1
Jean 3.1-2 "Voyez quel amour le Père
nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes.
Si le monde ne nous comprend pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. Bien-aimés,
nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore
été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons
semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est."
Introduction
Ces
versets reflètent parfaitement la pensée du "déjà et du pas encore"
ainsi que la filiation à notre Dieu que nous n'avons cessé de proclamer par le
chant phare de cette année "Abba père".
A la
veille d'une nouvelle année, nous prenons plus facilement conscience que notre
présent est un temps entre le déjà et le
pas encore, un temps de réflexion qui nous pousse à faire le bilan de
l'année écoulée et de nous projeter vers un avenir encore plein d'incertitudes.
Comme je
vous le disais dimanche dernier et dans la newsletter du mois de janvier, les
années se suivent et ne se ressemblent pas.
Nous pourrions avec fatalisme
regarder le temps qui s'écoule avec une certaine lassitude pensant que rien ne
changera jamais…Seulement lorsqu'on considère la vie chrétienne telle qu'elle
devrait être, nous constatons qu'elle n'est pas statique, mais en mouvement
perpétuel.
Si Dieu ne change pas, nous, nous
devons changer avec le temps et les circonstances que Dieu nous donne.
A son
époque le prophète Esaïe prophétisa de la part de l'Eternel dans Esaïe 42.9"Voici, les premières choses se sont accomplies, et je vous en
annonce de nouvelles ; avant qu’elles arrivent, je vous les prédis."
Si en 2017, des choses se sont
déjà accomplies, aujourd'hui, il reste des choses nouvelles qui ne sont pas
encore arrivées.
Peut-être en espérez-vous
certaines et que vous n'en soupçonnez même pas d'autres…?
Dieu est souverain et nous
surprend si souvent !
Si nous ne nous berçons pas
d'illusions, nous sommes déjà dans des attentes prophétiques dont les
bénédictions passées font sens et accréditent nos espérances.
1.
Notre passé porte en lui, le germe de notre avenir.
Comme cela avait été prophétisé,
l'année 2017 a été pour la plupart d'entre nous une saison hivernale éprouvante
à bien des égards ; certains ont été atteints dans leur santé, d'autres ont
vécu un deuil, la perte d'un emploi, une situation financière difficile ou des
relations conflictuelles avec leur famille…
Croire qu'être chrétien nous
épargne les souffrances et les épreuves est un mensonge et si certains en
doutaient encore ils ont constaté que la pluie comme la neige tombent à la fois
sur les méchants et sur les bons, si toutes fois il existe quelqu'un de bon, en
dehors de Christ…!
Toutefois, bien que des
bourrasques glaciales se soient abattus contre l'Eglise, nous pouvons rendre
gloire à Dieu qui nous a maintenus debout et nous a affermis, qui nous a
enracinés profondément en lui et nous a unis les uns aux autres pour lutter
contre ces vents contraires.
Bien que nous ayons été malmenés,
bien que nous ayons souffert, Dieu a démontré sa fidélité dans tous nos
combats.
Il a permis ce rigoureux et long
hiver, pour que nous apprenions à nous reposer sur lui, pour nous émonder et
pour nous transformer un peu plus à son image.
Heureusement,
les années se suivent et ne se ressemblent pas !
Après l'hiver vient le printemps,
la saison de la renaissance, une reprise de la vie, une émergence de nouveautés
qui feront la joie de tous ceux et celles qui ont su persévérer et conserver
l'essentiel tout en acceptant la perte nécessaire du superflu…!
Dieu ne nous a jamais abandonnés,
il n'a pas permis que nous mourrions gelés, que nous nous pétrifions dans des
attitudes néfastes pour notre vie telles que la colère, le doute, la tristesse
ou l'amertume.
Si nous l'avions fait nous nous
serions figés dans notre vie spirituelle, nous aurions stagné au lieu de
croître et nous aurions fini par dépérir et nous briser sous le poids de nos
péchés.
