Psaume
22/1-12: "Au chef des chantres. Sur Biche de l’aurore. Psaume de David.
Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me
secourir, sans écouter mes plaintes? Mon Dieu! Je crie le jour, et tu ne réponds
pas; la nuit, et je n’ai point de repos. Pourtant tu es le Saint, tu sièges au
milieu des louanges d’Israël. En toi se confiaient nos pères; ils se confiaient,
et tu les délivrais. Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés; Ils se
confiaient en toi, et ils n’étaient point confus. Et moi, je suis un ver et non
un homme, l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient
se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête, recommande-toi à
l’Eternel! L’Éternel le sauvera, il le délivrera, puisqu'il l’aime! Oui, tu m’as
fait sortir du sein maternel, tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère;
dès le sein maternel j’ai été sous ta garde, dès le ventre de ma mère tu as été
mon Dieu. Ne t’éloigne pas de moi quand la détresse est proche, quand personne
ne vient à mon secours!"
Introduction:
La
lecture du psaume 22, nous confronte à l'incompréhension qui parfois se trouve
dans nos cœurs. Les sentiments qui y sont exprimés par David sont ceux que nous
partageons tant de fois.
Il
s'agit de sentiments qui sont parfois exprimés mais qui sont aussi trop souvent
contenus et gardés secrets dans le fond de nos cœurs.
En effet, nous sommes tiraillés par la pensée de
savoir que penserait nos frères et sœurs dans la foi, s'ils apprenaient que dans
notre cœur se livre par moment une lutte sans merci, où s'oppose
l'incompréhension en face de la réalité quotidienne que nous vivons et la foi
sur laquelle nous nous reposons?
Alors
certains se taisent préférant supporter voir même souffrir intérieurement plutôt
que d'avouer, ce qu'ils pensent être "anormal"...
Malheureusement, il y a dans bien des vies ce que
j'appelle des "standards" ou "des stéréotypes" de la foi qui ne laissent que peu
de place à l'authenticité spirituelle que Dieu désire pourtant voir s'établir en
chacun de nous.
Parmi
ces standards, ces stéréotypes vous retrouverez certaines déclarations avançant
qu'un chrétien doit toujours se sentir bien et qu'il ne doit jamais se plaindre
ou qu'un chrétien ne devrait jamais se mettre en colère mais plutôt vivre dans
une parfaite maîtrise de lui-même.
Il y
a aussi le fait de croire qu'un chrétien ne doit jamais penser certaines choses
vis-à-vis de Dieu ce qui serait un outrage voir un
sacrilège!
Mais
la réalité est tout autre et nous savons très bien que ces théories ne sont que
des couches superficielles d'une religiosité qui finit par faire de l'église une
"communauté de surface" alors qu'elle se doit d'être une "communauté de
profondeur".
Dieu
dans sa sagesse et son objectivité n'a pas désiré retirer ou censurer certains
propos dans sa parole pour la rendre plus acceptable en aseptisant certains
passages par rapport à leur contenu.
Quel
bonheur et quelle joie d'entendre David exprimer librement et sans retenu les
sentiments qui sont dans son cœur.
David
déclare son incompréhension et le trouble qu'il ressent en face de l'attitude
que Dieu a vis-à-vis de lui. Il partage ce qu'il sait de Dieu et ce qu'il sait
sur lui même tout en déclarant ne pas comprendre pourquoi Dieu l'abandonne en
l'exposant ainsi au regards critiques et moqueurs de ceux qui
l'entourent.
J'ose
le dire et l'espérer qu'il y a dans notre monde un espace d'écoute et de
compréhension où l'on peut exprimer ses sentiments sans avoir peur d'être jugé,
maltraité, abaissé et ridiculisé.
Arrêtons de croire que Dieu ne peut entendre que
certaines choses et qu'il serait hermétique à certaines autres car cela
reviendrait à limiter Dieu dans son amour, dans sa compassion et dans
l'expression de sa grâce.
Devant la face du Seigneur tout peut être dit, tout
peut être déversé car Dieu ne se bouche pas les oreilles lorsque vous lui
partagez vos doutes, vos craintes, vos révoltes, vos faiblesses et vos
égarements.
