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vendredi 8 septembre 2017

L'amour pardonne t



 2 Corinthiens 2/10: "A qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et ce que j’ai pardonné,  si j’ai pardonné quelque chose, c’est à cause de vous, en présence de Christ."
 
Jésus a illustré le pardon de façon très frappante dans la parabole du serviteur ingrat.
Un esclave qui devait une somme d'argent considérable demanda grâce à son maître et fut surpris de recevoir l'acquittement de toute sa dette.
Mais après avoir été acquitté de son énorme fardeau, ce serviteur fit une chose des plus inattendues: il se rendit auprès d'un ami qui lui devait une somme d'argent largement  inférieure et lui ordonna de payer immédiatement sa dette.
Quand le maître apprit cette nouvelle, il modifia radicalement son attitude envers l'esclave.
Matthieu 18/34: "Son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qu’il devait."
Pour cet homme, la journée avait commencé dans la joie et le soulagement et elle finit dans le chagrin et le désespoir, la torture et la prison.
Quand vous pensez ne pas pardonner, voici ce qui devrait vous venir à l'esprit:
"C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur." Matthieu 18/35
Imaginez que vous vous trouviez vous-même en prison et qu'en regardant autour de vous, vous pouvez apercevoir plusieurs autres cellules.
Dans chacune d'elles, vous distinguez des gens de votre passé, incarcérés, des gens qui vous ont blessé lorsque vous étiez enfant.
Vous voyez des gens que vous appeliez autrefois amis et qui vous ont fait du tort à certains moments de votre vie.
Vous pouvez voir l'un ou l'autre de vos parents, peut être un frère, une sœur, ou un autre membre de votre famille.
Même votre conjoint est enfermé à côté de vous, coincé dans cette prison que vous avez-vous-même fabriquée.
En réalité, cette prison, que vous voyez, c'est une pièce dans votre cœur.
Cette pièce sombre, humide et déprimante, existe à l'intérieur de votre cœur chaque fois que vous ne voulez pas pardonner.
Mais pas loin de là, se tient Jésus qui vous tend une clé pour libérer tous les détenus.
Mais vous ne voulez pas saisir la clé qu'il vous tend!
Ces gens vous ont blessé trop profondément.
Pourtant, ils savaient ce qu'ils faisaient, même votre conjoint, la personne sur laquelle vous comptiez le plus.
Alors vous résistez et vous vous détournez des clés que Jésus vous tend.
Vous n'êtes pas disposé à rester là plus longtemps, devant Jésus, devant cette clé, sachant ce qu'il vous demande de faire.
C'est trop vous demander.
Mais en essayant de vous échapper, vous faites une saisissante découverte.
Il n'y a pas d'issue et vous aussi êtes piégé à l'intérieur!
Vous êtes captifs comme tous les autres détenus.
Votre refus de pardonner, votre colère, et votre amertume vous ont aussi rendu captif.
Comme le serviteur dans l'histoire de Jésus qui avait été pardonné d'une grande dette, vous avez choisi de ne pas pardonner et vous avez été livré aux geôliers et aux bourreaux.
Votre liberté dépend maintenant de votre pardon.
En venir à cette conclusion, peut vous prendre du temps.
Nous voyons toutes sortes de dangers et de risques à pardonner les autres.
Alors nous nous trouvons des excuses pour ne pas le faire:
Par exemple, nous pensons que ce qu'ils ont fait était vraiment trop mauvais, qu'ils l'admettent ou pas.
Ils peuvent ne pas être désolés de ce qu'ils ont fait.
Ils peuvent se sentir parfaitement en droit d'agir comme ils le font et même aller tellement loin qu'ils vont vous blâmer pour cela.
Mais le pardon n'absout personne du blâme.
Cela n'efface pas leur casier judiciaire auprès de Dieu.
Cela vous dégage juste du souci de savoir comment punir cette personne.
Quand vous pardonnez à quelqu'un, vous libérez cette personne.
Vous la remettez à Dieu et vous pouvez compter sur lui pour s'occuper de cette personne à sa façon.
Vous vous épargnez la peine de devoir écrire le scénario d'autres disputes ou d'essayer d'avoir le dernier mot dans cette situation.
Il ne s'agit plus de gagner ou de perdre.
C'est plutôt une question d'être libre et de lâcher prise.
C'est pourquoi vous entendez souvent les personnes qui ont vraiment pardonné dire: "C'est comme un poids qui est parti de mes épaules".
Oui c'est exactement ça.
C'est comme une bouffée d'air frais qui envahit votre cœur.
L'obscurité confinée de la prison est désormais inondée de lumière et de fraîcheur.
Pour la première fois depuis longtemps vous vous sentez en paix.
Vous vous sentez libre.
Mais comment y parvenir?
Vous devez pour cela délaisser votre colère et la responsabilité de juger cette personne, au Seigneur.
Romains 12/19: "Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur."
Comment savoir que vous l'avez fait?
Vous le savez quand la pensée de son nom ou la vue de son visage ne vous fait plus bouillir, mais que vous êtes désolé pour cette personne, que vous ressentez de la compassion pour elle et que vous espérez sincèrement qu'elle se repentira.
Il y a tellement de choses qui pourraient être dites et tellement de moyens dont vous auriez besoins pour vous sortir de là mais les bons mariages, comme les bonnes relations ne sont pas créées par des gens qui ne se sont jamais blessés mais seulement par des gens qui ont choisi de ne pas garder rancune.
1 Corinthiens 13/7: "L'amour excuse tout".
Le défi de la semaine:
Quoi que vous n'ayez pas pardonné à quelqu'un, choisissez de lui pardonner aujourd'hui. Réfléchissez à ce verset de Matthieu 6/12: " Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés."
Le fait de ne pas avoir pardonné vous a sûrement conduits en prison.
Choisissez de pardonner aujourd'hui, remettez tous vos griefs au Seigneur et prenez la clé qu'il vous tend pour vous libérer de votre cellule sombre et confinée.
Libérez tous ceux qui vous ont blessé et vous serez vous-même libre!
Dites du plus profond de votre cœur: "Je choisis de pardonner."

Love's dare
 
Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

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