Daniel
5. 23-28 "Tu t’es élevé contre
le Seigneur des cieux; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et
vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et
tes concubines; tu as loué les dieux d’argent, d’or, d’airain, de fer, de bois
et de pierre, qui ne voient point, qui n’entendent point, et qui ne savent
rien, et tu n’as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes
tes voies. C’est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette
écriture. Voici l’écriture qui a été tracée : Compté, compté, pesé, et divisé.
Et voici l’explication de ces mots. Compté: Dieu a compté ton règne, et y a mis
fin. Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé:
Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses."
Introduction
Ce
que nous venons de lire sont les paroles du prophète Daniel adressées à
Belschatsar, roi régent de Babylone, en 538 ans avant JC.
A
cette époque, Babylone était une immense ville qui défiait les armées
étrangères par sa beauté et ses forteresses imprenables.
(Ses
fameux jardins suspendus sont bien connus comme l’une des sept merveilles du
monde !)
Belschatsar,
plein de confiance dans la force de ses épaisses murailles et de ses portes
d’airain, passait son temps à faire des fêtes, où l’on célébrait les faux dieux
et où, pour mieux les honorer, on buvait sans mesure dans les vases sacrés qui
avaient été volés dans le temple de l’Éternel, soixante-deux ans auparavant.
Le
roi et sa cour, bien que païens, n’étaient pourtant pas ignorants de Dieu et de
ses œuvres.
Daniel,
qui avait été fait prisonnier en même temps que ses compatriotes juifs, vivait
à Babylone depuis plus de soixante ans et s'était illustré en tant que prophète
et homme de Dieu remarquable à plusieurs reprises sous le règne de
Nebucasnetsar, le grand-père de Belschatsar.
Belschatsar
savait que son grand-père avait subi le châtiment de Dieu à cause de son orgueil,
mais il n'en a pas tenu compte, trop occupé à festoyer, à s'enivrer et à croire
qu'il était à l'abri de tout.
Il
faut dire que cela faisait 20 ans que Daniel n'était pas réapparu à la cour et
que la jeune génération ne s'était pas vraiment confrontée à ses paroles
divinement inspirées et ô combien puissantes !
Cet épisode de la vie de
Belschatsar ne fait que confirmer une triste réalité : Les
êtres humains ne tirent pas assez d’enseignement des expériences du passé et ne
prennent pas assez en compte les mises en garde et les avertissements de
Dieu quant à leur avenir.
Ils
ont besoin d’expérimenter par eux-mêmes pour comprendre, et c'est souvent au
travers de nombreuses expériences douloureuses que certains plient le genou
devant Dieu.
Ainsi,
on dit souvent que l’histoire se répète et que les nouvelles générations ne tiennent
pas compte du passé.
L'arrogance
et la négligence font que nous retombons très facilement dans les travers et
les ambitions de nos pères, et cela à cause de notre nature pécheresse et
rebelle.
Nous
ne pouvons donc pas jeter la pierre et juger Belschatsar… mais plutôt, nous
juger nous-mêmes.
Car
dans quel état étions-nous avant d'expérimenter personnellement Dieu dans notre
vie ?
Le
témoignage de nos aïeux, qu'il soit bon ou mauvais, nous a-t-il suffit à nous
repentir et à reconnaitre Dieu dans toutes nos voies ?
Et
si nous ne devions plus entendre parler de Dieu pendant 20 ans, dans quel état
spirituel et moral serions-nous ?
1. Tu as été pesé dans la balance
Jésus
a dit dans l'évangile de Jean 8.15-16 "Vous jugez selon des critères
purement humains, d’après les apparences extérieures, moi, je ne juge personne
et même si je juge quelqu’un, mon jugement correspond à la vérité, car je ne
suis pas seul pour juger: à mes côtés se tient toujours le Père qui m’a
envoyé."
Si
Belschatsar se réjouissait en pleine insouciance et sans aucune conscience du
mal qu'il faisait, c'est qu'il avait complètement repoussé l'idée que c'est
Dieu et lui seul qui avait donné à son grand-père cet empire avec sa grandeur,
sa gloire et sa magnificence.
Il
est pourtant écrit dans Job 34.23-25 "Dieu n’a pas besoin d’observer longtemps,
pour qu’un homme entre en jugement avec lui, il brise les grands sans
information, et en met d’autres à leur
place parce qu'il connaît leurs œuvres."
