Il n’est pas robe ou costume prêt à porter, mais pièce d’étoffe à tailler, à monter et à coudre. Il n’est pas appartement, livré clefs en main, mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer. Il n’est pas sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes dangereuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant. Il n’est pas un solide ancrage au port du bonheur, mais levée d’ancre et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête. Il n’est pas oui triomphant, énorme point final qu’on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos, mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de "non" qu’on efface en marchant. Ainsi être fidèle, vois-tu ce n’est pas : ne pas s’égarer, ne pas se battre, ne pas tomber, c’est toujours se relever et toujours marcher. C’est vouloir poursuivre jusqu’au bout, le projet ensemble préparé et librement décidé. C’est faire confiance à l’autre au-delà des ombres de la nuit. C’est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures. C’est avoir foi en l’Amour tout-puissant, au-delà de l’amour.
"Ce ne sont pas des observances extérieures qui peuvent entretenir la vie intérieure. C’est par la grâce seule que le cœur doit être affermi, par le Christ qui opère en nous par le saint Esprit." Andrew Murray
"Ce que Dieu a fait pour nous est un gage de ce qu’il fera en nous. Après nous avoir révélé Dieu en Christ, il nous renvoie dans la vie, avec l’assurance que l’œuvre que Dieu se propose d’accomplir en nous, par Christ, au moyen de son Esprit, sera aussi merveilleuse, aussi puissante, aussi parfaite, que celle qu’il a accomplie en Christ, pour nous. En nous ouvrant le lieu très saint, Dieu nous a donné la preuve que nous pouvions entrer dans son repos et croire qu’il rendra parfaite son œuvre en nous. La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, peut maintenant garder nos cœurs et nos esprits en Jésus Christ. La paix, c’est-à-dire la fin de toute anxiété, de toute crainte, de toute séparation, a été proclamée. Le Dieu de paix attend de pouvoir faire son œuvre en nous." Andrew Murray
"Prenons garde ! Si nous nous contentons de nos premières expériences chrétiennes, si nous négligeons de nous consacrer entièrement à Dieu, si nous ne recherchons pas une conformité parfaite avec Jésus, si nous désirons égoïstement posséder le salut et le ciel, sans posséder l’esprit même du Christ et du ciel, nous nous séduisons nous-mêmes, et nous perdrons, comme Israël, à mi-chemin entre l’Égypte et Canaan." Andrew Murray
"Considérez Jésus ! Considérez le comme Dieu, comme le fils de l’homme, considérez sa sympathie, son obéissance, ses souffrances, son sang, sa gloire souveraine. Considérez le vous ouvrant le ciel e vous amenant à Dieu, vous insufflant la loi divine et l’esprit du ciel dans votre cœur, pour que cet esprit soit votre vie même. La plénitude de la foi voilà la clé de tout. Par la foi nous héritons de toutes les promesses." Andrew Murray
"Le contentement est une sauvegarde contre les soucis et l’amour de l’argent. Pour vivre la vie de la foi, il faut que la présence de Dieu soit devenue notre bien suprême et permanent. Il y a des rapports plus étroits que nous le pensons entre notre vie terrestre et notre vie céleste. Un intérêt trop vif, un attachement trop grand pour les choses d’ici-bas, affaiblissent inévitablement le lien qui nous unit à Dieu. D’autre part, une véritable communion avec Dieu nous met d’emblée dans une attitude normale à l’égard des choses de la terre." Andrew Murray
"Quels que soient les changements qui se produisent dans l’Église ou dans notre vie spirituelle, Dieu, lui, ne change pas et demeure toujours le même. Si notre foi s’empare de cette vérité et se repose sur Jésus, elle participera à ce caractère d’immutabilité de Jésus Christ ; comme lui, elle ne changera plus. Tout ce qui a été dans ce grand hier de l’éternité, où Jésus faisait les délices de son père, apportant et dispensant la vie et l’amour du père, il l’est aujourd’hui. Tout ce qu’il était hier, aux jours de sa chair, avec son cœur humble et doux, débordant de sympathie et de bonté, il l’est aujourd’hui. Tout ce qu’il est, il peut l’être pour nous aujourd’hui. Jésus Christ est éternellement le même et il agit en nous en tous temps avec la même puissance qu’il a déployée lorsqu’il a donné son sang, lorsqu’il est ressuscité et qu’il est entré au ciel. Si nous n’en faisons pas l’expérience, c’est tout simplement à cause de notre incrédulité. Ouvrons nos cœurs et notre vie intérieure afin d’adorer ce Jésus, de le recevoir et de faire l’expérience de sa puissance permanente." Andrew Murray
Il y a deux choses qui doivent nous pousser très fort à prier : d’abord l’ordre de Dieu qui nous commande de prier ; ensuite la promesse par laquelle il nous assure que nous recevrons ce que nous lui demanderons." Jean Calvin
"La figure de ce monde passe. Si tu te nourris de ses vanités, tu passeras comme elle. Mais la vérité de Dieu demeure éternellement; si tu t’en nourris, tu seras permanent comme elle…" André-Marie Ampère (1775-1836) Physicien et mathématicien français, édifia la théorie de l’électromagnétisme. Le plus grand scientifique du XIXe siècle, botaniste distingué, minéralogiste éminent, mathématicien de génie.
