L’amour-propre est un concept philosophique développé notamment par Jean-Jacques Rousseau : c'est l'amour de soi dans le regard des autres.
En psychologie, l'amour-propre désigne l'appréciation subjective, généralement positive, qu'une personne porte sur elle-même.
Dans la mythologie grecque, Narcisse, d’une beauté exceptionnelle, tombe amoureux de son reflet dans l’eau.
Il reste alors de longs jours à se contempler et à désespérer de jamais pouvoir rattraper sa propre image. Narcisse finit par mourir de cette passion qu'il ne peut assouvir.
Cette histoire de Narcisse me fait penser à ce que le monde nous dit concernant l’estime de soi.
Nous sommes encouragés à s’aimer soi-même, à croire en nos capacités et en nos talents, et à penser que nous sommes beaux, intelligents, merveilleux et capables de faire de grandes choses.
Or, quand nous nous regardons dans un miroir, nous voyons des rides et des imperfections !
La Bible n’enseigne pas l’amour-propre, mais elle affirme notre valeur en tant qu’individus créés à l’image de Dieu.
Nous devons nous voir comme Dieu nous voit. Paul nous dit dans Romains 12.3 : "Je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée."
Il faut que notre appréciation de nous-mêmes soit réaliste : nous sommes la belle et la bête, nous sommes tout aussi bien capables de grandes choses que d’actes horribles, nous avons des points forts et des points faibles.
Nous sommes des créatures humaines faites à l’image de Dieu !
Le seul miroir qui nous aide à obtenir une appréciation réaliste de nous-mêmes est la Parole de Dieu.
Dans les Écritures, nous voyons que nous sommes le chef-d’œuvre de Dieu.
Il nous aime sans condition.
Nous sommes émerveillés par ses projets pour nous en Jésus-Christ.
Mais la Bible nous dit aussi que le chef-d’œuvre a des défauts.
La beauté originelle est toujours là, mais elle est gâtée.
L’Artiste veut restaurer son dessein, mais le processus de restauration est souvent pénible.
Nous sommes donc des créatures merveilleuses, mais aussi des pécheurs pardonnés, aimés éternellement et bénis.
Extrait d'un article du pasteur Craig DAVIS.
Publié il y a 3 days ago par Eglise au Coeur de la Ville
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