Dieu
est souverain et cette vérité devrait être gravée dans nos cœurs, si nous ne
voulons pas voir le jugement de Dieu s'abattre sur les murs des petits empires
que nous avons construits sans lui !
Même
s'il n'y avait aucun risque que Belschatsar n'invite Daniel à sa fête, les murs
ont crié pour lui, car rien ne peut arrêter la parole de Dieu.
Luc 19.40 "Je
vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront!"
Si
Belschatsar avait entièrement fait le déni de l'histoire de son grand-père, et
que ceux qui l'entouraient ne pouvaient l'aider à retrouver ses esprits et une
conscience pure, une seule personne a pourtant suffi pour remettre Dieu sur le
devant de la scène.
Serez-vous
cette personne pour rappeler la volonté et les desseins de Dieu à votre
génération ?
Serez-vous
cette personne fidèle pour témoigner des hauts faits de Dieu par le passé et
pour expliquer ce qu'il est en train d'accomplir dans le présent ?
Il
faut parfois des circonstances terribles pour ramener les consciences à
l'essentiel, et les cœurs à ce qui compte !!!
Sur
le mur de la salle de banquet, des doigts humains apparurent et se mirent à
écrire.
Imaginez
la stupeur des convives !
Bien
qu'ils soient tous ivres, ils ne prirent pas cette apparition pour une
hallucination collective.
Instantanément
le roi pâlit, se mit à défaillir et à trembler de tout son corps.
" MENE, MENE, THEKEL, UPHARSIN!"
Ces
inscriptions écrites en araméen et non en chaldéen étaient un mystère pour le
roi, autant que pour ses conseillers, qu'ils soient devins, astrologues ou
enchanteurs…
C'est
alors que la reine, ameutée par ce qui venait d'arriver dans la salle du
banquet, arriva et parla de Daniel qui avait autrefois sut interpréter les
rêves de Nebucasnetsar.
Sommé
de se présenter devant le roi, le vieux prophète ne mâcha pas ses mots et
rappela à Belschatsar que quand le cœur de son grand-père s'était enflé
d'orgueil et que son esprit s'était endurci, il avait été dépouillé de son
trône et de sa gloire.
Daniel
lui rappela que celui qui avait été un roi si illustre et puissant, fut chassé
du milieu des hommes par Dieu, et réduit à vivre comme un sans abris au milieu
des bêtes sauvages et à manger de l'herbe jusqu’à ce qu’il reconnaisse la
souveraineté de Dieu ! (Daniel 5.18-21)
Daniel
ne jugeait pas le souverain de lui-même, mais parce qu'il était inspiré par
Dieu.
Dieu,
qui avait envoyé cette vision effroyable au roi, se tenait aux côtés de Daniel,
afin qu'il prophétise et annonce ses jugements contre ce roi idolâtre et
rebelle.
Cette
histoire nous est rapportée afin que nous prenions conscience des jugements
divins et du fait que nous sommes bien trop souvent oublieux !
L'apôtre
Jacques 1.25, le répète : "Si quelqu’un scrute attentivement la
loi parfaite qui nous donne la vraie liberté et s’il l’étudie assidûment, s’il
vit avec elle et lui demeure fidèlement attaché, il en arrive ainsi, non à écouter pour oublier, mais
à agir ponctuellement d’après ce qu’il aura entendu. Un tel homme trouvera le
bonheur en obéissant à la Parole."
Mené,
thekel et upharsin étaient des noms de poids utilisés chez les juifs et on
aurait pu traduire l'inscription sur le mur par : "Une mine, une mine, un
shekel, et une demi-mine."
Il
a fallu tout le discernement de Daniel, inspiré de Dieu, pour comprendre ce que
cela signifiait, tout comme il nous faut l'aide du Saint Esprit pour comprendre
la parole de Dieu.
Matthieu 11.25 "En
ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as
caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées
aux enfants."
Dans
Daniel 5.26-28, nous lisons
l'explication des inscriptions sur le mur, donnée par le vieux prophète "Compté: Dieu a compté ton règne, et y
a mis fin. Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger.
Divisé: Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses."
Et
2 versets plus loin, nous lisons que la prophétie
s'accomplit la nuit même, car Belschatsar fut tué, et son royaume divisé par
les rois Mèdes.
L’apparition
soudaine de la main mystérieuse en pleine orgie païenne, le caractère
énigmatique des mots tracés sur le mur, l’interprétation prophétique et
solennelle qu’en a donné Daniel, la prophétie aussitôt suivie de son
accomplissement, sont autant de faits pour convaincre les spectateurs de cette
tragédie que les lecteurs de ce récit, que personne ne doit oublier que Dieu
seul est juge et que ses jugements sont réels et terribles.
