Relation saine ou malsaine

Question : Parfois, j’ai l’impression que l’homme que je fréquente n’est pas celui qu’il me faut. Il ne me fait pas confiance, et j’hésite à être honnête avec lui par crainte de provoquer sa colère. Que devrais-je faire?

Réponse : Ta question n’est pas sans importance. Lorsqu’une relation va bien, nous ne nous attardons pas à de telles questions. Ce n’est que lorsque nous souffrons dans une relation que nous nous demandons si cette personne est celle qui nous convient.
Il me semble que ton cœur essaie de te dire que tu te trouves en terrain dangereux, et que cette relation n’est pas saine. Ce peut-il que ce soit le cas? Est-ce possible que ce que tu veux dans une relation, ce soit un homme qui te respecte et te fait confiance, un homme qui est assez mûr pour vivre une relation honnête et profonde avec toi?
Si oui, tu dois alors te demander pourquoi tu poursuis une relation avec un homme qui ne répond pas à ces critères de base.
 
Je peux penser à deux raisons possibles :

Un manque d’estime de soi
Parfois, nous avons tellement soif d’amour que nous sommes prêtes à vivre une relation malsaine plutôt qu’attendre une relation saine, empreinte d’amour et de respect. Nous pouvons même penser que nous ne méritons pas mieux et que nous devons nous contenter de cela; sinon, nous risquons de nous retrouver seules. L’idée de vivre sans homme du tout nous semble plus insupportable que de vivre avec un homme qui ne nous aime pas.
 
Une vision irréaliste de la relation
Plusieurs femmes, peut-être sous l’influence de contes de fées ou de romans à l’eau de rose, souffrent du syndrome « La Belle et la Bête ». Elles croient que leur amour réussira à transformer une bête en prince charmant et veulent s’y essayer, y voyant une façon de se rendre importante.
À mon avis, il s’agit d’un mythe destructeur. C’est une tentative d’exercer son pouvoir sur quelqu’un pour rehausser sa propre estime de soi. Si mon amour réussit à le changer, alors, je suis importante. La relation devient alors une lutte de pouvoir plutôt que l’expression d’un amour adulte.
 
Une relation saine
Pour qu’une relation soit saine, elle doit se fonder sur la réalité plutôt que sur le rêve.
Il faut évaluer la qualité de la relation telle qu’elle existe vraiment, et non en espérant le meilleur : Dieu va le changer, mon amour va le changer, je peux le changer…
Ce sont tous des moyens d’éviter la réalité.
Je t’invite donc à évaluer cette relation non en fonction de ce que tu espères d’elle, mais en fonction de ce qu’elle est vraiment.
 
Voici quelques questions que tu peux te poser :
« Suis-je prête à passer ma vie à vivre avec cet homme tel qu’il est vraiment, sans chercher à le changer? »
« Cette relation me fait-elle du bien, ou du tort? »
« Est-ce que je m’épanouis, ou est-ce que je me perds? »
« Pourquoi est-ce que je permets à cette personne de me traiter ainsi? »

Plusieurs femmes dans ta situation ont découvert qu’elles recherchent un amour inconditionnel et constant, amour qu’aucun être humain ne peut offrir.
C’est en se fiant à Dieu et à son amour parfait pour elles qu’elles se trouvent progressivement libérées de leur tendance à vivre des relations malsaines.
 
Extrait d'un article "pouvoir de changer"

L'obsession du but

 
L’écrivain Ursula K. Le Guin a déclaré : “Il est bon de garder les yeux fixés sur le but à atteindre à la fin de la route, mais c’est le voyage lui-même qui a le plus d’importance en fin de compte !”


Certaines personnes souffrent d’une maladie appelée “L’obsession du but”.
Elles s’imaginent que le bonheur dans la vie les attend au bout d’une certaine route.
Quel dommage ! En réalité, bien souvent quand nous atteignons notre destination nous découvrons qu’elle ne correspond pas à notre attente.
Si vous êtes obsédé par le but vous risquez de ne pas remarquer les belles opportunités qui vous sont offertes en chemin.
Et vous passerez à côté de beaucoup de joies.
Si vous êtes convaincu que le plus beau de votre vie vous attend quelque part dans l’avenir, vous ne tirerez pas parti du meilleur de votre présent.
 
DL Moody a dit un jour : “Abandonnez votre vie entre les mains de Dieu. Il peut en tirer bien davantage que vous !”
 
