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mardi 22 mai 2018

Patience



JACQUES 1.1‑4
Quand des gens me disent qu’ils prient pour devenir patients, je leur demande ce qu’ils font de plus pour y arriver.
La patience n’est pas tant une qualité que le chrétien reçoit qu’un trait qu’il développe au fil de ses expériences.
Pensons à la patience comme à un muscle qu’il faut faire travailler pour le tonifier.
Les croyants devraient donc voir dans les difficultés l’occasion d’exercer leur patience.
Notre instinct nous pousse à crier à Dieu lorsque nous sommes éprouvés.
Nous condamnons. Nous résistons. Nous nous plaignons.
Néanmoins, nous ne remercions jamais le Seigneur de vouloir nous faire croître en patience.
Selon la Bible, voilà pourtant la manière dont les croyants devraient réagir.
Le livre de Jacques nous recommande de considérer les épreuves comme un sujet de joie complète (Jacques 1.2), mais sur le plan humain, il n’est pas naturel de louer notre Père lorsque nous sommes affligés.
Cependant, une telle réaction acquiert tout son sens quand les chrétiens s’accrochent à la promesse selon laquelle Dieu tire du bien des difficultés (Romains 8.28).
Nous ne nous attendons pas au Seigneur en vain.
Nous pouvons le bénir pour la solution qu’il entend apporter à notre problème, les vies qu’il va transformer ou le fruit spirituel qu’il va développer en nous.
Percevoir, dans les ennuis, un moyen de grandir est un concept radical dans notre monde.
Le croyant qui loue le Seigneur dans la tempête est encore plus hors du commun!
Les chrétiens peuvent toutefois se réjouir.
La tribulation accroît leur patience, de sorte qu’ils peuvent attendre l’intervention divine.

ROMAINS 5.1‑4
Le fruit de l’Esprit inclut la patience (Galates 5.22,23), mais cela ne signifie pas que le Saint‑Esprit la donne au chrétien malgré lui. 
Il agit plutôt comme l’enseignant fidèle qui stimule sa croissance. 
Le fruit spirituel mûrit avec le temps, dans la mesure où le croyant obéit à Dieu et se soumet à sa volonté.
Notre patience envers Dieu et autrui résulte d’une foi croissante.
Le Saint‑Esprit incite les chrétiens à s’arrêter à l’œuvre du Seigneur tandis qu’ils cheminent ici‑bas. Leur confiance en lui se nourrit de l’exaucement de leurs prières, des riches bénédictions issues de certaines situations difficiles et de tout le bien que le Seigneur tire de circonstances tragiques.
Dans la mesure où ils s’appuient de plus en plus sur sa bonté et sa souveraineté, ils sont plus disposés à attendre les solutions qu’il propose.
En réalité, reconnaître la souveraineté de Dieu est un élément clé pour développer la patience.
Pour se soumettre entièrement à sa domination, il faut s’attendre à sa volonté.
Il est sage d’accepter que notre vie se déroule selon son plan directeur.
Il ne sert à rien de taper du pied, car cela ne le convaincra pas d’accélérer la cadence.
Dieu veut que les siens se conforment à son programme et attendent calmement l’issue, même si le rythme divin leur paraît lent.
La patience ne nous vient pas naturellement.
Voilà pourquoi le Saint‑Esprit nous fortifie, de sorte que nous supportions tout sans nous plaindre quand les progrès semblent minimes.
Dieu n’agit au ralenti que selon la perspective humaine.
D'après la sienne, il intervient toujours au bon moment.

Magazine en Contact
 
Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

Visions du monde


Connaitre notre vision du monde permet de vivre en accord avec elle. 
Connaitre les visions du monde de nos proches permet de mieux les comprendre et de pouvoir mieux dialoguer avec eux.