N'est-ce pas rassurant de pouvoir vivre au sein
d'une relation qui ne souffre pas du non dit? Une relation sans retenue? Sans
autre convenance que celle qui se doit se dégager ou émaner de la sincérité de
notre cœur?
Y-a-t-il des choses non dites dans votre relation
à Dieu?
Apprenez à mettre des "mots" sur vos
"maux"!
1- Un reproche porté à Dieu!
Verset 2&3: "Mon Dieu ! Mon
Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans
écouter mes plaintes ? Mon Dieu ! Je crie le jour, et tu ne réponds pas; la
nuit, et je n’ai point de repos."
Devant la lecture de ce verset j'aimerais vous poser
une simple question: Avez-vous déjà
fait des reproches à Dieu?
Attention, je ne parle pas d'une révolte délibérée qui
remettrait en question l'existence de Dieu mais d'une réaction qui induite par
la souffrance et l'incompréhension vous aurait poussé à reprocher à Dieu sa
manière d'agir envers vous.
Dieu a-t-il toujours répondu à vos questions au
moment où vous l'auriez aimé, souhaité, désiré?
Le sentiment que Dieu n'était plus avec vous
n'a-t-il jamais traversé vos pensées?
Combien de fois au cours de votre existence
êtes-vous passé par ces moments où vos prières ne semblaient pas être
entendues?
L'attitude de chacun peut être différente dans les
moments difficiles de la vie spirituelle car là où le caractère des uns
s'exprime celui des autres les pousse à se renfermer et chacun sans même le
vouloir laisse progressivement s'établir la révélation de la nature cachée et
profonde de son cœur.
C'est
alors que dans le cœur de chacun commence à naître deux sentiments terribles et
bien connus de tous les êtres humains: la détresse et
l’angoisse.
2- La détresse et
l’angoisse.
Lorsque les jours s’écoulent, que le temps passe et que
dure l'opposition et les difficultés alors la détresse et l’angoisse
s'installent et prennent de plus en plus de place dans nos
vies.
Nous
sommes alors aux prises avec les sentiments les plus pénibles et les plus
dévastateurs que le cœur de l'homme puisse connaître et
endurer.
C'est à ce moment précis que l'on reconnaît le
véritable disciple!
Le
disciple est celui qui ne cherche pas à fuir les circonstances dans lesquelles il se
trouve mais qui recherche sans cesse en Dieu la "solution" et la "leçon"
spirituelle qui lui permettront de sortir triomphant!
David
était un familier de l'angoisse et de la détresse.
Il
déclara dans le Psaume 25/15-16: "Je tourne constamment les yeux vers
l’Eternel, car il fera sortir mes pieds du filet. Regarde-moi et aie pitié de
moi, car je suis abandonné et malheureux. Les angoisses de mon cœur augmentent;
tire-moi de ma détresse. Vois ma misère et ma peine, et pardonne tous mes
péchés. Vois combien mes ennemis sont nombreux, et de quelle haine violente ils
me poursuivent. Garde mon âme et sauve-moi! Que je ne sois pas confus, quand je
cherche auprès de toi mon refuge!"
Angoisses et détresses marchent ensemble. De leurs deux
mains, elles broient notre cœur, torturent notre âme et nous conduisent par
leurs propos incrédules à remettre en question même si elles le pouvaient la
réalité la plus palpable et tangible à laquelle nous faisons bien de nous
accrocher.
Un
homme a dit un jour une parole à laquelle j'ai attaché mon cœur. Il déclara:
"Dans les ténèbres de l'adversité ne remettez jamais en question ce que
Dieu vous a dit lorsque vous étiez dans sa
lumière!"
L'angoisse et la détresse cherchent à nous convaincre
que notre Rédempteur ne répondra pas, qu'il nous a oubliés, délaissés ou qu'à
cause de nos péchés et nos infidélités, il ne peut nous
exaucer.
A
d'autres moments "angoisse" et "détresse" viendront remettre en question vos
compétences. Elles vous amèneront à douter de vos bonnes intentions, de votre
disposition de cœur et de vos capacités!
