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samedi 31 mai 2014

Frappez-vous à la bonne porte ?

 

 
 
 
 
 
 
 1Samuel 28/4 à 8:"Les Philistins se rassemblèrent, et vinrent camper à Sunem; Saül rassembla tout Israël, et ils campèrent à Guilboa. A la vue du camp des Philistins, Saül fut saisi de crainte, et un violent tremblement s’empara de son coeur. Saül consulta l’Eternel; et l’Eternel ne lui répondit point, ni par des songes, ni par l’urim, ni par les prophètes. Et Saül dit à ses serviteurs: Cherchez-moi une femme qui évoque les morts, et j’irai la consulter. Ses serviteurs lui dirent: Voici, à En-Dor il y a une femme qui évoque les morts. Alors Saül se déguisa et prit d’autres vêtements, et il partit avec deux hommes. Ils arrivèrent de nuit chez la femme. Saül lui dit: Prédis-moi l’avenir en évoquant un mort, et fais-moi monter celui que je te dirai."


Introduction:
La vie du roi Saül est riche en enseignements non par des bons exemples qu'il nous a laissés mais au contraire par les erreurs qu'il a faites.
Saül est donc  pour cela un personnage intéressant à étudier. (On apprend beaucoup de nos erreurs...)
Nous découvrons au travers de sa vie des réalités de la nature charnelle de l'homme lorsqu'il avance tout en étant séparé de Dieu.

Dans le passage de 1Samuel 28/4 à 8 que nous étudions, les Philistins viennent d'entrer en guerre contre le peuple d’Israël.
1 Samuel 28/1:"En ce temps-là, les Philistins rassemblèrent leurs troupes et formèrent une armée, pour faire la guerre à Israël."   
L'armée de Philistins était une armée puissante au point que le roi Saül fut saisi de crainte et qu'un violent de tremblement s'empara de son cœur. La crainte du roi était fondée car pour celui ou celle qui constatait avec des yeux humains l'opposition qui se dressait, il y avait là réunies toutes les raisons pour s'affoler.
Le problème de Saül était qu'il n'avait plus aucun appui autour de lui. Plus personne sur qui il pouvait compter.
Le prophète Samuel était mort et David était passé dans le camp adverse fuyant les menaces de Saül.
Mais désormais le roi d'Israël était seul et avait besoin d'un véritable encouragement avant l'affrontement.

Avez-vous parfois besoin d'encouragements?
Ressentez-vous la nécessité d'être conseillé lorsque les difficultés vous entourent?
Auprès de qui cherchez-vous alors des conseils?


1) La porte de Dieu reste fermée...

Saül va avoir le bon réflexe il consulta l'Eternel...
Mais il est dit dans 1 Samuel 28/6: "Saül consulta l’Eternel; et l’Eternel ne lui répondit point, ni par des songes, ni par l’ourim, ni par les prophètes."

C'est alors qu'il va réaliser la portée des paroles que Samuel avait prononcées sur lui après qu'il ait désobéit au Seigneur: 1 Samuel 15/26: "Samuel dit à Saül: Je ne retournerai point avec toi; car tu as rejeté la parole de l’Eternel, et l’Eternel te rejette, afin que tu ne sois plus roi sur Israël."   

Après avoir consulté l'Eternel, Saül constata que Dieu ne lui parlait plus, il ne s'adressait plus à lui. Le ciel demeura fermé au dessus du roi déchu. Et par aucun des moyens que Dieu avait donné, pour connaître sa volonté, Saül n'entendit la voix de Dieu.
C'est donc privé de la présence du Seigneur que Saül va devoir affronter le combat qui l'attend.

Comme il est difficile d'affronter l'adversité 
quand Dieu est loin de nous!
La bible nous enseigne qu'il vaut mieux être seul avec Dieu 
devant une armée entière que d'être soutenu par une armée
 mais sans avoir Dieu avec nous...

