Comprenez-moi bien, je suis extrêmement reconnaissante pour la garderie et pour ces sœurs qui s’occupent des enfants.
Mais assister au culte derrière la vitre, même si cela nous permet de voir l’assemblée et d’entendre ce qui se passe, ce n’est quand même pas pareil.
Pourquoi semble-t-il si souvent que le fait d’être mère nous éloigne de l’assemblée?
Heureusement, Dieu a modelé ma façon de penser capricieuse pour que je cesse d’être centrée sur moi et que je regarde au-delà.
Il a réorienté mes priorités pour que je me concentre sur le témoignage que je suis pour mes trois enfants à cette période de ma vie, indépendamment de mon propre bien-être spirituel.
Quel témoignage suis-je pour mes enfants si je reste à la maison au lieu d’aller à l’église, non pas parce que je suis dans l’impossibilité de m’y rendre, mais simplement parce que je suis frustrée de devoir m’occuper de Josiah pendant tout le culte alors que j’aimerais tant me trouver dans la salle avec les autres?
Bien sûr que c’est une bonne chose que de vouloir assister au culte.
Néanmoins, en ce moment, Dieu m’appelle à l’adorer là où je suis, alors que les circonstances ne sont pas favorables.
Le quotidien d’une mère implique le plus souvent d’adorer Dieu lorsque les circonstances ne sont pas favorables.
Je lis la Bible alors que mon bébé tire sur mes pieds et que mon enfant de trois ans veut s’asseoir sur mes genoux.
Je prie par à-coups dans la voiture alors que les enfants se disputent à l’arrière et que j’ai envie de crier pour réclamer le silence.
Il m’arrive de « bien faire les choses » parfois, quand je me réveille le matin avant les enfants et que tout est tranquille.
Ces moments-là sont l’occasion rêvée de passer du temps au calme avec Dieu, l’occasion de méditer les Écritures en profondeur.
Une tasse de café est posée à côté de moi et la journée, si bien commencée, promet d’être belle.
Et puis, il y a la réalité.
Avec des enfants en bas âge ou des nourrissons qui se réveillent la nuit, ce n’est pas tous les jours que je pourrai profiter d’une telle matinée.
Je vais devoir répartir les moments que je passe avec Dieu sur toute la journée, ou patienter jusqu’au soir.
Mais Dieu n’attend pas de nous que nous soyons parfaits ; il nous veut tels que nous sommes.
Christ a déjà tout accompli pour nous. Par sa puissance, il nous rend capables de rechercher la sainteté.
Quand bien même nous nous sentirions faibles dans notre chair, nous pouvons venir à ses pieds et y puiser des forces pour tenir un autre jour, une autre semaine.
L’un de mes versets préférés dans la Bible se trouve dans Matthieu 11.28-30 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. »
Ces mots sont un véritable réconfort pour le cœur d’une mère.
Dieu accepte notre adoration à cause de Christ, qu’elle soit bien présentée ou désordonnée.
En remettant ma frustration à Dieu, j’ai pu expérimenter une joie nouvelle et redécouvrir la communion avec mes frères et sœurs en Christ.
L’autre jour, mon fils de 7 ans nous a persuadés de rester manger après le culte pour profiter de la communion fraternelle au lieu de courir à la voiture et je suis heureuse que nous l’ayons écouté.
Après un bon repas et de nouvelles rencontres, sur le trajet du retour effectué dans la bonne humeur générale, ma fille de 5 ans s’est joyeusement exclamée: « Maman, j’aime trop les dimanches! J’aime trop quand on est ensemble en famille! » Nous étions comblés. Je suis tellement reconnaissante à Dieu parce qu’il me fait la grâce de pouvoir l’adorer dans toutes les étapes de ma vie, même dans les circonstances les plus défavorables.
Et toi, comment adores-tu Dieu dans les circonstances de ton quotidien de mère qui ne sont pas favorables ?
Susannah Rose
Publié il y a 22 heures par Église au cœur de la ville
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