Par
des liens savamment tissés de mensonges et de vérités qui représentent l'alliage
le pire qui soit, elles tentent d’arracher de votre cœur la foi qui a été
déposée et sans laquelle vous demeurerez inefficaces, infructueux et stériles
vous faisant sombrer dans l'immobilisme le plus désastreux!
Dans ces temps de lutte il est essentiel de savoir
vers où se tourner!
Sur qui ou sur quoi pouvons nous prendre appui le
temps de retrouver les quelques forces utiles pour parvenir à rester debout sur
le pont du navire dans la tempête et l'affrontement jusqu'à la délivrance tant
attendue?
Comme
beaucoup, j'ai cherché moi aussi dans toutes les directions et j'ai épuisé
toutes les ressources sur lesquelles je pouvais espérer et compter et aucune
d'elles ne pouvaient remplir le vide que mon cœur ressentait.
Une
seule ressource m'a comblé et m'a communiqué une force insoupçonnée et
inépuisable. Cette ressource ou plus exactement cette "re-source" c'est
la Parole bénie!
Dans
cette parole on y retrouve des témoignages qui nous rassurent, on y voit les
bontés de l’Éternel se renouveler, les réponses reçues, les délivrances
exécutées.
3- Un Dieu qui déçoit?
Verset 4&6:
"Pourtant, tu es le Saint, tu sièges au milieu des louanges d’Israël. En toi
se confiaient nos pères; ils se confiaient, et tu les délivrais. Ils criaient à
toi, et ils étaient sauvés; ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point
(déçus.) confus."
"Pourtant, tu es le Saint" disait
David!
Cet
homme savait, il connaissait les possibilités infinies de Dieu. Il dirigeait ses
regards comme nous vers les expériences de ceux qui dans la foi l'avait
précédés.
Mais
il semble néanmoins que pour lui quelque chose n'est pas identique. Nos pères se confiaient en toi et ils n'étaient point
déçus...!
Que veux dire David en s'adressant ainsi à son
Dieu?
Confesse-t-il le fait qu'il soit déçu de
Dieu?
Êtes-vous choqué devant une telle attitude et à
l'écoute de tels propos ou avez-vous déjà partagé de tels
sentiments?
Devant les semaines qui passent et toujours pas de
réponses...
Plongé continuellement dans le silence, la souffrance
et en face de l’espoir d’une délivrance qui se retrouve encore repoussé d’une
autre journée, il est bien difficile à notre âme de ne pas lui laisser remonter
ce genre de sentiment...!
4- Une trilogie infernale!
C'est
alors que pour nos déstabiliser encore un peu plus "angoisse" et "détresse"
appellent à leurs secours "désespoir".
La
trilogie est au complet!
Nous
voilà maintenant équipé soit pour vivre la plus belle des dépressions ou la plus
profonde des révoltes qu'un être humain puisse traverser!
Désespoir est maintenant à l'œuvre utilisant sans
relâche la tromperie comme un bras de levier pour nous faire basculer dans le
gouffre béant et sans fond de nos incompréhensions.
Il
imbibe alors soigneusement le bout de son poignard et à grands coups, il
transperce notre cœur déjà meurtri diffusant le poison du doute qui s’infiltre
tranquillement dans notre âme.
Mais comment réagir devant un tel
assaut?
Quelle attitude
observer?
Ne te sens-tu pas parfois comme piégé par la
différence qui existe entre ce que tu confesses de ta bouche et les
circonstances par lesquelles tu passes?
Vas-tu perdre la face? Est-ce là ce que Dieu
désire?
Dieu permettra-t-il un tel affront?
Il
arrive un point ou abasourdies par toutes ces attaques, on accepte finalement de
se revêtir du vêtement de la honte qui nous est présenté par l’inquiétude, sœur
jumelle de l’angoisse.
Et
avec un rictus de dédain, celle-ci se réjouit de constater notre faiblesse
révélée au grand jour.
Alors
arrive finalement cette parole du Verset 7: "Et moi, je suis un ver et non un
homme, l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple."
C'est
alors que les incrédules, qui nous entourent, découvrent encore plus de raison
de nous ridiculiser, de tourner en dérision notre foi nouvellement acquise ou
éprouvée par des années de services.
Difficile de rétorquer sous cette pluie de coups
lorsque l'on a même plus la force de faire semblant!
