Au détour de mes lectures....un auteur (Jacques ELLUL) écrivait cette expression de 'battre sa coulpe'....Je vous avoue humblement ne pas être coutumier de cette expression....!
Et pourtant.....!
'Battre sa coulpe' a son origine dans la pratique médiévale des moines qui, lors du chapitre des coulpes, devaient avouer devant la communauté rassemblée leurs fautes (en latin 'culpa') en se frappant la poitrine d'où le fameux 'mea culpa' qui était la manifestation de son repentir au sujet d’une faute : c'est ma faute...!
Bloy, dans "Le Désespéré" (1886, p. 338) écrivait que l'opprobre de la misère est absolument indicible, parce qu'elle est, au fond, l'unique souillure et le seul péché.
C'est une coulpe si démesurée que le Seigneur Dieu l'a choisie pour sienne, quand il s'est fait homme pour l'assumer.
Le jeu de mot serait qu'il a bu pour nous la coupe de la coulpe...!
Comprenons que dire sa coulpe consistait à confesser son péché.
D'ailleurs le fameux Alphonse Daudet dans les Lettres moulin (1869, p. 2251) écrivait en parlant de la couple : "Le malheureux [le P. Gaucher] était à genoux dans l'oratoire du prieur, et faisait sa coulpe avec un ruisseau de larmes.
Peut-être cela vous parait-il étrange mais les premiers chrétiens 'battait leur coulpe' en publique et s’efforçaient de le faire tous les jours.
Ainsi, ils avouaient leurs péchés les uns aux autres, là où aujourd'hui on n'avoue et ne partage que nos succès...
Les temps changent...!
A une époque où l'on trouvera presque normal de se convertir sans se repentir, la pratique à la source du christianisme qui consistait à 'battre sa coulpe' permettrait de vivre sa foi en disciples selon les véritables pratiques scripturaires, bénéficiant ainsi des nombreux fruits qui en découlent.
Proverbes 28.13 "celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde."
Jacques 5.16 "Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité."
La pratique déviante de ces choses (confessions auriculaire, pénitence, trahison de confession, etc...) ont endurcie des générations de chrétiens qui ont fini par perdre progressivement toutes notions de péché.
Ainsi dépouillé de ses fondements, le christianisme n'est plus qu'un christianisme de réussite, ou pire d'hypocrisie, repoussant l'utilité réelle de la croix et la nécessité de reconnaître ses péchés dans la démarche du salut.
Alors la question se pose :
Il y a longtemps que vous avez battu votre coulpe...?
Pasteur Xavier LAVIE
Bloy, dans "Le Désespéré" (1886, p. 338) écrivait que l'opprobre de la misère est absolument indicible, parce qu'elle est, au fond, l'unique souillure et le seul péché.
C'est une coulpe si démesurée que le Seigneur Dieu l'a choisie pour sienne, quand il s'est fait homme pour l'assumer.
Le jeu de mot serait qu'il a bu pour nous la coupe de la coulpe...!
Comprenons que dire sa coulpe consistait à confesser son péché.
D'ailleurs le fameux Alphonse Daudet dans les Lettres moulin (1869, p. 2251) écrivait en parlant de la couple : "Le malheureux [le P. Gaucher] était à genoux dans l'oratoire du prieur, et faisait sa coulpe avec un ruisseau de larmes.
Peut-être cela vous parait-il étrange mais les premiers chrétiens 'battait leur coulpe' en publique et s’efforçaient de le faire tous les jours.
Ainsi, ils avouaient leurs péchés les uns aux autres, là où aujourd'hui on n'avoue et ne partage que nos succès...
Les temps changent...!
A une époque où l'on trouvera presque normal de se convertir sans se repentir, la pratique à la source du christianisme qui consistait à 'battre sa coulpe' permettrait de vivre sa foi en disciples selon les véritables pratiques scripturaires, bénéficiant ainsi des nombreux fruits qui en découlent.
Proverbes 28.13 "celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde."
Jacques 5.16 "Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité."
La pratique déviante de ces choses (confessions auriculaire, pénitence, trahison de confession, etc...) ont endurcie des générations de chrétiens qui ont fini par perdre progressivement toutes notions de péché.
Ainsi dépouillé de ses fondements, le christianisme n'est plus qu'un christianisme de réussite, ou pire d'hypocrisie, repoussant l'utilité réelle de la croix et la nécessité de reconnaître ses péchés dans la démarche du salut.
Alors la question se pose :
Il y a longtemps que vous avez battu votre coulpe...?
Pasteur Xavier LAVIE
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