"Après des années de vie sans Dieu, nous devons apprendre à vivre avec une conscience renouvelée par l'Esprit Saint et alimentée par la Parole de Dieu. Cette conscience qui est originellement le produit de la perte de la relation avec Dieu, au moment où l'être humain a préféré de s'attacher aux règles en abandonnant la relation d'amour pour le légalisme, agit bien souvent au dedans de nous comme un juge accusateur et non comme un arbitre nous permettant d'effectuer au mieux nos choix. Les différents états de conscience du croyants qui sont stipulés dans la Bible (faible, endurcie et mature) nous permettent de comprendre qu'elle n'est pas infaillible et ne doit pas devenir un dieu en nous car sous le règne de la conscience agissant tel un juge, le croyant vit sous la culpabilité qui le pousse à l'auto-justification en tentant de se défaire des sentiments désagréables que le coupable éprouve. Par opposition, quand Dieu règne en nous, la conscience nous conduit aux remords selon Dieu en vue d'obtenir la réconciliation et de rétablir la relation brisée. Lorsque votre conscience vous accuse cherchez-vous, en finalité, à soulager ce sentiment dérangeant en accomplissant une liste de démarches à effectuer pour espérer retrouver un état de paix intérieure ou venez-vous simplement au Seigneur dans le but d'être restauré dans la relation afin de continuer à recevoir son amour inconditionnel, son pardon, ses consolations, ses encouragements, ses directions et son aide afin que la tristesse qui est en nous soit pleinement guérie? N'oublions pas que notre conscience fait partie de la condition de vie dans un monde déchu, sous le jugement de Dieu. Ainsi, la maturité de la conscience dans la dynamique spirituelle de son renouvellement entraîne les croyants dans une plus grande conformité aux valeurs bibliques en les aidants à déterminer avec la plus grande exactitude qu'elle est la position biblique sur leurs actions. Mais attention, tout cela ne rend pas la conscience infaillible et ne remplacera jamais la communion avec Dieu et notre écoute de sa Parole révélée par le Saint Esprit. Si notre conscience renouvelée émet des avis mais elle ne doit pas être un guide suprême au dedans de nous. Car quand la conscience règne c'est en réalité encore nous qui régnons...! Il y a donc un véritable danger à vivre sous le règne de la conscience en abandonnant ainsi celui du Seigneur et de sa Parole." Xavier LAVIE
Vous avez peut-être entendu quelqu’un dire : « Je ne crois pas que le bien ou le mal existe vraiment. » Ou peut-être avez-vous entendu un professeur affirmer que les valeurs absolues n’existent pas. Lorsque j’entends de telles affirmations, je veux toujours demander : « En es-tu absolument certain? » Il faut se demander si de telles affirmations sont même logiques, car lorsque les gens affirment qu’il n’existe ni bien ni mal et que vous avez donc tort de leur imposer vos valeurs morales, ils sont en fait en train de vous imposer leurs valeurs morales comme valeurs absolues. Le fait est que nous savons tous distinguer le bien du mal, mais nous avons cette tendance étrange de vouloir étouffer cette connaissance lorsqu’elle entre en conflit avec notre désir de plaisir ou de gain personnel. Vous pourriez facilement justifier l’adultère, si c’est vous qui le commettez, mais vous n’agiriez pas de la même façon si c’était plutôt votre conjoint qui le commettait. De même, vous pourriez facilement défendre votre droit de prendre un article sans permission; cependant, si quelqu’un vous dérobait un article, vous crieriez au vol. En fait, je ne connais personne qui, arrivant du travail pour découvrir qu’un voleur était venu vider sa maison en son absence, dirait : « N’est-ce pas merveilleux que ce voleur puisse profiter de toutes mes possessions sans me demander la permission de les prendre? Qui suis-je pour imposer ma définition du bien et du mal sur ce pauvre voleur? » Ne serait-ce pas ridicule comme réaction? Bien sûr que si! Même ceux qui disent que le bien et le mal n’existent pas possèdent un code moral personnel. Ils ont tout simplement choisi quelles règles suivre. Voici une bonne façon de distinguer entre le bien et le mal. Imaginez-vous en train de recevoir la pareille. Jésus a bien résumé ce concept lorsqu’il a dit : « Faites aux autres ce que vous voulez que les autres fassent pour vous. » Nous savons tous que c’est mal de pratiquer le meurtre, le viol, le mensonge, le vol, la torture ou l’injustice. Pourquoi? Parce que nous ne voudrions jamais être victimes de tels actes. La personne qui affirme que le bien et le mal n’existent pas n’accepterait tout de même pas de se faire violer. Non, lorsque nous nous imaginons victimes de tels actes, nous constatons bel et bien que Dieu a mis en nous la conscience du bien et du mal. Lorsque nous agissons contrairement à notre conscience, nous avons besoin de pardon. C’est pour cela que Dieu a envoyé Jésus sur terre : pour que nous puissions être pardonnés de toutes nos offenses.
Pensons-y une minute. Pouvons-nous composer n’importe quel numéro de téléphone pour faire sonner le téléphone à la maison? Non, il faut composer le bon numéro de téléphone pour rejoindre les gens à la maison. Ce n’est pas la sincérité qui compte dans ce cas-ci, mais l’exactitude. La vérité, c’est que tous les numéros de téléphone ne me mettent pas en contact avec ma famille, tous les chemins ne mènent pas à Rome, et toutes les religions ne mènent pas à Dieu. Tout dépend de la voie que vous suivez. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père que par moi. » Je suis en train de parier de ma vie qu’il avait raison, parce que je crois que Jésus comprenait mieux la situation que moi. La Bible affirme que nous pouvons suivre une de deux directions en route vers l’éternité : nous pouvons aller vers Jésus ou nous éloigner de lui; nous pouvons l’accueillir ou le rejeter. Nous pouvons le reconnaître comme maître de notre vie entière, la personne qui la dirige et la gère, ou nous pouvons l’appeler un menteur. C’est le seul choix devant nous. Beaucoup de gens croient sincèrement qu’ils peuvent mériter le pardon de Dieu pour tout le mal qu’ils ont fait en faisant de bonnes choses, en observant les enseignements de l’islam ou du bouddhisme ou de l’hindouisme, par exemple. C’est qu’ils ne comprennent pas que les bonnes œuvres que nous faisons ne peuvent effacer le mal que nous avons fait. Voyez-vous, le Ciel est un lieu parfait, et seul ce qui est parfait peut y entrer. Si Dieu permettait à ce qui n’est pas parfait d’y entrer, ce ne serait plus un lieu parfait. Je ne peux pas parler pour vous, mais je peux vous affirmer que j’ai cessé d’être parfait il y a longtemps. Dieu ne me demande pas de mériter le Ciel. Cela m’est impossible. Son plan, s’était de prendre sur lui notre humanité en la personne de son Fils, Jésus-Christ. Jésus a vécu une vie parfaite et il offre de payer notre entrée au Ciel. Ce que nous cherchons à mériter, Dieu veut plutôt nous l’offrir gratuitement en Jésus-Christ.