2. Tu as été trouvé léger
Léger
vient d'un mot araméen "chacciyr" signifiant manquant de, ayant
besoin, insuffisant, déficient.
Belschatsar
a été trouvé léger, c'est pourquoi il a été châtié et tué !
Mais
la légèreté n'est-elle pas le lot de tous les hommes face à Dieu ?
Ne
sommes-nous pas tous faibles, pleins de déficiences et de manquements ?
Qui
est à la hauteur devant le Dieu tout puissant ?
Qui
fait le poids devant sa gloire infinie ?
Néanmoins, Hébreux 10.31 nous dit que "C’est une chose terrible que de tomber
entre les mains du Dieu vivant."
Dieu
sait que les hommes sont faibles et dysfonctionnels, insuffisants, déficients
et pleins de besoins, il sait qu'ils ne peuvent se tenir devant sa sainteté et
que le salaire de leurs péchés c'est la mort !
C'est
pour cette raison qu'il a envoyé son fils sur la croix et qu'il nous a
aujourd'hui laissé son Esprit ! C'est pour combler nos besoins, palier à nos
manques et à nos déficiences !
Le
plus grand péché reste donc l'indépendance vis-à-vis de lui, le fait de négliger
sa communion, son aide, la vie et le salut qu'il nous a offert !
Et
ce n'est pas parce que nous vivons sous la grâce que Dieu est moins exigeant!
Plus
nous sommes privilégiés plus nous sommes responsables!
Actes 17.30-31
"Dieu, sans tenir compte des temps
d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient
à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la
justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné, à tous, une preuve
certaine en le ressuscitant des morts…"
Si
sous l'ancienne alliance, le coupable mourait sans miséricorde, quel sera le
sort de celui qui aura rejeté Christ ?
Belschatsar
a négligé les coupes sacrées, celles qui étaient purifiées et ointes, celles
qui dans les services du temple, servaient pour recevoir le sang des animaux
offerts en sacrifice, puis le répandre devant l'Eternel, en face du voile, sur
les cornes de l'autel ou au pied de l'autel des holocaustes.
Il
s'est servi de ses coupes pures et ointes pour boire du vin et s'enivrer avec
ses invités, lors d'orgies dédiées aux idoles.
Pouvons-nous
réfléchir à quoi cela peut correspondre dans nos vies ?
Nous
arrive-t-il de bafouer les vases sanctifiés que nous sommes en les souillant ?
Nous
arrive-t-il d'oublier que nous sommes réservés à un usage honorable et non à un
usage vil ?
Nous
sommes comme ces coupes, ces vases d'or, précieux et sanctifiés par le sang de
Christ et oints par son Esprit.
Le
fils de Dieu a donné son sang pour nous purifier, c'est pourquoi le coupable
qui pêche en toute connaissance de cause ou qui en fait exprès de vivre dans le
déni et la négligence des préceptes divins est considéré comme tenant pour
profane le sang de l’alliance, par
lequel il a été sanctifié.
Christ
invite le pécheur à se laver dans son sang et à être purifié, alors si le
pécheur le rejette comme si ce sang était impur, il pêche encore plus !
Le
Saint Esprit vient, comme l'Esprit de la grâce, pour nous convaincre de péché ;
il vient aussi comme une huile de joie, pour nous consoler, pour nous stimuler
à la prière ; il vient comme une huile d'onction pour nous mettre à part et nous
conduire dans toute la vérité.
Fermer
la porte à Christ et refuser de se soumettre à son Esprit, pour ouvrir son cœur
à l'esprit de ce monde, c'est mépriser la grâce, c'est fouler le fils aux
pieds, c'est tenir le sang pour profane, quel effroyable péché !
Il
faut une révélation divine pour nous faire connaitre le jugement qu'exige la
justice de Dieu, pour comprendre que c'est le sang de Christ qui vient se
placer entre la sentence du jugement et son exécution.
Dans
la mesure où nous croyons au jugement, nous honorons ce sang ; dans la mesure
où nous croyons que le sang de Jésus nous purifie, nous prenons au sérieux le
jugement.
Hébreux 2.3 "Comment échapperons-nous, si
nous négligeons un si grand salut, qui, ayant commencé d’être annoncé par le
moyen du Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’entendirent?
Loin
d’être plus tolérant à l’égard du péché sous la nouvelle alliance, Dieu est
moins tolérant parce que les hommes ont plus de lumière.