Clique sur l'image pour mieux comprendre ces différentes visions...
Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

Yoga vs christianis

Pour certains, le yoga est un moyen de détente et de relâchement des tensions et pour d’autres c’est une forme d'exercice contribuant à l’amélioration de la forme et de la santé, mais, en fait, le yoga est avant tout une discipline spirituelle.
 et je sais que, même des prêtres et des religieuses dans les séminaires et noviciats conseillent le yoga Hélas, en cette période post-moderne où le syncrétisme est de mise, de nombreux chrétiens se laissent séduire par  des spiritualités orientales et mystiques venant de l'Hindouisme et du Bouddhisme.
C'est dans ce contexte que l'on doit donc s’interroger sur la compatibilité du yoga avec la spiritualité Chrétienne.

 
Qu’est-ce que le Yoga ? 
Le mot Yoga veut dire « union », le but du Yoga est d’unir le moi transitoire (temporel) « JIVA » à l’infini « BRAHMAN » le concept Hindou de Dieu.
Ce Dieu n’est pas un Dieu personnel (immanent comme celui des chrétiens), mais une substance spirituelle impersonnelle qui est un avec la nature et le cosmos (panthéisme).
Brahman est une substance divine impersonnelle qui s’infiltre, se répand et est à la base de tout.

Le Yoga a ses racines dans les Upanishads Hindoues qui remontent à l’année 1000 avant Jésus Christ et elles parlent ainsi du Yoga, « unissez-vous au sein de la lumière avec la lumière de Brahman ».
L’absolu est en soi-même, dit la Chandogya Upanishad.
Le Divin habite en chacun de nous à travers son représentant microcosmique, le soi individuel appelé Jiva. Dans la Bhagavad Gita, le seigneur Krishna décrit le Jiva comme une parcelle du Soi suprême et la joie du Yoga vient au Yogi qui est un avec Brahman.
En l'an 150 après J-C, le yogi Patanjali expliqua les huit moyens qui conduisent les pratiques du Yoga de l'ignorance à l’illumination (ou l’éveil) - les huit étapes sont comme un escalier, elles sont :
  • la maîtrise de soi
  • les réfrènements (yama)
  • les observances religieuses (niyama)
  • la pratique des postures (asana)
  • les exercices respiratoires (pranayama)
  • le contrôle des sens (pratyahara)
  • la concentration (dharana)
  • la contemplation profonde (dhyana)
  • l'illumination (samadhi).  
Il est intéressant de noter, ici, que les postures et les exercices de respiration, souvent considérés comme l'ensemble du yoga en Occident, sont les étapes 3 et 4 vers l'union avec Brahman !

Le yoga n'est pas seulement un système élaboré d'exercices physiques, il s'agit d'une discipline spirituelle, visant à conduire l'âme au samadhi, union totale avec l'être divin.
Le Samadhi est l'état dans lequel la nature et le divin ne font qu’un, l’homme et Dieu deviennent un, sans aucune différence.

 (Brad Scott : L'exercice ou la pratique religieuse ? Yoga : Ce que le maître ne vous a jamais enseigné dans ce cours de Hatha Yoga dans le livre Watchman Expositor Vol . 18,No 2, 2001).


Ce point de vue est radicalement contraire à la religion chrétienne qui fait une distinction claire entre le Créateur et la créature, Dieu et l'homme.
Dans le christianisme, Dieu est "l'Autre" et jamais soi-même.
Il est triste que certains promoteurs de yoga, de Reiki et d'autres disciplines et de méditations, aient interprété inexactement, en les isolant, certains passages de la Bible, pour appuyer leurs arguments tels que « vous êtes le temple de Dieu», «l'eau vive jaillit de toi», «vous serez en moi et je serai en vous "," ce n'est plus moi qui vit, mais le Christ qui vit en moi ", etc, sans comprendre le contexte et le sens de ces paroles dans la Bible.
Il y a même des gens qui dépeignent Jésus comme un yogi!!!
Appeler Jésus “un yogi” c’est renier Sa divinité intrinsèque, Sa Sainteté et Sa perfection et suggérer qu’Il avait une nature déchue soumise à l’ignorance, et qu’il a eu besoin d’être libéré de la condition humaine par la pratique et la discipline du Yoga.