Verset 8: "Tous ceux qui me voient se moquent de
moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête: Recommande-toi à l’Éternel!
L’Éternel te sauvera, il te délivrera, puisqu'il
t’aime!"
Que faire
de ces mots?
Comment
réagir devant cette moquerie?
N'entendez-vous
pas dans ces paroles les affirmations dans lesquelles vous devriez pourtant vous
confier?
La dérision
tente toujours de tourner la vérité en moquerie!
Mais
pour cela elle doit annoncer néanmoins la vérité!
Sachez que même les reproches que l'on vous fait seront
selon la façon dont vous les recevrez dans votre cœur soit un moyen de puiser
des forces spirituelles nouvelles, soit un moyen
d'anéantissement!
Il
faut que je puisse au travers de la sagesse que Dieu m'a confiée distinguer un
trésor parmi les déchets!
Il
faut que je puisse avec le courage que Dieu m'a donné affronter les
circonstances telles qu'elles sont, et non comme je voudrais qu'elles
soient.
Il
faut que je puisse avec l'audace que Dieu a mis dans mon cœur dire haut et fort:
"je ne te laisserai point partir sans que tu me bénisses" Genèse
32/26.
Réalisez-vous qu'il s'agit là d'un combat qui en
réalité vous oppose à Dieu?
C'est
alors que le pourquoi du silence de Dieu prend alors tout son
sens!
Le
Dieu de l’Éternité a veillé personnellement à ce que tu reçoives les soins
nécessaires pour t'amener là où tu es rendu maintenant.
Là où le mystique pense reconnaître la main de
l'adversaire, l'homme spirituel parvient à discerner la main de
Dieu.
Ecoutez un message que j'ai un jour reçu comme une
lettre envoyée par Dieu:
Mon enfant,
j'ai un message pour toi.
Aujourd'hui, laisse-moi te le
murmurer à l'oreille pour qu'il puisse auréoler de gloire tout nuage de tempête
venant à s'élever et
aplanir les lieux rocailleux où tu devras peut être
marcher.
Il est court! Cinq mots seulement!
Mais laisse-le s'enfoncer au tréfonds de ton
âme.
Utilise-le comme un oreiller où reposer ta tête
lasse:
"Cette chose vient de moi!"
As-tu déjà pensé à ceci: Tout ce qui te concerne me concerne
aussi?
"Car tu as du prix à mes yeux" (Esaïe
43/4)
C'est pourquoi je prends un plaisir spécial à te
former.
Je voudrais que tu apprennes quand les tentations
t'assaillent et que l'ennemi vient comme un fleuve, que cette chose vient de
moi, que ta faiblesse à besoin de ma force et que ta
sécurité consiste à me laisser combattre pour toi.
Te trouves-tu dans des circonstances difficiles,
entouré de gens qui ne te comprennent pas, qui ne s'enquièrent jamais de tes
goûts, qui te mettent à l'arrière plan?
Cette chose vient de moi.
Je suis le Dieu des circonstances.
Tu n'es pas arrivé là par accident, c'est la même que
Dieu voulait te voir.
N'as-tu pas demandé à devenir
humble?
Alors vois, je t'ai placé à l'école où cette leçon est
enseignée, ton entourage et tes compagnons ne font qu'accomplir ma
volonté.
As-tu des problèmes d'argent?
T'est-il difficile de joindre les deux
bouts?
Cette chose vient de moi, car je suis celui qui tient
les cordons de ta bourse, et je voudrais te voir puiser en moi et dépendre de
moi.
Ma richesse est sans limites.
Je voudrais que tu mettes à l'épreuve mes
promesses.
Qu'il ne soit pas dit de toi: "Dans cette circonstance
tu n'as pas eu confiance en l’Éternel ton Dieu."
Traverses-tu une nuit de chagrin?
Cette chose vient de moi.
Je suis "l'homme de douleur et habitué à la
souffrance".
J'ai permis que les réconforts terrestres te fassent
défaut, pour qu'en te tournant vers moi tu puisses obtenir une consolation
éternelle.
Désires-tu accomplir une grande œuvre pour moi, au lieu
de quoi tu t'es trouvé cloué sur un lit de souffrance et de
faiblesse?
