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lundi 30 janvier 2017

La vie après la mort


 

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LUC 12.16‑20
La pensée de la mort effraie de nombreuses personnes, mais les croyants n’ont aucune raison de la craindre. Le tombeau vide de Jésus nous prouve qu’il existe une vie après la mort.
Les incrédules qui redoutent leur décès choisissent l’une de deux approches. Certains amassent des richesses, sont axés sur la réussite ou font de bonnes œuvres afin de léguer le tout à leurs enfants ou à des organismes. Ils veulent que ceux qui profiteront de leurs largesses se souviennent d’eux. Cependant, on se rappelle rarement quelqu'un à peine quelques générations après sa disparition. Personne ne vit pour toujours.
D'autres se moquent de la mort. Ils ont adopté la philosophie suivante : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1 Corinthiens 15.32). On a l’impression qu’ils vivent la belle vie, mais pouvez‑vous imaginer une existence plus inutile? Dieu ne veut pas que nous gaspillions notre temps à poursuivre des activités aussi vides de sens.
Nous trouvons un sens à notre vie en exécutant le plan unique de Dieu à notre égard. Nous ne travaillons pas pour léguer un riche héritage à quelqu'un ou pour nous amuser, mais pour aider ceux qui sont dans le besoin, influencer notre culture et évangéliser les incrédules. Quand le croyant arrive au ciel, il poursuit son service.
Pour le chrétien, la mort n’est pas une fin à redouter, mais la porte qui s’ouvre sur une nouvelle vie passée à servir le Seigneur, au ciel. Notre séjour sur la terre n’est que le début; quand nous le comparerons à une éternité avec Dieu, nous aurons l’impression qu’il n’a duré que quelques instants.

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Ne pas être prêt à mourir




LUC 23.32‑43
La grâce de Dieu se révèle en ce qu’il accueille à bras ouverts dans son royaume quiconque vient à lui, même au moment de sa mort.
Le brigand repentant sur la croix n’avait rien à offrir à Jésus : aucune bonne œuvre, aucun service fidèle. Il ne pouvait même pas être baptisé. Tout ce qu’il pouvait faire dans son état d’impuissance totale, c’était de croire. C’était aussi tout ce qui était nécessaire, car on n’est sauvé que par la foi.
Bien que les deux brigands aient insulté Jésus au départ (Matthieu 27.44), l’un d’eux a changé d’attitude au fil des minutes qui s’écoulaient. Plutôt que de railler le Sauveur, il a repris l’autre criminel, s’est porté à la défense de Jésus, a admis sa culpabilité et a demandé à Christ de lui accorder une place dans son royaume (Luc 23.40‑42).
Qu’est‑ce qui a transformé ce moqueur en croyant?
Même s’il avait eu peu entendu parler de Jésus auparavant, les sarcasmes de la foule lui auraient fourni les renseignements dont il avait besoin pour être sauvé. Les railleurs ont accusé Jésus‑Christ d’être exactement qui il était : le roi d’Israël, le Sauveur du monde et le Fils de Dieu (Matthieu 27.42,43). Tandis qu’il écoutait ces témoignages, le condamné a cru à la seule personne susceptible de le sauver, celui qui mourait pour lui.
Ce jour‑là, sur le mont Calvaire, un homme est mort dans ses péchés, un homme a été sauvé de ses péchés et un homme est mort pour les péchés du monde.
Il n’y a que deux réactions possibles devant l'inévitabilité de la mort : accepter ou rejeter la mort substitutive de Christ.
Que lui répondrez‑vous?

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vendredi 27 janvier 2017

Le sentier de la réussite


JOSUÉ 1.7
Il arrive trop souvent que les chrétiens évitent la question du succès en pensant : Je vais tout simplement être reconnaissant pour ce que le Seigneur me donne.
Ces croyants ont confondu la réussite avec la convoitise et le mécontentement. Pourquoi?
C’est parce que le monde est obsédé par ce terme qui, pour la plupart des gens, signifie « richesses » ou « puissance ».
Si vous interpelliez M. Tout‑le‑Monde dans la rue pour lui demander s’il croit réussir, il vous parlerait probablement de sa carrière ou de ses investissements.
Il pourrait même vous entretenir de ses « 15 minutes de gloire ».
La majorité des gens ne savent pas comment définir ce concept.
Leurs critères n’ont toutefois rien à voir avec la réussite spirituelle.
Notre Père invite ses enfants à vivre en vainqueurs.
Si la poursuite du succès était péché, comment aurait‑il pu faire la promesse que l’on trouve en Josué 1.7...? Dieu promettait‑il une fortune à Josué...? Non. De la gloire...? Non. L’Éternel lui promettait de réussir.
Pour Josué, la victoire devait revêtir l’aspect de conquêtes militaires, de foi bien trempée et de la réalisation des promesses de Dieu à Moïse.
Josué ne souhaitait ni argent ni renommée; il voulait cependant accomplir le plan de Dieu à tout prix.
Armé de la puissance de la Parole, il a avancé avec courage, et le Seigneur l’a béni.
Voilà ce que l’Éternel entendait par « réussite ».
Ne vous y trompez pas : les richesses du monde n’ont rien à voir avec la réussite spirituelle.
Votre famille, vos relations, votre intégrité et votre fidélité servent à déterminer votre réelle mesure de succès.

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Les-secrets-de-Zoe

dimanche 22 janvier 2017

Glorifiez Dieu d'une même bouche




Romains 15/4 à 6: "tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin  que, par la patience, et par la consolation que donnent les Écritures,  nous possédions l’espérance. Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir  les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ, afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et  Père de notre Seigneur Jésus-Christ."
 
Introduction
A travers son épitre aux Romains, l'apôtre Paul exhorte les chrétiens à glorifier Dieu d'une seule bouche.
Que signifie cette expression et en quoi peut-elle nous concerner encore aujourd'hui?
Beaucoup de croyants louent Dieu parce qu'ils ont de bonnes raisons de le remercier et de le magnifier personnellement; mais peu d'adorateurs ont conscience que l'Eglise peut glorifier Dieu d'une seule bouche, d'une même voix…

D'ailleurs comment cela pourrait-il se faire, nous sommes tous si différents?
Suffirait-il de chanter tous ensemble des louanges à Dieu pour que cette exhortation de Paul s'accomplisse à travers nous?
 