Le Yoga est incompatible avec la spiritualité chrétienne parce qu’il est panthéiste (Dieu est tout et tout est Dieu), et soutient qu’il n’y a qu’une seule Réalité et que tout le reste est illusoire.

Le Centre de la Foi chrétienne est la Foi dans la Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint Esprit, trois personnes en un seul Dieu, le modèle parfait de la relation d’Amour.

 Dans l'Hindouisme, le bien et le mal, comme la douleur et le plaisir sont illusoires, et donc irréels.  , L’icône la plus respectée de l'Hindouisme moderne, a déclaré: "le bien et le mal sont une seule et même chose" (Vivekananda. "Les yogas et autres ouvrages" publiés, Ramakrishna Vivekananda Centre NY 1953).

Dans le christianisme, le problème du péché comme offense à la Sainteté de Dieu est inséparable de notre foi, parce que le péché est la raison pour laquelle nous avons besoin d'un Sauveur.  L'Incarnation, la Vie, la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus sont pour nous les moyens du salut, afin de nous libérer du péché et de ses conséquences.
Nous ne pouvons pas ignorer cette différence fondamentale dans le but d'absorber le yoga et d'autres techniques orientales de méditation dans la spiritualité chrétienne.
La pratique du yoga est païenne au mieux, et au pire occulte.
Il est ridicule que même les maîtres yogi portant une croix ou un symbole chrétien trompent les gens en disant que le Yoga n'a rien à voir avec l'Hindouisme et disent qu’il s’agit seulement d’accepter d’autres cultures.
Certains ont même masqué le yoga avec des gestes Chrétiens et l’appelle le « Yoga Chrétien ».
Ici la question n'est pas celle d'accepter la culture d’un autre peuple, mais celle d'accepter une autre religion qui n’a rien à voir avec le christianisme.

 Il est dommage que le yoga se soit propagé si frénétiquement depuis les maternelles jusqu’à tout type d’institutions en médecine, psychologie, etc se considérant comme une science alors qu’il ne l’est absolument pas et il est vendu sous le label de Thérapie de relaxation, d'auto-hypnose, ou de visualisation créative...
Le Hatha Yoga, largement répandu en Europe et en Amérique comme méthode de relaxation et d’exercices non fatigants, gymnastique douce, est l'un des six systèmes reconnus de l'Hindouisme orthodoxe, et de par ses origines religieuses et mystiques, c’est l’une des formes les plus dangereuses du Yoga (Dave Hunt, « la séduction de la chrétienté» à la page 110)

La philosophie et la pratique du yoga sont basées sur la croyance que l'homme et Dieu ne font qu'un.  Elle enseigne à se concentrer sur soi-même plutôt que sur  Dieu Seul et Unique.
Le Yoga encourage ses participants à rechercher les réponses aux problèmes de la vie au sein de leur propre esprit et conscience au lieu de trouver les solutions dans la Parole de Dieu par l’intermédiaire de l’Esprit Saint.