D'après Bob Gass
 

Le ver à soie t'apprend la patience

 
Dans sa création Dieu a placé des exemples qui servent à notre instruction.
Un vieux proverbe japonais dit : « Avec du temps et de la patience, la feuille du mûrier devient soie ».
Au Japon, autrefois, dans chaque ferme on gardait un coin humide et chaud où l’on soignait et nourrissait les vers à soie avec des feuilles de mûrier.
Lorsque, au bout de quelques semaines, le ver atteint environ cinq centimètres de longueur, il commence à tisser le fil de soie autour de son corps.
Pour ce faire il extrait un suc, qui fournit le fil.
Cela demande évidemment énormément de temps.
Chaque cocon est constitué par un fil unique, ininterrompu, d’environ cent mètres ou plus de longueur.
Et, quand le temps est venu, les cocons sont plongés dans l’eau bouillante, où ils sont battus afin d’en libérer les fils.
Chaque fil est si fin qu’on les assemble généralement par deux ou trois pour n’en faire qu’un.
La patience ! Est-ce une qualité ignorée de nos jours où nous sommes si pressés et de plus en plus habitués à l’instantané ?
Dieu use de patience envers nous, car sa patience veut notre salut, et sa patience supporte nos nombreux faux pas et nos non moins nombreux péchés.
La patience contribue à former en nous l’œuvre glorieuse de Christ :
 

Jacques 5 /7-8: " Soyez donc patients, frères jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison.8 Vous aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l'avènement du Seigneur est proche."

La patience accomplit une œuvre cachée à nos yeux :
 

Jacques 1 /3-4: "sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience.4 Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien."

En définitive, avec patience, le fil de notre vie en Christ devient « fil de soie ».

Patience ! Le fil de ta vie dans la main de Dieu, lavé et sanctifié, revêt une qualité qui servira, en définitive, les desseins éternel de Dieu.

 
 

Activez la puissance que Dieu vous a donnée

Les vendredis d'octobre- novembre de 18h30 à 20h:

un temps consacré à la puissance de Dieu en action

 

 En tant que chrétien, si vous avez reçu le baptême du Saint Esprit et que vous vivez dans l'obéissance à Jésus Christ, vous avez la puissance du Saint-Esprit en vous.
Mais cette puissance ne va pas agir si  vous ne la mettez pas en marche!
Le Saint-Esprit ne va pas simplement se faire les muscles à l'intérieur de vous.
Il ne va pas intervenir, arrêter le poste de télévision, vous saisir au collet, vous arracher de votre canapé, et vous dire: "Maintenant écoute-moi."
C'est quelqu'un de poli qui respecte votre liberté. Il est envoyé pour vous aider à faire la volonté de Dieu, vous fortifier, vous conseiller ... mais Il ne fera rien tant que vous ne le Lui demanderez pas.
C'est la prière qui met en action la puissance qui est en vous.
Réfléchissez-y. L'Esprit du Dieu Tout-Puissant, l'Esprit qui se mouvait au-dessus des eaux et qui a exécuté la Parole de Dieu au moment de la création, ce même Esprit est à l'intérieur de vous, et Il attend que vous ayez recours à Lui!
 
Prenez le temps de prier. Priez dans l'Esprit. Priez et écoutez Dieu vous parler.
Priez et obéissez pour activer la puissance qui travaille en vous...
 
Vous voulez en savoir plus sur la puissance et l'autorité de Dieu en action à travers la vie des croyants, venez participer à nos études bibliques de cet automne....

Appuyée sur mon Bien-Aimé ...

Cantiques des cantiques 8/5:

"Qui est celle qui monte du désert, appuyée sur son Bien-Aimé ? "

 
 

Vision du dimanche 07 octobre 2012, pendant le culte.

 
Tandis que la bien aimée monte toujours plus haut, s'éloignant de la terre, les choses prennent leur vraie valeur; elle les voit dans leur véritable perspective.
Elle monte, elle progresse, elle ne regarde jamais en arrière et ne regrette rien, car ses regards sont fixés sur son bien aimée, Christ.
Plus elle se rapproche du ciel et , plus les choses de la terre lui semblent secondaires.
Plus elle se délecte de la communion deson Bien-Aimé et plus elle goûte par avance les douceurs des lieux célestes.

Appuyée sur le bras de son bien aimé, elle montre son humilité.
Elle sait qu'elle n'aurait pas la force de marcher seule.
Non seulement elle connaît sa faiblesse, mais elle ne cherche pas un autre appui que le bras de celui qu'elle aime.
La Sulamithe montre que non seulement elle est humble, confiante, mais encore qu'elle est obéissante, car, en s'appuyant sur le bras de son fiancé, elle va partout où Il la mène, c'est lui qui dirige ses pas.
Si la route est plus difficile, elle s'appuie un peu plus fort sur lui, mais elle ne ferait jamais la sottise de lâcher son bras protecteur.
Elle sait par expérience qu'en lui elle trouvera à chaque instant le courage, la force, la persévérance et toutes les consolations et les encouragements nécessaires à la poursuite de son chemin.