"Jésus n'a jamais rencontré une maladie qu'il ne pouvait guérir, un défaut de naissance qu'il ne pouvait changer, un démon qu'il ne pouvait pas exorciser. Mais il a rencontré des sceptiques et des pécheurs qu'il n'a pas pu convertir. Le pardon des péchés demande un acte de volonté de la part de celui qui le reçoit et certains de ceux qui ont entendu les paroles fortes de Jésus à propos de la grâce et du pardon sont repartis sans se repentir." Philip Yancey
"En dépit de leurs prières et de leurs efforts, bien des chrétiens restent faibles et chancelants parce qu’ils s’efforcent d’accomplir l’œuvre que seul Dieu peut opérer. Ils ne savent pas laisser à Dieu le soin de produire en eux, par son Esprit le vouloir et le faire, ils ne se tiennent pas à ses pieds en comptant humblement sur ses promesses, pour qu’il déploie sa puissance dans leur absolue impuissance. Reconnaître et vivre sa propre impuissance est toujours une des conditions de la vraie foi. Vidé de soi-même, dépouillé de toute confiance en soi même, nous devons nous attendre à Dieu et marcher avec lui, comme n’ayant rien et n’étant rien." Andrew Murray
"Il y a trois grandes étapes dans la vie de la foi : voir les choses invisibles, les accueillir avec joie à tel point qu'elles influences notre manière de vivre et les recevoir dans notre réalité terrestre." Andrew Murray
"La foi fait de nous des étrangers et des voyageurs ici-bas ; c’est ce qu’a été Jésus Christ et ce que nous devons être." Andrew Murray
"La foi produit en nous l’affection pour les choses célestes." Andrew Murray
"La foi véritable commence par compter sur ce que Dieu a promis ; mais elle n’en reste pas là : elle conduit à la pleine possession et à la jouissance, par la puissance de Dieu, de ce qu’elle avait d’abord salué de loin et accueilli comme devant lui appartenir. Elle compte sur la fidélité de Dieu : ce qu’il a dit, sa main l’exécutera. " Andrew Murray
"La foi ne s’arrête pas à la personne qui croit, elle englobe sa maison et ses enfants. Comment des parents chrétiens peuvent ils assurer à leurs enfants la bénédiction attendue ? Par la foi. Il faut que leur vie soit réellement une vie de foi ; il faut que les choses invisibles, ou plutôt que le Dieu invisible soit leur vie." Andrew Murray
"C’est dans la mesure où Dieu aura sa place dans notre vie de famille que son influence secrète s’exercera sur nos enfants, ce qui est déjà beaucoup ; le plus important, c’est la place qu’on donne à Dieu dans la vie de tous les jours." Andrew Murray
"Ceux qui se fient et se livrent aux choses visibles et passagères mènent une vie terrestre et charnelle. Ceux qui recherchent les choses invisibles et éternelles et s’y adonnent vivent une vie divine et céleste. La foi est donc constamment appelée à faire son choix. Plus elle se prononcera délibérément et énergiquement pour l’invisible, plus grandes seront sa force et sa récompense. La principale difficulté de ce choix provient de ce que, en conséquence de la chute, nos yeux ont été aveuglés au point que nous attachons une valeur et une importance extrêmes aux choses qui passent, tout en sachant que les choses éternelles sont infiniment plus précieuses." Andrew Murray
"La foi considère tout à la lumière de l’éternité ; elle juge de tout comme on le fera lorsque le jour du jugement sera passé et que la gloire aura commencé ; elle apprécie tout selon sa véritable valeur ; sacrifices, souffrances, pertes, épreuves sont accueillis par elle, comme le moyen de parvenir à la décision joyeuse, à la volonté ferme et forte, et à la victoire de la foi. Si de nos jours, la foi est faible, c’est qu’il n’y a pas de séparation avec le monde." Andrew Murray
"Toute épreuve a un double but : nous donner l’occasion de glorifier Dieu par notre confiance en lui et fournir à Dieu l’occasion de montrer sa fidèle sollicitude pour les siens. Sans les épreuves, il n’y aurait ni école de foi ni croissance spirituelle ni force de volonté se soumettant à Dieu et s’attachant à lui. Une autre leçon qui ressort de cette série d’exploits de la foi, c’est l’utilité générale ou collective de la foi individuelle ; tous ces héros de la foi vivaient pour la cause de Dieu et pour le bien de tous. L’égoïsme tue la foi. Qui dit foi dit obstacles à surmonter ; mais pas d’obstacles que la foi ne puisse surmonter." Andrew Murray