Il y a des gens qui disent qu'il n'y a aucun mal à pratiquer ces exercices, et qu'il suffit de ne pas croire dans la philosophie qu’il y a derrière.
Toutefois les promoteurs du Yoga, du Reiki, etc., affirment très clairement que la philosophie et la pratique sont inséparables.
C’est pourquoi un Chrétien ne peut, en aucun cas, accepter la philosophie et la pratique du Yoga parce que le Christianisme et le Yoga ont des points de vue qui s’excluent mutuellement.
Le christianisme voit le péché comme principal problème de l'homme, et le considère comme un manquement à se conformer à la fois, au caractère et aux normes d'un Dieu moralement parfait. L'homme est aliéné de Dieu et il a besoin de réconciliation.
La solution est Jésus-Christ « L'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde».
Grâce à la mort de Jésus sur la Croix, Dieu a réconcilié le monde avec lui-même.
Maintenant il appelle l'homme à recevoir gratuitement tous les bénéfices de son salut par la foi en Christ seul.
Contrairement au Yoga, le Christianisme voit  la rédemption  comme un cadeau gratuit qui peut seulement être reçu et ne jamais être gagné ou atteint par ses propres efforts ou œuvres.
Aujourd'hui ce qui est nécessaire en Europe ou ailleurs, c’est la prédication puissante du message du Christ à partir de la Bible, et interprété par l'Eglise, afin de dissiper les doutes et les confusions répandus de manière démesurée parmi les Chrétiens Occidentaux et de les amener au Chemin, La Vérité et  la Vie : Jésus Christ.
Seule la Vérité peut nous rendre libres.
 
ANNEXE I
 
Publie par Église au cœur de la ville il  y a 4 jours 

jeudi 10 mai 2018

SOS d'un coeur en détre

 
 
Actes 27.23 «Un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’est apparu cette nuit. » 
La tempête et l’obscurité prolongée, accompagnées d’un risque imminent de naufrage, avaient amené l’équipage de ce navire dans une mauvaise impasse.
Un seul homme à bord gardait tout son calme et ses paroles apportèrent assurance à tout le monde. Paul était le seul homme à avoir le courage de dire : « Je vous exhorte à prendre courage. »
Il y avait des légionnaires romains aguerris à bord et des marins expérimentés, mais le pauvre prisonnier juif possédait plus de force qu’eux tous.
Il avait un Ami secret, qui épaulait son courage.
Le Seigneur Jésus envoya un messager céleste à son fidèle serviteur afin de lui murmurer des paroles de consolation à l’oreille.
En conséquence, Paul arborait un comportement rasséréné et parlait comme un homme qui est en sécurité.
Si nous craignons le Seigneur, nous pouvons nous attendre à ce qu’il intervienne à temps quand notre situation se trouve au plus bas.
Les tempêtes n’empêchent pas les anges de venir vers nous et les ténèbres ne les arrêtent pas non plus.
Les séraphins ne regardent pas comme une humiliation d’être envoyés auprès des plus pauvres de la famille chrétienne.
Si les visites d’un ange sont rares et espacées en temps normal, elles se multiplient pendant les nuits de nos tempêtes et difficultés.
Les amis viennent à défaillir quand nous sommes sous le fardeau, mais nos rapports avec les habitants du monde des esprits sont plus abondants.
Nous recevons ainsi la force d’accomplir des exploits par la force que nous procurent les paroles d’amour apportées du trône au moyen de l’échelle de Jacob.
Ami lecteur, le moment présent est-il un temps de détresse pour vous ?
Demandez alors une aide spéciale. Jésus est l’ange de l’alliance et, si maintenant vous cherchez avec ardeur sa présence, elle ne vous sera pas refusée.
Ceux qui, comme Paul, ont bénéficié de l’appui d’un ange de Dieu dans la nuit de leur tempête, quand aucune ancre ne tenait plus et que les rochers menaçaient, se rappellent de l’encouragement qu’une telle présence procure au cœur.
« Les dangers accourent, subtils, inconnus :
De près ils m’entourent, plus près est Jésus
Qui, dans le voyage, me redit : « C’est moi !
Ne crains rien : courage ! Je suis toujours avec toi ! »
(E. Schürer)