Ce
que Belschazar n'avait pas compris, ce que les hébreux avaient entendu sans y
prêter toute l’attention qu’ils auraient dû, c’est que Jésus Christ est le fils
de Dieu et l’héritier de toutes choses, le créateur de l’univers, le reflet de
la gloire de Dieu et l’empreinte de sa personne.
C’est
lui qui soutient l’univers, qui purifie du péché et qui est assis à la droite
de Dieu ; c’est lui que les anges adorent et servent, lui le oint des
oints, le seigneur des seigneurs, immuable et éternel.
C'est
pourquoi nous ne devons pas être négligents ou insouciants, mais garder précieusement
ces enseignements de peur de pécher contre Dieu.
N'oublions
pas, comme le fit Belschatsar, que toute transgression et toute désobéissance reçoit
une juste rémunération. (Hébreux 2.2)
·
Transgression (parabasis) signifie
dépasser les limites intentionnellement.
·
Désobéissance (parakoé) signifie refuser
délibérément d’écouter les commandements, les avertissements et les invitations
de Dieu par négligence.
Les
deux formes de péchés sont toutes aussi importantes aux yeux de Dieu.
Conclusion
1 Corinthiens 11.28-32
prend là tout son sens :
"Que chacun donc s’éprouve
soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui
mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement
contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de
malades, et qu’un grand nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes,
nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés
par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde."
Si
Belschatsar avait sondé son cœur et qu'il s'était repenti de son idolâtrie, de
son arrogance, et de la débauche dans laquelle il vivait, il n'aurait pas été
jugé par Dieu et condamné à mourir.
Dieu
nous appelle catégoriquement à prêter une grande attention à ce que nous avons
entendu au sujet de Dieu.
Nous
ne devons pas nous contenter d’écouter distraitement les enseignements, puis de
les laisser tomber pour dériver, comme l'a fait ce roi oublieux et présomptueux
!
Le
verset de Hébreux 2.1 "C’est pourquoi nous devons d’autant plus
nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons
emportés loin d’elles." porte étymologiquement une image maritime que
l’on pourrait traduire par : "c’est
pourquoi nous devons d’autant plus ancrer notre vie dans les choses qui nous
ont été enseignées, de peur que le navire de notre vie n’aille à la dérive,
loin du port du salut, et se perdre à jamais."
Quand
Dieu nous parle c'est pour que nous comprenions mieux ses projets et que nous
nous associons à lui avec plus d'énergie, de persévérance et d'amour.
Il
attend de nous de l'attention et de l'obéissance à ce qu'il nous dit.
Rien
de moins ne peut le satisfaire et nous satisfaire.
Ainsi
une vie spirituelle faible et misérable découle de notre négligence à l'égard
de sa parole et de son sacrifice.
Le
salut est grand car il vient de Dieu et il a été annoncé par le fils de Dieu
qui nous a purifiés avant de s'assoir à la droite du trône.
Et
à la proclamation du fils sont venus s'ajouter les signes, les prodiges et les miracles
par lesquels Dieu a appuyé le témoignage des hommes qu'il s'est choisi (comme
Daniel, mais aussi comme les apôtres, les pasteurs…), y apposant son sceau
céleste.
Le
Saint Esprit est là lui aussi pour nous rappeler les enseignements de Dieu ; il
est Dieu venu élire domicile dans nos cœurs pour lutter, plaider et témoigner
de la vérité !
Cette
vérité, c'est que sans Christ et son Esprit Saint, nous ne pouvons rien faire.
Sans
eux dans nos vies, nous ne sommes que faiblesse, nous n'avons que des déficiences,
des manquements et des besoins non satisfaits.
Sans
eux, nous sommes des vases d'usage vil, impures et souillés, des vases servant
les idoles et l'iniquité.
Dieu
est le meilleur de tous les mathématiciens, il pèse nos vies, il compte nos
jours, et il ne se trompe jamais.
Si
le sang de Christ ne se trouve pas dans ta coupe, si ton vase n'a pas été
purifié… ce pourrait-il qu'il te trouve léger et que le royaume que tu t'es
construit soit divisé ?
Galates
6.7-8 "
Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Car ce que l’homme aura semé, il le
moissonnera aussi. Celui qui sème dans la chair moissonnera de la chair la
corruption; mais celui qui sème dans l’esprit moissonnera de l’esprit la vie
éternelle."
PASTEUR Xavier LAVIE
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