Psaumes 27/1 à 3: "L’Eternel est ma lumière et mon salut: De qui aurais-je crainte? L’Eternel est le soutien de ma vie: De qui aurais-je peur? Quand des méchants s’avancent contre moi, pour dévorer ma chair, ce sont mes persécuteurs et mes ennemis qui chancellent et tombent. Si une armée se campait contre moi, mon cœur n’aurait aucune crainte; si une guerre s’élevait contre moi, je serais malgré cela plein de confiance."
 

2) La porte de l'occultisme.

Alors Saül décida dans sa folie de trouver un moyen de réconforter son cœur avant le combat.
Il demanda à ses serviteurs: "Cherchez-moi une femme qui évoque les morts, et j'irai la consulter."
Saül continue sa descente vertigineuse et à aucun moment il ne cherche à rétablir le contact avec son Dieu en se remettant lui-même en question.

Malgré le fait que Saül avait ôté du pays ceux qui évoquaient les morts et ceux qui prédisaient l’avenir. (1Samuel 28/3), il restait dans la ville d'En-Dor une nécromancienne toujours en service!
Quel danger et quelle tentation de laisser même par négligence la possibilité à nos vies de franchir la frontière que Dieu a placée autour de nous.
Et Saül continuant dans ses transgression va désobéir à un commandement important du Seigneur écrit dans Deutéronome 18/10 à 13: "Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel; et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Eternel, ton Dieu."

Mais poussé par le besoin, il se déguisa, prit d'autres vêtements et partit avec deux de ses hommes en direction d'En-Dor.
Pour Saül peu importait le moyen, pourvu qu'il atteigne le but!
Ce que Saül espérait en allant consulter la nécromancienne était qu'elle puisse faire remonter du séjour des morts le prophète Samuel pour qu'il puisse en recevoir ses conseils!

N'est-ce pas tentant pour certains de pouvoir
 obtenir des réponses sans même devoir obéir?
 
Notre nature charnelle nous poussera toujours vers des personnes qui nous diront ce que nous cherchons réellement à entendre!
Bien sûr un chrétien né de nouveau ne peut consulter des voyants, des astrologues, des personnes qui évoquent les esprits. Mais dans les conseillers auprès desquels il nous arrive parfois d'aller chercher quelques paroles nous ressemblons fortement au roi Saül...


3) Choisir un chemin facile.

Ainsi, lorsque quelqu'un souhaite entendre telle ou telle parole il lui suffit de se diriger vers telle ou telle personne!
Il est dangereux et charnel d'agir avec nos frères et sœurs comme le ferait quelqu'un qui faisant son marché va choisir l'étale qui lui convient le mieux!
L'apôtre Paul dira à Timothée qu'un des signes des derniers temps est le suivant:
2 Timothée 4/3&4 (trad pdv): " En effet, un moment viendra où certains ne voudront plus écouter l’enseignement juste. Mais ils suivront plutôt leurs désirs. Ils feront appel à une foule de maîtres qui leur diront ce qu’ils ont envie d’entendre. Ils fermeront leurs oreilles à la vérité et ils les ouvriront pour écouter des histoires fausse."



4) La porte qui coûte.

Ce qui fait la qualité spirituelle d'un croyant c'est son amour pour la vérité!
La parole de la vérité n'est pas toujours en accord avec notre volonté personnelle, néanmoins nous devons aimer et appliquer la vérité à nos vies parce que seule la vérité produit en nous l'affranchissement.
Jean 8/32: "vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira."

Les croyants que nous sommes sont exhortés à la pratique de la vérité puisqu'elle permet en nous la croissance spirituelle et nous garde de la tromperie et des séductions.                                
Paul dira dans Ephésiens 4/14 &15: "nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais en professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ." 

N'attendez pas et ne courrez pas après des conseils humains même s'ils ont des apparences de spiritualité!
Il y a malheureusement  aujourd'hui beaucoup de conseilleurs qui ne sont pas de véritables conseillés au sens spirituel du terme. Un proverbe bien connu dit que: "les conseilleurs ne sont pas les payeurs"
J'ai pour ma part une façon personnelle d'évaluer la qualité d'un conseiller: Je regarde de quelle façon il vit et s'il s'applique ses propres conseils!"