Non, ce n'est pas de cette forme d'adoration dont parle l'apôtre.
Il ne suffit pas d'être ensemble dans un même lieu, à faire une même chose pour glorifier réellement Dieu.
Si nous observons attentivement les trois versets que nous venons de lire, nous verrons que chaque mot utilisé par Paul est une clé utile pour ouvrir la voie qui nous amènera à célébrer Dieu avec passion et à l'unisson.
A travers ce court passage, nous allons découvrir que l'apôtre Paul nous a donné toutes les étapes à suivre et tous les moyens nécessaires pour parvenir à glorifier Dieu d'une même bouche.
Tous ceux qui connaissent la puissance cachée dans l'amour et l'unité spirituelles, savent combien il est important que l'Eglise fasse son possible pour vivre jour après jour avec passion et à l'unisson. ("homothumadon" = tous ensemble)
Comme les instruments d’un grand concert sont placés sous l’autorité d’un chef d’orchestre, le Saint-Esprit veut aussi réunir les membres de l’église de Christ afin qu'ils le glorifient d'une seule bouche.
Voyons comment Paul va nous mener à cette réalité…
 
1. La clé des écritures
La première étape consiste à lire les écritures.
Celui qui ne passe pas assez de temps à méditer la parole de Dieu ne peut recevoir la première clé qui lui ouvrira deux portes indispensables à la vie chrétienne: la porte de la persévérance et celle de la consolation.
 
L'apôtre explique en effet que tout ce qui a été écrit l'a été pour notre instruction, mais aussi pour nous donner deux choses indispensables qui appartiennent à Dieu: la persévérance et la consolation.
Ces deux termes sont en grec: "hupomone" et "paraklesis".
Le premier terme "hupomone" signifie patience ou persévérance, mais aussi fermeté, constance et résistance.
Ce sont les qualités d'une personne qui ne s'écarte jamais de son but et de la foi mais qui demeure fidèle et pieuse malgré les épreuves et les souffrances.
 
Avez-vous ces qualités?
Savez-vous qu'en lisant votre bible, elles vous sont automatiquement accordées?
 
Combien nous avons besoin de patience, de persévérance, de fermeté, de constance et de résistance pour poursuivre notre chemin sans flancher, sans nous détourner ni à gauche, ni à droite, et sans risquer de tout abandonner en proie au découragement et aux traits enflammés de notre adversaire!
La bonne nouvelle, c'est que ces vertus ne dépendent pas directement de nos mérites ou de nos propres efforts, mais seulement de notre fidélité envers Dieu et sa parole.
Plus nous méditerons la bible et nous serons connectés à son auteur et plus nous cultiverons ces atouts indispensables à la poursuite de notre route!
Aimer la parole de Dieu, s'en nourrir quotidiennement, y découvrir des trésors cachés, faire de cette parole notre carte de route, notre notice de vie, la serrer sur notre cœur afin de ne pas pécher contre Dieu, afin de ne pas rater le but de notre vie… voilà un moyen sûr de poursuivre résolument  notre route avec Dieu sans jamais reculer.
La méditation assidue de la parole nous apporte patience, persévérance, fermeté, constance et résistance.
Et selon le deuxième terme "paraklesis", elle nous apporte aussi: consolation, encouragement, exhortation, réconfort, soulagement et rafraîchissement.
 
Tout cela ne vous semble-t-il pas également essentiel à la poursuite de votre route?
N'avez-vous jamais besoin d'être consolé, encouragé, réconforté ou rafraîchi?
 
La méditation des écritures nous donne ces possibilités et plus encore, elle nous met en contact direct avec le Dieu de consolation, avec Jésus-Christ et le Saint Esprit qui sont eux aussi des consolateurs.
Jésus a dit en parlant de lui et du Saint Esprit, dans Jean 14/16-17: " je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin  qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit  point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il  demeure avec vous, et il sera en vous."
Le Dieu de persévérance et de consolation est avec vous tous les jours, par son Esprit.
Jean 14/26-27: "le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous  enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme  le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme  point."
 
Dans un monde de plus en plus triste et cruel, nous avons tellement besoin d'être consolés!
Avez-vous passé assez de temps à méditer la parole de Dieu pour recevoir la première clé qui vous ouvre ces deux portes indispensables à la vie chrétienne: la porte de la persévérance et celle de la consolation?
 
Savez-vous sur quelle réalité ouvrent ces deux portes?
Paul nous le révèle à la fin du verset 4: "… que par la patience, et par la consolation que donnent les Ecritures,  nous possédions l’espérance."
La méditation assidue de la parole et notre communion réelle et personnelle avec Dieu nous accordent patience, persévérance, encouragements et consolations, et toutes ces choses réunies en nous, nous apportent à leur tour l'espérance, une espérance joyeuse et confiante!
 
Paul en parle encore dans son épitre aux Romains 5/4-5: "La persévérance produit la victoire dans l’épreuve, et cette victoire produit l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu  dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné."
 
L'espérance nous donne des ailes, elle nous remplit de foi et de joie!
Permettez-moi d'illustrer cette réalité spirituelle par une image naturelle:
celle de la chenille et du papillon.

 
Nous pourrions comparer notre vie sans Dieu et sans sa parole à celle des chenilles qui se trainent péniblement sur cette terre.
Mais dans sa grâce, Dieu nous donne des ailes; il fait de ses enfants des papillons capables de s'élever au-dessus des réalités naturelles pour entrer dans la dimension divine et spirituelle.
 
  Êtes-vousconscient d'avoir reçu ces ailes ou continuez-vous à vous trainer péniblement comme une chenille?
Que penseriez-vous d'un papillon qui rampe à terre, alors qu'il possède deux magnifiques ailes prêtes à le faire décoller?
 
Dieu veut faire de nous tous des chrétiens remplis de persévérance, de courage et d'espoir!
Il veut nous faire évoluer dans la joie de la victoire et dans la foi!
Il nous a donné les ailes de la foi.
Ne les laisser pas s'affaiblir!
Plus vous vous en servirez et plus vous gagnerez en force, en allégresse, en courage et en persévérance.
 
2. La clé de l'unité
Après cette étape fondamentale et merveilleuse, arrive une autre dimension de la vie chrétienne qui consiste à ne faire qu'un avec tous ceux qui ont vécu les mêmes expériences que nous.
 
