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samedi 30 septembre 2017

CITATIONS


Des millions se réclament du nom de Christ et lui rendent une certaine forme d’hommage. Mais un simple test démontrera combien il est en réalité bien peu estimé parmi eux. Que l’homme moyen apporte la preuve de ce qui selon lui est le plus élevé, et sa véritable position sera exposée. Qu’il se retrouve dans une situation où il est forcé de faire un choix entre Dieu et l’argent, entre Dieu et les hommes, entre Dieu et l’ambition personnelle, entre Dieu et le ‘moi’, entre Dieu et l’amour humain, et Dieu prendra systématiquement la seconde place.Invariablement, toutes ces choses secondaires seront exaltées. Quoi que cet homme proteste, la preuve se trouve dans le choix qu’il fait jour après jour tout au long de sa vie. L’authenticité de notre christianisme est démontrée jour après jour par la priorité que nous accordons à Christ." A W Tozer

"L'adversité n'est pas seulement un outil. C'est l'outil le plus efficace pour nous faire avancer dans notre vie spirituelle. Les circonstances sont le plus souvent exactement ce qui nous lance dans des périodes d'intenses croissances spirituelles. Dès que nous commençons à comprendre cela et que nous l'acceptons comme une fait spirituel de la vie, l'adversité devient plus facile à supporter."
Charles Stanley

"Un chrétien n'est pas simplement celui qui s'achète une «assurance contre le feu», qui signe juste pour éviter l'après-vie déplaisant. Un chrétien est celui dont la foi s'exprime elle-même dans la soumission et l'obéissance. Un chrétien est celui qui suit Christ, celui qui s'est engagé d'une manière indiscutable à Christ comme Seigneur et Sauveur, celui qui désire plaire à Dieu. Ceux qui veulent éliminer la seigneurie de Christ de l'Évangile voient la foi comme étant une simple confiance dans un arrangement de vérités au sujet de Christ. La foi, comme ils la décrivent, est simplement une appropriation personnelle de la promesse de la vie éternelle. La Bible décrit la foi comme étant bien plus que cela - c'est une confiance de tout son cœur en Christ personnellement (Galates 2:16, Philippiens 3:9). Pas simplement la foi à propos de Jésus; la foi en Jésus. Prenez note de la différence: si je dis que je crois une promesse que vous avez faites, j'en dis bien moins que si je dis que je vous fais confiance. Croire en une personne implique nécessairement un quelconque degré d'engagement. Faire confiance à Jésus signifie se placer soi-même sous sa garde pour la vie et la mort. Cela signifie que nous comptons sur son conseil, faisons confiance à sa bonté, et nous confions pour tout le temps et l'éternité à sa garde. La vraie foi, la foi qui sauve, c'est tout de moi (pensée, émotions, volonté) embrassant tout de lui (Sauveur, Avocat, Pourvoyeur, Soutien, Conseiller et Seigneur Dieu). Ceux qui ont une telle foi vont aimer Christ (Romains 8.28, 1 Colossiens 16.22, 1 Jean 4.19). John MacArthur

"Le secret de Dieu est avec ceux qui ont eu le coeur brisé par la croix, mais guéri par l'Esprit." P.T. FORSYTHE. Voilà deux pans essentiels du christianisme. La croix en tant qu'unique chemin par lequel une personne peut devenir juste aux yeux de Dieu, et l'Esprit de Christ en tant qu'unique chemin par lequel une personne peut obéir à Dieu." John Piper

"Les bienfaits d’une formation n’égalent pas la préparation d’une communion régulière avec Dieu."
Charles Spurgeon
"La vie de l'Esprit n'est pas la perte de contrôle de notre vie mais uniquement un abandon dans la foi de notre volonté personnelle, permettant à l'Esprit Saint de nous conduire à vivre selon la Parole de Dieu, et notamment dans la tempérance ou la maîtrise de soi. La vie de l'Esprit n'est certainement pas une longue transe extatique...! Le fruit de l'Esprit parle de tempérance (Galates 5.22) qui se dit  'egkrateia' en grec et nous parle de la vertu de ceux qui sont maîtres de leurs désirs et de leurs passions, spécialement en ce qui concerne les appétits des sens. Vous l'avez compris, la vie de l'Esprit n'est pas un grand "lâchez aller" mais un profond contrôle réalisé par l'Esprit Saint dans la vie du croyant duquel ressort une paix toute aussi profonde." Xavier LAVIE

"Quand on émet des réserves sur le ministère d'une personne (par exemple à cause de ses enseignements), certains répondent parfois: "Oui mais elle porte du fruit", sous-entendant que beaucoup de personnes l'apprécient. Mais est-ce que bibliquement, porter du fruit c'est avoir de l'impact sur les gens? dans la Bible, porter de bons fruits signifie (1) obéir aux paroles de Jésus (Jn 14.15) et (2) manifester dans sa vie les transformations qu’opèrent l’Esprit de Dieu en nous. Ces deux réalités témoignent d’une même vérité: si Dieu nous a délivré du péché et nous appelle à être saints, cette transformation doit nous pousser à obéir à sa Parole et à vivre en conformité avec elle. C’est donc le premier critère quand on veut évaluer si quelqu’un « porte de bons fruits ». Est-ce que cette personne a un comportement digne d’un enfant de Dieu?" Matthieu Giralt

“Si j’étais sur que je suis un élu de Christ, je viendrais à lui. Mais je crains de ne pas l’être.” A cela je réponds : personne n’est jamais venu à Christ parce qu’il savait être élu… Il est bien vrai que Dieu a, selon son bon plaisir, élu certains pour la vie éternelle, mais ceux-ci ne l’ont jamais su avant d’avoir cru en Christ… Nulle part Christ ne commande aux élus de venir à lui. Il commande à tous les hommes en tous lieux de se repentir et de croire au message de l’Evangile… La question pour vous n’est pas “suis-je élu ?” mais plutôt “suis-je un pécheur ?” Car Christ est venu pour sauver des pécheurs." Robert Murray M’Cheyne

“Ce qui compte par dessus tout, ce n’est pas le fait que je connaisse Dieu, mais plutôt la réalité plus profonde qui sous-tend cela : la réalité que lui me connait. Je suis inscrit sur les paumes de ses mains (Es 49:16). Je ne suis jamais en dehors de sa pensée. Toute la connaissance que j’ai de lui dépend de son initiative par laquelle il affirme que Lui me connait." J.I Packer

"Lorsque Dieu veut accorder une grande bénédiction à son peuple, la première chose qu’Il fait est de le pousser en prières." Matthew Henry

"Dieu m'aime. Il s’agit là d’une vérité capitale. Il s’en dégage un confort indescriptible – le genre de confort qui stimule, qui ne flétrit pas – sachant que Dieu me connait constamment dans l’amour et qu’il veille sur moi pour mon bien. Il y a une profondeur incroyable dans le fait de savoir que son amour pour moi est absolument réel, en tout point basé une connaissance souveraine de ce qui me concerne, même du pire, de sorte qu’aucune découverte ne peut le décevoir à mon sujet et entraver sa détermination à me bénir.” J.I Packer
 
 "Mon esprit se calmant en un cadre très sérieux de révérence, mes pensées étant rassemblées, tout en moi étant concentré et tendu vers le nom de Dieu tout-puissant, afin de participer au service solennel et grandiose se tenant devant moi et afin de rester près de lui, je dois, avec une attention fixe et une application de l’esprit, et d’une foi vivante et active, mettre le Seigneur devant moi, voir ses yeux sur moi et me mettre en sa présence spéciale, m’offrant comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu en un culte spirituel." Matthew Henry