Pour beaucoup c'est: "faites ce que je dis, mais pas ce que je fais!"

Ce n'est pas une nouveauté que de devoir faire attention à la façon dont nous recevons des conseils. Il est important d'éprouver un conseil et surtout un conseiller avant de suivre ses paroles!
Dans Ézéchiel 13/2 &3, il est écrit: " Fils de l’homme, prophétise contre les prophètes d’Israël qui prophétisent, Et dis à ceux qui prophétisent selon leur propre cœur: Écoutez la parole de l’Eternel!  Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Malheur aux prophètes insensés, Qui suivent leur propre esprit et qui ne voient rien!"



5) Une porte dangereuse.

Si des hommes peuvent prophétiser selon leur cœur, n'est-il pas dangereux de suivre leurs paroles.
Le Seigneur Jésus dira d'une telle situation dans Matthieu 15/44 que: "ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse." 

Je ne suis aucunement contre la prophétie (ni contre les prophètes), je crois au contraire qu'elle est un moyen de connaître la volonté de Dieu. Mais n'oublions pas que chaque croyant est appelé à éprouver les esprits par la connaissance biblique qu'il a reçue et par l'Esprit Saint qui rend témoignage de la vérité.
1 Jean 4/1: "Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde."

La prophétie qui peut être dangereuse par les fausses directions qu'elle vous donne n'est pas celle qui est annoncée de vive voix dans le cadre d'une réunion de l'Église où le serviteur et les croyants réunis vont exercer le discernement, mais plutôt celle qui se transmet en dehors des réunions sans aucun contrôle.
Ne faisons pas cependant de la paranoïa et ne lançons pas une chasse aux sorcières, mais restons spirituels et attachés à l'enseignement de la parole pour ne pas dériver ou nous égarer dans des voies qui ne sont pas celles du Seigneur.
Un roi plein de sagesse écrira dans le livre de l'Ecclésiaste 7/5: "Mieux vaut entendre la réprimande du sage que d’entendre le chant des insensés."

Préférez-vous écouter des paroles vraies mais peut-être contraire avec votre volonté ou des paroles fausses et qui vous donne raisons?



6) Achitophel: un conseiller de renom.

Dans le deuxième livre de Samuel un passage nous illustre fort bien cette vérité.
David à ce moment était devenu roi d'Israël, il régnait sur la nation et pour l'aider dans sa tâche il s'entoura de plusieurs conseillers. Parmi eux il y avait un homme nommé Achitophel.  1Chroniques 27/33: "Achitophel était conseillé du roi"

Les conseils de cet homme étaient bons à tel point que l'on disait :
2 Samuel 16/23: "Les conseils donnés en ce temps-là par Achitophel avaient autant d’autorité que si l’on avait consulté Dieu lui-même. Il en était ainsi de tous les conseils d’Achitophel, soit pour David, soit pour Absalom."

David aurait-il dû se méfier des conseils de cet homme?
Lui dont le nom signifie: "frère de la folie".
Le danger n'était-il pas de donner autant de valeur et d'autorité aux conseils d'un tel homme que si l'on avait consulté Dieu lui-même. Certainement il y avait là un problème qui aurait dû être traité pour éviter ce que nous allons voir maintenant.

Absalom le fils de David était un homme considéré et renommé dans tout Israël pour sa beauté. Il avait un corps d’athlète et n’était pas peu fier de sa longue et magnifique chevelure qu'il coupait une fois par an et dont le poids atteignait environ 3,5 kg.
Il avait un sœur nommée Tamar qui par sa beauté tourna la tête de son demi-frère, Amnon, qui finit par la déshonorer.

Absalom ne parla ni en bien ni en mal avec Amnon; mais il le prit en haine, parce qu’il avait déshonoré sa soeur.
Deux ans plus tard (pour certains, la colère étant un plat qui se mange froid), Absalom fit traîtreusement assassiner Amnon.