"Un des plus grands dangers qui menacent la vie chrétienne, c’est de rester stationnaire, de se contenter des premières expériences de la vie en Christ. Ce relâchement conduit presque inévitablement au recul et au péché. Aussi, après la foi, c’est la persévérance que cette épitre cherche à inculquer à ses lecteurs. L’auteur recommande la persévérance, sans laquelle personne ne peut résister aux épreuves que la vie réserve, ni à la tentation de se décourager qui accompagne souvent l’épreuve. Pour courir dans la carrière, une des premières précautions à prendre c’est de se débarrasser de tout ce qui nuit à notre course." Andrew Murray
"Les trois éléments du succès dans un parcours de coureurs sont : le renoncement à soi même qui rejette toute entrave, l’esprit résolu qui s’élance dans l’arène et la persévérance grâce à laquelle, jour après jour, on continue la course ave"Toujours et en toutes circonstances, gardons le regard fixé sur Jésus pour voir qui il est, écouter ce qu’il dit, faire ce qu’il ordonne, le suivre où qu’il nous conduise, et nous attendre à recevoir tout ce qu’il est prêt à nous donner. Les regards sur lui et sur son amour jusqu’à ce que cet amour embrase nos cœurs, jusqu’à ce que nos yeux rencontrent les siens et que nous ayons pleinement conscience qu’il veille sur nous. Regard de foi puisqu’en lui seul est notre salut, regard d’amour puisqu’il peut satisfaire nos cœurs, regard de désir intense dans notre soif de le connaître mieux, regard de consécration et d’obéissance n’attendent qu’un signe qui nous indique sa volonté, regard d’allégresse puisqu’il nous aime et que nous le savons, regard d’adoration et d’émerveillement puisqu’il est la splendeur de la gloire de son père, notre seigneur et notre Dieu." Andrew Murrayc un nouvel élan." Andrew Murray
"On oppose souvent la vie chrétienne pratique à la piété contemplative, comme si elles étaient incompatibles. Pourtant elles devraient être parfaitement harmonisées. Courir est un exercice violent du corps et de l’âme et avoir les regards sur Jésus est l’attitude spirituelle d’un cœur qui cherche en Jésus, dans son exemple et sa vie, la force et l’inspiration. Jésus est notre guide, le précurseur qui est entré pour nous au-delà du voile, en nous frayant un chemin pour qu’on le suive. Il est le guide de notre foi. Il nous conduit dans le chemin de la foi où il a marché lui-même. Il l’a ouvert pour nous, il nous y attire et il nous aide. Il est le consommateur de notre foi parce qu’il en a gravi la plus haute cime. Il rend aussi la foi parfaite en nous parce qu’il devient lui-même l’objet de notre foi et qu’il peut nous transformer à son image et faire de la foi en lui, le secret de la perfection chrétienne." Andrew Murray
"Regardons à Jésus et à sa souffrance, ainsi qu’à la patience avec laquelle il l’a supportée. Si Jésus n’a pas pu être élevé à la perfection autrement que par la souffrance, combien moins le pourrions-nous ! Et si la souffrance a été pour lui une telle bénédiction, elle le sera pour nous aussi. Contemplons l’homme de douleur et nous aurons la consolation de sa sympathie, le courage que nous inspirera sa victoire, le bonheur de connaître la conformité avec lui dans ses souffrances. Ne pas savoir discerner la main de Dieu, ne pas accepter l’épreuve comme étant véritablement la discipline de Dieu, c’est nous priver de l’enseignement et de la bénédiction qu’elle était destinée nous apporter. Ne perdons pas courage, ne soyons pas abattus comme si le châtiment était trop lourd ou trop sévère pour que nous soyons capables de le supporter. Par-dessus toutes choses, prenons garde d’abandonner notre assurance, de devenir impatients, de perdre courage. Ce sont les épreuves, les soucis, les déceptions, l’anxiété, la persécution ou l’opprobre qui sont souvent la cause du découragement. Apprenons le secret de ne jamais permettre aux souffrances d’être une perte quelconque pour notre âme, mais faisons de nos souffrances, la source de notre plus grand bien spirituel. Ce secret, c’est de rattacher ces souffrances à Dieu et à Jésus. C’est Dieu qui les envoie. Il les a envoyées à Jésus et par leur moyen, il l’a élevé à la perfection. Il nous les envoie avec le même amour, et il en fera pour nous le plus puissant enrichissement." Andrew Murray
"La souffrance est une messagère de Dieu chargée de nous façonner et de nous mettre en harmonie avec le lieu très saint et de nous unir intimement à Dieu qui y réside. Pour la chair qui juge d’après les sens et le moment présent, le châtiment est souvent terrible et pénible, mais la foi, qui vit dans l’avenir et l’invisible, se réjouit dans l’assurance de la délivrance et de la bénédiction céleste qui est le fruit du châtiment." Andrew Murray
Regarde au bon endroit et à la bonne personne ! Psaume 34.5 "Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte."