Charles Spurgeon

Minimalisme




En 2007, Dave Bruno, un entrepreneur dépassé par tout ce qu’il possède, décide de réduire la liste de ses possessions à 100 objets. Son expérience part du constat que la société moderne occidentale vit dans l’excès et pose la question de savoir ce qui est réellement nécessaire pour mener une vie heureuse et accomplie. 
Depuis, des dizaines de livres, de blogs, de magazines et de vidéos parlent de ce mouvement qu’on appelle « minimalisme. »
Le minimalisme interroge sur ce qu’est d’être humain, ce qui rend la vie digne d’être vécue et ce qui donne un sens à notre existence.
Au fond, le minimalisme nous place devant quelques grandes questions existentielles : 
Quel est notre but ? Comment être heureux ? Comment bien vivre ?
Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus avaient tout ce que le rêve américain promet : un gros salaire, une grosse maison, une grosse voiture. Mais, en dépit de tout cela, ils posent le constat suivant : « Et pourtant, avec toutes ces choses, nous savions que nous n’étions pas satisfaits de nos vies, nous n’étions pas remplis. »
Ils entament leur livre Minimalism, live a meaningful life (« Le minimalisme : vivre une vie qui a un sens ») avec ces mots :
Nous cherchons tous la même chose : comment vivre une vie qui a plus de sens. […] Les possessions matérielles que nous accumulons ne nous rendrons pas heureux. Nous savons tous cela et pourtant, nous cherchons souvent un sens à notre vie par l’accumulation de plus de possessions. Le vrai bonheur pourtant, vient de qui nous sommes.
Les minimalistes montrent tous que nous avons un problème avec l’accumulation d’objets. 
Quelque part, ils remarquent que nous recherchons le bonheur et la sécurité dans ce que nous possédons. 
Les minimalistes ont aussi raison en disant que ce que nous possédons finit par nous posséder. 
Ce que nous avons accumulé finit par nous prendre notre argent, notre temps et notre énergie. 
Le minimalisme montre avec force que le consumérisme est un problème qui dépasse la question économique. 
Notre manière de consommer révèle notre cœur et nous enferme plus qu’elle nous libère.

Pourtant, ce que proposent les minimalistes ne règlent pas le problème. Pour eux, le problème est que nous nous définissons par ce que nous avons, plutôt que par ce que nous sommes. Nous avons placé notre identité, notre valeur et notre bonheur dans les objets. Pour régler le problème, les minimalismes décident de couper les mauvais fruits en espérant que cela guérisse les racines. Au lieu d’articuler une solution autour de qui nous sommes, les minimalistes essaient de le faire en réduisant ce que nous avons. Le problème et la solution se trouvent dans le nombre d’objets que nous possédons. En coupant les mauvais fruits on peut soulager l’arbre, mais les mauvaises racines continueront à produire des fruits malades.

Mais un ascète peut avoir le même problème qu’un millionnaire.
Si on voulait aller jusqu’au bout du raisonnement, ce que nous sommes ne devrait pas dépendre de ce que nous avons. 
Par conséquent, quelque soit le nombre de choses que nous possédons, nos possessions ne devraient pas nous définir ou nous enfermer. 
Le vrai problème n’est pas d’avoir trop de choses, mais notre rapport aux choses. Un ascète peut avoir le même problème qu’un millionnaire.
La vision biblique du monde pose un constat encore plus terrible sur le problème, et une solution correspondante bien plus radicale. 
Le vrai problème n’est pas extérieur, mais intérieur. Le problème n’est pas dans ce que nous avons, mais dans ce que nous sommes. 
Réduire ce que nous avons ne changera pas ce que nous sommes. 
La Bible ne définit pas l’homme par lui-même, mais dans son rapport avec Dieu. 
C’est dans sa relation alliancielle avec Dieu que l’homme trouve son bonheur, son but et sa liberté. Le vrai problème, c’est le péché. 
C’est à cause du péché que l’homme passe de la liberté en Dieu à l’esclavage du péché, du bonheur au désespoir et passe à côté du but que Dieu donne aux humains : le connaitre, le glorifier et faire de lui notre plus grande joie.
Pour changer de vie, il faut changer de cœur. Dans le sermon sur la montagne, Jésus disait avec force que si nous ne servons pas Dieu, nous servons un autre maître (Matthieu 6.24). 
Il appelait ses auditeurs à placer en Dieu leur sécurité et leur confiance et à ne pas se fier à ce qu’il possédait, ou à ne pas s’inquiéter de ce qu’il n’avait pas (Matthieu 6.25-31), mais à se tourner et à se confier en Celui qui sait ce dont nous avons besoin et prends soin de nous (Matthieu 6.32-34).
Jésus nous invite à nous détacher à la fois de ce que nous avons (ou pas), et même de qui nous sommes, pour regarder à qui Dieu est. C’est en lui que nous trouverons notre sécurité, notre bonheur et notre but.

