L'homme peut avoir deux types de relation extrême avec son travail :
D'un côté la paresse qui lui fait éviter le travail par égoïsme, par crainte, par manque de confiance en lui ou par peur de l'avenir.
Dans Proverbes 26.14-15, Dieu dit du paresseux : "La porte tourne sur des gonds et le paresseux sur son lit. Le paresseux plonge sa main dans le plat, et il trouve fatigant de la ramener à sa bouche."
Proverbes 15.19 "Le chemin du paresseux est comme un buisson d’épines..."
Proverbes 21.25 "Les paresseux meurent parce qu’ils ne peuvent réaliser leurs désirs. En effet, ils ne veulent rien faire."
Autrement dit, un paresseux n'arrivera jamais à rien, n'aura jamais rien, devra marcher sur une route difficile et finira par être anéanti.
L'autre extrême, c'est l'esclavage du travail au point d'en faire une drogue. Il devient alors une obsession à excluant toute autre chose, au point d'en perdre sa vie.
Dieu dit d'un tel homme dans Ecclésiaste 2.11 "j’ai réfléchi à toutes mes activités et à tout le mal que je me suis donné pour les réaliser. Et voilà : tout cela ne sert à rien, autant courir après le vent ! Les humains ne retirent aucun avantage de ce qu’ils font sous le soleil."En d'autres termes, se rendre esclave de son travail ne fait que nous user et n'a aucun sens.
Aucun de ces deux extrêmes n'est source de bonheur et de satisfaction. Seul un équilibre parfait entre les deux, que Dieu seul peut aider à trouver, apportera cette qualité de vie.
Curieusement, c'est la même raison qui peut pousser un homme vers l'un ou l'autre de ces extrêmes : la crainte.
Le sens de l'identité d'un homme est souvent étroitement lié à son travail.
Il a besoin d'être apprécié et d'être un gagnant ; son travail est souvent le moyen qu'il emploie pour atteindre ses objectifs. Il est effrayé à la pensée de n'atteindre ni l'un ni l'autre.
S'il fait un travail qui lui donne le sentiment d'être rabaissé, il se sent dévalué en tant que personne.
Si son travail ne fonctionne pas bien, il a le sentiment d'être un perdant.
Dieu reconnait le fait que le travail soit une source de satisfaction pour l'homme.
L’Écriture va jusqu'à dire dans Ecclésiaste 3.13 "Quand quelqu’un mange, boit et profite des résultats de son travail, c’est un don de Dieu."
Le fait que tant d'hommes ne soient pas satisfaits dans leur travail ne vient pas tant de la nature de leur travail mais plutôt du fait qu'ils aient ou non trouvé le sens de leur vie.
Un homme qui n'a pas trouvé le sens de sa vie peut en arriver à travailler dur et longtemps pour une si faible récompense qu'il ne voit aucune lueur d'espoir dans son avenir.
Il ne voit en tout cas rien qui lui donne le goût de vivre.
Si l'on ajoute à cela les sentiments de vieillir, de dévalorisation, d'incapacité et de culpabilité, et l'homme est en danger!
Priez pour que les yeux des hommes (pour vous ou pour les hommes qui vous entourent: un mari, un fils, un père, un frère...) s'ouvrent sur la volonté de Dieu pour eux.
Priez pour qu'ils se sentent encouragés et appréciés suffisamment pour qu'ils comprennent qu'ils ont de la valeur et des capacités car Dieu a donné des talents et des capacités uniques pour chacun.
Priez pour que Dieu les dirige dans la bonne voie et qu'il aplanisse leur sentier.
Priez pour que leur travail leur apporte de la satisfaction.
Priez afin que Dieu leur accorde la force, la foi et la vision pour l'avenir afin qu'ils ne se découragent pas.
Priez pour qu'ils ne se tuent pas à la tâche à seule fin d'obtenir la faveur des hommes, ou de recevoir un gain sordide mais qu'ils excellent tout en étant libérés de toute pression excessive.
Les secrets de Zoé
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