Il est important de diriger ses regards au bon endroit... Beaucoup de personnes regardent aux autres et finalement vivent dans l'envie ou la critique. Et finalement, ils se servent des autres pour se justifier à tord dans leurs pratiques: si les autres le font alors pourquoi pas moi? D'autres regardent à eux-même, à leurs problèmes, leurs difficultés, leurs faiblesses et finissent dans l'orgueil ou le découragement ! Dans les deux cas nous tournons en rond et fatalement nous stagnons. Quand nous nous ressaisissons par la foi et que nous tournons vers le Seigneur Jésus, c'est alors que nous changeons et recevons ainsi une juste perspective sur les autres et sur nous-même. De plus se tourner vers Jésus rétablit l'espoir en nous et pour les autres. Ainsi, celui qui se tourne vers Jésus est rayonnant de joie ! Vers qui es-tu tourné actuellement ? Xavier LAVIE
“Avant la création du monde, Dieu nous avait déjà choisis pour être siens en Christ.” Ephésiens 1. 4 "Nous devons comprendre à quel moment Dieu nous a choisis, afin d’apprécier à sa juste valeur notre position d’enfant de Dieu. Comprendre que ce choix a été fait “avant la création du monde” nous aidera à accepter certaines épreuves ou à prendre des décisions difficiles concernant notre avenir. “Bien avant que nous connaissions Christ, Dieu nous avait choisis, selon son plan…” (Ep 1. 11). Vous avez été choisi personnellement par Dieu ! Vous arrivez sur cette terre avec un rôle à y jouer, un rôle qu’Il a Lui-même décidé de vous confier. Si vous avez survécu aux orages de la vie jusqu’à aujourd’hui, c’est parce qu’Il tient à ce que vous accomplissiez votre destinée ! Voilà pourquoi vous avez survécu aux attaques de l’ennemi, qui ne cherche qu’à vous détruire, car il connaît votre importance aux yeux de Dieu. Vous devez bien comprendre cette vérité pour deux raisons : 1- Si vous vous imaginez que Dieu vous a choisi pour telle ou telle tâche en fonction de vos longues heures de prière ou de lecture de Sa Parole ou en fonction de votre caractère formidable, dès que vous flancherez, l’ennemi sera là pour essayer de vous convaincre que Dieu vous a abandonné, que vous n’êtes plus “choisi” ! N’acceptez pas ce mensonge ! 2- Connaître votre véritable statut dans la famille de Dieu vous permettra de dire, le jour venu : “Même si je Lui ai été infidèle et désobéissant, je sais que je peux toujours revenir à Lui, parce qu’Il m’a choisi malgré mes fautes.” L’ennemi fera tout son possible pour détruire cette certitude et vous faire douter de votre statut dans la famille de Dieu, car il sait que cette certitude vous permettra d’aller loin dans la vie. Le fils prodigue avait cette certitude au fond de lui-même. Il a dit : “Même si je suis dans une mauvaise passe, même si je pue comme les cochons qui m’entourent, je sais que je peux retourner dans la maison de mon père. Malgré mes mauvais choix, il est toujours mon père et il m’aime.” Vous aussi pouvez affirmer la même chose !" Bob Gass
Hebreux 12.1 “Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte…”
Un des plus grands dangers qui menacent la vie chrétienne, c’est de rester stationnaire, de se contenter des premières expériences de la vie en Christ.
Ce relâchement conduit presque inévitablement au recul et au péché.
Aussi, après la foi, c’est la persévérance que cette épitre cherche à inculquer à ses lecteurs.
L’auteur recommande la persévérance, sans laquelle personne ne peut résister aux épreuves que la vie réserve, ni à la tentation de se décourager qui accompagne souvent l’épreuve.
Pour courir dans la carrière, une des premières précautions à prendre c’est de se débarrasser de tout ce qui nuit à notre course.
On ne peut gagner la course en voulant tirer profit à la fois du monde et du ciel.
Courir dans l’arène implique la poursuite d’un but unique et précis pour l’atteindre.
L’homme qui court se donne lui-même tout entier à une seule chose.
Tant qu’il court, il oublie tout le reste parce qu’il est saisi par le désir intense de remporter le prix.
Les trois éléments du succès dans un parcours de coureurs sont : le renoncement à soi même qui rejette toute entrave, l’esprit résolu qui s’élance dans l’arène et la persévérance grâce à laquelle, jour après jour, on continue la course avec un nouvel élan.
En regardant à lui, dans la gloire, nous voyons quelle sûre récompense on obtient en mourant avec lui, quelle puissance et quelle gloire il nous offre pour nous inviter à mettre en lui toute notre confiance et à lui abandonner nos âmes ; et quelle vie divine son Esprit fera descendre dans nos cœurs !
Chaque fois que nous pensons à lui, assis sur le trône, nous devons nous souvenir du sentier qui l’y a conduit et qui nous y conduira.
D’autre part, chaque fois que nous pensons à lui et à son parcours douloureux, nous devons élever nos cœurs vers lui avec amour, car il règne pour nous communiquer sans interruption la puissance de sa vie glorifié et de salut parfait et éternel.
Si les chrétiens voulaient seulement comprendre qu’ils ne peuvent absolument pas avoir une vie vraiment chrétienne sans tenir leurs yeux fixés sur Jésus et qu’aucun de leurs pas n’est sûr s’ils ne regardent à lui, ils seraient davantage attentifs à lui.
Ce n’est pas s’imposer une tension contre nature que de regarder toujours à Jésus, car par la foi tout est possible. Jésus peut se révéler à nous de telle façon que nous ne pouvons pas l’oublier, tout comme nous n’oublions pas de respirer ou d’ouvrir les yeux.
Un cœur dans lequel, par le saint Esprit, regarder à Jésus devient un exercice spontané et des plus naturels, reçoit des bénédictions des plus profondes.
Chapitre 12.3-5 “Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils.”
C’est toujours contre le découragement et le relâchement que l’auteur de l’épître met ses lecteurs en garde. Il rappelle l’exemple de Jésus, notre exemple et notre modèle, puis il montre par les écritures (Proverbes 3.11) que les afflictions viennent de Dieu.
Regardons à Jésus et à sa souffrance, ainsi qu’à la patience avec laquelle il l’a supportée.
Si Jésus n’a pas pu être élevé à la perfection autrement que par la souffrance, combien moins le pourrions-nous !
Et si la souffrance a été pour lui une telle bénédiction, elle le sera pour nous aussi.
Contemplons l’homme de douleur et nous aurons la consolation de sa sympathie, le courage que nous inspirera sa victoire, le bonheur de connaître la conformité avec lui dans ses souffrances.
Ne pas savoir discerner la main de Dieu, ne pas accepter l’épreuve comme étant véritablement la discipline de Dieu, c’est nous priver de l’enseignement et de la bénédiction qu’elle était destinée nous apporter.
Ne perdons pas courage, ne soyons pas abattus comme si le châtiment était trop lourd ou trop sévère pour que nous soyons capables de le supporter.
Par-dessus toutes choses, prenons garde d’abandonner notre assurance, de devenir impatients, de perdre courage. Ce sont les épreuves, les soucis, les déceptions, l’anxiété, la persécution ou l’opprobre qui sont souvent la cause du découragement.
