déstabilisante.
En reprenant une autre
expression on pourrait dire aussi: "être entre le marteau et
l'enclume".
Cette position n'est pas très
envieuse vu de l'extérieure, néanmoins elle est utile et incontournable pour
donner une forme à un morceau de fer!
Un morceau de fer brut devra
passer plusieurs fois au feu avant de pouvoir être travaillé.
Le feu contribuera alors à le
ramollir tandis que le marteau et l'enclume viendront imprimer en lui la forme
désirée par l'artisan qui le travaille!
Mais le temps que l'artisan
n'a pas fini sont travail, il replacera dans le feu le fer dès qu'il commencera
à se refroidir et donc à se rigidifier, à se durcir à nouveau.
Être "entre deux feux" ou
"entre le marteau et l'enclume" est une position que connaît inévitablement
chaque chrétien!
Peut êtres êtes-vous au commencement de votre vie avec
Dieu?
Ou alors vous sentez que vous refroidissez dans votre
spiritualité?
Si tel est le cas, sachez qu'un feu vous
attend!
Jésus est venu allumer un feu
sur la terre, un feu que nul autre n'a pu allumer avant lui.
Un feu de séparation, de
purification, un feu de délivrance.
Le feu divin, ce feu sacré est d'une puissance qui nous
dépasse.
Mais regardons, combien le
feu peut être passionnant lorsqu'on considère les applications spirituelles
qu'on peut en retirer.
Dans la Bible le
symbole du feu est souvent utilisé:
Matthieu
18/9: "Et si ton œil est pour toi
une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; mieux vaut pour toi
entrer dans la vie, n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans
le feu de la géhenne."
Le feu sert donc à définir
symboliquement la géhenne que l'on appelle aussi "séjour des morts" ou "enfer"
mais, plus positivement, il est un symbole spirituel pour nous permettre de
réaliser et de comprendre la façon dont Dieu œuvre à certains moments dans notre
vie.
C'est ce que va réaliser
l'apôtre Pierre.
Pierre est l'exemple le plus
frappant d'un homme pris "entre deux feux"!
1- Le feu de la désillusion de soi.
Le premier feu dans la vie de
l'apôtre Pierre nous le découvrons lors de l'arrestation de Jésus, son maître.
Dans Jean 18/15 nous
lisons: "Simon Pierre, avec un autre disciple, suivait Jésus. Ce
disciple était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans la
cour du souverain sacrificateur; mais Pierre resta dehors près de la porte.
L’autre disciple, qui était connu du souverain sacrificateur, sortit, parla à la
portière, et fit entrer Pierre. Alors la servante, la portière, dit à Pierre:
Toi aussi, n’es-tu pas des disciples de cet homme? Il dit: Je n’en suis
point. Les serviteurs et les huissiers, qui étaient là, avaient allumé un
brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait avec eux,
et se chauffait."
Le feu autour duquel Pierre
alla se réchauffer allait être pour lui un feu révélateur.
C'est autour de ce feu que le
disciple pourtant si zélé et plein de fougue va renier son maître par trois
fois.
Pourtant Pierre avait fait
une merveilleuse déclaration lorsque le Seigneur annonça l'approche de sa
crucifixion aux disciples.
Dans Matthieu 26/33 à 35,
Pierre rétorqua à cette annonce par ces mots: "Même si tu étais pour tous
une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. Jésus lui dit: Je te le
dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois
fois. Pierre lui répondit: Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te
renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose."
Pierre connut la plus grande
désillusion sur lui-même autour du feu allumé dans la cour d'Anne le souverain
sacrificateur. Ce feu qui donnait à peine assez de lumière pour discerner
l'apparence d'un visage contribua néanmoins à révéler le manque de courage dans
la vie de l'apôtre.
Êtes-vous passé par ce genre de
feu?
Le feu de la désillusion de soi!
Vous savez, on a parfois une
image de soi qui n'est pas toujours réelle.
On pense pouvoir réagir de
telle façon en telle occasion et puis on se surprend à faire tout le
contraire!
On prononce parfois des
paroles qui nous engagent et on trahit nos propres paroles quelques temps
après.
On pense pouvoir résister et
tenir ferme dans certaines situations et puis certains évènements viennent nous
prouver l'inverse.
Passer par le feu de la
désillusion de soi n'est pas très agréable...