Romains 15/5: " Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir  les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ."
 
Remplis de persévérance, de courage et d'espoir, nous voilà parvenus à la porte de l'unité fraternelle.
Pour que cette porte s'ouvre, il nous faut apprendre à avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus Christ.

Que veut dire Paul en parlant de cette façon?
 
Le terme qu'il utilise et qui est ici traduit par sentiments est "phroneo"; cela veut littéralement dire:"Ayez les mêmes pensées, les mêmes conceptions, les mêmes affections, les mêmes vues, les mêmes aspirations, les mêmes avis, les mêmes sentiments…"
 
Est-ce possible?
 
Oui! A condition d'être immergé dans la parole de Dieu et d'être en communion permanente avec son auteur.
Oui à condition d'être comblés par le Saint Esprit, remplis de patience, de persévérance, de consolation et d'espoir.
Si nous "trempons dans le même bain" de la parole et que nous demeurons en Christ, nous aurons forcément les mêmes pensées, les mêmes conceptions, les mêmes affections…
Le Saint-Esprit vivant en chacun de nous aura la prééminence sur nos aspirations, nos sentiments et nos façons de voir la vie, et il créera ainsi entre nous une unité parfaite.
Cette unité n'est possible qu'en Jésus Christ, par le Saint Esprit, pour des croyants qui ne vivent pas par la chair mais par la foi et l'esprit.
Le temps que vous négligerez la méditation de la bible et votre intimité avec Dieu, vous serez trop faibles et découragés pour parvenir à cette plénitude de l'Esprit et cette communion fraternelle promise par Dieu.
Il y a des étapes à suivre et à respecter!
Je vous les répète ici avant de poursuivre: La méditation de la bible et la communion avec Dieu vous donnent persévérance et consolation, persévérance et consolation vous accordent espérance, foi et joie, puis espérance, foi et joie vous donnent la possibilité de vivre dans l'unité avec ceux qui ont suivi le même parcours que vous. (Pas d'unité entre une chenille et un papillon, même pas entre deux chenilles…)
L'apôtre Pierre parle aussi de cette unité entre croyants dans sa première épitre.
1 Pierre 3/8 (version littérale) : "Soyez tous animés des mêmes pensées, compatissants, pleins d'amour fraternel, d'entrailles de bonté et d'esprit amical."
 
  • Ayez les mêmes pensées, cela rejoint exactement l'exhortation de Paul aux Romains: "Ayez les mêmes pensées, les mêmes conceptions, les mêmes affections, les mêmes vues, les mêmes aspirations, les mêmes avis, les mêmes sentiments…"
  • Soyez compatissants ("sympathes" en grec, d'où est tiré le mot sympathie).La compassion est bien décrite par Paul lorsqu'il dit dans 1 Corinthiens 12/26: "Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre  est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui."
  • Soyez pleins d'amour fraternel (philadelphos). Paul explique ce genre d'amour dans Romains 12/10: "Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres"  Ce genre d'affection (philostorgos) caractérise la tendresse qu'éprouvent des parents envers leurs enfants.
  • Ayez des entrailles de bonté (eus plagchnos) signifie littéralement: soyez doux, maniables, dociles, plaisants, agréables, aimables et bienveillants; tout le contraire de personnes rudes, cinglantes, tranchantes ou amères.
  • Et enfin, ayez un esprit amical (philophron), recevez vous et agissez entre vous en toute amitié. 
Voilà tout ce qu'englobe cette unité fraternelle, possible entre les chrétiens spirituels, remplis de Dieu, de son Esprit et de sa parole.
Comprenez bien, que n'importe quel croyant qui se détourne, même pour un temps, de la parole ou de la communion avec Dieu perd aussitôt cette communion fraternelle.
La chair ne peut jamais accomplir tout ce que nous devons de décrire, au contraire, les œuvres de la chair sont les inimitiés, les querelles, les jalousies, les  animosités, les disputes, et les divisions.
 
Conclusion
Seuls ceux qui ont suivi toutes les étapes décrites par Paul, pourront glorifier Dieu d'une seule bouche.
 
Romains 15/5-6: "Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir  les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ,  afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et  Père de notre Seigneur Jésus-Christ."
  
Seuls ceux qui ont Jésus Christ pour sauveur et seigneur pourront accéder à cette unité et glorifier Dieu d'une même voix.

Dieu est-il votre père?
Jésus est-il votre sauveur, votre libérateur et celui qui vous a rendu victorieux par sa mort et sa résurrection?
Est-il votre seigneur, celui à qui vous appartenez, votre maître qui dispose de vous et a le contrôle sur vous?
Est-il le Christ dans votre vie, votre messie, celui qui vous a oint de son Esprit, vous a choisi et mis à part pour lui?
 
Si Dieu est votre père, si Christ est votre sauveur, votre seigneur et votre messie, si vous demeurez en lui et dans sa parole, vous pourrez le glorifier, le louer, le magnifier, le célébrer et l'honorer en esprit et en vérité.
Car comme l'a dit Jésus dans Luc 6/45: "C'est de l'abondance du cœur que la bouche parle."
Conscients de tout ce que Dieu et Jésus sont pour vous et ont accompli pour vous, vous ne pourrez vous taire.
 
Remplis de sa présence, de sa parole, de patience, de persévérance, de fermeté, de constance et de résistance, de consolation, d'encouragement, d'exhortation, de réconfort, soulagés et rafraichis, remplis d'espoir, de foi, de joie et d'amour, comment voulez-vous ne pas glorifier le Dieu qui vous a comblés?
 
A ce moment là,  de façon naturelle et spontanée, vous ne pouvez que rendre à Dieu toute la gloire qui lui revient!
Et si nous sommes plusieurs à avoir expérimenté toutes ces grâces, alors d'une seule et même bouche nous glorifierons celui qui nous a tant aimés et donné!
C'est Dieu seul qui est capable d'accomplir toutes ces choses en nous et à travers nous pour sa gloire!
  Éphésiens3/21: "A lui soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les  générations, aux siècles des siècles! Amen!"
 
Pasteur Xavier Lavie

La puissance du Saint-Esprit


GALATES 5.22‑26

Le Saint‑Esprit est essentiel à la vie chrétienne.
Lisez la liste du fruit de l’Esprit dans les versets du jour et demandez‑vous : Puis‑je être aussi bon par mes propres efforts? Nous avons besoin de l’intervention de Dieu pour vivre comme il l’entend.
Notre Père sait que ses enfants ont besoin d’aide pour obéir à ses commandements. Même les disciples les plus loyaux de Jésus‑Christ étaient incapables de lui obéir par eux‑mêmes. Pensons à Pierre qui, après lui avoir juré fidélité jusqu'à la mort, a renié le connaître (Matthieu 26.69‑75).
Avant de retourner au ciel, Jésus a ordonné à ses disciples d’attendre l’arrivée du Saint‑Esprit pour entamer leur service (Luc 24.49).
Ce n’est que grâce à lui que Pierre, le lâche, a pu devenir Pierre, le croyant affermi, et livrer une prédication qui en a touché un grand nombre (Matthieu 16.18; Actes 2).
Le Saint‑Esprit vient habiter dans le croyant au moment de sa conversion et se met immédiatement à l’œuvre pour produire du fruit en lui. Quand nous nous soumettons à Dieu, nous devenons plus aimants, joyeux, bons et doux (Galates 5.22,23). Il récolte une moisson de service de notre vie, de bonnes œuvres qui nous font croître en foi et qui favorisent l’expansion de son royaume.
Nous ne sommes pas passifs en permettant au Saint‑Esprit de reproduire les qualités de Christ en nous. Notre rôle consiste à méditer la Parole de Dieu et en apprendre plus sur lui pour appliquer ses principes. Plutôt que de céder à notre chair, nous devons prendre de sages décisions chaque jour afin de permettre au Saint‑Esprit de produire la piété dans notre vie.

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Publié par Eglise au cœur de la ville

vendredi 20 janvier 2017

Citations

"Regardez à Jésus, et non point au succès apparent de vos efforts. Le succès apparent n’est pas la mesure du succès réel ; et d’ailleurs, Dieu ne nous a pas donné ordre de réussir, mais de travailler ; c’est de notre travail qu’il nous demandera compte, et non pas de notre succès, - pourquoi donc nous en préoccuper ?
A nous de jeter la semence, à Dieu de cueillir le fruit ; si ce n’est aujourd'hui, ce sera demain ; si ce n’est par nous, ce sera par d’autres." Théodore MONOD

 "Pour atteindre nos objectifs, il est essentiel de les aligner avec nos comportements. Aucune flèche n'atteint une cible à laquelle on tourne le dos." Xavier LAVIE

 "Tout bouge et change si vite aujourd’hui que ce qui est constant devient rassurant. Même les vérités d’hier semblent improbables aujourd’hui et les mensonges d’hier ont quasiment obtenu le statut de vérité. Or, une vérité qui change n’est pas une vérité ; tout juste est-ce une mode dont la particularité est de se démoder. Avoir un Dieu éternel et immuable, c’est posséder enfin une base solide et rassurante sur laquelle il est possible de construire durablement." inconnu

"Notre société est occupée à tout sauf à trouver Dieu. Elle préfère se servir de Christ plutôt que de le connaître (s’en servir, plutôt que de servir)". Larry Crabb

 "Je découvre une vérité étonnante: Dieu est attiré par la faiblesse. Il ne peut pas résister à ceux qui admettent humblement et honnêtement combien désespérément ils ont besoin de lui." Jim Cymbala

 "La douleur est seulement l'une des notes la plus faible dans l'oratorio de notre béatitude."
Adoniram Judson Gordon

"Nous ne sommes pas seulement notre comportement. Nous sommes la personne qui gère notre comportement." Ken Blanchard
 
Publié il y a par

Notre guide


1 JEAN 5.14,15

"Celui qui obéit à l'instruction de Dieu pour aujourd'hui développera une conscience aiguë de sa direction pour demain." Lysa TerKeurst

Les parents enseignent toutes sortes de choses à leurs enfants : comment agencer des vêtements aussi bien que gérer leur argent.
Les chrétiens ont un Père puissant et omniscient qui est prêt à leur révéler sa volonté.
Il désire leur montrer comment agir dans chaque situation et leur fait même cette promesse : « Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi » (Psaume 32.8).
Voyons comment discerner la volonté de Dieu lorsque nous nous trouvons à une croisée des chemins.
Nous devons d’abord nous repentir de tout péché connu.
Essayer d’écouter le Seigneur tout en s’accrochant au péché, c’est comme utiliser une boussole affolée et embuée.
Après nous être repentis et avoir confessé notre faute, nous pouvons demander à Dieu de nous diriger.
Il faut ensuite lire fréquemment l’Écriture avec un cœur ouvert, puisque celle‑ci est comme une lampe sur notre sentier (Psaume 119.105).
Enfin, le Père a donné le Saint‑Esprit à chacun de ses enfants pour qu’il vive en eux.
Celui‑ci nous guide dans toute la vérité au fil de notre lecture de la Bible et de nos prières.
Nous devrions patienter pour recevoir sa direction, qu’il communique souvent à notre cœur pendant notre culte personnel.
Quand nous demandons au Seigneur qu’il nous révèle sa volonté, nous ne devons pas attendre de réponse immédiate, puisque l’attente forge notre caractère.
En outre, si nous expédions le processus, nous pourrions ne pas obtenir ce que Dieu a de mieux pour nous. Cherchons sa volonté, en nous rappelant qu’il pourvoira à tout le nécessaire pour le suivre.