Malgré l'amour que David avait pour son fils, il ne pouvait fermer les yeux sur tel un crime et Absalom dut s’exiler.
Il partit habiter trois ans à Guéchour, puis resta deux années à Jérusalem avant d’avoir de nouveau la permission de rentrer au palais et de revoir le roi, son père.

Mais aussitôt après il décida de tourner le cœur du peuple en sa faveur. Son orgueil et son désir de régner le poussa à une conspiration.
Sans doute avait-il entendu dire que Salomon succéderait à David et il estima subir une injustice, puisqu’il était le plus âgé et était de sang royal aussi bien par sa mère que par son père.
La conspiration fonctionna si bien que le peuple, dans son ensemble, se tourna vers le jeune prétendant et David dut fuir de Jérusalem avec une poignée de fidèles pour sauver sa vie.

Mais qu'allait faire Achitophel?
Partirait-il avec le roi David ou allait-il se joindre à cette révolte séditieuse?

2 Samuel 15/12: "Pendant qu’Absalom offrait les sacrifices, il envoya chercher à la ville de Guilo Achitophel, le Guilonite, conseiller de David. La conjuration devint puissante, et le peuple était de plus en plus nombreux auprès d’Absalom."

Achitophel, le conseiller du roi, lui tourna littéralement le dos au moment où il avait le plus besoin de lui. Quelle triste réalité que celle de la nature humaine lorsqu'elle exprime ses plus bas instincts.
Tandis que David fuyant, montait la colline des Oliviers pleurant et la tête couverte,  marchant nu-pieds avec tous ceux qui étaient avec lui, on vint lui dire: "Achitophel est avec Absalom parmi les conjurés".
Et David dit: "O Eternel, réduis à néant les conseils d’Achitophel!"

A ce moment, un autre des conseillers du roi David vint vers lui. Il s'agissait de Huschaï l'Arkien dont il est dit qu'il était l'ami du roi. Il désirait suivre David, mais le roi le renvoya à Jérusalem, pour y feindre de se rallier à Absalom et contrecarrer les manœuvres d'Achitophel.

Achitophel conseilla Absalom et il lui réclama 12000 hommes afin de poursuivre David en fuite et en faiblesse. Il voulait tuer le roi pour que tout le peuple se tourne sans exception vers Absalom.
Mais avant de passer à l'action on consulta Huschaï, qui, bien entendu, désapprouva le conseil d'Achitophel, et exposa le sien. Huschaï conseilla d’attendre et flatta l’amour-propre d’Absalom en lui proposant de commander l’armée qui allait se lancer à la poursuite de David.
Le conseil d’Huschaï plut à Absalom et à ses gens et Achitophel, jugeant que c’en était fait de la sédition, rentra chez lui pour se suicider.
La bataille eut lieu dans la forêt d’Ephraïm où se trouvait David.
L’armée des rebelles, indisciplinée et mal commandée, fut anéantie devant les soldats expérimentés que David avaient placés sous les ordres des ses trois meilleurs stratèges: Joab, Abischaï, et Ittaï.
Dans la débâcle, Absalom qui chevauchait un mulet fut victime de la longue chevelure.
Dans sa fuite, il se prit la tête dans les branches entrelacées d’un grand térébinthe.
Le mulet continuant sa course laissa son maître suspendu et impuissant.
Joab, l’un des chefs de David, enfonça trois javelots dans le coeur du jeune prince, puis dix de ses serviteurs achevèrent de tuer Absalom.
David qui avait pourtant formellement ordonné que l’on ne porte pas la main sur Absalom à la nouvelle de sa mort, se livra à une douleur extrême
On ensevelit Absalom dans une fosse, sous un monceau de pierres, près de l’endroit où il avait expiré.



7) Conclusion.
 
 
Quelle histoire effroyable!

Pour David, l'homme selon le cœur de Dieu, la souffrance était à son comble. Il venait de perdre deux de ses fils, avait une fille violée et il goûta à la trahison d'hommes auxquels il avait accordé toute sa confiance.

Faire reposer notre confiance sur certaines personnes peut être dangereux non seulement pour nous mais aussi pour elles.  