Apprenons le secret de ne jamais permettre aux souffrances d’être une perte quelconque pour notre âme, mais faisons de nos souffrances, la source de notre plus grand bien spirituel.
Ce secret, c’est de rattacher ces souffrances à Dieu et à Jésus.
C’est Dieu qui les envoie.
Il les a envoyées à Jésus et par leur moyen, il l’a élevé à la perfection.
Il nous les envoie avec le même amour, et il en fera pour nous le plus puissant enrichissement.
Accueillons donc les bras ouverts toutes nos difficultés, tous nos désappointements, toutes nos souffrances, toutes nos tentations, tous nos dépouillements, comme autant d’occasions de mourir à nous-mêmes et d’entrer dans une communion plus parfaite avec notre sauveur qui lui aussi a renoncé à lui-même dans la souffrance.
Toute souffrance a un but pédagogique ; elle est une discipline.
Et la discipline est une manifestation de l’amour de Dieu.
Quelle que soit l’épreuve grande ou petite qui nous atteint, reconnaissons-y, la main paternelle de Dieu qui la transformera en bénédiction.
Chapitre 12.7-10 “Supportez le châtiment: c’est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.”
Si l’Évangile peut vraiment nous rendre capables de nous réjouir dans l’épreuve, de traversé la fournaise sans être brûlés, il est ce dont l’homme a besoin dans ce monde de souffrance.
Dieu veut que chaque chrétien possède le secret de transformer les obstacles en secours et les ennemis en serviteurs.
En Jésus, Dieu nous a montré le rapport étroit entre la souffrance et son amour, entre la souffrance et la victoire sur le péché, entre la souffrance et la perfection, entre la souffrance et la gloire.
Plus encore, il nous donne en même temps quelqu’un qui peut sympathiser avec ceux qui souffrent et qui peut leur apprendre à souffrir. Quelqu’un qui, après avoir triomphé du péché par la souffrance, peut nous communiquer sa propre vie et sa propre force.
Dieu vient donc à nous, comme notre père, éclairant nos afflictions d’une clarté céleste, afin de nous enseigner les leçons qu’il a préparées, pour chacun de nous, dans la part de souffrance que nous avons à endurer.
Le châtiment fait partie de l’éducation paternelle ; il est une preuve d’authenticité des relations filiales.
De même, la soumission au châtiment contribue à former aussi bien qu’à prouver le véritable esprit filial et à nous rende participants de la sainteté.
La souffrance est une messagère de Dieu chargée de nous façonner et de nous mettre en harmonie avec le lieu très saint et de nous unir intimement à Dieu qui y réside.
Pour la chair qui juge d’après les sens et le moment présent, le châtiment est souvent terrible et pénible, mais la foi, qui vit dans l’avenir et l’invisible, se réjouit dans l’assurance de la délivrance et de la bénédiction céleste qui est le fruit du châtiment.
Fortifiés donc vos mains épuisées qui se relâchent et vos genoux chancelants car il vous faut courir. Prenez courage, devinez vos reins pour la course, sinon le prix va vous échapper.
Rassemblez toutes vos forces et allez de l’avant les yeux fixés sur Jésus.
Voyez quelle erreur vous avez commise en pensant que vos épreuves étaient une excuse pour céder au découragement.
Acceptez le message de Dieu, à savoir qu’elles sont la preuve même de son amour, le moyen par excellence dont il se sert pour vous communiquer sa grâce ; le sceau apposé sur son propre fils. Acceptez les épreuves comme inhérentes à votre maturité et à votre perfection.
Si les hébreux persistaient dans leur état de découragement, ce qui était boiteux irait de mal en pis et se remettrait même complétement.
En fortifiant leurs mains et leurs genoux, ils allaient se redresser vaillamment pour entrer dans le droit chemin. La foi donne du courage, une force nouvelle et une santé parfaite.
PSAUME 56.4,5 Durant les années 1990, un slogan est né chez les adeptes de la planche à roulettes et du patin à roues alignées en Californie : « No fear! » (N’aie pas peur!). Cette expression était en général associée à des prouesses athlétiques, mais pourrait‑elle aussi s’appliquer à la vie chrétienne? De toute évidence, il est impossible de vivre ici‑bas sans jamais connaître l’incertitude, des doutes, la confusion ou la peur. L’Écriture n’ignore pas ces sentiments; bien au contraire, elle reconnaît que nous traverserons tous des difficultés. La bonne façon d’y réagir est d’admettre nos craintes au Seigneur et de croire qu’il fera concourir la situation à sa gloire et à notre bien (Psaume 56.12). Trop de gens excluent la possibilité que Dieu soit responsable de leurs ennuis quand ils se heurtent à des problèmes apparemment insurmontables. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que le Seigneur désire se servir de ce malheur pour les transformer. Dieu utilise les épreuves pour purifier notre foi. Puisqu'il est le Souverain de l’univers, il veut aussi régner sur notre vie. Si nous nous appuyons sur toute autre personne (ou chose) que lui, il nous enlève rapidement l’obstacle qui gêne notre marche avec lui. Si vous traversez l’adversité, sollicitez du Seigneur le discernement nécessaire pour vous demander : Dieu permet‑il cette circonstance pour m’approcher de lui? Le cas échéant, faites‑lui confiance pour qu’il réorganise votre vie et vous accorde la grâce de lui rester fidèle. Magazine en Contact