Nous aimons tous penser que
nous sommes des personnes formidables, recommandables et remplies des toutes les
qualités qui nous permettrons de sortir vainqueur de toutes
situations!
Mais pensez-vous que le
Seigneur puisse vous laisser vous tromper sur vous-même indéfiniment?
Le feu de la désillusion de soi est en permanence allumé
dans la vie d'un croyant!
Nous avons besoin en tant que
chrétien de passer par le feu révélateur de notre nature humaine pour nous
retrouver en face de ce que nous sommes réellement.
Une des premières étapes de
la vie chrétienne se passe autour de ce feu!
Nos belles paroles n'ont pas
beaucoup de valeur aux yeux du Seigneur quand elles ne reposent que sur notre
sentiment de pouvoir suivre Dieu par nous même!
Ce n'est pas une envolée
lyrique qui va émouvoir le Seigneur qui sonde nos cœurs et nos reins en
permanence.
Nos paroles, nos mots, nous
servent bien souvent à cacher notre véritable nature.
Mais lorsque nous sommes
devant Dieu, ce qui nous sert à nous cacher du regard des autres n'a plus aucune
valeur. Au contraire, si comme le déclare la parole de Dieu, que c'est de
l'abondance du cœur que la bouche parle, alors nos paroles serviront à Dieu pour
nous confondre.
Savez-vous qu'il y a un
fruit qui est produit à partir de toutes nos paroles?
Ainsi parfois nos mots nous
accusent parce qu'ils produisent des fruits qui ne sont pas à la gloire de
Dieu.
Impossible de nier l'évidence qu'en nous il n'y à rien
de bon!
Si vous n'êtes pas convaincu
par cela alors Dieu continuera d'alimenter votre "feu de la désillusion de soi"
jusqu'au moment ou il décidera de vous y faire passer.
2- Le feu de l'épreuve
Pierre commençait à bien
sentir le roussi!
Il reniait son maître devant
tous ceux qui l'accusaient d'être un disciple du Jésus de Nazareth.
Le coq chanta comme le
Seigneur l'avait prophétisé quelques heures auparavant. Et Pierre avait déjà
renié son maître par trois fois.
Il faut aller dans l'évangile
de Marc pour découvrir un détail important que les autres évangélistes n'ont pas
mentionné.
Dans Luc 22/61&62,
il est écrit: "Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et
Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: Avant que le coq
chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura
amèrement."
Pierre avait à peine prononcé
ses paroles de reniement qu'il croisa le regard du Seigneur ou plutôt que le
Seigneur croisa son regard.
Je me demande souvent
quel genre d'expression pouvait bien se lire dans les yeux de Jésus à ce moment
précis?
Avait-il un regard de jugement?
Avait-il un regard de dégoût?
Avait-il un regard de tristesse?
Avait-il un regard de regret?
Seul Pierre pourrait
réellement nous dire ce qu'il a lu à ce moment précis dans les yeux de
Jésus.
Mais ce que nous savons c'est
comment le disciple va réagir à ce regard qui vient de le croiser.
Deux réactions successives
vont surgir spontanément du cœur de cet homme.
a) La première réaction
est celle de se souvenir de la parole du Seigneur.
"Pierre se souvint de la
parole que le Seigneur lui avait dite"
Combien le souvenir de la
parole du Seigneur doit se faire dans notre vie!
Croiser le regard de Jésus
doit nous conduire à nous rappeler sa parole et à nous replacer face à elle.
Chaque fois que nous sommes
pris à défaut ou bien en faute, si nous plongeons nos regards dans la parole de
Dieu pour lui permettre de nous reprendre c'est donc que quelque part, nous
venons de croiser le regard du Christ.
b) La deuxième réaction de
Pierre fut de pleurer et de se repentir.
"Et étant sorti, il pleura
amèrement"
Quelle merveilleuse réaction!
Merveilleuse parce qu'elle
fut la seule réaction qui pouvait le sortir de la situation dans laquelle il
était. La repentance permet de résoudre à elle seule tout ce que notre nature
charnelle peut encore nous jouer comme mauvais tour!
Dommage que la repentance
soit si peu utilisée dans l'Église aujourd'hui!
Savez-vous qu'il y a
une chose dont on ne se repend jamais?
2 Corinthiens
7/10: "En effet, la tristesse selon
Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la
tristesse du monde produit la mort."