Si tu n’es pas satisfait avec ce que tu as, tu ne le serais pas avec le double.
Les minimalistes, même s’ils ne traitent que les fruits du problème rejoignent l’enseignement de la Bible : il faut se contenter de ce que l’on a, que ce soit beaucoup ou peu (Philippiens 4.11-13). 
Charles Spurgeon disait : « Si tu n’es pas satisfait avec ce que tu as, tu ne le serais pas avec le double. » 
Là encore, le contentement n’est possible qu’en Jésus. 
Pour être content avec ce que l’on a (ou pas), il faut que notre joie ne dépende pas de ce que nous avons, mais de Celui en qui nous croyons. 
Notre joie dépend d’une chose que nous ne pouvons jamais perdre, plus importante que la santé, les relations ou la richesse : Jésus-Christ, notre bien suprême.
Matthieu Giralt
 

Perspective divine




Dans Luc 24 est relatée la discussion de deux disciples en route vers Emmaüs. Ils parlaient ensemble de Jésus lorsqu'il s'approcha d'eux, sans qu'il ne parviennent à le reconnaître car leurs yeux en étaient empêchés.
Jésus leur dit: "De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ?"
Et ils lui répondirent au Seigneur : "Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont crucifié.
Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées.
Il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont fort étonnés ; s’étant rendues de grand matin au sépulcre et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leur sont apparus et ont annoncé qu’il est vivant.
Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont point vu."
Visiblement, Jésus avait affaire à deux disciples un peu déboussolés...!
Ces hommes étaient devant le miracle de la résurrection et pourtant ils restaient attachés à leurs espérances déçues.

Combien de chrétiens ressemblent à ces deux hommes...? 
 
Ils sont comme empêchés de voir simplement parce qu'ils conçoivent la foi comme le moyen de satisfaire leurs cœurs et leurs ambitions.
Aussi, quand les choses tournent autrement, leur vue s'obscurcit faisant passer le Christ ressuscité pour un simple inconnu...!
Combien est grand notre aveuglement quand notre foi est ancrée uniquement dans nos espérances personnelles...
Alors Jésus leur dit : "O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait."
Les deux hommes venaient de vivre un cours de théologie de l'Ancien Testament dispensé directement par le Christ..!
Mais, ce n'est qu'après, au cours du repas, que leurs yeux s’ouvrirent, et qu'ils reconnurent le Christ tandis qu'il disparut de devant eux.

Parfois, nous discutons entre disciples, mais si Jésus devait apparaître au même moment, quelle serait notre attitude...?
Tellement préoccupés par nous mêmes, déboussolés par les évènements, déçus dans nos attentes; le reconnaîtrions nous...?


La leçon dispensée aux disciples d’Emmaüs doit nous faire réaliser que si certaines choses nous aveuglent, le rappel de la Révélation historique depuis l'Ancien Testament jusqu'au Nouveau, en ce qui concerne Jésus, est ce qui nous permet d'y voir clair ! Elle nous recentre..!
Comme pour les deux disciples sur le chemin d’Emmaüs, beaucoup de chrétiens sont aveuglés, parce qu'ils sont d'un cotés trop focalisés sur eux-mêmes, et d'un autre coté parce qu'ils ne parviennent pas à embrasser la Révélation des Écritures en lui donnant sens.
Pour eux leur vie n'est qu'une succession d’événements au milieu desquels Jésus n'est vu que comme un thaumaturges ou un leader politico-charismatique servant à arranger leurs circonstances.
Laissons Jésus venir déranger nos petites conversations, afin qu'il puisse nous recentrer, et rétablir notre vision spirituelle toutes les fois que cela est nécessaire.