Gloire
soit rendue à Dieu qui ne nous éprouve pas au-delà de nos forces et qui nous
donne sa vie et sa puissance pour résister dans les mauvais jours !
Car la souffrance n'est ni une
fatalité ni nécessairement une attaque du diable ; elle est permise par Dieu,
non parce qu'il est sadique ou intraitable, mais parce qu'elle est un
instrument entre ses mains pour nous sanctifier, nous fortifier et nous
transformer.
Un arbre
qui ne porte pas de fruit est arraché, mais celui qui en porte est toujours
émondé afin qu'il porte toujours plus de fruits. Ne nous étonnons pas des
hivers sombres et venteux qui nous émondent mais attendons-nous aussi à des
printemps pleins de promesses, de lumière et de joies !
Psaumes 34.19"Le
malheur atteint souvent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours."
Si cette année, nous n'avons pas
lutté contre la main divine qui nous châtiait, et que nous avons remporté la
victoire sur le diable qui voulait nous tenter, si nous avons pris conscience
de nos péchés cachés et les avons délaissés, alors nous allons voir une
nouvelle saison arriver !
Après
l'hiver vient le printemps plein d'espérances et de bonnes nouvelles
rafraichissantes et agissantes comme la pluie du printemps qui arrose la terre
et fait jaillir la vie.
Notre
passé porte en lui le germe de notre avenir.
Contre toute attente, l'hiver a
un rôle primordial à jouer aussi bien dans la vie des végétaux que dans celle
de la terre ou des animaux.
Spirituellement, c'est la même
chose : l'hiver et ses rudesses ont produit en nous une attitude de repentance
pleine d'humilité, il a épuré notre cœur et notre foi et nous a poussés à
mettre la parole de Dieu en pratique.
Il nous a poussés dans nos
retranchements afin de nous faire sortir de nos "barques bien confortables" et de nous faire marcher sur
les eaux, délaissant le superflu et nous accrochant à l'essentiel !
Il nous a fait sortir de notre
routine et de notre sommeil spirituel.
Il nous a rapprochés de notre
Père Céleste et nous a révélés son fils comme l'homme de souffrance plein de
compassion.
Il a transformé nos illusions en
véritables espérances, il a façonné notre caractère…
Bref, Dieu a agi formidablement
et nous devons être reconnaissants pour tout ce qu'il a fait dans nos cœurs et
nos vies !
Toutefois nous ne devons pas
rester accrochés à cette saison à cause de notre amertume, de notre colère ou à
cause des doutes qui se seraient installés dans nos vies, tels des insectes
destructeurs qui auraient profité de la faiblesse d'un arbre pour coloniser son
écorce et le tuer.
Ne croyez jamais que Dieu vous a
abandonnés à votre triste sort, qu'il vous boude ou qu'il se désintéresse de
vous. Dieu vous aime et prend soin de vous !
Et même s'il châtie ceux qu'il
aime (pour leur bien) sa colère ne dure qu'un instant.
Psaumes 30.5"Car
sa colère dure un instant, mais sa grâce toute la vie ; le soir arrivent les
pleurs, et le matin l’allégresse."
Entrons
ensemble dans cette nouvelle saison, car en 2018, le Seigneur nous prépare des
surprises comme autant de bénédictions qui ne demandent qu'à jaillir.
2.
Aujourd'hui, entre le déjà et le pas encore
1 Jean 3.1-2 "Voyez
quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de
Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a
pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous
serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera
manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il
est."
A l'aube de la
nouvelle année, prenez-vous conscience de tout l'amour que Dieu vous porte ?
Êtes-vous
conscients de toutes ses bontés à votre égard et de tout ce qu'il a fait
contribuer à votre bien durant l'année passée ?
Avez-vous réalisé
de combien de trésors infinis et glorieux il vous a enrichis au cœur même de
l'hiver ?