Cette chose vient de moi.
Je ne pouvais attirer ton attention quand tu étais
occupé, et je veux t'apprendre quelques-unes de mes leçons les plus
profondes.
"Ils me servent aussi ceux qui attendent
patiemment."
Certain de mes plus grands ouvriers sont ceux qui sont
exclus du service actif pour apprendre à manier l'arme de la
prière.
En ce jour, je place devant toi ce pot d'huile
Sainte.
Fais en librement usage, mon
enfant.
Que
toutes circonstances survenant, tous mots qui te blessent, toutes révélations de ta faiblesse
en soient oints.
La douleur passera à mesure que tu apprendras à me voir
en toutes choses!
5- Discerner la main de Dieu en toutes choses!
Quelle merveilleuse leçon spirituelle nous apprenons
dès que nous réalisons que toutes choses concourent à notre bien puisque
derrière toutes choses Dieu se tient en maître.
Verset 10-12: " Oui, tu m’as fait sortir du sein
maternel, tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère; dès le sein
maternel j’ai été sous ta garde, (m’as protégé) dès le ventre de ma mère tu as
été mon Dieu. Ne t’éloigne pas de moi quand la détresse est proche, quand
personne ne vient à mon secours!"
Quelle merveilleuse affirmation David proclame au cœur
de son incompréhension!
Oui
celui qui était au tout début de ta vie, alors que tu n'étais que masse informe
est encore celui qui veille sur toi, même si tu en doutes
parfois.
Car tes doutes ne changeront rien à cette
réalité!
Notre
Dieu demeure la seule personne au monde qui n’abandonnera jamais ses fidèles
dans les temps de tourmente.
Il a
parfois laissé les circonstances agir sur notre vie pour nous modeler un cœur
capable de réaliser la valeur incomparable de l'amour qui sait se taire pour
mieux se faire accepter.
Car l'amour ne se base pas sur la contrainte mais
sur l'engagement volontaire.
Sache que Dieu c'est engagé à t'aimer il y a bien
longtemps.
Sache
mon frère, ma sœur que Dieu n’est pas resté insensible à ce que tu subissais.
Il a mêlé ses larmes aux tiennes au moment
où les coups pleuvaient sur toi, tandis que les mots fouettaient ton cœur et ton
âme.
Lorsque tu criais ton désespoir d’avoir perdu ce à quoi
tu tenais le plus, il ne s’est pas bouché les oreilles pour ne point entendre.
Il n'est pas resté indifférent à ce que tu endurais!
À
l’instant, il a tout mis en œuvre pour t’apporter une parole de délivrance en
souhaitant, que l’amertume qui te submergeait, ne devienne point un obstacle à
ta guérison.
Au
cœur de tes incompréhensions même les plus légitimes et qui t'ont même poussé à
prononcer des paroles que tu regrettes encore aujourd'hui, il n'a eu qu'un désir
celui de faire retentir sa voix pour t'amener à connaître l'étendu de son
amour.
Mais
la douleur de ton cœur a laissé parfois la révolte couvrir les douces paroles
qu'il murmurait à ton oreille.
Le
Dieu de toute compassion te demande encore de lui faire ou refaire une place
dans ta réalité. Car il compte rebâtir tout ce qui a été détruit et ramener à la
vie ce qui est mort en toi.
Car
tout ce qu'il ramène à la vie renaît avec bien plus de force et de
puissance.
C'est
en agissant ainsi que la gloire de Dieu paraît une évidence et que notre foi
prend racine plus profondément. Il forme en toi un cœur de serviteur à l'image
de celui qui sur une croix a dit il y a 2000 ans: "Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné?" (Matthieu 27/46)
Le
Dieu des miracles veut opérer de grands prodigues dans ton
existence. Alors, fais-lui encore
confiance!
Prière :
«Seigneur, mon Dieu d’amour, merci de venir à mon
secours lorsque l’Angoisse et la Détresse se mettent ensemble pour me terrasser
! Par Ta puissance, Tu me rends plus que
vainqueur !
Donne-moi la volonté de persévérer dans les
sentiers où tu me conduis, afin que je puisse célébrer l’exaucement de mes
prières!»
Xavier LAVIE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire