Esaïe 53/4 à 7: " Cependant, ce sont
nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et
nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était
blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la
paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et
l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et
opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la
boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’a point ouvert
la bouche."
Introduction:
Se reconnaître pécheur devant Dieu n’est pas
toujours d’une grande évidence pour tout le monde. Lorsqu’une personne est
amenée à se regarder, se juger, elle se trouve bien souvent des raisons pour se
justifier: "Je n’ai jamais tué personne !", "Je ne suis pas un voleur !",
" j’ai toujours essayer d’aider les autres !".
En réalité de nombreuses personnes sont
convaincues d’être de "bonnes personnes". Le problème réside dans le fait que
nous nous jugeons selon des critères qui sont basés uniquement sur des valeurs
humaines.
La notion du péché selon les hommes et selon
Dieu est quelque peu différente.
Pour qu'une personne réalise pleinement le
péché dans sa vie selon les critères de Dieu, il faut qu'auparavant le
Saint-Esprit agisse dans sa vie.
Jean 16/8 à 11: " Et quand il
sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le
jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi; la
justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement,
parce que le prince de ce monde est jugé."
Le Saint-Esprit est donc l'agent divin pour
amener l'incroyant dans le terrain de la foi, en le plaçant devant son propre
péché, il renverse son système de valeur basé sur des présupposés humains dans
le but de lui communiquer les valeurs de Dieu.
Quel bouleversement intérieur lorsque nous
découvrons que celui ou celle que nous pensions être "une bonne personne" n'est
réalité aux yeux de Dieu qu'une créature viles et pécheresse remplie de toutes
sortes de perversions et d'iniquités!
La désillusion est grande pour celui dont le
cœur se laisse toucher par cette puissante révélation!
C'est alors que le Saint Esprit nous entraîne
devant la croix de celui qui s'est offert pour nous justifier et nous laver de
tous péchés. Pour satisfaire à la justice divine Jésus-Christ a donné sa vie
comme victime expiatoire c'est-à-dire dans le but de réparer nos fautes.
Pour illustrer l'acte du Christ en votre
faveur, j'aimerais vous conter cette histoire vraie:
Deux frères habitaient ensemble. Le plus jeune
se livrait à une vie de débauche et de dérèglement. Le plus âgé, au contraire,
était un homme humble et tranquille, craignant Dieu. Un soir, vers minuit, des
coups violents retentirent à la porte d’entrée. L’aîné se hâta d’ouvrir, et il
se trouva en face de son frère, pâle, tremblant, les vêtements en désordre et
tachés de sang.
"Sauve-moi! Cache-moi! Supplia-t-il. J’ai
tué un homme et je suis poursuivi. Regarde, c’est son sang...!"
Mais comment le cacher de manière à le
soustraire à la justice des hommes?
L’amour est ingénieux ! Sans se répandre en
paroles inutiles, le frère aîné dépouilla le coupable de ses vêtements
accusateurs et s’en revêtit lui-même; puis il fit endosser son habit sans tache
au pauvre meurtrier.
Les agents de police firent irruption.
L’un d’eux
s’écria: « c’est ici que se cache l’assassin. Lions-le et emmenons-le! »
Aussitôt dit, aussitôt fait, et le frère aîné fut entraîné jusqu’à la
prison où il fut enfermé. Quelques jours après, le jugement eut lieu. Et en face
de ses vêtements tachés de sang, les témoins n’apportaient pas grande
lumière.
"Qu’avez-vous à dire pour votre défense?"
demanda le juge.
Mais l’interpellé ne répondit rien. Le procès fut
rapidement terminé et le présumé assassin condamné à mort.
Le jour de l’exécution arriva: Le bourreau accomplit sa
besogne.
Peu après, un messager, une lettre à la main, fut dépêché à
la demeure des «deux frères». Il frappa à la porte; un homme au visage pâle,
ravagé par l’anxiété, vint lui ouvrir et reçut avec étonnement la lettre du
condamné.
«Aujourd’hui, revêtu de tes habits, je meurs pour
toi, mais toi, en souvenir de moi, couvert de mes vêtements, tu devras à
l’avenir vivre une vie sainte et juste.»
Je meurs
pour toi...!
Ces quatre mots le bouleversèrent jusqu’au plus
profond de son cœur endurci par le péché. Alors, comme revenu soudain à la
réalité des choses, il s’écria tout à coup: «Mais il n’est peut-être pas encore
mort !» Et il se précipita pour aller, si possible, sauver son frère.
Je meurs pour toi...! Ces mots émurent
le directeur de la prison au plus profond de son âme. Dans une grande agitation,
il porta la lettre au juge. Après en avoir pris connaissance, le magistrat
questionna le vrai coupable, qui fit des aveux sincères et complets. Il termina
par ce cri d’angoisse: « Faites-moi mourir, car je ne mérite que la mort. »
Mais la parole du frère aîné n’avait rien perdu
de sa valeur. Je meurs pour toi... ! C’était vrai, il avait pris la place
du coupable. Le juge regarda longuement celui qui avait été l’objet d’un aussi
grand amour et dut convenir qu’il n’avait pas le droit de le faire emprisonner,
encore bien moins de le condamner à mort.