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Publié il y a par Église au cœur de la ville

jeudi 19 janvier 2017

La sagesse au coeur de l'épreuve




JACQUES 1.5‑8
La sagesse est l’un des outils les plus efficaces pour surmonter l’épreuve.
Or, cette qualité qui semble si rare de nos jours est à la disposition des croyants.
L’Écriture nous apprend que nous n’avons qu’à la demander pour que Dieu nous l’accorde généreusement.
Si la sagesse apporte son lot de récompenses, elle comporte un prix.
Quand nous prions Dieu de nous rendre sages, il permet que nous soyons éprouvés pour nous faire découvrir si nous le sommes ou non.
Les tentations et les difficultés nous font discerner à quel point nous sommes dévoués envers Dieu.
C’est quand nous affrontons des problèmes que nous savons si nous sommes prêts à dire au Seigneur : « Je n’aime pas cela, et je n’y comprends rien, mais je vais t’obéir, coûte que coûte. »
À moins que notre foi ne soit mise à l’épreuve, nous ignorons si c’est ainsi que nous répondrions au Tout‑Puissant.
En prenant des décisions sages, malgré l’opposition, en obéissant à Dieu même quand cela nous déplaît, ou quand la tentation est presque irrésistible, nous en venons à aimer notre Père davantage.
Ces épreuves ressemblent au feu du raffineur; elles nous sanctifient et nous purifient en nous dévoilant des choses dans notre cœur dont nous ignorions peut‑être l’existence.
De telles situations révèlent que Dieu agit en nous, mais elles peuvent devenir plus difficiles encore si nous essayons de résister au Saint‑Esprit.
Quand nous avons la sagesse de permettre à Dieu d’œuvrer dans notre vie, nous sommes bénis, nous constatons sa puissance et nous ressentons son amour.
Or, cette période de croissance engendre beaucoup de joie!

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"Je découvre une vérité étonnante: Dieu est attiré par la faiblesse. Il ne peut pas résister à ceux qui admettent humblement et honnêtement combien désespérément ils ont besoin de lui." Jim Cymbala

"Si Dieu nous envoie sur des chemins caillouteux, il nous fournira des chaussures solides."
Alexander MacLaren

"La plupart des gens veulent se développer, mais le prix de la croissance est la douleur."
Dan B. Allender
 
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mardi 17 janvier 2017

L'hiver

Repos

Le temps de l'hiver est un temps de ressourcement et de préparation par Dieu, comme la vigne subit ce repos de végétation.
Comme au moment de la chute des fleurs, la vigne perd son éclat.
Philippiens 3.13 "Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant."
Il faut accepter qu'une action ait une fin.
Nos grandes victoires sont souvent suivis de passages à vide, voir d'échec.
C'est sans doute du au fait que nous n'admettons pas complètement que les fruits que nous portons ne sont pas nos fruits, mais les fruit du cep. (et le cep c'est Jésus)

Une pause de rafraîchissement

Psaumes 23.3 "Il restaure mon âme..."
Comme la vigne nous sommes vivifiés par le repos
Dieu à institué le repos pour nous restaurer en lui.
Les hommes ont institué les 35 heures, mais ce n'est pas forcément pour les mêmes raisons !

Le labourage

Une fois moissonné le blé, le maïs et bien d'autres végétaux laissent des pieds coupés au sol, appelés chaume.
Le labour va consister à enfouir profondément ces souches blessées pour qu'elles soient décomposées dans le sol et disparaissent.
Cette vie active pendant les 3 saisons précédentes a sans doute provoqué aussi des blessures, des déceptions qui nous empoisonnent.
Le labourage dans notre vie consiste à enfouir tous ces fardeaux en Christ, pour qu'il se détruisent à jamais.
1 Pierre 5.7 "Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous."
Et c'est plus léger que nous pourrons repartir et être plus efficaces.

 

La taille ou l'émondage

Jean 15.2 "Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit."
Pour la vigne, comme pour les autres arbres on choisit le moment de l'arrêt de la sève pour qu'elle pleure le moins possible. Dieu choisit aussi pour nous des moments propices pour nous couper de telles ou telles parties de notre vie.
La taille est nécessaire pour ne pas laisser notre énergie s'éparpiller librement un peu partout.
Il y a aussi des branches malsaines dont il faut se séparer.

Attaché au Christ

Les sarments de la vigne ne subissent pas seulement une taille, on les attache au fil de fer.
Au départ cette attache sert à éviter que le sarment parte complètement vers le haut (// avec l'humilité),  puis par la suite cette attache lui permet de porter tous les fruits sans casser.
C'est sur cette belle image du Christ qui nous soutient que s'achève la dernière des 4 saisons.

D'après un article de "Lueur"
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lundi 16 janvier 2017

Encore malade?

PROVERBES 3.3‑6
Si Dieu est tout‑puissant, pourquoi voyons‑nous si peu de guérisons miraculeuses?
Il existe plusieurs raisons. Parfois, nous ne le lui demandons pas. 
D'autres fois, nous le lui demandons, mais en entretenant de mauvais motifs. 
Et il arrive aussi que Dieu choisisse de ne pas nous guérir.
Gare à la théologie qui promet la guérison à quiconque la requiert, parce qu’elle n’est pas biblique.
Attention également à quiconque prétend qu’une longue maladie résulte du péché.
Cela peut être vrai, mais souvent, notre Père sage et aimant permet tout simplement à nos maux de persister.
Pensons à Paul qui a demandé à trois reprises au Seigneur de lui enlever son « écharde » (2 Corinthiens 12.7,8).
Malgré ses requêtes, il l’a gardée.
La réponse de l’apôtre nous enseigne qu’il n’a pas remis en question l’autorité divine et qu’il ne s’est pas plaint. Il a plutôt reconnu que la force de Dieu se manifesterait dans sa faiblesse.
Il s’est confié en Dieu.
Nous pouvons aussi croire que toutes choses concourent au bien des enfants de Dieu (Romains 8.28).
Il est également vrai que nous croissons d’habitude en période de souffrance, de perte ou de douleur.
Si l’épreuve est pénible, nous pouvons espérer en Dieu et nous réjouir de ce qu’il accomplit en nous par elle.
En définitive, Dieu se glorifie et fait du bien à ses enfants.
Il arrive que cela comporte une guérison miraculeuse, mais il nous raffine aussi en laissant persister l’épreuve. Comme on enlève les scories des métaux précieux en les passant au feu, Dieu enlève les imperfections de notre cœur par l’adversité.
Confions‑nous en Dieu et en son amour.