"Toute racine d'amertume nourrie contre son prochain, toute recherche de soi-même, tout jugement téméraire, toute paresse dans l'obéissance à la voix du Seigneur, toute habitude coupable ou compagnie mauvaise... toutes ces choses, sciemment tolérées, suffisent pour paralyser ou affaiblir notre vie spirituelle." Auteur inconnu

"Êtes-vous dans l'attente de la réalisation d'une promesse que vous croyez venir de Dieu...? D'une manière sûre, les promesses divines ne sont valides que lorsqu'elles se réalisent...! Mais, avant leur réalisation, il convient d'être prudent en réagissant spirituellement afin de ne pas s'approprier des paroles qui seraient plus l'objet de nos désirs personnels ou de la manifestation émotionnelle de personnes qui nous chérissent et se servent alors d'arguments spirituels pour tenter de consoler nos coeurs des manques qu'ils éprouvent.  Leurs démarches peuvent paraître louables, mais au fond, elles peuvent être terriblement destructrices... Que devons-nous faire alors des promesses que nous avons reçues...? Ne sont-elles pas des bombes à retardement, si elles ne sont pas véritablement d'origine divine...? De telles promesses pourraient nous faire entrer dans une espérance déçue qui pourrait altérer notre relation à Dieu à plus ou moins long terme....! Permettez-moi de vous partager un petit conseil fraternel : Nous devons recevoir les promesses comme des graines qu'il nous faut planter dans le terrain de la foi et abandonner à la mort pour quelles revivent dans la puissance de la résurrection du Christ. Si elles sont d'origine divine, elles germeront et porteront des fruits, mais si elles ne sont que les résultats de désirs personnels ou d'intentions humaines, elles demeureront stériles.  Cependant, parce que nous les avons abandonnées à la volonté de Dieu, il lui appartient d'en faire ce qu'il veut sans que cela nous engage outre-mesure. Ne croyez pas qu'en agissant ainsi vous sortiez du terrain de la foi. Au contraire, vous y entrez de plein pieds en permettant à Dieu d'accomplir sa volonté et rien que sa volonté. Personnellement, je dirai que si une promesse ne se réalise pas dans ma vie, alors que je la pensais venir de Dieu, je me remettrais personnellement en question par rapport à cette promesse et à sa source mais ne douterait pas de mon Dieu qui est fidèle à toutes ses promesses...!" Xavier LAVIE


« Du bout de la terre je crie à toi, le cœur abattu; conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre (trop élevé pour moi - Colombe)! » Psaumes 61.3
"La plupart d’entre nous sait ce que c’est que d’avoir le cœur abattu, d’être vide comme une assiette que l’on essuie et que l’on retourne, submergé et dérouté comme un navire emporté par la tempête. La prise de conscience des corruptions qui demeurent en nous accompliront cela si le Seigneur permet au grand abîme de notre dépravation naturelle de s’agiter et de rejeter sa fange et sa saleté.

Les déceptions et les grands chagrins y parviendront aussi quand tous les flots de l’adversité se succèderont sur nous et que nous ressemblerons à un coquillage brisé à la merci de la houle. Béni soit Dieu, car il ne nous abandonne pas sans une consolation parfaite à de tels moments. Notre Dieu est le port qui s’offre aux voiles battues par les vents. Il est le refuge pour les pèlerins épuisés.
Il est plus haut que nous. Sa miséricorde surpasse nos péchés et son amour s’élève plus haut que nos pensées. Quel dommage de voir les hommes placer leur confiance en ce qui est inférieur à eux ! Pour nous, notre confiance se fixe en un Seigneur grandement élevé et glorieux. Il est un rocher puisqu’il ne change pas, un rocher élevé, dont les tempêtes qui nous submergent n’atteignent que le pied. Elles ne le dérangent pas mais il leur ordonne selon sa volonté. Si nous nous plaçons sous l’abri de ce rocher élevé, nous pourrons faire face à l’ouragan. Tout est calme à l’abri de hautes falaises. Hélas ! l’esprit troublé se trouve souvent plongé en une telle confusion que nous avons besoin d’un pilote pour parvenir à cet abri divin. D’où la prière de notre texte. Ô Seigneur, par ton Saint-Esprit, enseigne-nous la voie de la foi et conduis-nous vers ton repos. Le vent nous rejette au large et le gouvernail n’obéit plus à nos faibles mains. Toi, toi seul, peux nous conduire dans le chenal au travers de ces hauts-fonds et nous amener dans la sécurité et le calme du port. Combien nous dépendons de toi ! Nous avons même besoin de toi pour venir à toi ! Une sage direction vers la sécurité et la paix est un don de toi, et de toi seul. Qu’il te plaise ce soir de traiter tes serviteurs avec bonté." Charles Spurgeon
 
Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

Juger ou ne pas juger


Matthieu 7.1: "Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés."
Jamais un passage de l’Écriture n’a été jusqu’à ce point malmené, mal compris et mal utilisé que celui-ci.

Ce que Jésus ne voulait pas dire :

Le fait que Jésus ne nous interdit pas d’exprimer notre opinion sur le juste et l’injuste, le bon et le mauvais, le vrai et le faux, peut être démontré en relevant deux éléments : le contexte immédiat et le reste de l’enseignement du Nouveau Testament au sujet du jugement.
Pratiquement tout le Sermon sur la Montagne, à la fois ce qui précède et ce qui suit ce texte, est fondé sur la supposition que nous allons (et nous le devons) utiliser notre esprit critique pour émettre des jugements éthiques et logiques.
Jésus a dit aux chrétiens d’être différents du monde qui les entoure, de rechercher une vertu qui dépasse celle des Pharisiens, de faire « plus » que ce que les non-croyants pourraient faire, d’éviter d’être comme les hypocrites quand nous donnons, prions, jeûnons et ainsi de suite.
Ça ne se limite pas à cela, mais immédiatement après ce mot d’exhortation en Matthieu 7.1, Jésus délivre deux commandements supplémentaires : ne donnez pas ce qui est saint aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, et gardez-vous des faux prophètes.
Hors ce serait impossible d’obéir à l’un de ces commandements sans utiliser notre jugement critique. Déterminer notre comportement à l’égard des « chiens », « pourceaux » et « faux prophètes » suppose que nous devons d’abord être capable de les reconnaître, et pour faire cela nous devons exercer un certain discernement critique.
Concentrez votre attention sur des textes tels que Matthieu 18.15-17 ; Romains 16.17-18 ; 1 Corinthiens 5.3 ; Galates 1.8 ; Philippiens 3.2 ; Tite 3.10-11 ; 1 Jean 4.1-4 ; 2 Jean 1.9-11 ; 3 Jean 1.9-11 ; et spécialement Jean 7.24, où Jésus lui-même dit, "Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon un juste jugement."