C'est important de le souligner
et d'en prendre conscience avec reconnaissance aujourd'hui, et dans tous les
aujourd'hui de notre vie situés entre le déjà et le pas encore !
Etre enfants de Dieu, c'est avoir
Dieu pour Père, d'être aimés du Dieu tout puissant et créateur, d'avoir avec
lui et grâce au Christ une relation marquée de profonde tendresse, de proximité
et de respect !
C'est aussi appartenir à une famille
spirituelle - pas une communauté de
surface - mais une vraie famille unie, ayant des sentiments profonds de
fraternité, d'unité et d'entraide.
En
Christ, voilà ce que nous sommes dès le jour de notre naissance spirituelle, mais tout n'est pas fini, parce
que nous ne sommes pas encore arrivés au bout du chemin et que nous sommes encore
en marche.
Même si nous avons beaucoup
appris cette année et que nous nous sommes enrichis de nombreux trésors
impalpables, ce que nous vivons aujourd'hui n'est que provisoire, et ce que
nous connaissons n'est que partiel.
1 Corinthiens 13.10-12 "…Nous connaissons en partie, et nous
prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est
partiel disparaîtra. Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je
pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu
homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Aujourd’hui nous voyons
au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à
face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été
connu."
Nous sommes perpétuellement en
marche et l'aboutissement de notre salut n'arrivera que lorsque le Christ
paraîtra.
Nous sommes entre le déjà et le pas encore: 1 Jean 3.2"Dès maintenant, nous
sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons plus tard, cela reste encore
caché"
Timothy
S Lane et Paul David Tripp
ont écrit :
"Jésus
est déjà venu nous apporter le salut, mais son œuvre salvatrice n'est pas
encore terminée.
La
puissance du péché a déjà été détruite, mais la présence du péché n'a pas
encore été effacée.
Nous
avons déjà grandi et changé de bien des façons, mais nous n'avons pas encore
atteint notre plein potentiel en Christ.
Nous
avons déjà surmonté beaucoup de difficultés, mais nous n'avons pas encore
franchi notre dernier obstacle.
Nous
avons déjà appris de nombreuses leçons de foi, mais nous n'avons pas encore mis
notre entière confiance en Dieu.
Dieu
a déjà établi son royaume dans nos cœurs mais ce royaume n'est pas encore venu.
Le
péché a déjà été vaincu, mais sa défaite finale ne s'est pas encore produite."
Les temps et les saisons sont
entre les mains de notre souverain.
Notre part est d'apprendre à
mieux vivre "en cours de route"
entre le départ et l'arrivée de notre vie avec Dieu.Il nous faut prendre
conscience de nos faiblesses et de nos failles et vivre comme des gens brisés
et dysfonctionnels que Dieu répare le long du chemin, toujours reconnaissants
de ce qui a déjà été accompli et toujours conscients d'avoir besoin de ce qui
ne nous a pas encore été accordé.
Voilà toute la dynamique de la
vie chrétienne : nous vivons notre foi entre un déjà et un pas encore.
Mais attention ! Car nous pouvons
commettre plusieurs erreurs de trajectoire possibles, si nous oublions cette
réalité :
·
Il y a en effet ceux qui estiment
que le "déjà" est suffisant.
Il y a des chrétiens qui se
contentent en effet du minimum et des petits commencements.
Certes, ils sont baptisésmais ils
font l'impasse des réunions de semaine, ils ne vont au culte que de temps en temps
et ça leur suffit. Comme c'est dommage !
Car en agissant ainsi, ils se
privent de toutes les bénédictions que Dieu a en réserve pour eux.
·
Et puis il y a ceux qui s'y
croient déjà.
Ils donnent l'impression qu'ils vivent
déjà dans le royaume de Dieu sur la terre.
Ils proclament la réussite,
l'abondance et la prospérité...
Ils prétendent avoir réglé à
jamais le problème du péché et de la tentation.
Ils disent qu'ils sont vainqueurs
en Christ et minimisent les combats et leur adversaire !