Je crois intimement que le
regard du Seigneur qui a croisé celui de Pierre fut un regard empreint d'une
très grande tristesse.
Une tristesse si grande
quelle pénétra instantanément le cœur de l'apôtre: Cette tristesse selon Dieu
qui produit une repentance à salut!
Le feu autour duquel Pierre
était venu se chauffer fut un feu éprouvant à bien des égards.
Ce fut un feu qui consuma,
détruisit et le purifia de toutes ces choses qui en lui avaient encore besoin
d'être détruites, ôtées.
C'est le feu de l'épreuve
dont il n'est pas étonnant de constater que des années après ce fut Pierre qui
nous en donna l'explication dans sa première épître.
1 Pierre 1/6&7:
"C’est là ce qui fait votre joie,
quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps
par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or
périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la
louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ
apparaîtra."
Merci à l'apôtre Pierre
d'avoir été cet instrument béni entre les mains de Dieu et de nous avoir écrit
ce verset tellement utile à nos vies encore aujourd'hui. Ce verset à lui seul
contient une telle puissance dans ce qu'il nous permet d'affronter les
situations les plus difficiles parce que nous en connaissons tout simplement
l'issue et l'utilité qui en découle.
3- C'est un feu allumé par les hommes.
Le feu dans la cour du
souverain sacrificateur était un feu allumé par les hommes.
La bible nous apprend que
c'était les serviteurs et les huissiers qui l'avaient allumé pour s'y réchauffer
car il faisait froid.
Ce feu n'est pas un feu que
Dieu avait allumé lui-même.
C'était un feu d'homme, un
feu que Dieu appelle "feu étranger"!
Mais que faisait Pierre
à coté de ce feu?
Pourquoi cherchait-il à
se réchauffer au contact des flammes qui s'élevaient dans l'obscurité
froide?
Que faisait-il dans la
compagnie de ces hommes qui vivaient si loin du Seigneur?
Le feu qui brûle dans notre
monde attire par sa chaleur, il a certains aspects de convivialité mais il
devient très vite dangereux!
Pierre ne fut ni poussé ni
invité autour de ce feu, il s'y rendit de lui-même.
Alors, il se passa que Pierre
s'embrasa comme tous ceux qui se trouvaient autour.
Mais qu'est ce qui
s'embrasa dans la vie de Pierre me direz-vous?
Tout simplement sa langue!
Jacques déclare dans son épître:
Jacques 3/3 à 6: "Si nous mettons le mors dans
la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons ainsi leur
corps tout entier. Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent
des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré du
pilote. De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes
choses. Voyez, comme un petit feu peut embraser une grande
forêt!
La langue aussi est un feu; c’est le monde de
l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et
enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la
géhenne."
Vous savez maintenant comment
les être humains ont fait la découverte du feu.
Ce n'est pas en frappant deux
silex mais en utilisant leurs langues!!!
Ce soir là, Pierre laissa sa
langue s'embraser au contact du feu qui l'entourait, des conversations
auxquelles il participait!
Ne serait-ce pas triste
de savoir que Pierre avait terminé sa vie autour d'un tel
feu?!
La crucifixion avait eu lieu,
et le corps du Seigneur reposait maintenant dans le tombeau d'un certain Joseph
d'Arimathée.
Les femmes attendirent la fin
du Sabbat et se dirigèrent vers le lieu où Jésus avait été déposé.
Marie de Magdala, Marie la
mère de Jacques et Salomé furent les trois femmes chargées d'embaumer le
Seigneur.
Mais à leur surprise le corps
du Seigneur avait disparu!
Elles furent alors effrayées,
épouvantées à la vue d'un jeune homme assis et vêtu d'une robe blanche.
Il s'adressa à elles en ces
mots:
Marc 16/6&7:
"Il leur dit: Ne vous épouvantez
pas; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié; il est ressuscité, il
n’est point ici; voici le lieu où on l’avait mis. Mais allez dire à ses
disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée: c’est là que vous le
verrez, comme il vous l’a dit."
Avez-vous noté un point
important dans la déclaration de l'ange aux trois femmes?
Le message de la résurrection
dont elles devenaient les porteuses s'adressait aux disciples mais avec une
mention spéciale pour Pierre!
Quelle réaction Pierre
allait-il avoir devant une telle nouvelle?