Ce que Jésus voulait dire:

Il semblerait que Jésus interdise ce type de jugement qui est pharisaïque, hypercritique et destructeur. Il interdit cette sorte de jugement qu’on émet sur les autres sans le moindre souci pour leur santé spirituelle et leur bien, mais uniquement pour faire étalage de notre présumée droiture devant les hommes.
Jésus interdit non pas les reproches empreints d’amour et les critiques constructives, mais plutôt les critiques qui servent nos propres intérêts.
Être critique, explique Stott, ne signifie pas évaluer les gens avec méchanceté, mais les juger sévèrement. Le critique méchant est un trouveur de fautes qui est négatif et destructeur à l’égard des autres gens et qui prend activement plaisir à pointer leurs défauts. Il interprète de la manière la plus mauvaise qui soit leurs intentions, il leur fait l’effet d’une douche froide et a le cœur sec face à leurs erreurs.
Pour résumer, le commandement de ne pas juger n’est pas un appel à être aveugle, mais plutôt un appel à être généreux. Jésus ne nous dit pas de cesser d’être des hommes (en suspendant notre esprit critique qui participe de ce qui nous distingue des animaux) mais de renoncer à l’ambition présomptueuse d’être Dieu (en nous établissant nous-mêmes comme juges.
Nous ne devons cependant pas nous arrêter à Matthieu 7.1 car Jésus a beaucoup plus à dire à ce sujet dans les versets qui suivent.
La raison qu’il donne pour que nous ne jugions pas les autres d’une manière hypocrite, moralisatrice et méchante c’est que "C’est du jugement dont vous jugez qu’on vous jugera, de la mesure dont vous mesurez qu’on vous mesurera" (Matthieu 7.2).
Le problème ici est de déterminer si cela fait référence au jugement que nous expérimentons des mains des hommes ou de Dieu.
Quand nous établissons une norme à laquelle les autres doivent se conformer, nous n’y sommes pas moins soumis.
C’est pourquoi qu’humilité et amour doivent gouverner nos jugements.
Toute critique doit être précédée d’une confession.
Avant de faire remarquer une faute chez les autres, confessons d’abord sa présence dans nos propres vies.

Qu’y a-t-il dans ton œil ?

Ce principe est illustré en Matthieu 7.3-5: "Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil? Ou comment dis-tu à ton frère: Laisse-moi ôter la paille de ton œil, alors que dans ton œil il y a une poutre? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors, tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère."

Ce principe s’applique à un nombre incalculable de situations, pensons au fait de dénoncer les péchés extérieurs, visibles, de la chair, tels que l’adultère, le vol, le meurtre, afin d’excuser ou de minimiser ceux qui sont à l’intérieur, les péchés moins visibles du cœur, tels que la jalousie, l’amertume, l’avidité ou la luxure.
À cela se rapporte la tendance à mettre en évidence les fautes des autres pour précisément masquer les nôtres.
Cette forme de jugement n’est rien d’autre que de l’auto-justification.
Il existe aussi un danger opposé et équivalent. En Matthieu 7.6, Jésus dit, "Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds et ne se retournent pour vous déchirer."
Ici, Jésus fait remarquer le danger d’être trop indulgent et de manquer de discernement.
En aimant nos ennemis, en faisant le mille supplémentaire, et en ne jugeant pas injustement, le péril nous guette  de devenir mous et de manquer de faire les distinctions essentielles entre le juste et l’injuste, la vérité et la fausseté.
Bien que les saints n’aient pas à être des juges, ils n’ont pas non plus à être des simplets !
Jésus n’est pas en train de dire que nous devrions taire l’Évangile à certaines personnes que nous considérerions comme n’en étant pas dignes.
Mais il est réaliste et reconnaît qu’après que l’Évangile ait été l’objet de multiples rejets et moqueries, il se peut que se soit le temps de poursuivre sa route.
Il y a ceux qui sont obstinément méchants et endurcis, qui ne prennent pas plaisir dans la vérité de l’Écriture mais uniquement en la raillant.

Donc, pour conclure, plusieurs remarques doivent être faites.
Premièrement, c’est important de noter que Jésus parle de perles et non de gravillons.
Nous ne devons jamais oublier le trésor inestimable et la valeur incalculable et la gloire du message de l’Évangile.
Deuxièmement, nous allons avoir à témoigner à différentes sortes de personnes, et nous devons apprendre à faire une distinction parmi elles (voir Actes 17.32-34).
Troisièmement, nous n’avons pas besoin d’exposer l’Évangile de Jésus avec la même insistance à tous moments, d’une façon irréfléchie et mécanique.
Certains sont déjà accablés par leur péché et leur culpabilité et la condamnation du Saint-Esprit ; ceux-là ont besoin d’entendre parler de l’amour de Dieu manifesté en Christ.
D’autres ont besoin d’entendre parler de la sainteté et de la colère de Dieu.
D’autres ont besoin d’accepter la dépravation de leur cœur, alors que d’autres encore ont besoin de se retrouver face à la compassion divine et le pardon.
Rappelez-vous que cette instruction est donnée dans le contexte de l’amour de nos ennemis.
Alors que nous n’avons pas à jeter nos perles aux cochons, nous n’avons pas non plus à être désagréables, méchants et insensibles.
Enfin, Matthieu 7.6 n’a probablement pas besoin d’être enseigné dans certaines assemblées ou à certains chrétiens. Leur problème n’est pas d’avoir tendance à manquer de discernement et de souvent jeter leurs perles aux cochons.
Leur problème est de ne pas jeter leurs perles du tout !
Ce verset est adressé à ceux qui  sont si zélés dans l’évangélisation qu’ils manquent de discerner le moqueur de l’âme assoiffée.
Très probablement, notre problème est que nous ne montrons pas un tel empressement à évangéliser en premier lieu.


D'après un article de Sam Storms (Tough Topics: Biblical Answers to 25 Challenging Questions)
 
Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

les trésor de la foi

Préface de Charles Spurgeon dans son ouvrage « Les trésors de la Foi »