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Citations


"Si vous ne disposez pas d'un enseignant, vous ne pouvez pas avoir un disciple." Dallas Willard

"Grattez la surface de tout cynique, et vous trouverez un idéaliste blessé en dessous." John Ortberg

 "Pour beaucoup d'entre nous le grand danger n'est pas que nous allons renoncer à notre foi. Mais que nous pouvons devenir tellement distraits et préoccupés que nous pouvons nous contenter d'une version médiocre de celle-ci." John Ortberg

 "Si la Parole de Dieu n'est pas absolument et complètement vraie, elle est un câble trop faible pour fixer notre ancrage et garantir notre paix éternelle." AB Simpson

"Regardant à Jésus,
et non point aux obstacles qui se rencontrent sur notre chemin.
Dès que nous nous arrêtons à les considérer,
ils nous étonnent, nous ébranlent, nous abattent, incapables
que nous sommes de comprendre soit la raison pour
laquelle ils sont permis, soit le moyen par lequel nous les
pourrons surmonter. L’apôtre fut englouti sitôt qu’il se prit à
regarder aux vagues agitées par la tempête ; c’est tandis
qu’il regardait à Jésus qu’il marcha sur les flots comme sur
un rocher. Plus notre tâche est difficile, plus nos tentations
sont redoutables, plus il importe que nous regardions
uniquement à Jésus.
Regardant à Jésus, et non point à nos afflictions,

 pour en calculer le nombre, pour en estimer le poids, 
pour trouver peut-être je ne sais quelle étrange satisfaction à en savourer
l’amertume. Hors de Jésus, l’affliction ne sanctifie pas, elle
endurcit ou elle écrase. Elle produit, non la patience, mais la
révolte ; non la sympathie, mais l’égoïsme, non l’espérance,
mais le désespoir. C’est seulement à l’ombre de sa croix
que nous pouvons apprécier la juste mesure de la nôtre,
l’accepter chaque jour de sa main, la porter avec amour,
avec actions de grâces, avec joie, y trouver pour
nous-mêmes et pour d’autres une source de bénédictions."
Théodore MONOD
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Plus d'aire et de nouveaux repères