Pasteur Xavier LAVIE

Cessez d'être négligents


Job 33.14  "Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend pas garde."
Lors de mon premier bilan des duos de prière en avril 2017, Fémi et moi avions réalisé que bien que Dieu nous avait parlé à maintes reprises, nous avions juste écrit ses paroles dans un carnet sans réellement méditer ou chercher à comprendre ce qu'il nous avait dit.
En relisant les notes consignées pour faire un premier bilan et rendre témoignage de ce que nous avions vécu ensemble dans la prière, nous avons pris conscience que nous avions été négligentes.
Dès le début de notre duo en novembre 2016, Dieu nous avait en effet annoncé ce qu'il voulait accomplir dans nos vies, il nous avait expliqué la raison des épreuves à venir et les solutions pour en sortir, nous avions tout consigné dans un carnet et nous avions oublié ses paroles !!!!
Alors nous nous sommes repenties...et avons essayé d'être plus vigilantes.
Que de luttes, de combats, de larmes et de découragements nous aurions évité si nous avions été plus attentives ! 
Dans le deuxième livre des Chroniques 29.11, Dieu dit : "Maintenant, mes fils, cessez d’être négligents ; car vous avez été choisis par l’Éternel pour vous tenir à son service devant lui, pour être ses serviteurs, et pour lui offrir des parfums."
Dans son contexte historique et spirituel, ce verset relate le fait que lorsque Ézéchias fut couronné roi, son premier travail fut de réformer immédiatement ce qui n’allait pas dans le royaume de Juda. 
Car ceux qui commencent une tâche en partenariat avec Dieu, prennent un bon départ, et ne peuvent en conséquence que prospérer s'ils restent attachés à Dieu et à sa parole chaque jour ; par contre, ceux qui, par négligence, oublient les ordonnances divines, s'aventurent sur un terrain glissant et périlleux, car c'est comme s'ils oubliaient Dieu, lui-même !
La Parole est une véritable lampe qui éclaire ; si nous marchons sans elle, nous tâtonnons dans les ténèbres ! Si nous en oublions des pans entiers c'est comme si nous marchions avec une lumière vacillante et intermittente... nous n'y voyons pas loin !  

Ce texte des Chroniques nous alerte : si aucune prière ni louange, qui devraient découler de cette lecture, ne sont adressées à Dieu, cela signifie qu’aucun encens spirituel ne brûle à son égard.
Cela signifie donc que nos prières sont bien trop souvent un parfum désagréable qui monte vers Dieu, des plaintes, des supplications, des questions inutiles qui ne sont que la preuve de nos doutes et de nos négligences par rapport à la parole que Dieu nous a donné.