Une promesse de Dieu peut être comparée à un billet à ordre, payable sur présentation.
Elle est donnée au croyant afin qu’il en retire une grâce, non pour qu’il la lise superficiellement puis la mette de coté. Le chrétien doit considérer une promesse comme une réalité de même qu’un négociant le fait pour un chèque qu’il reçoit.
Il doit la prendre et la signer de son nom, comme s’appliquant à lui personnellement.
Par la foi, il l’accepte et se l’approprie, scellant ainsi que Dieu est vrai, et vrai quant à cette promesse particulière.
En conséquence, il estime posséder déjà la bénédiction dont il a la promesse, et en donne par avance le reçu, signé de son nom.
Après quoi il présente cette promesse à Dieu, comme on présente un mandat à une caisse, et prie en comptant sur son accomplissement, et, à la date désignée, il reçoit la grâce promise.
Il y a des gens qui négligent de signer le chèque, en sorte qu’il ne leur est rien payé ; d’autres tardent à le présenter et ne reçoivent rien non plus.
La faute n’en est pas à la promesse, mais à ceux qui n’en usent pas d’une manière pratique et personnelle.
Dieu n’encourage aucune espérance qu’il ne puisse réaliser.
C’est pour aider mes frères à croire à sa fidélité que j’ai préparé ce petit volume.
La vue des promesses elles-mêmes stimule la foi : plus nous étudions les paroles de grâce, plus nous retirons de grâces de ces paroles.
Aux encourageantes affirmations de l’Ecriture, j’ai ajouté des témoignages personnels, fruits de l’épreuve et de l’expérience. Je crois en toutes les promesses de Dieu ; mais après avoir éprouvé moi-même beaucoup d’entre elles je les ai reconnues vraies, car je les ai vues s’accomplir pour moi.
Ceci, j’en ai la confiance, encouragera les jeunes et consolera les frères plus âgés.
L’expérience de l’un peut être de la plus grande utilité pour les autres.
C’est pourquoi l’homme de Dieu a écrit autrefois : « j’ai cherché l’Eternel, et il m’a répondu ; » et encore : « Ce misérable a crié et l’Eternel l’a entendu. »
C’est à une époque de ma vie où il me semblait être jeté sur les brisants de la controverse, que j’ai commencé à écrire ces morceaux de chaque jour. Dès lors, j’ai été plongé dans « des eaux que l’on ne pouvait traverser, » et qui, si ce n’eut été le bras de Dieu qui m’a soutenu, auraient été pour moi les eaux où l’on se noie.
J’ai été frappé par beaucoup de fléaux : de violentes douleurs physiques, l’accablement de l’esprit, le deuil, enfin l’épreuve dans la personne de celle qui m’est plus chère que la vie, se sont abattus sur moi. Je mentionne ces faits, non pour exciter la sympathie, mais pour montrer que je ne suis pas un marin de terre.
J’ai traversé les océans qui sont loin d’être des océans pacifiques. Je connais le roulement des lames et la violence des vents ; et jamais les promesses de l’Eternel ne m’ont été si précieuses qu’elles le sont à cette heure.
Il y en a que je n’ai jamais comprises jusqu’à maintenant ; je n’étais pas parvenu à l’époque de leur maturité pour moi, car je n’étais pas assez mûr moi-même pour comprendre leur signification.
Comme la Bible me paraît plus admirable maintenant que précédemment !
En obéissant au Seigneur, et en portant son opprobre hors du camp, je n’ai pas reçu de nouvelle promesse, mais le résultat reste à peu près le même pour moi, car ses promesses m’ont ouvert de plus riches trésors.
La parole de l’Eternel, à son serviteur Jérémie a été particulièrement douce à mon oreille.
C’était son lot de parler à ceux qui ne voulaient pas entendre, ou qui, entendant ne voulaient pas croire.
Résolu lui-même à ne pas quitter la voie du Seigneur, il aurait voulu détourner son peuple de ses erreurs.
Les paroles fortifiantes qu’il a trouvées dans le livre de Dieu ont empêché son esprit de défaillir, quand, livré à ses forces naturelles, il aurait succombé.
Ce sont ces paroles, ainsi que plusieurs autres précieuses promesses dont j’ai enrichi ces pages.
Oh, puissé-je, par leur moyen, consoler quelques-uns des serviteurs de mon Maître.
Je voudrais leur dire dans leurs épreuves : – Frères, Dieu est bon. Il ne vous abandonnera pas : Il vous portera au travers de tout. Une promesses est préparée pour vos nécessités présentes, et si vous vous en armez pour la présenter au trône de grâce par Jésus-Christ, vous verrez la main de l’Eternel étendue pour vous aider.
Quand toute chose ferait défaut, sa parole ne faillira jamais. Il m’a été si fidèle dans d’innombrables circonstances, que je me sens poussé à vous dire : « Confiez-vous en lui ! » Ce serait être trop ingrat envers Dieu et de manquer de charité envers vous, que de ne pas le faire.
Que le Saint-Esprit, le Consolateur, anime d’une foi nouvelle le peuple de l’Eternel !
Sans sa divine puissance, tout ce que je puis dire ne servira de rien ; mais sous son influence vivifiante, même le plus humble témoignage affermira des genoux tremblants et fortifiera des mains languissantes.
Dieu est glorifié, quand ses serviteurs se confient en Lui implicitement.
Nous ne pouvons pas être trop enfants avec notre Père céleste.
Nos enfants ne nous font pas de questions sur notre volonté ou notre puissance, mais quand ils ont reçu une promesse de leur père, ils se réjouissent de son accomplissement, dont ils ne songent pas à douter.
Puissent beaucoup de lecteurs que je ne verrai peut-être jamais, comprendre, tandis qu’ils liront le petit morceau que j’ai préparé pour chaque jour de l’année, que cette confiance enfantine en Dieu est un devoir et une joie.
Ces portions quotidiennes sont tirées de sujets variés, et sont d’autant plus profitables qu’elles traitent de la doctrine, de l’expérience, de la pratique et de questions diverses.
Elles ne sont qu’une sorte de friandise qui ne doit pas nuire aux repas plus substantiels, mais au contraire accentuer le désir de nous nourrir davantage de la Parole divine.
Que Notre Seigneur Jésus accepte ce service rendu à ses brebis et à ses agneaux par son indigne serviteur.

"Les trésors de la foi"
 

Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

jeudi 21 septembre 2017

Avons nous la bonne attitude face à la prière



Nous prions uniquement lorsque nous devons le faire. Si nous sommes face à une montagne, nous en faisons l’ascension jusqu’à ce que nous ne puissions plus avancer. Nous nous tournons vers Dieu que lorsque nous le devons. Nous essayons premièrement d’arranger les choses [par nous-mêmes], puis nous prions ensuite.

Nous ne prions pour nos familles que lorsque nous apprenons qu’il y a un problème. Peut-être (seulement peut-être) nos familles se porteraient-elles mieux si nous priions les uns pour les autres avant que les problèmes ne se développent.

Nous prions pour les jeunes uniquement lorsqu’ils dérivent. Même problème que pour le point 2 ci-dessus – peut-être que les choses seraient différentes si nous priions pour notre jeunesse de manière davantage proactive.

Nous prions au sujet de la tentation le plus souvent après avoir perdu la bataille. C’est exactement le contraire de ce que nous a enseigné Jésus sur la manière de prier : « [Père], ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin » (Matt 6 :13).

Nous prions pour un nouveau pasteur jusqu’au jour où nous l’obtenons. Bien sûr, nous prions pour le conseil ou pour le comité de recherche de ce nouveau pasteur. J’espère que nous prions également pour les pasteurs en devenir. Mais lorsqu’ils sont établis, nous oublions bien trop souvent de prier pour eux, jusqu’à ce qu’un problème survienne.

Nous prions pour les jeunes couples jusqu’au jour où ils se marient. Nous voulons qu’ils soient animés de la sagesse de Dieu lorsqu’ils se fréquentent, pendant leurs fiançailles, ainsi que pour leur mariage. Mais une fois qu’ils sont mariés – pendant cette période d’adaptation où ils ont probablement le plus besoin de prières – nous retombons dans le travers du point 2 ci-dessus.

Nous prions pour les non-croyants jusqu’au jour où ils se convertissent. Nous intercédons pour eux alors que l’Esprit travaille en eux. Mais dès qu’ils se mettent à suivre Christ, nous nous relâchons dans nos prières – au moment justement où ils rencontrent pour la première fois l’intensité de la bataille spirituelle !

Nous prions pour les églises sœurs uniquement lorsque nous apprenons qu’elles sont en difficulté. En revanche, nous passons peut-être régulièrement devant des bâtiments d’Eglises, et nous oublions de prier pour elles

Nous prions pour nos responsables qui nous gouvernent uniquement lorsque nous ne voulons plus d’eux. Cela me paraît arriver un peu tard…

Nous prions pour que les jeunes diplômés aient de la sagesse, mais nous les abandonnons lorsqu’ils entrent à l’université. Leur première année d’université constitue peut-être l’un des plus grands défis pour leur foi, mais nous négligeons malgré tout le fait de les entourer de nos prières.

Nous ne prions pour nos missionnaires que lorsqu’ils sont devant nous. Invitez-les à venir dans notre église, et nous les soutiendrons de nos prières. Laissez-les repartir, et nous [les] oublierons.

Nous prions pour les personnes malades, mais pas pour celles en bonne santé. En tout cas, c’est de cette manière que nous faisons nos listes de prières. Quelque chose de mauvais doit vous arriver pour être au sommet de la liste.

Qu’en pensez-vous ? Quelles sont les autres manières de ce type qui président à notre vie de prière ?