Chapitre 5
Plus d'aire et nouveaux repères.
  Un an après leur retour de l’inlandsis, Olivier et Nymphéa n’avaient toujours pas quitté leur falaise, alors le grand Aigle les déposa de nouveau sur l'inlandsis. Cette fois, Nymphéa était à son aise. Le soir de leur arrivée, elle eut du mal à s’endormir tant la présence du grand Aigle se faisait ressentir au-dessus de sa tête. Elle devinait son regard perçant scruter la terre gelée et veiller. Très vite, elle fraternisa avec différentes jeunes femmes métissées. Elle apprit aussi à supporter les absences longues et fréquentes d’Olivier. Elle fit preuve de patience et d’abnégation, assumant avec facilité les tâches quotidiennes dans cet environnement menaçant. Chaque matin, elle se réunissait avec les autres femmes du camp pour s'encourager mutuellement dans la présence du grand Aigle. Alors, avec sérénité, elle affrontait chaque journée, défiant chaque situation courageusement et épaulant son compagnon.
       Cette année-là, Nymphéa ne souffrit ni des intempéries ni de la saleté. Elle se sentait à l’aise sous sa tente dépourvue de toutes commodités, sous les tourbillons de vents, la pluie pénétrante, la neige ou les giboulées cinglantes. Elle avait l’impression d’avoir fait un voyage à travers le temps, à la lueur des bougies ou du soleil scintillant, au rythme des bouilloires, comme dans un tableau d’Auguste Renoir. Chaussée de sabots, elle pataugeait dans la boue pestilentielle, comme si elle marchait sur le sable à marée basse, et Zoé, qui avait presque deux ans, s’accrochait à ses longues jupes, explorant à son tour l’inlandsis. Cette année là, la petite fille n'était pas dupe et elle apprécia la banquise. Et puis, Nymphéa sécha rapidement toutes larmes de ses yeux, car elle savait reconnaître dans chaque moment douloureux la main souveraine qui émondait sa vie ; elle se sentait libre et porteuse de fruits[1].
       Cette année là, Olivier aussi participa plus activement à la vie de l'inlandsis et de ses habitants. Réveillés au son de la cloche, les apprentis chevaliers étudiaient avec leurs maîtres d'armes puis construisaient une grande chapelle, maniant, ainsi, aussi bien l'épée que la truelle. Olivier aida un autochtone à réparer son cheval mécanique, il apprit aussi des légendes étranges, comme celle du chien habité par l'âme de son maître trépassé ou celle du moineau devenu un ptérodactyle gigantesque.
       Intriguée par le nom de cet étrange oiseau, Maelys supplia sa grand-mère de leur conter cette légende venue tout droit de l'inlandsis. Rassemblant ses souvenirs,  l'aïeule s'exécuta :
       - On racontait, en effet, qu'une nuit un petit oiseau étrange et déplumé vint frapper à la porte d'un habitant de l'inlandsis. L'animal était si frêle et tellement frigorifié que l'homme en prit pitié et l'accueillit chez lui. La petite bête s'installa tout près du poêle à bois et n'en bougea plus de l'hiver. Plein de compassion, l'homme prit l'habitude de lui lancer de la nourriture chaque fois qu'il était à table. Ainsi l'étrange oiseau prit du poids et devint peu à peu une sorte de volatile gigantesque pourvu de dents et recouvert d'une peau flasque dénuée de plumes. A côté du poêle se tenait finalement plus un petit oiseau insignifiant, mais un reptile volant grand et fort qui finit par dévorer l'homme tout cru !
       - Comme quoi, si on ne peut pas empêcher les oiseaux de voler au-dessus de nos têtes, on doit les empêcher de faire leurs nids dans nos cheveux[2]!  s'exclama Maelys, horrifiée.
       - Exactement, jeune fille ! souligna grand-mère avant de reprendre sa lecture :
       Exploitant cette légende, Olivier prit garde de ne pas s'ouvrir à de mauvaises pensées et encore moins de les nourrir. Chassant le découragement, la colère et la rancune, il commençait à s'habituer à ce peuple et à l'apprécier. En se mêlant à eux, il connut des moments inoubliables et précieux où se manifestaient à travers lui les dons de la colombe Ruwach. Grâce à elle, il pouvait donner des paroles de sagesse et de connaissance aux chevaliers dans l'errance, et pourvoir aux besoins des indigents dans la désespérance. Olivier et Nymphéa n'étaient plus choqués par les comportements pittoresques des habitants de l'inlandsis, mais ils riaient avec tendresse de cette multitude composée de différentes tribus marginales et fières dont les origines remontaient aux confins de la terre. Il leur suffisait désormais de les observer pour se distraire, ils avaient assez d'amour et de recul pour le faire. L'amour bannit la crainte et leur permit de vivre au milieu de l'agitation, des mouvements de foule et des cris de ce peuple débordant d'émotions mais portant en lui une richesse au-delà de tout soupçon. C'est dans tout ce brouhaha que Zoé fit ses premiers pas, entourée de lourds édredons de plumes et de feux de camp, au rythme des guitares, des violons et des chants qui s'élevaient comme des étincelles de feu de camp crépitant dans les ténèbres de cette terre gelée.
      À l’issue de ce séjour, le grand Aigle vint les chercher et les déposa à nouveau sur leur falaise. Il s’adressa alors à Olivier en ces termes :
       - Il me fallait éprouver la fermeté de votre résistance. Maintenant, chevalier de la justice, prends le chemin de la foi, car tu es mon serviteur, un combattant du grand Roi !
       Résolu, Olivier lui répondit :
       - J’accepte tes conditions, car j’ai imploré ta faveur. Quoi que je me sente encore faible et tremblant, je crois que tu agis en moi, alors je ne craindrai rien et dès aujourd’hui, je me livre entièrement à toi !
       Sur ces mots, Olivier rassembla les siens et ils sautèrent de la falaise déserte, main dans la main. Le grand Aigle accompagna leur vol d’en haut, leur apprenant à s’élever dans les courants d’air chauds. Ce fut un moment unique et essentiel à leur futur, un moment sacré, lourd de sens et de promesses sûres.
       Maelys et Joy applaudirent cet exploit, conscientes qu'elles profitaient encore de la bénédiction qui en découlait. Mais grand-mère poursuivit son récit, en toute humilité :
       Très vite, ils se posèrent au pied de la falaise dans une prairie d’herbes sèches et de glaise. Au loin, se trouvait un champ de blé où travaillaient des ouvriers. Ils marchèrent, droit vers eux, parmi les gerbes liées. En chemin, ils rencontrèrent des serviteurs las et découragés qui quittaient leur champ d’activité, quelque peu désorientés. Ils les exhortèrent puis continuèrent leur route, fermant encore et à jamais derrière eux, la porte de leur vie passée. Mais au-delà de ces plaines, ils ne savaient plus où aller. Ils restèrent donc un moment dans un champ de chaume où ils apprirent à vivre en communauté. Ici, ils n’avaient plus autant de temps calmes, ni d’intimité et durent apprendre à partager leurs biens, leur temps, leur vie, à supporter les autres et à les aider aussi.
       Les mois passèrent et le blé vint à manquer. La famine sévit dans le pays et les habitants devinrent irascibles. C’était l’hiver et l'ambiance était aussi glaciale que le climat. La jeune femme accomplissait ses tâches quotidiennes comme un automate chaussé de semelles de plomb et les heures s'égrenaient mollement, appesanties comme des montres daliesques[3].
       - Pourquoi nous as-tu poussés hors du nid pour nous laisser dépérir dans un champ d'ennui et de mélancolie ? Pourquoi as tu disparu en nous laissant comme des orphelins sur cette terre dévastée ? soupira la jeune femme.
       Comme un goéland, Nymphéa aurait aimé prendre son élan et s'envoler vers la lumière, au-dessus du bas plafond de nuages anthracite, mais ses ailes, qui l'avaient portée loin de leur falaise, avaient disparu. Plongée dans ses pensées, elle murmura :
       - Je sais que le temps passé dans l'aire est définitivement révolu mais la vie sur les hauteurs me manque cruellement. Je savais depuis le début qu'il me faudrait un jour séjourner dans les vallées et côtoyer leurs habitants, mais la réalité dépasse largement tout ce que j'avais imaginé.
       Avec candeur, elle avait pensé que son pèlerinage serait agréable et facile ; elle avait cru que le grand Aigle la porterait ou qu'elle marcherait à l'ombre de ses ailes. Mais elle se sentait encore une fois seule et désemparée, alors qu'il leur fallait résister à tous les naufrages et qu'autour d'eux grondaient tempêtes et orages…
       - Où devons-nous aller ? Comment se dérober aux ténèbres et fuir ce vallon famélique alors que tu as disparu derrière cette épaisse voûte de brume opaque ? se plaignait-elle en levant la tête vers le ciel gris et silencieux.
       À la croisée des sentiers, sous le ciel fermé, l'équilibre paraissait tellement fragile et menacé que Nymphéa scrutait intensément les nuées, à l'affût de la moindre trouée. Soixante-dix jours sinistres s'écoulèrent tel un supplice. Leur sort ressemblait à celui d'un condamné attaché, à qui l'on inflige la torture de la goutte d'eau tombant sur le front à intervalle régulier, et qui a pour unique but de le rendre fou. Excédée, Nymphéa tournait comme un lion en cage, alors qu'Olivier perdait de plus en plus espoir. Mais l'Aigle était fidèle et il ne permit pas qu’ils soient terrassés par des épreuves dépassant leurs forces. Imperceptiblement, il leur donna la puissance de résister à ces tourments tout en leur préparant une issue favorable[4].
       En effet, un matin très tôt, il intervint pendant que des plumes d'eau cristallisées tombaient du ciel immaculé, formant un léger duvet. Telle une houppelande, la neige recouvrait la terre en apportant une quiétude inexpliquée dans le cœur de Nymphéa. Toute notion de pesanteur semblait soudain avoir disparu, en même temps que les flocons flottaient dans le ciel opalescent. Doucement, dans un léger bruissement d'ailes, le grand Aigle se coucha alors sur leur toit enneigé, comme s'il avait voulu maternellement les couver et les réchauffer. Il était si proche que la jeune femme entendit les battements réguliers et rassurants de son cœur… Puis dans un murmure mélodieux, il leur apporta, sans aucun jugement, les conseils qu'ils attendaient depuis longtemps :
       - L'une des raisons pour lesquelles vous n'avez pas apprécié chaque journée passée, c'est que vous avez regretté les tendres commencements de votre arrivée sur cette île. Puis, vous avez tant espéré après un avenir meilleur, que vous vous êtes sans cesse sentis frustrés et insatisfaits dans cette vallée. Vous avez cru que je vous avais abandonnés, alors que je ne vous ai jamais lâchés. Si vous aviez su profiter du présent que je voulais vous offrir, vous auriez reçu la grâce et la capacité de vivre chaque journée dans ma présence. Quelle folie de croire que j'étais resté dans votre passé ou que je vous attendais quelque part dans l'avenir. Ne vous avais-je pas promis d'être avec vous à chaque instant ?
       À leur grande honte, ils avaient pour un temps perdu le fil de la vie et en avaient subi toutes les fâcheuses conséquences. Mais le grand Aigle n'avait jamais renoncé à les aider avec amour et fidélité. Il poursuivit son exhortation :
       - Vous avez commencé à m’obéir, mais vous n’êtes pas allés jusqu’au bout. Ne restez pas là, il vous faut partir, sinon je ne pourrai démontrer ma grandeur et ma puissance à travers vous. Allez jusqu’au bout de votre engagement. Partez loin de cette région et de ses habitants. Désormais, vous ne me verrez plus sous l'apparence d'un aigle royal, mais sous celle d'un simple berger qui marchera devant vous et vous apprendra peu à peu à faire paître son troupeau.  
       Soulagée, Nymphéa comprit qu'une page venait d'être tournée et qu'hier appartenait désormais à leur histoire ; demain était encore un mystère, mais aujourd'hui était un cadeau, un vrai présent du Roi Howd. Car non seulement l'Aigle était venu tout près d'eux pour les conseiller et les encourager, mais avant de disparaitre il s'attarda encore un peu auprès de Nymphéa, dont le ventre s'était tout à coup arrondi. Alors que le miracle de la vie l'avait à nouveau traversée et transformée, elle retrouva ses ailes et vola en compagnie du grand Aigle, l'effleurant dans la paix du soir, et demeurant à son contact, vie contre vie, comme lovée dans le berceau du monde. 
       Les jours suivants, elle rechercha davantage le calme et s'attarda sur la beauté des paysages environnants. Elle devint aussi plus vulnérable, sensible et ouverte, pour ne rien manquer des œuvres invisibles et célestes qui se cachaient à l'abri des regards. Elle semblait absente de la vallée avant même de l'avoir quittée ; elle vivait désormais à un autre rythme, comme si elle suivait une musique imperceptible et céleste. Elle avait de nouveau rejoint l'essentiel, perçu la sagesse du grand Aigle et le secret des terres fécondes. Elle écoutait le silence, parlait moins qu'avant, pour mieux entendre les harmonies vivantes de la création qui la traversaient et pour mieux goûter la résonance de la vie de résurrection qui l'envahissait. Elle fuyait l'agitation, le chaos, le bruit, la dissonance et tout ce qui caractérisait si bien la vie des plaines. Elle avait appris à se séparer de cette région tout en y vivant, en recherchant la paix et la vérité. Elle se délectait à écouter chanter la source de la Vie, à se fondre aux couleurs de son harmonie et à s'abandonner avec délice à son immensité.
       Pendant ce temps, Olivier, obéissant aux injonctions du grand Aigle, avait rassemblé ses affaires et se tenait prêt à reprendre la route. Alors que la jeune femme l'observait avec tendresse et fierté, Ruwach murmura à son oreille :
       - Le Roi Howd lui a promis que s’il partait, il ferait de lui une source de bénédictions. Quand à toi, sache que tu attends un garçon. Appelle-le Emmanuel[5] pour sceller à jamais le fait que le Roi est avec vous.
       À partir de ce moment, toute la petite famille se joignit à un groupe de bergers qui se rendaient dans le sud du royaume. Il leur fallut rapidement s’adapter à leur rythme trépidant et profiter de chaque opportunité pour accomplir les tâches les plus ordinaires. Être nomade, c’est se tenir prêt à partir à tout moment, aller de l’avant, s’adapter et accepter toutes sortes de situations, marcher au rythme du troupeau, puis dresser le camp pour les temps de repos. Ils durent aussi apprendre à vivre ensemble dans la liberté et la transparence malgré leurs évidentes différences. Ils devaient vivre au jour le jour, errer ça et là et faire des détours, s’organiser face aux intempéries, accepter l’exclusion d'autres peuplades rencontrées au fil de leurs voyages, s'accommoder du manque de confort et faire preuve en toutes choses d’une grande adaptation. Désormais, il n'y avait plus aucune place pour la procrastination, c'est-à-dire remettre à demain ce qu'on peut faire le jour même. Si dans leur vie passée, ce défaut n'entraînait pas de graves conséquences, dans la vie nomade, Nymphéa apprit vite qu'il fallait profiter de chaque opportunité au moment où elle se présentait et avant qu'elle n'ait disparu. Après quelques jours d’efforts et de tensions, Olivier et Nymphéa s’ajustèrent avec détermination à leur nouvelle vie.
      