Ils s'y croient déjà... mais
oublient qu'il reste du chemin à parcourir.
·
Il y a aussi ceux qui sont obnubilés
par le "pas encore".
Ils se laissent accabler par ce
qui ne va pas et oublient ce qu'ils ont déjà.
Ils trouvent que c'est dur d'être
chrétien, avec toutes ces épreuves, ces tentations et ces attaques.
Leur espérance chrétienne est
réduite à souffrir en serrant les dents et à se plaindre sans cesse de cette
fin des temps si pénible à vivre, …en attendant que Dieu établisse son
règne.
Quelle est donc la bonne attitude
à suivre aujourd'hui entre le déjà et le pas encore ?
·
S'appuyer
sur le déjà pour cheminer vers le pas encore.
·
Etre
reconnaissant et profiter pleinement de ce que nous avons déjà en Jésus-Christ.
·
Avancer, espérer, attendre ce que nous n'avons
pas encore et qui nous est promis.
Le "déjà" est
considérable : nous sommes les enfants de Dieu.
Le "pas encore" est
plus grand encore. Tellement qu'on ne peut pas l'imaginer...
Alors
vivons aujourd'hui dans le contentement et la reconnaissance !
Espérons et attendons
l'accomplissement des promesses de Dieu sans vouloir brûler les étapes, c'est
le seul moyen d'être réaliste sans être résignés et de marcher vers notre
espérance sans se faire d'illusion.
Conclusion:
Notre espérance chrétienne a déjà
commencé, mais elle ne s'arrête pas à aujourd'hui.
Déjà nous sommes enfants de Dieu,
aimés, choisis et sauvés, des enfants pas toujours sages, parfois capricieux,
parfois imprudents, des enfants qui ont encore tellement à apprendre... mais nous
sommes résolus malgré toutà encore grandir, par la grâce de Dieu, vers plus de
maturité.
Alors qu'une nouvelle saison
printanière prend place dans notre vie, soyons résolus à y entrer !
Cantique 2.11 à 13"Car voici, l'hiver est
passé; la pluie a cessé, elle s'en est allée.
Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!"
Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!"
Soyons
résolus à vivre dans la lumière comme des enfants de lumière.
Nous
ne sommes pas des cafards qui se reproduisent dans l'ombre…!
Ephésiens
5.8"Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant
vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière!"
Pour connaître le printemps,
cette saison de renouveau où la lumière revient peu à peu, de régénération, de transformation
miraculeuse et d'émergence de vie, décidons de faire reculer la part de
ténèbres dans notre vie. Vivons
l'explosion d'une vitalité spirituelle qui ne demande qu'à jaillir..!
§
Mettons
en lumière ce qui est caché.
§
Avouons-nous
l'inavouable.
§
Ne
dissimulons plus à Dieu ce qu'il sait déjà, et qu'il veut nous voir lui
confesser !
§
Donnons
à la lumière la primauté dans notre vie !
§
Libérons-nous
des entraves qui retiennent notre plein potentiel !
Soyons
résolus à recevoir avec joie la pluie de l'arrière saison,
c’est-à-dire
la plénitude du Saint Esprit nous amenant à la maturité.
Deutéronome
11.14"Je donnerai à votre pays la pluie en son
temps, la pluie de la première et de l’arrière-saison, et tu recueilleras ton
blé, ton moût et ton huile."
Le printemps est une période
formidable, mais d'une extrême violence pour la nature : les arbres
bourgeonnent, certaines fleurs sortent de terre.
On
imagine mal cette puissance de vie à l'œuvre à ce moment- là et il en va
de même pour nous !
Nous devons tourner la page de
l'hiver, en finir avec la mort qui couve, avec la tristesse, avec le trouble,
avec les ténèbres, avec les plaintes et les soupirs, ce ne sera peut être pas facile,
mais nous pouvons accueillir le printemps dans notre vie en nous ouvrant à
l'œuvre du Saint Esprit !