Jean 6.27"Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau." Aujourd'hui, on parle beaucoup de mal bouffe et de la nécessité de rééduquer les comportements alimentaires, d'inciter les individus à retrouver le chemin des plaisirs culinaires tout en insistant sur l'intérêt de manger sain et équilibré. Ainsi, entre l'organisation de la semaine du goût, les émissions de cuisine et les campagnes publicitaires pour encourager la consommation de 5 fruits et légumes pas jour, il y a de quoi faire. Mais, vous vous doutez bien que je ne vais pas vous entretenir sur le contenu de vos assiettes. Même si je partage l'intérêt commun de devoir vivre en bonne santé en favorisant une bonne alimentation, mon objectif avec ce message, portera essentiellement sur votre nourriture spirituelle. Permettez-moi pour commencer de vous questionner sur votre alimentation spirituelle. Mangez-vous à votre faim...? Pensez-vous manger équilibré...? Comment choisissez-vous votre nourriture...? Ou encore quelles sont vos habitudes alimentaires et leurs fréquences...? Toutes ces questions doivent nous amener à réfléchir sur certaines réalités de notre vie spirituelle. Quand Jésus nous dit dans Jean 6.27 qu'au lieu de travailler pour une nourriture périssable, nous devons concentrer nos efforts sur celle qui dure jusque dans la vie éternelle,que dit-il exactement...? Quel genre d'attitude ou quel choix de vie devrions-nous faire à l'écoute d'une telle déclaration...? Lorsque nous considérons à notre alimentation et à nos habitudes alimentaires spirituelles, je réalise qu'il y a aujourd'hui beaucoup de progrès à faire...! En effet, nombre de chrétiens constatent des difficultés dans leurs vies quotidiennes telles que des épuisements, des surmenages, des tensions et en tirent la conclusion que leur hygiène de vie n'est pas bonne et que leur alimentation est soit déficiente, soit mal adaptée. D'autres pensent que les circonstances qui les entourent polluent leur vie et ils rêvent d'en changer. Sans minimiser les efforts et les améliorations que nous devrions concrétiser dans le domaine alimentaire de nos corps et dans la gestion de notre capital physique, je souhaite particulièrement insister sur notre alimentation spirituelle. Dans Matthieu 4.4, Jésus a dit "Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." Cette déclaration de Jésus a pour but de nous amener à prendre en compte nos besoins alimentaires spirituels et elle nous communique la source à laquelle nous devons aller pour trouver cette nourriture de l'âme: "Elle sort directement de la bouche de Dieu" Combien de chrétiens manquent de force pour affronter leur quotidien et abordent chaque journée sans avoir pris le temps de se nourrir à la bouche de Dieu...? Ils partent à l'assaut de leur journée en étant à jeun spirituellement. Ainsi, ils se privent des forces vitalisantes de l'âme et ils se retrouvent exténués, désemparés, en proie à des réactions charnelles devant puiser leurs forces au cœur de leur caractère personnel, de leurs stratégies de défense et de leur énergie humaine et épuisable. Ils puisent dans l'émotionnel ce qu'ils devraient avoir grâce au spirituel...!
Et à force de puiser, ils s'épuisent...!
Les prétextes utilisés pour excuser ce genre d'abstinence sont classiques et tellement faciles: Je manque de temps, je suis déjà fatigué alors s'il me fallait me lever plus tôt ou me coucher plus tard....! Sincèrement, de telles excuses ne sont pas réellement fondées!
La réalité témoigne plutôt d'un manque d'amour pour Dieu, d'un orgueil démesuré qui nous laisse croire que nous pouvons nous passer de Dieu et que nous pouvons aborder nos journées et nos semaines sans faire l'effort de venir nous alimenter à sa bouche. En plus, c'est étrange de voir combien de temps est consacré à des activités inutiles ou utiles à peu de choses. Je n'ai pas le temps de prier mais j'en ai toujours assez pour le sport,...etc...! 1 Timothée 4.8"L’exercice physique a son utilité, certes, mais elle est limitée. S’attacher à Dieu, par contre, s’entraîner à vivre sa foi, voilà qui est essentiel: cela te sera utile à tout et en toutes circonstances. En effet, l’attachement à Dieu détient à la fois les promesses pour la vie présente et celles pour la vie future." De plus les carences spirituelles et les carences alimentaires agissent de la même façon. C'est-à-dire que ce n'est pas en sautant forcement un repas que vous vous en rendrez compte de votre manque...! Seulement, peu à peu, vous perdrez vos forces, votre humeur va être altérée, la confusion va gagner votre esprit et des sensations de troubles et de vertiges vont se manifester. Combien de chrétiens sont victimes de ce genre de malaise spirituel...? D'autres ne sont pas totalement à jeun mais ils prennent chaque jour un petit message vitaminé pour la journée. Ainsi, ils se content d'une gélule énergisante, d'un extrait de synthèse d'une méditation pastorale dispensée sur internet ou dans des livres de méditations quotidiennes avec chaque jour une demi-page à lire. En agissant ainsi, on fait l'économie de devoir venir à la bouche de Dieu et on se donne bonne conscience en ayant quand même satisfait à une certaine forme de spiritualité. Ces croyants sont facilement reconnaissables par leurs déséquilibres et leur standardisation. Standardisation car ce qui est étrange, comme pour l'horoscope, c'est que Dieu parle à tous le monde le même jour avec les mêmes paroles. Où se trouve l'individualité, le personnel, l'adapté à votre vie..?
Si Dieu peut parler à tous le monde d'une manière globale et générale, pensez-vous qu'il puisse avoir aussi une parole particulière ne concernant que vous à vous communiquer...? Se privant de la bouche de Dieu, ils s'alimentent uniquement à la bouche de l'homme et finissent par tous parler le même langage, avoir la même mentalité et finissent par se satisfaire les uns les autres étant heureux d'appartenir à la caste des hyper-vitaminés pleins d'une énergie qui n'a de spirituelle que le nom...!