La négligence de l’adoration divine fut la cause des calamités qui s’abattirent sur le peuple de Juda.
Être négligent se dit "shalah" en hébreu et cela signifie aussi : se tromper, s'égarer, se relâcher.  
Nous, nous croyons que nous sommes négligents lorsque nous n'allons pas à l'église, que nous ne prions pas et ne lisons pas la bible...
Mais la négligence peut être bien plus insidieuse !
Nous pouvons être fidèles à toutes les réunions d'église, prier et lire la bible tout en étant négligents.
La négligence, c'est aussi oublier les paroles que Dieu nous a dites par le passé, c'est nous tromper sur les buts et les plans de Dieu à notre égard, c'est nous abuser nous-mêmes par de faux raisonnements...
C'est aussi négliger d'autres éléments de la prière, comme l'adoration, la louange et la contemplation !
C'est ce qui est arrivé cette année dans mon deuxième duo de prière ; cette fois avec Hélène.
Avant même que nous ayons commencé à prier ensemble en duo, Dieu m'a donné cette vision, début janvier 2018 : Je donnais la main à Hélène et nos deux mains jointes formaient une pelle pour creuser, alors que nos deux mains libres se levaient vers le ciel en signe de reconnaissance et d'adoration. Un moment, nous avions les yeux rivés sur la terre que nous creusions ensemble, un moment nous relevions la tête vers le ciel et adorions Dieu, avec un large sourire et un visage lumineux!
En faisant un bilan, en mai 2018, j'ai pris conscience que nous avions négligé la moitié de cette vision.
Cette fois, nous avions lu et relu ce que nous avions consigné dans notre journal de prière ; nous avions creusé ensemble en sondant nos cœurs et en méditant les écritures, mais nous avions constaté, sans en trouver la raison, que nous n'étions pas si joyeuses et en paix que nous le souhaitions.
Même si nous nous appuyions sur des textes bibliques ou sur nos lectures personnelles qui nous rappelaient la fidélité de Dieu, même si nous confessions qu'il est le Prince de la paix et que nous devions lui faire confiance sans craindre le lendemain, nos émotions jouaient au yoyo, sans que l'on comprenne pourquoi...
Dieu avait pourtant devancé nos difficultés et il nous avait donné la solution... mais allez savoir pourquoi, encore une fois, nous étions passées à côté de ce que Dieu attendait de nous depuis le début de notre duo : nous n'avions pas négligé la prière, mais avions négligé l'adoration !
Hors la bible dit bien que ce que Dieu demande ce sont de vrais adorateurs qui l'adorent en esprit et en vérité. (Jean 4.23)
 Il ne demande pas qu'on l'adore par devoir ou comme des hypocrites insatisfaits qui adoreraient par superstition, au cas où Dieu succomberait à notre chantage affectif ou que les mots auraient un pouvoir de faire changer la situation!!!

Comme le dit si bien Jefferson Bethke : Si tu adores Dieu seulement quand les circonstances sont favorables, alors tu n'adores pas Dieu, tu adores en fait les circonstances favorables.

Ce que Dieu demande ce sont de vrais adorateurs qui l'adorent poussés par le Saint Esprit, avec un cœur sincère.
Et pour ce faire, il faut tout simplement nous détourner de nous-mêmes et de nos besoins, il faut cesser de quémander et tourner nos regards vers Dieu pour le contempler dans sa gloire...
Et c'est seulement en faisant cela que nous serons rayonnants de joie, c'est dans sa présence bénie que nous recevrons ses lumières, ses bénédictions, sa paix et ses consolations... bref tout ce que nous avons besoin.
C'est dans son intimité, sa communion, que tout devient possible !
On peut creuser dans la prière et vider nos cœurs devant Dieu, mais c'est dans l'adoration que nous le remplirons !!!
Parfois nous nous sentons vides tout simplement parce que nous négligeons cet aspect de la prière ; cette prière d'adoration contemplative qui est plus encore que de la reconnaissance !
Psaumes 34.5 " Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte."
Dans l'adoration contemplative, nous sommes radieux, remplis de lumière et de joie divines.
Par contre, si nous négligeons cet aspect de la prière, nous sommes dans la confusion, embarrassés, déconcertés parce que nos prières ne sont pas aussi efficaces qu'on le souhaiterait, nos cœurs ne sont pas à l'unisson avec ce que la bible déclare, nous perdons notre paix, notre joie, nous ne savons plus ce que Dieu attend de nous...
L'adoration d'un cœur qui contemple Dieu, voilà ce que Dieu attend de nous !
Voilà la voie par excellence, la voie de l'amour qu'il nous faut explorer et dans laquelle il nous faut marcher.
Sophie Lavie