– Chuck Lawless
 
Publié il y a 9 heures par Eglise au coeur de la ville

dimanche 17 septembre 2017

CITATIONS






"Éphésiens 5.29 et 1Thessaloniciens 2. 7 nous disent comment Christ prend soin de son église, tout comme les maris doivent prendre soin de leur femme et que les conducteurs d'Eglise doivent prendre soin de leur troupeau : le mot grec utilisé pour exprimer le terme "prendre soin" est "THALPO" et il signifie : garder au chaud, chérir d’un tendre amour, faire attention affectueusement comme une nourrice prend soin des enfants. L'affection fraternelle au sein de l'église est aussi exprimée par un terme semblable PHILASTRORGOS décrivant l'amour entre des parents et leurs enfants." Sophie Lavie

"La vérité est toujours intolérante et elle ignore tout compromis. Il y a des tolérances qui ne coûtent pas cher ; il n'est en effet que trop facile de préconiser la tolérance en ayant l'âme vide. Essayez de vous montrer tolérant quand vous croyez ardemment à une vérité déterminée, ce n'est pas possible !" Sergeï Boulgakov

"Nous devons nous parler à nous-mêmes plutôt que de nous écouter ! (…) Avez-vous réalisé que, dans la vie, la plus grosse partie de votre malheur provient du fait que vous vous écoutez vous-mêmes au lieu de vous parler ? Prenez l’exemple de ces pensées qui vous assaillent au moment du réveil. Vous ne les avez pas produites mais elles commencent à vous parler, elles ramènent à votre esprit les problèmes d’hier, etc. Quelqu’un est en train de parler. Mais qui donc ? C’est votre moi. Or, voici comment le psalmiste réagit : au lieu de laisser son moi lui parler, il se d’adresse à lui-même. « Pourquoi t’abats-tu mon âme ? » demande-t-il. Son âme le conduisait à la déprime et le faisait souffrir. Alors il se lève et dit : « Âme, écoute un instant, je vais te parler ». (…) L’art de la vie spirituelle est de savoir comment traiter avec soi même." Martyn Lloyd-Jones

"La tolérance ne peut être une vertu car elle est animée par le pluralisme indifférent de l'incroyance et englobe des demi-vérités relatives et limitées. Le véritable amour n'est donc pas tolérant..." Sergueï Boulgakov

"Si vous ne connaissez pas la Parole de Dieu, vos émotions modèleront votre vision de Dieu. Vous connaitrez un Dieu selon votre humeur. Vous serez faibles face à la tentation, bloqués dans vos réflexions, paralysés par vos soucis et perdus dans l’épreuve. En revanche, si comme Asaph vous-vous attachez à la lecture de la Parole de Dieu, à sa mémorisation, à sa méditation, à son étude et son écoute, alors vous pourrez passer de la tristesse à la louange. C’est en se rappelant de ce qu’il connait de Dieu par le témoignage des Ecritures qu’Asaph à vue la lumière. Dieu se dévoile dans le message qu’il nous a laissé : dans la Bible et ultimement en son Fils Jésus ! C’est probablement ce que Paul veut dire quand il dit à Timothée “Souviens-toi de Jésus-Christ “ en pensant à ceux qui ont abandonné le combat pour l’Evangile (2 Tim 2. 8). La vie chrétienne n’est pas à la merci de nos ressentis mais de la vérité de Jésus Christ. C’est une personne qui nous aide à lutter contre le découragement spirituel. C’est Christ lui-même." Raphaël Charrier

"L'individualisme chrétien est un signe d'immaturité ou de décadence pathologique." Sergueï Boulgakov

 "La création était destinée à être l'héritage du fils, sa gloire et sa joie.  Tout a été tiré du néant en vue du fils ; il est le but final de toutes choses et il est aussi la raison première (Jean 1.3) (Colossiens 1.17).  Rien n'a été créé sans lui, rien ne subsiste sans lui et il soutient tout par sa parole puissante.
A noter que le terme «monde » : par lui il a aussi créé le monde, n’est pas « kosmos »mais « aiônas » qui signifie les âges (création de l’espace et du temps). Christ est le seul médiateur entre le Dieu incréé et les créatures ; il est le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne. De même que c'est la lumière du soleil qui nous révèle le soleil, de même Christ est pour nous la révélation, le resplendissement de la gloire de Dieu.  Lorsque Christ nous révèle le père, ce n'est pas à notre raison qu'il le révèle, en nous inspirant des idées neuves à son sujet ; c'est dans notre cœur et dans notre vie, en nous faisant connaitre par expérience comment Dieu peut demeurer et agir en nous et nous faire jouir à nouveau de cette bienheureuse communion pour laquelle nous avions été créés." MacArthur

"Je le répète, le trait distinctif de la repentance évangélique est, non la crainte du châtiment, mais la haine du péché." Charles Spurgeon

"Le courage et la foi n’ont rien à voir. Le courage c’est dire : “Je suis fort“, la foi c’est dire “il est fort“." Raphaël Charrier

"Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils (Jean 3:16). Le « monde » fait davantage référence à l’intensité du péché qu’à son étendue. Il se réfère surtout à un ordre moral rebelle et coupable devant Dieu. Dans Jean 3:16, l’amour de Dieu envoyé aux hommes doit être admiré non parce qu’il est donné à un si grand nombre, mais parce qu’il est donné pour guérir un si grand fléau ; non pas parce qu’il est accordé à tant de personnes, mais parce qu’il est accordé à de si mauvaises personnes." Don Carson

"Nous devons évaluer nos vieux clichés évangéliques à la lumière des Écritures. C’est l’ensemble des enseignements bibliques sur l’amour de Dieu qui doit éclairer des aphorismes* tels que « Dieu aime tout le monde de la même manière » ou bien « Dieu nous aime inconditionnellement ». En bien des occasions, les Écritures dépeignent l’amour de Dieu comme étant soumis à la condition de l’obéissance. Mais elles disent également que l’amour de Dieu pour son peuple est inconditionnel — grâce à l’œuvre de Christ. “Nous avons besoin de tout ce que les Écritures ont à nous enseigner à ce sujet, sans quoi les conclusions doctrinales et pastorales seront désastreuses”. Don Carson

"Si vous me demandez un jour comment je vais, vous serez peut-être surpris par la réponse. Je ne prononce jamais la formule traditionnelle : « Très bien, merci. » Je réponds plutôt : « Mieux que je le mérite. » Cela étonne beaucoup les gens. Bien des fois, des non-chrétiens ont contesté cette réponse, car ils étaient persuadés que j’avais un complexe d’infériorité. Pas du tout. Je comprends juste qui je suis et ce que je mérite. Je mérite la colère de Dieu. Franchement, je devrais aller en enfer. Mais, au lieu de cela, je suis un enfant de Dieu. Il m’a pardonné et il m’aime. Je suis en route vers le ciel.
Oui, je vais beaucoup mieux que je le mérite! Cette perspective me remplit de joie, même les jours où tout ne se déroule pas comme je l’ai prévu. Nous sommes tous confrontés à des déceptions et à des circonstances difficiles. Certains d’entre nous connaissent de profondes douleurs et de terribles crève-cœur. Mais quelle que soit la situation, comprendre l’Évangile nous amène à nous émerveiller de l’amour de Dieu." C J mahaney


 
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6 raisons pour lesquelles nous devrions louer Dieu