La Bible dans l'évangile de
Luc 24/11 &12 déclare que les disciples prirent le discours de ces femmes
pour des rêveries et qu'ils ne les crurent pas. Mais Pierre, qui avait sans
doute besoin d'y croire plus que les autres, se leva, et courut au sépulcre où
il ne vit que les linges à terre. Il repartit alors chez lui dans l'étonnement
de ce qui était arrivé.
Quelques jours plus tard, un
autre feu était allumé.
4- Le feu allumé par le Seigneur !
Alors que les disciples
revenaient d'une nuit de pèche infructueuse, un homme sur la rive leur conseilla
de jeter leur filet sur le coté droit de la barque. Au miracle! Une grande
quantité de poissons remontèrent dans les filets!
Aussitôt, Jean reconnut Jésus
et dit à Pierre: C'est le Seigneur!
Et là, Pierre eut une
réaction que j'aime par dessus tout il mit son vêtement et sa ceinture et se
jeta à la mer.
Pierre était attiré une
nouvelle fois! Mais cette fois là quelque chose l'attendait au-delà de tout ce
qu'il pouvait espérer!
Un autre feu l'attendait...
Jean 21/8 à 14:
"Les autres disciples vinrent avec
la barque, tirant le filet plein de poissons, car ils n’étaient éloignés de
terre que d’environ deux cents coudées. Lorsqu’ils furent descendus à terre, ils
virent là des charbons allumés, du poisson dessus, et du pain. Jésus leur dit:
Apportez des poissons que vous venez de prendre. Simon Pierre monta dans la
barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois grands poissons;
et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se rompit point. Jésus leur dit: Venez,
mangez. Et aucun des disciples n’osait lui demander: Qui es-tu? sachant que
c’était le Seigneur."
Le rendez-vous du Seigneur se
déroula autour d'un feu!
Pas un feu allumé par les
hommes mais, un feu allumé par le Seigneur lui-même!
Quelle différence! Sur le feu
des huissiers auprès duquel Pierre avait été attiré il n'y avait rien qui
cuisait! Mais sur le feu du Seigneur se trouvait du poisson et il y avait aussi
du pain.
Le feu des hommes détruit et
ravage mais le feu du Christ nourrit et fortifie!
Pierre s'approchait
maintenant d'un deuxième feu important pour sa vie...
5- Le feu du test de l'amour pour le Seigneur.
Autour du feu allumé par le
Seigneur sur la rive du lac de Galilée se terminait le repas.
Les disciples avaient du
savourer chaque bouché et n'avaient pas du décoller leurs yeux de leur
maître.
Quel moment intense, quel
espoir retrouver, quelle puissance manifestée!
Mais Pierre avait besoin de
plus que cela...
Plus qu'un repas, plus qu'un
poisson grillé, plus qu'un partage convivial et le Seigneur ne l'ignorait
pas.
Jean 21/15 à 17:
"Après qu’ils eurent mangé, Jésus
dit à Simon Pierre: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ne m’aiment
ceux-ci? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit:
Pais mes agneaux. Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas,
m’aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui
dit: Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas,
m’aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième
fois: M’aimes-tu? Et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais
que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis."
Savez-vous ce que le
feu du Seigneur va permettre dans votre vie?
Tout simplement tester votre
amour!
N'est-ce pas la encore
une grande révélation sur nous même que Dieu désire nous faire
connaître?
Connaissez-vous
l'étendue, la profondeur de votre amour pour le Seigneur?
Alors acceptez l'invitation
du Seigneur à venir auprès de son feu!
Tel est le but de Jésus, dans
cet entretien où il fit subir à son disciple un examen de conscience et de cœur
que celui-ci n’oubliera jamais.
6- Le feu du rétablissement.
Les questions du Seigneur
furent au nombre de trois comme les trois reniement de Pierre.
Chacune de ces questions
allait contribuer à restaurer le disciple dont la fêlure qu'il avait reçu
précédemment allait faire de lui, après la restauration opérée par Jésus, un
magnifique vase d'honneur.
N'oublions pas que L'apôtre
Pierre venait de traverser une crise morale d’où il devait ressortir
complètement guéri.
Sa repentance profonde avait
commencé son relèvement mais ses rapports avec le Sauveur, profondément troublés
par son reniement, devaient être rétablis entièrement.