Non seulement la fiancée est humble, confiante, obéissante, mais elle est parfaitement satisfaite.
Elle est aussi près de son fiancé que possible, elle peut lui parler, sentir battre son coeur, avoir le privilège immense de sa présence.
Son coeur tressaille de joie et s'étonne de son bonheur.
Est-ce que je rêve ? Est-il possible qu'il m'aime tant ?
Est-ce possible que moi, qui ai été si malheureuse dans cet affreux désert, sois maintenant appuyée sur le bras du plus puissant prince de l'univers ?

Appuyée sur ce bras tout puissant, elle ne craint rien.
Elle se sent tellement aimée que la joie jaillit de son coeur et les rires de ses lèvres.
Elle est remplie d'espoir, de joie et de foi!
A ses côtés, elle a goûté les douceurs exquises de ses consolations.
Elle sait que sans lui, elle n'aurait jamais pu traverser le désert.
Elle sait que son amour a été plus fort que la mort, et que les grandes eaux de l'épreuve ne l'ont pas éteint, mais qu'au contraire elles lui ont permis de comprendre mieux que jamais son infinie tendresse.

La Sulamithe monte du désert.
Elle est l'image même du bonheur.
Cependant, il n'est pas encore parfait ; la montée n'est pas achevée, elle n'est pas arrivée au bout de son voyage.
Elle y arrivera, elle y arrive !
Qui est celle qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé et qui arrivera bientôt dans le ciel de gloire?
C'est l'Église de Dieu qui a terminé sa course épuisante, celle qui a traversé victorieusement les épreuves!
Elle arrivera bientôt appuyée sur le bras tout-puissant pour faire son entrée dans le ciel de gloire et jouir pour l'éternité d'un incomparable bonheur.

Ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain

 
Cette expression d'origine allemande datant du XVIe siècle exprime un manque de discernement ainsi qu'une une hâte trop grande.
A cette époque, les familles prenaient leur bain les uns après les autres dans la même eau, en commençant par le père, les fils puis la mère et les filles.
Personne n'avait de mal à voir que l'eau du bain était sale et puante, mais elle était tellement sale que l'on aurait pu, par mégarde jeter cette eau avec le bébé qu'elle contenait.
Par extension, cette expression populaire signifie pécher par excès de zèle et perdre de vue l'essentiel.
Qu'est-ce que pécher? C'est manquer le but que Dieu voulait que vous atteigniez.
Vous pouvez rater le but de Dieu pour votre vie et dévier de sa volonté en vous précipitant dans vos résolutions ou en ayant des convictions trop radicales.
 
C'est bien d'avoir un amour passionné pour Christ et des convictions profondes pour votre foi, mais il ne faut pas que vos ardeurs excessives vous détournent du plan de Dieu pour votre vie.
Parfois les voies de Dieu sont subtiles et sa voix n'est qu'un murmure doux et léger au milieu des bruits intempestifs de ce monde; néanmoins il faut toujours faire preuve de patience, de sagesse et de discernement pour comprendre la volonté de celui qui nous a préparés des projets de paix, et un avenir plein d'espérance.
Ce n'est pas parce que Dieu ferme une porte qu'il vous faut fermer toutes les autres portes autour de vous.
Ce n'est pas parce que vous avez rencontré des difficultés dans un domaine de votre vie qu'il faut renoncer à ce domaine définitivement.
Dieu a pour vous d'autres opportunités et d'autres projets bien meilleurs que ceux qui vous ont échappés.
Ce n'est pas parce que vous ne comprenez pas où Dieu veut en venir, qu'il vous a abandonné. 
Dieu vous aime au delà de ce que vous pouvez imaginer et il ne vous abandonnera jamais.
Vous seul pouvez lui tourner le dos et rejeter ses bénédictions.
Lui, veut votre bonheur, alors persévérez dans ses voies et ne lachez pas sa main.
Tôt ou tard, vous finirez par découvrir ce qu'il a prévu pour vous.
En attendant, aiguisez votre ouïe et votre vue spirituelle; en marchant à ses côtés vous apprendrez à discerner les choses avec toujours plus de sagesse et vous ne serez plus tenté de jeter le bébé avec l'eau du bain.