Le terme « louer » signifie célébrer, proclamer, confesser ou encore faire des déclarations.
La louange se préoccupe de ce que Dieu est et de ce qu’Il fait. En d’autres termes, elle met autant l’accent sur l’immensité de Dieu que sur Ses actions envers Ses enfants.
Mais en réalité Dieu n’a pas besoin de nos louanges, alors pourquoi devrions-nous le louer ?
- Parce que c’est écrit dans la Bible : Dieu nous commande de le louer pour notre propre bien. C’est nous qui avons besoin de le louer pour les changements que cela apporte en nous. La louange nous place au bon endroit dans notre relation avec Dieu.
- Nous avons été créés pour louer Dieu : Dieu n'existe pas pour rendre notre vie meilleure (bien qu'il le fasse au-delà de tout ce qu’on peut imaginer) ; mais nous existons pour Lui ! Nous avons été créés pour Le glorifier, pour L'adorer et pour Le faire connaître et L'honorer (Esaïe 43 :21)
- Dieu est digne de nos louanges : Martin Luther a dit : « Une personne ne peut pas simplement louer Dieu, à moins d’avoir compris qu’il n’y a rien en elle-même qui soit digne de louange, mas que tout ce qui est digne d’être loué vient de Dieu et retourne à Dieu. Ainsi, comme Dieu est digne de louange éternellement, parce qu’il est le Bien infini et que ses bontés ne sont jamais épuisées, ils le loueront à jamais » (Apocalypse 4 :11)
- Dieu siège au milieu des louanges de Son peuple, Il aime et agréé nos louanges: Psaumes 22 :3
- La louange est une arme dans le combat spirituel : Quand on arrête de combattre les difficultés par nos propres forces et que nous nous attachons simplement à louer Dieu, Il combat pour nous et nous apporte la délivrance et la victoire.
- La louange est un acte naturel qu’il nous convient d’expérimenter chaque jour dans nos vies : Au travers de la louange, nous pouvons instaurer une relation profonde avec Dieu et trouver l’accomplissement et la satisfaction que tant recherchent dans ce monde.
Alors pour terminer, j’aimerai juste vous laisser avec le Psaumes 86. Lisez-le et relisez-le comme une prière ; et que Dieu puisse être toujours le sujet de vos louanges.
« Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, Tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’invoquent. Eternel, prête l’oreille à ma prière, Sois attentif à la voix de mes supplications ! Je t’invoque au jour de ma détresse, Car tu m’exauces. Nul n’est comme toi parmi les dieux, Seigneur, Et rien ne ressemble à tes œuvres. Toutes les nations que tu as faites viendront Se prosterner devant ta face, Seigneur, Et rendre gloire à ton nom.Car tu es grand, et tu opères des prodiges ; Toi seul, tu es Dieu. Enseigne-moi tes voies, ô Eternel ! Je marcherai dans ta fidélité. Dispose mon cœur à la crainte de ton nom. »

 
Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

dimanche 10 septembre 2017

Citations



 Jean 17:22 Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un..." Jésus nous as donné les arrhes de l'Esprit, une part de la vie divine, afin que nous soyons un comme le Christ et le Père sont un. Ils sont un, ne signifie pas qu'ils sont une même personne, mais qu'ils sont de la même substance. Leur unité de dessein et d'action repose sur leur unité de nature et d'essence. (le mot grec "heis", rendu pour un, est neutre - pas masculin - il parle d'une substance et non d'une personne)" John MacArthur

"Beaucoup de chrétiens ne sont pas morts et crucifiés au monde, ne connaissent pas bien Dieu et ses promesses et ils ne sont pas résolus à le suivre pleinement comme ils le devraient: c'est pourquoi ils sont tellement désemparés et démoralisés quand les afflictions les atteignent." John BUNYAN

"J'ai souvent entendu des personnes dire : « Combien Dieu est bon ! Nous avons prié pour qu'il ne pleuve pas pour notre pique-nique d'église et regardez ce temps merveilleux ! ». Oui, Dieu est bon quand il nous envoie le beau temps.  Mais Dieu était aussi bon quand Il a permis à ma soeur, Betsie, de mourir de faim sous mes yeux dans un camp de concentration allemand. Je me souviens d'une occasion lors d'un temps de découragement là-bas. Autour de nous, tout était noir et mon coeur était dans les ténèbres. Je me souviens dire à Betsie que je pensais que Dieu nous avait abandonné.
« Non, Corrie », a dit Betsie. « Il ne nous a pas oublié.  Souviens-toi de Sa parole : "Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent". Corrie a conclue ainsi : "Il y a un océan de l'amour de Dieu qui est à notre disposition – il y en a suffisamment pour tous. Que Dieu vous accorde de ne jamais douter de cet amour victorieux – peu importe les circonstances." Corrie Ten Boom

"L'individualisme chrétien est un signe d'immaturité ou de décadence pathologique." Sergueï Boulgakov

Hébreux 12.14 “Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ..."
"Les chrétiens doivent être à l’affût et veiller même sur les non convertis qui fréquentent l’assemblée afin qu’ils ne vivent pas l’illusion d’être chrétiens ; ils doivent être avertis et les chrétiens doivent avoir un bon témoignage afin qu’ils voient Christ à travers eux et ils doivent leur présenter le salut en Christ. Le terme « racine d’amertume » désigne quelqu’un qui s’identifie superficiellement au peuple de Dieu mais qui devient apostat, arrogant et rebelle concernant les choses de Dieu.
Les chrétiens doivent veiller sur de tels apostats afin qu’ils ne produisent pas de trouble et que plusieurs dans l’assemblée ne soient infectés. Celui qui est amère peut contaminer tout le corps en répandant la méchanceté, le doute et le mal en général. La bible condamne sévèrement Esaü, tout comme elle condamne Judas, parce qu’ils connaissaient les choses de Dieu et vivaient au contact du peuple de Dieu, mais ils ont délibérément tourné le dos à Dieu.  Esaü était débauché et profane ; il n’avait ni foi, ni scrupules, ni respect envers Dieu et même lorsqu’il ouvrit les yeux sur son péché, il ne s’en repentit pas. Il regrettait amèrement mais il ne s’est pas repenti. Il voulait les bénédictions de Dieu mais il ne voulait pas de Dieu. Les chrétiens doivent veiller à ce qu’aucune personne comme Esaü ne contamine le corps du Christ." John MacArthur



"La tolérance ne peut être une vertu car elle est animée par le pluralisme indifférent de l'incroyance et englobe des demi-vérités relatives et limitées. Le véritable amour n'est donc pas tolérant..." Sergueï Boulgakov

 "Les américains sont passés maîtres dans l’art de former des clubs et de rassembler des foules. Mais les clubs et les rassemblements, quand bien même seraient-ils religieux, ne sont pas des communautés (koinonia) telles que Dieu les avait prévues au commencement. La formation d’une communauté de croyants résulte de l’œuvre complexe, patiente et pénible du Saint Esprit. Nous ne pouvons pas acheter ni fabriquer une telle communauté. Nous pouvons tout simplement nous offrir, tels que nous sommes, pour devenir communauté, en nous détournant des compétences de gestion humaine et de leadership que notre culture tient en si haute estime, en nous ramenant aux conditions qui permettent à une vraie communauté de se développer." Eugène Peterson

La vérité est toujours intolérante et elle ignore tout compromis. Il y a des tolérances qui ne coûtent pas cher ; il n'est en effet que trop facile de préconiser la tolérance en ayant l'âme vide. Essayez de vous montrer tolérant quand vous croyez ardemment à une vérité déterminée, ce n'est pas possible !" Sergeï Boulgakov

"Dieu nous aime tellement qu’il érige à dessein des barrières autour de nous pour nous garder dans la bonne voie. Je sais que ce n’est pas toujours facile de se retrouver devant un mur qui nous empêche d’avancer sur la route que nous avions choisi d’emprunter. Mais Dieu délimite notre sentier afin que nous marchions vers lui. (…) Si notre compréhension doctrinale nous incite à la passivité en ce qui a trait à la puissante présence de Dieu, ou si elle refroidit l’ardeur de notre ambition, nous avons mal compris la souveraineté de Dieu. Une conception juste du fait que Dieu exerce un contrôle bienveillant sur toutes choses devrait éveiller une foi à toute épreuve en lui, et un vif désir d’agir. En voyant Dieu plus clairement, nos ambitions atteignent de nouveaux sommets." Dave Harvey