       Malgré sa grossesse, la jeune femme voulait être irréprochable et fit donc des prouesses afin qu’Olivier ne perde aucune crédibilité et soit respecté par les peuples, vers lesquels il était envoyé. Pour les aider, Ruwach remit à chacun d'eux une montre spéciale :
       - Cette montre va vous apprendre à racheter le temps ! Elle n'indique pas l'heure mais le "Kairos[6]", c'est-à-dire le temps favorable et les opportunités qui se présenteront à vous.
       - Ouah ! Génial grand-mère ! Est-ce que tu as encore cette montre ? demanda Maelys qui aurait bien aimé voir ce curieux objet de plus près.
       - Bien sûr, fit-elle en fouillant dans la poche de son tablier. Je la garde toujours sur moi depuis que Ruwach me l'a donnée.
       Triomphante, elle leur présenta une montre gousset en or, réglée à la perfection et portant à son dos l'effigie de la merveilleuse colombe.
       - Comment fonctionne-t-elle ? demanda Joy en la faisant tourner entre ses doigts effilés.
       - La suite de cette histoire va vous l'expliquer, répondit grand-mère, en posant le précieux objet sur la table qui leur faisait face.
      


[1] Selon Jean 15.2.
[2] D'après un proverbe chinois.
[3] Allusion à un tableau de Salvador Dali, 1931,  La persistance de la mémoire.
[4] Selon 1 Corinthiens 10.13.
[5] Prénom d'origine hébraïque, signifiant "Dieu avec nous".
[6] Terme grec signifiant "temps favorable" - Selon Colossiens 4.5.