Ils vivent dans la vision, la réalité et la spiritualité des autres. Ils ne reçoivent jamais eux-mêmes apprenant toujours sans jamais arriver à la connaissance de la vérité. 2 Timothée 3.7 Votre vie spirituelle réclame que vous vous en occupiez, que vous la preniez en compte et que vous gériez les besoins. Jésus a dit "travaillez", non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste. Pour obtenir la nourriture, il nous faut donc travailler (en grec: acquérir par le travail), c’est-à-dire, qu'il faut se rendre apte à la recevoir ce que Dieu a pour nous en nous consacrant, en renonçant et en fournissant des efforts sérieux de la volonté pour contraindre notre chair qui s'opposera toujours à cette pratique. Nous devons lutter contre les erreurs et les préjugés de l’homme naturel, pour venir à celui qui seul donne la vie.
Il y a aussi les croyants qui sont au régime. En matière de nourriture spirituelle, eux contrôlent tout et choisissent uniquement ce qui les intéresse. Ils sont attirés par les contenus extra-light, les pensées édulcorées, les plats sans matières grasses. Ils évitent donc les passages qui les remettent en question ou sortent rapidement de la présence de Dieu quand ils sentent qu'il commence à leur envoyer du lourd! D'autres ne sont intéressés que par une seule thématique. On a aujourd'hui des chrétiens alimentés et spécialisés au leadership spirituel, d'autres à la louange, d'autres à la question d'Israël, d'autre à la fin des temps, d'autres à la relation d'aide....
Choisissez votre menu la maison s'adaptera à vos goûts...!
Qui a la légitimité de dire et de savoir ce qu'il nous convient de manger chaque jour...? Seul le Père connait vos besoins et peut vous garantir une alimentation équilibrée et en correspondance à vos besoins. Savez-vous ce que Dieu veut vous servir chaque jour...? David disait au Psaumes 63.6"Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents, et, avec des cris de joie sur les lèvres, ma bouche te célébrera." Nous sommes bien loin du petit en-cas consommé par une généralité de chrétiens.
Il y a aussi les chrétiens qui marchent à trois repas la semaine, d'autres à deux et même certains ne carburent plus qu'à un repas...! Ils battent les records de faible consommation...! Présents à l'église lors des réunions, ils se délectent d'un repas frugale quand le pasteur a bien préparé son plat, mais vite ils sont victimes d'indigestion, de lourdeurs et même parfois d'endormissements. Comment en effet, supporter un sermon alors que toute la semaine je ne me nourris que d'une feuille de salade! Beaucoup de chrétiens se retrouvent à l'église comme nous le sommes dans les grands repas lors des cérémonies. Peu habitués à manger autant, aussi richement et pendant autant de temps que nous finissons pas souhaiter que cela ne se reproduise pas tous les week-end....! Depuis combien de temps n'es-tu pas venu à la bouche de Dieu...? Depuis combien temps manges-tu au fast-food...ou ingères-tu tes gélules spirituelles...? Cette nourriture qui fait défaut à ton âme, qui met en souffrance ton couple et ta famille, cette manne qui te manque lorsque tu témoignes et qui te comble intérieurement tout en apaisant ton cœur c'est le Fils de l’homme qui te la donnera. Il est la bouche de Dieu qui veut te parler, il est celui qui t'ouvre le garde-manger du céleste, qui répand dans ta vie la substance divine en faisant descendre le pain du ciel. Bien sûr le Sauveur n’interdit pas de travailler pour la nourriture terrestre, mais il ne veut pas que cette nourriture et les biens d'en bas deviennent le but essentiel de ta vie. Il veut nous dire de ne pas manifester une trop grande anxiété pour la nourriture du corps, pour la nourriture qui périt avec le temps, mais de rechercher plutôt "celle qui subsiste pour la vie éternelle". La nourriture de l’âme; le Pain de Vie. Jésus dira à ses disciples dans Jean 4.32"J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas." Et toi, connais-tu réellement cette nourriture...? Celui qui en a mangé, qui l'a goûté, ne peut que retourner en chercher! Jésus poursuivra dans Jean 4.34"Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d’accomplir son œuvre." Et toi, quelle est ta nourriture..? Avec quoi ou de quoi remplis-tu ton âme...? La bouche de Dieu parle encore aujourd'hui, elle distribue un repas à celui qui a faim de Dieu et qui sait que sans lui il ne peut rien faire! Réalisons qu'il faut manger l'aliment spirituel pour vivre spirituellement...! Cesse, comme le fils prodigue, de reluquer sur les carouges que mangent les pourceaux et rappelle-toi qu'à la table du Père il y a du pain en abondance. Luc 15.16 Pour terminer je citerai ce passage du prophète Aggée qui caractérise une période tellement en ressemblance avec la notre....! Aggée 1.6"Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, vous mangez, et vous n’êtes pas rassasiés, vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés, vous êtes vêtus, et vous n’avez pas chaud; le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé."
Quelle en fut la raison...? Elle est simple...!
A cette époque, l’égoïsme de la nation et son indifférence pour le service de Dieu était tel qu'ils souffrirent une détresse touchant le pays tout entier: les récoltes furent insuffisantes et le peuple souffrit de toutes les privations.
Aggée 1.9"Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu; vous l’avez rentré chez vous, mais j’ai soufflé dessus. Pourquoi? dit l’Eternel des armées. A cause de ma maison, qui est détruite, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison." Que fallait-il faire...? La colère de Dieu était-elle incontournable...? Dieu parla par son prophète en ces mots: Aggée 1.7-8"Ainsi parle l’Eternel des armées: Considérez attentivement vos voies! Montez sur la montagne, apportez du bois, et bâtissez la maison: J’en aurai de la joie, et je serai glorifié, dit l’Eternel." Considérons nos voies, montons à la montagne de Dieu en pénétrant dans le sanctuaire divin, apportons le bois du sacrifice, de la croix et édifions nos vies comme un temple saint. Voilà en quoi consiste venir à la bouche de Dieu pour prendre sa nourriture.
Et Dieu dit: "J’en aurai de la joie, et je serai glorifié"