"Inculquer la doctrine chrétienne et imiter le comportement chrétien ne suffisent pas. Si c’est tout ce que vous attendez d’un disciple, vous vous retrouverez avec des mimiques aveugles au lieu d’une imitation réfléchie. Le discipulat inclut la manière d’aider les gens à imiter la pensée de Christ (Ph 2.5). La pensée de Christ nous aide à répondre à de nouvelles circonstances, avec l’humilité et la sagesse du Sauveur qui habite en nous par son Esprit. L’imitation, dans la vie chrétienne, comprend le développement de la sagesse dans un cadre biblique, sagesse qui conduit à prendre de bonnes décisions lorsque les circonstances sont difficiles. Transmettre la capacité de réfléchir de manière sage est un aspect important du discipulat. Ignorer cette responsabilité est désastreux pour l’avenir de l’Église." Trevin Wax

QUAND LE REJET FAIT DE TOI UN RELIGIEUX...!
1 Samuel 22.1-2
"Si ta présence à l'église n'est qu'une échappatoire pour calmer tes blessures de rejet, c'est que tu es uniquement en recherche d'une structure d'accueil pour te sécuriser....et que tu n'as pas réellement fait la rencontre avec le Christ crucifié....et ressuscité..!
Celui qui souffre de tels sentiments, trouvera tôt ou tard les raisons suffisantes pour ne pas persévérer dans ses engagements, car là où les hommes se retrouvent, il y aura toujours de quoi alimenter des sentiments de rejet.
Ces sentiments justifieront un désengagement qui induira la recherche de nouveaux engagements dans un autre environnement.
C'est ainsi que des personnes sujettes au rejet rechercheront d'autres structures plus adaptées, plus valorisantes dans lesquelles se réunissent des personnes telles qu'elles.
Comment imaginer, un seul instant, qu'une caverne d'Adullam remplie de personnes rejetées, peut contribuer à notre besoin d'acceptation...? Par définition, les rejetés sont souvent ceux qui persécutent le plus les autres en raison de leurs souffrances trop vives.
En réalité, les blessures de rejet provoquent soit un repli sur soi ou elles alimentent en nous une quête de religiosité nous entraînant dans une recherche utopique et donc incessante de "LA BONNE STRUCTURE".
Pour éviter cette dangereuse errance, il est indispensable de confronter le Christ à la croix, ce qui nous permet de vivre la mort à nous même, nous amenant, en autre, à ne plus être contrôlé par nos blessures de rejet.
Si vous souffrez de blessures de rejet, venez à Christ qui est le seul capable de vous guérir ; mais ne venez pas à l'église ou dans quelques structures en pensant qu'elles suffisent à elles seules pour effacer toutes vos souffrances.
Votre solution est en Christ et pas en l'église qui n'est qu'un lieu pour vous aider à le rencontrer."
Xavier LAVIE
Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

vendredi 8 septembre 2017

La croix seule me suffit - avec paroles

Le fauconnier




Un fauconnier voyageait sur son cheval avec son faucon sur son bras droit.
Son faucon était dressé pour chasser et il lui a fallut des années pour le dresser.
L'homme fait une pause près d'une source pour boire et faire boire son cheval en aval de la source.
Une source magnifique qui coulait le long de la montagne.
Le faucon (pendant ce temps) volait en rond en amont de la source en haut de la montagne.
Le fauconnier se baisse, prend un gobelet rempli d'eau et ramène l'eau à sa bouche quand tout à coup, le faucon fonce sur lui et renverse le gobelet... empêchant l'homme de boire.
L'homme se met colère, crie après le faucon et reprend de l'eau.
Au moment de boire, le faucon descend à toute vitesse et renverse à nouveau le gobelet.
Le fauconnier se met encore plus en colère et dit d'un ton menaçant et autoritaire :
-"La prochaine fois que tu fais cela, je te tue".
L'homme reprend une 3ème fois de l'eau et le faucon agit de la même façon.
Alors remplit de fureur, le fauconnier tue son faucon.
Puis, la colère passée (souvent nous réfléchissons après avoir agit), il se dit : "Mais pourquoi mon faucon a-t-il agit ainsi"
Le fauconnier à l'idée de monter au sommet de la montagne, en amont de la source et que voit-il?...
Un serpent mort pourrissant l'eau de la source.
Si le faucon n'avait pas renversé plusieurs fois le gobelet d'eau, l'homme serait mort empoisonné.
Le faucon a sauvé la vie du fauconnier.
Nous ne comprenons pas toujours le plan de Dieu ni les chemins par lesquels Il nous fait passer parfois mais une chose est sur : Dieu nous aime et Il a une vision globale et voit tout d'en haut... faisons-lui confiance.

Une autre leçon apparaît dans cette histoire vraie : Le fauconnier a eu la patience de dresser son faucon pendant des années mais je crois qu'il lui manquait quelques années encore pour dompter... sa colère.
Soyons patients dans l'épreuve, la maladie, la souffrance, les attaques de l'ennemi, le service, ...
Soyons patients ... et levons la tête... vers Jésus !

Transmis par Jeremy MATTINA
 
Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

Devenir un disciple



Dans le Nouveau Testament, le mot chrétien n’apparaît que 3 fois, contre près de 270 fois pour le mot disciple!
Aujourd’hui, on entend beaucoup ce mot, mais au fond, c’est quoi un disciple?

Un disciple est celui qui suit Jésus.

Au début de son ministère, quand Jésus appelle ses premiers disciples, il leur dit : « Suivez-moi… » (Matthieu 4.19). C’est ça un disciple : quelqu’un qui suit son maître.
Mais suivre Jésus a un coût: pour le suivre, il faut renoncer à tout le reste.
 Celui qui suit Jésus doit d’abord mourir à lui-même (Matthieu 16.24).
 Mais comme l’a dit Jim Elliot, un missionnaire tué par le peuple à qui il annonçait l’Évangile :
« Il n’est pas fou celui qui abandonne ce qu’il ne peut pas garder pour gagner ce qu’il ne peut pas perdre. »
Et toi, est-ce que tu suis Jésus ?
Es-tu prêt à tout perdre pour gagner ce que Jésus seul peut te donner ?

Un disciple est celui qui imite Jésus.

Un disciple ne se contente pas d’écouter ce que dit Jésus, il lui obéit.
Tu connais sûrement la parabole des deux constructeurs (Matthieu 7.24-27) : le fou construit sa maison sur le sable et le sage sur le roc.
Tu connais la différence entre les deux ? Les deux écoutent les paroles de Jésus, mais le fou ne les met pas en pratique, alors que le sage lui obéit.
Ce ne sont pas ceux qui parlent de Jésus qui le connaissent vraiment, mais ceux qui lui obéissent (Matthieu 7.21).
Dieu veut que l’on ressemble à Jésus (Romains 8.29 ; 2 Corinthiens 3.18).
Et pour lui ressembler, nous devons l’imiter. Plus tu connais Jésus, plus tu connais son caractère, son amour et sa grâce, mais aussi sa radicalité avec le péché, plus tu sauras comment, toi, tu dois être.
Bien sûr, parfois (souvent pour moi), nous échouons.

Mais nous avons deux raisons de nous consoler :
  1. Même si Dieu nous demande de lui obéir, il nous aime malgré notre désobéissance.
  2. Si Dieu nous demande de lui obéir, c’est qu’il nous en rend capable, par son Esprit qui habite en nous.
Et toi, est-ce que tu obéis à Jésus ?
Ou est-ce que tu te contentes de l’écouter ?
Tu peux compter sur la grâce de Dieu, c’est elle qui te rend capable de lui obéir.