Si les questions de Jésus
pouvaient être humiliantes pour son disciple, elles prouvaient que le Seigneur
n’avait point cessé de l’aimer. C’est l’Amour qui recherche l’amour.
Et c’était là, en même temps,
la manière la plus délicate d’assurer Pierre qu’il lui pardonnait son coupable
reniement.
Le feu du rétablissement est
donc un feu de pardon!
7- Le feu de la mission ou du service.
Il y a dans la toute première
question de Jésus à Pierre un mot qu’il faut bien remarquer: M’aimes-tu
plus que ne m'aiment ceux-ci?" C’est à dire plus que les autres
disciples.
C’était là une allusion
évidente et humiliante pour Pierre à la parole présomptueuse qu'il avait
prononcée avant la crucifixion.
Mais maintenant la chute et
la repentance ont produit en lui l’humilité!
Pierre instruit par sa triste
expérience, se méfiant de lui-même en appelle à celui qui seul connaît son cœur
et peut juger de son amour: "Tu sais que je t’aime".
Le seul qui est véritablement
en mesure de vous dire combien vous aimez, ne se trouve pas parmi vos parents,
ce n'est pas votre mari ou votre épouse, ni un de vos enfants ou un de vos
frères et sœurs en la foi mais c'est uniquement le Seigneur!
Car seul le Seigneur peut à
la foi sonder vos actes et ce qui les motive!
Alors devant les réponses de
l'apôtre le Seigneur le missionne, l'appelle, c'est-à-dire lui confie les soins
des petits et des faibles de ceux qui comme lui sont les plus exposés à tomber.
Jésus réintégra son disciple
dans ses rapports avec lui mais aussi dans son apostolat.
Le Christ venait de redresser
une nouvelle fois une personne qui marchait courbée et qui ployait sous le poids
trop lourd de ses erreurs!
Mais n'oubliez pas que le feu
du service est un feu ou l'on se donne tout entier.
Il est à l'image de
l'holocauste qui reçoit le feu du ciel et qui en se consumant est d'une agréable
odeur à l'éternel.
Donnez-vous tout entier sur
l'autel du service mais sachez que c'est Dieu qui enverra son feu!
Tout cela nous attire donc
vers un dernier feu...
8- Le feu de la Pentecôte.
Pierre attendait
maintenant un nouveau feu...
Actes 1/12 à 15:
"Alors ils retournèrent à Jérusalem,
de la montagne appelée des Oliviers, qui est près de Jérusalem, à la distance
d’un chemin de sabbat. Quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre
haute où ils se tenaient d’ordinaire; c’étaient Pierre, Jean, Jacques,
André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le
Zélote, et Jude, fils de Jacques. Tous d’un commun accord persévéraient dans la
prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.
En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères, le nombre des personnes
réunies étant d’environ cent vingt."
Et, Actes 2/1 à
4:"Le jour de la Pentecôte,
ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un
bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils
étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur
apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et
ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres
langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer."
Maintenant, Pierre n'avait
plus à s'approcher ou à craindre aucun feu parce qu'un feu brûlait désormais au
dedans de lui.
Le Saint Esprit demeurait sur
sa vie, il était devenu avec les autres disciples le porteur d'une flamme de feu
qui allait lui servir à embraser et éclairer le monde au travers de l'annonce du
puissant et merveilleux message de l'évangile.
A la première prédication de
Pierre 3000 personnes se convertirent et furent baptisées et ainsi se forma la
première église dans laquelle un serviteur brisé exerça avec ses frères un
merveilleux ministère.
Conclusion.
Le parcours de l'apôtre
Pierre est celui d'un homme pris "entre deux feux".
En cela, il nous révèle ce
que chaque croyant doit affronter au travers de son propre parcours spirituel.
Les étapes par lesquelles Pierre est passé sont indispensables pour faire d'un
morceau de fer brut un outil tranchant et utile pour son maître.
Nous sommes donc appelés à
connaître:
1-
Le feu de la désillusion de soi.
2-
Le feu de l'épreuve.
3-
Le feu allumé par les hommes.
4-
Le feu allumé par le Seigneur.
5-
Le feu du test de l'amour pour le Seigneur.
6-
Le feu du rétablissement.
7-
Le feu de la mission ou du service.
8-
Le feu de la Pentecôte.
Xavier LAVIE
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