« Il te serait dur de regimber contre les aiguillons »
Le Seigneur utilise une expression connue en orient : « Regimber contre les aiguillons ».
Quand les bœufs étaient sous le joug, ils étaient « aiguillonnés » par un long bâton mince et pointu pour les pousser à avancer.
Irrités par la piqûre, ils repoussaient quelquefois l’instrument de leur tourment (c’est-à-dire ils regimbaient contre lui), ce qui naturellement ne faisait qu’aggraver ce tourment.
Un aiguillon est formé d’un long et solide bâton auquel on fixe une fine pointe de fer.
Un laboureur, par exemple, s’en servira pour stimuler sa bête devenue nonchalante, pour la ramener dans le bon chemin, ou pour tracer un sillon bien droit.
L’aiguillon blesse ; la plaie produite est douloureuse.
Si, au lieu de se soumettre, on cherche à résister aux ordres du guide, celui-ci doit insister et la souffrance s’accentue.
Le Seigneur se sert pour notre bien de diverses sortes « d’aiguillons », parfaitement adaptés aux besoins de l’heure.
Il en use pour parler au cœur et à la conscience des siens (Osée 2 : 14).
Soumettons-nous aux impulsions de Sa main d’amour (Ps. 32 : 8 ; Act. 16 : 6-9).
Ne l’obligeons pas à user envers nous de moyens plus coercitifs (Ps. 32 : 9).
Regimber, c’est résister, se montrer récalcitrant.
Prenons garde à ne pas nous rebeller contre la volonté du Seigneur. Ne regimbons pas devant une épreuve envoyée pour notre bien (Lam. 3 : 37-38) : « Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne te décourage pas quand tu es repris par lui ; car celui que le Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée » (Héb. 12 : 5-6).
Jacob affirmait : « Toutes ces choses sont contre moi » (Gen. 42 : 36).
Quelle erreur ! Il finira sa course en adorant, appuyé sur le bout de son bâton (Héb. 11 : 21).
Ne disons pas, comme Elie : « Je suis resté, moi seul » (1 Rois 19 : 4, 10).
Ce prophète avait-il oublié, devant les menaces de Jésabel, la présence continuelle de Dieu à ses côtés ? L’Eternel doit reprendre aussi Jonas et lui dire : « Fais-tu bien de t’irriter ? », mais celui-ci réplique qu’il a raison de s’obstiner au lieu de s’incliner devant l’Eternel (Jon. 4 : 9).
Chassons, avec l’aide du Saint Esprit, les racines d’amertume de nos cœurs ; elles ont le même effet qu’un poison (Héb. 12 : 15).
Il ne faut pas oublier que l’aisance et le confort dans notre vie peuvent aboutir également à nous détourner du Seigneur.
Dieu se sert de ce verbe « regimber » pour caractériser l’attitude d’Israël qui a toujours été l’objet des soins fidèles de l’Eternel, mais qui a, peu à peu, il s’est « engraissé » et il a « regimbé » : « Il a abandonné le Dieu qui l’a fait, et il a méprisé le Rocher de son salut » (Deut. 32 : 15).
Nos cœurs, naturellement ingrats peuvent nous conduire à de tels égarements !"
Le Seigneur utilise une expression connue en orient : « Regimber contre les aiguillons ».
Quand les bœufs étaient sous le joug, ils étaient « aiguillonnés » par un long bâton mince et pointu pour les pousser à avancer.
Irrités par la piqûre, ils repoussaient quelquefois l’instrument de leur tourment (c’est-à-dire ils regimbaient contre lui), ce qui naturellement ne faisait qu’aggraver ce tourment.
Un aiguillon est formé d’un long et solide bâton auquel on fixe une fine pointe de fer.
Un laboureur, par exemple, s’en servira pour stimuler sa bête devenue nonchalante, pour la ramener dans le bon chemin, ou pour tracer un sillon bien droit.
L’aiguillon blesse ; la plaie produite est douloureuse.
Si, au lieu de se soumettre, on cherche à résister aux ordres du guide, celui-ci doit insister et la souffrance s’accentue.
Le Seigneur se sert pour notre bien de diverses sortes « d’aiguillons », parfaitement adaptés aux besoins de l’heure.
Il en use pour parler au cœur et à la conscience des siens (Osée 2 : 14).
Soumettons-nous aux impulsions de Sa main d’amour (Ps. 32 : 8 ; Act. 16 : 6-9).
Ne l’obligeons pas à user envers nous de moyens plus coercitifs (Ps. 32 : 9).
Regimber, c’est résister, se montrer récalcitrant.
Prenons garde à ne pas nous rebeller contre la volonté du Seigneur. Ne regimbons pas devant une épreuve envoyée pour notre bien (Lam. 3 : 37-38) : « Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne te décourage pas quand tu es repris par lui ; car celui que le Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée » (Héb. 12 : 5-6).
Jacob affirmait : « Toutes ces choses sont contre moi » (Gen. 42 : 36).
Quelle erreur ! Il finira sa course en adorant, appuyé sur le bout de son bâton (Héb. 11 : 21).
Ne disons pas, comme Elie : « Je suis resté, moi seul » (1 Rois 19 : 4, 10).
Ce prophète avait-il oublié, devant les menaces de Jésabel, la présence continuelle de Dieu à ses côtés ? L’Eternel doit reprendre aussi Jonas et lui dire : « Fais-tu bien de t’irriter ? », mais celui-ci réplique qu’il a raison de s’obstiner au lieu de s’incliner devant l’Eternel (Jon. 4 : 9).
Chassons, avec l’aide du Saint Esprit, les racines d’amertume de nos cœurs ; elles ont le même effet qu’un poison (Héb. 12 : 15).
Il ne faut pas oublier que l’aisance et le confort dans notre vie peuvent aboutir également à nous détourner du Seigneur.
Dieu se sert de ce verbe « regimber » pour caractériser l’attitude d’Israël qui a toujours été l’objet des soins fidèles de l’Eternel, mais qui a, peu à peu, il s’est « engraissé » et il a « regimbé » : « Il a abandonné le Dieu qui l’a fait, et il a méprisé le Rocher de son salut » (Deut. 32 : 15).
Nos cœurs, naturellement ingrats peuvent nous conduire à de tels égarements !"
Publié il y a 2 jours par Église au Cœur de la Ville
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