La lettre à la main, le coupable
gracié rentra chez lui. Là, le cœur broyé sous le poids de ses crimes, il cria
vers Dieu, lui apportant sa douleur et son repentir.
"Seigneur mon Dieu,
implora-t-il avec larmes, ne me laisse pas mourir dans mes péchés. Un autre que
moi en a porté la peine. Donne moi ton secours pour lutter contre le mal.
Rends-moi digne de porter les vêtements de celui qui pour moi a été frappé par
la justice de hommes. Aide-moi à les garder purs de toutes souillures et de tous
péchés !"
Dès ce moment, on ne le reconnut
plus, tant il fut transformé.
Ses anciens compagnons de débauche
essayèrent bien de le ramener à sa vie passée. Mais à toutes leurs
sollicitations il opposait fermement cette seule réponse: "Avec les vêtements
que je porte aujourd’hui, il m’est impossible d’aller avec vous; mon frère ne
serait jamais entré dans les lieux que vous fréquentez !"
Cette histoire nous rappelle
l’amour du Sauveur envers nous, pauvres pécheurs perdus, condamnés à mort devant
la justice de Dieu.
Elle nous fait voir le Sauveur
mourant à notre place sur la croix.
C’est nous qui étions coupable,
c’est nous qui devions payer de notre vie pour nos nombreux péchés.
Mais Jésus est mort pour nous et
désormais la justice de Dieu est satisfaite.
Mais que vas tu faire de cette
parole qui t'ai donné aujourd'hui par le messager que je suis et qui frappe à la
porte de ton cœur?
Sur cette lettre Jésus a
écrit:
Je meurs
pour toi...!
Tu es maintenant libre! Mais
quelle va être ton attitude?
La bible déclare dans Esaïe
61/10: "Je me réjouirai en l’Eternel, mon âme sera ravie d’allégresse en
mon Dieu; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de
la délivrance"
Pour toi aussi les vêtements du salut ont été donnés.
Ton plus grand désir est-il de vivre comme ton Sauveur a
vécu?
Sais-tu que tu
méritais la mort, toi aussi ?
Les Saintes Écritures disent: Romains 3/23:
"Sans aucune distinction tous ont péché et sont privés de la gloire de
Dieu" et Romains 6/23: "le salaire du péché c’est la
mort".
Si tu parviens à te reconnaître pécheur, te
rends-tu compte que tes péchés te séparent de Dieu et que selon la justice
tu mérites la mort et l’enfer?
Toi aussi, tu as quelqu’un qui
t’aime assez pour être mort à ta place.
Il est mort pour toi il y a 2000
ans.
2 Corinthiens 5/21:
"Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a fait péché pour nous afin que
nous devenions en lui justice de Dieu".
1 Pierre 2/24: "Il a
lui-même porté nos péchés en son corps, sur le bois, afin qu’étant morts aux
péchés nous vivions pour la justice".
Si tu veux être délivré de la
mort, il faut te repentir de tes péchés et mettre toute ta confiance en
Jésus-Christ.
Permets-lui de te laver par son
sang et de te revêtir de ses vêtements de justice.
Ne remets pas ta décision à demain!
Jésus-Christ veut te sauver
aujourd’hui!
2 Corinthiens 6/2: "
Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du
salut."
Dans 1 Jean 1/7, il
est écrit que Le sang de Jésus... nous purifie de tout péché.
Jésus dit dans Jean
5/24: "En vérité, en vérité, je vous le dis: celui qui écoute ma
parole et qui croit en celui qui m’a envoyé a la vie éternelle, et il ne subira
pas le jugement, mais il est passé de la mort à la vie."
Pourquoi continuer de souffrir
alors que "ce sont nos souffrances qu’il a portées", pourquoi la douleur
continue de t'envahir et de te terrasser alors que "c’est de nos douleurs
qu’il s’est chargé, pourquoi continuer à vivre dans l'angoisse, la peur, la
crainte sous le poids de tes fautes alors qu' "il était blessé pour nos
péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé
sur lui",pourquoi accepter irrémédiablement la maladie dans ta vie alors que
"c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris". Pour toi "il n’a
point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une
brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’a point ouvert la
bouche."
Reste à savoir ce que toi tu vas faire pour lui?
Où vas-tu revêtu de ses vêtements
de justice alors que lui a été à la croix pour toi recouvert de ton péché?
Si tu comprends cela toute ta vie
va changer....
N'oublie pas
celui qui te dis: " Je meurs pour toi...!"
Xavier LAVIE
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