C'est lui qui fera croitre en
nous les fleurs et les fruits qui ont été semés, c'est lui qui redonnera vie
aux graines qui ont été abandonnées en terre et qui les fera germer.
Jean
12.24"En
vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne
meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit."
Il nous faut donc mourir à
nous-mêmes et à nos volontés pour accueillir la vie de Christ en nous et pour
que ses projets prennent place dans nos vies.
Combien pensaient qu'ils étaient
morts à eux-mêmes et se sont rendus compte que cette mort n'était que
partielle, que le vieil homme ou la vieille femme était toujours bien vivant ou
vivante dans tous les coins de leur cœur…?
Quelle cruelle désillusion,..,
mais une désillusion qu'il nous faut affronter de face si nous voulons entrer
dans le plein potentiel de notre nouvelle vie…!
Pourquoi resterions-nous
sclérosés, prisonniers de nos bourgeons, repliés dans notre gangue…? Permettons à la vie de vaincre
tous les obstacles qui se dressent en nous…!
Soyons
résolus à profiter pleinement de cette saison pleine de vie de résurrection, de
croissance spirituelle et de joie saine !
Soyons
résolus à veiller sur nos cœurs plus que tout autre chose,comme nous le sommes exhortés dans
la parabole des quatre terrains, si demain nous voulons porter du fruit en
abondance.
Proverbes
4.23 "Garde ton cœur plus que toute autre chose, car
de lui viennent les sources de la vie."
Sans doute, devons-nous accepter
de ne plus veiller, maladivement parfois, sur certaines choses en les confiant
pleinement à Dieu, afin de mettre toute l'emphase sur notre cœur….!
TON
CŒUR C'EST TA PRIORITÉ POUR 2018…!
Si tu le négliges, tu te priveras
alors des sources abondantes et tu devras affronter les tiraillements provoqués
par la soif et la sécheresse..!
Pour
éviter cela, soyons résolus à obéir à la parole de Dieu et à la mettre en
pratique dès aujourd'hui.
Soyons
résolus à ne pas nous charger des soucis de la vie et du matérialisme (Argent et plaisirs de ce monde),
sinon la semence de Dieu sera étouffée sous les ronces et les épines.
Soyons
résolus à veiller à notre enracinement afin qu'il soit solide et ferme en Christ et que
nous nous ne dépérissions pas aux jours de la sécheresse.
Soyons
résolus à confesser nos péchés et à pardonner aux autres,car la semence de Dieu ne peut
croitre sous les pierres.
Soyons
résolus à ne pas nous endurcir mais
à être des terrains malléables et propices à la croissance de tous les fruits
que Dieu veut nous voir porter.
Hébreux
4.7 "Dieu fixe de nouveau un jour, et il l’appelle
"aujourd’hui". Il a parlé de
ce jour là par la bouche de David en disant : "Aujourd’hui, si vous
entendez la voix de Dieu, ne fermez pas votre cœur!" "
Les bras remplis du "déjà"et nous projetant avec
foi dans "le pas encore" nous
devons vivre "l'aujourd'hui"
avec paix et actions de grâces…!
Le temps est venu où ceux qui ont
semé avec larmes vont moissonner avec des chants d'allégresse,…, comme le
déclare le Psaumes 126.5.
Chassons
l'esprit de mélancolie, de négativisme, de fatalisme, de lassitude et plus
généralement chassons tout ce qui travaille
à l'érosion de notre spiritualité et à l'insatisfaction de nos cœurs pour vivre
pleinement dans l'abondance du Christ…!
Jean
10.10 "Moi, je suis venu afin que les brebis aient la
vie, et qu’elles soient dans l’abondance."
Je réclame dans vos vies
l'abondance du Christ qui seul peut remplir vos cœurs et
vous épanouir afin que la joie de votre salut témoigne de l'évidence de la
présence de celui qui agit en vous…!
Message prêché par Xavier LAVIE le 31 décembre 2017
publié par Église au cœur de la ville
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