Un disciple est celui qui fait des disciples.

Plus haut, j’ai coupé le verset en plein milieu ; quand Jésus a appelé ses disciples à le suivre, il leur a fait une promesse :
« Suivez-moi, et je vous ferai pécheurs d’hommes ».
C’est la première chose qu’il leur dit. Et les dernières paroles de Jésus sont aussi importantes :
« Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28.18-20).
Pour faire des disciples, il faut commencer par partager la bonne nouvelle de l’Évangile.
Mais souvent, on imagine que ça s’arrête là ! Mais Jésus nous a demandé de faire des disciples, de leur apprendre à obéir (ce que fait un disciple), ce qui inclut aussi de… faire des disciples. Faire des disciples, c’est obéir aux paroles de Jésus.

Mais comment faire ? 
 Commence par la prière. Demande à Dieu de te montrer à qui tu pourrais partager l’Évangile (appeler à devenir disciple) ; qui tu pourrais aider à grandir (vivre en disciple), peut-être en faisant un groupe de croissance.
Demande-toi aussi qui, dans ton Église, peut t’aider à te former pour faire des disciples.
Faire des disciples est un projet de chacun, mais aussi de l’Église.
Et toi, est-ce que tu fais des disciples ?
Tu peux compter sur la puissance et la présence de Jésus, c’est lui qui te rend capable de te multiplier.
Matthieu GIRALT

L'amour pardonne t



 2 Corinthiens 2/10: "A qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et ce que j’ai pardonné,  si j’ai pardonné quelque chose, c’est à cause de vous, en présence de Christ."
 
Jésus a illustré le pardon de façon très frappante dans la parabole du serviteur ingrat.
Un esclave qui devait une somme d'argent considérable demanda grâce à son maître et fut surpris de recevoir l'acquittement de toute sa dette.
Mais après avoir été acquitté de son énorme fardeau, ce serviteur fit une chose des plus inattendues: il se rendit auprès d'un ami qui lui devait une somme d'argent largement  inférieure et lui ordonna de payer immédiatement sa dette.
Quand le maître apprit cette nouvelle, il modifia radicalement son attitude envers l'esclave.
Matthieu 18/34: "Son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qu’il devait."
Pour cet homme, la journée avait commencé dans la joie et le soulagement et elle finit dans le chagrin et le désespoir, la torture et la prison.
Quand vous pensez ne pas pardonner, voici ce qui devrait vous venir à l'esprit:
"C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur." Matthieu 18/35
Imaginez que vous vous trouviez vous-même en prison et qu'en regardant autour de vous, vous pouvez apercevoir plusieurs autres cellules.
Dans chacune d'elles, vous distinguez des gens de votre passé, incarcérés, des gens qui vous ont blessé lorsque vous étiez enfant.
Vous voyez des gens que vous appeliez autrefois amis et qui vous ont fait du tort à certains moments de votre vie.
Vous pouvez voir l'un ou l'autre de vos parents, peut être un frère, une sœur, ou un autre membre de votre famille.
Même votre conjoint est enfermé à côté de vous, coincé dans cette prison que vous avez-vous-même fabriquée.
En réalité, cette prison, que vous voyez, c'est une pièce dans votre cœur.
Cette pièce sombre, humide et déprimante, existe à l'intérieur de votre cœur chaque fois que vous ne voulez pas pardonner.
Mais pas loin de là, se tient Jésus qui vous tend une clé pour libérer tous les détenus.
Mais vous ne voulez pas saisir la clé qu'il vous tend!
Ces gens vous ont blessé trop profondément.
Pourtant, ils savaient ce qu'ils faisaient, même votre conjoint, la personne sur laquelle vous comptiez le plus.
Alors vous résistez et vous vous détournez des clés que Jésus vous tend.
Vous n'êtes pas disposé à rester là plus longtemps, devant Jésus, devant cette clé, sachant ce qu'il vous demande de faire.
C'est trop vous demander.
Mais en essayant de vous échapper, vous faites une saisissante découverte.
Il n'y a pas d'issue et vous aussi êtes piégé à l'intérieur!
Vous êtes captifs comme tous les autres détenus.
Votre refus de pardonner, votre colère, et votre amertume vous ont aussi rendu captif.
Comme le serviteur dans l'histoire de Jésus qui avait été pardonné d'une grande dette, vous avez choisi de ne pas pardonner et vous avez été livré aux geôliers et aux bourreaux.
Votre liberté dépend maintenant de votre pardon.
En venir à cette conclusion, peut vous prendre du temps.
Nous voyons toutes sortes de dangers et de risques à pardonner les autres.
Alors nous nous trouvons des excuses pour ne pas le faire:
Par exemple, nous pensons que ce qu'ils ont fait était vraiment trop mauvais, qu'ils l'admettent ou pas.
Ils peuvent ne pas être désolés de ce qu'ils ont fait.
Ils peuvent se sentir parfaitement en droit d'agir comme ils le font et même aller tellement loin qu'ils vont vous blâmer pour cela.
Mais le pardon n'absout personne du blâme.
Cela n'efface pas leur casier judiciaire auprès de Dieu.
Cela vous dégage juste du souci de savoir comment punir cette personne.
Quand vous pardonnez à quelqu'un, vous libérez cette personne.
Vous la remettez à Dieu et vous pouvez compter sur lui pour s'occuper de cette personne à sa façon.
Vous vous épargnez la peine de devoir écrire le scénario d'autres disputes ou d'essayer d'avoir le dernier mot dans cette situation.
Il ne s'agit plus de gagner ou de perdre.
C'est plutôt une question d'être libre et de lâcher prise.
C'est pourquoi vous entendez souvent les personnes qui ont vraiment pardonné dire: "C'est comme un poids qui est parti de mes épaules".
Oui c'est exactement ça.
C'est comme une bouffée d'air frais qui envahit votre cœur.
L'obscurité confinée de la prison est désormais inondée de lumière et de fraîcheur.
Pour la première fois depuis longtemps vous vous sentez en paix.
Vous vous sentez libre.
Mais comment y parvenir?
Vous devez pour cela délaisser votre colère et la responsabilité de juger cette personne, au Seigneur.
Romains 12/19: "Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur."
Comment savoir que vous l'avez fait?
Vous le savez quand la pensée de son nom ou la vue de son visage ne vous fait plus bouillir, mais que vous êtes désolé pour cette personne, que vous ressentez de la compassion pour elle et que vous espérez sincèrement qu'elle se repentira.
Il y a tellement de choses qui pourraient être dites et tellement de moyens dont vous auriez besoins pour vous sortir de là mais les bons mariages, comme les bonnes relations ne sont pas créées par des gens qui ne se sont jamais blessés mais seulement par des gens qui ont choisi de ne pas garder rancune.
1 Corinthiens 13/7: "L'amour excuse tout".
Le défi de la semaine:
Quoi que vous n'ayez pas pardonné à quelqu'un, choisissez de lui pardonner aujourd'hui. Réfléchissez à ce verset de Matthieu 6/12: " Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés."
Le fait de ne pas avoir pardonné vous a sûrement conduits en prison.
Choisissez de pardonner aujourd'hui, remettez tous vos griefs au Seigneur et prenez la clé qu'il vous tend pour vous libérer de votre cellule sombre et confinée.
Libérez tous ceux qui vous ont blessé et vous serez vous-même libre!
Dites du plus profond de votre cœur: "Je choisis de pardonner."

Love's dare
 
Publié il y a par Église au Cœur de la Ville