Dans le livre du prophète Jérémie nous lisons: Jérémie 17/5: "Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour appui, Et qui détourne son cœur de l’Eternel!"

Plutôt que de chercher la facilité en espérant recevoir des conseils auprès de nos semblables ne devons nous pas nous approcher du Seigneur dont il est dit dans Esaïe 9/6 qu'il est le Conseiller.

David décrira dans un de ces hymnes la bénédiction de celui qui fait de l'Eternel son conseiller.

Psaumes 16/ 7à11: "Je bénis l’Eternel, mon conseiller; La nuit même mon cœur m’exhorte. J’ai constamment l’Eternel sous mes yeux; Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, Et mon corps repose en sécurité. Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. Tu me feras connaître le sentier de la vie; Il y a d’abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite."
 
 
 
Xavier LAVIE


mercredi 28 mai 2014

Connaître Dieu comme




Extrait d'un message de Xavier LAVIE

Le niveau 1 de la communication est:

Une relation personnelle sans réserve. (Avec notre époux, épouse, avec Dieu)

C'est une relation profonde basée sur une transparence totale.

Dans ce type de relation, on sait ce que l'autre aime ou n'aime pas, on connait son passé, ses sentiments, ses idées, ses projets, ses joies et ses peines. Il y a une réelle communion et une certaine harmonie dans ce type de relation.

A votre avis, pourquoi les gens ne communiquent-ils pas tous et avec tout le monde au niveau 1?

Par manque de confiance, par peur d'être rejeté, pour se protéger, parce qu'ils ne veulent pas s'ouvrir à tous…

De la même façon, certaines personnes ne s'ouvrent pas totalement à Dieu et ne lui font pas complètement confiance.

Notre connaissance de Dieu devrait augmenter mois après mois et années après années, mais ce n'est pas toujours le cas.

Je ne parle pas ici d'une connaissance intellectuelle et théorique, mais d'une connaissance personnelle liée à notre intimité avec Dieu.

Exemple: Je connais mieux ma femme maintenant que lorsque je l'ai rencontrée la première fois. 5 ans de fiançailles et 25 ans de mariages permettent une promiscuité et une intimité permettant de nous connaitre de mieux en mieux. Je sais ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas…

 De la même façon que nous pouvons avoir différentes sortes de relations avec les personnes qui nous entourent, nous pouvons être à différents stades de connaissance de Dieu.

Et de la même façon, que se déroule le processus dans nos  relations humaines, nous pouvons parvenir au stade ultime de notre relation avec Dieu seulement lorsque nous avons une totale confiance en lui et que nous nous abandonnons à lui.

Si nous ne sommes pas disposés à lui ouvrir tout notre cœur et toute notre vie, nous ne parviendrons jamais au stade ultime de la communion avec lui.

Dieu ne fait pas de favoritisme; il souhaiterait avoir une relation personnelle, intime et enrichissante avec toutes ses créatures.

Mais ce sont les hommes qui choisissent de ne pas avoir ce type de relation. 

Certains ignorent complètement Dieu,  d'autres blasphèment contre lui ou font le déni de son existence.


Et il y a aussi toutes sortes de gens qui se disent "chrétiens" parce qu'ils savent que Dieu existe, mais qui n'ont pas de relation harmonieuse et épanouissante avec lui.


Dieu ne compte pas plus, pour eux, que leur boulanger ou qu'un quelconque collègue de travail.


Ils savent qu'il est là, ils se servent même de lui à l'occasion en lui adressant une prière, mais ils ne le connaissent pas plus que cela.

 
Connaître Dieu à des niveaux supérieurs demande plus d'intérêt et d'amour.

Lorsque l'on décide de se marier avec quelqu'un, on lui consacre du temps, on s'intéresse à cette personne, on a envie de lui plaire.

On est prêt à renoncer à certains loisirs et à certaines amitiés pour passer davantage de temps en tête à tête avec notre bien aimé (e).

On ne fait pas toutes ces choses par devoir ou comme une corvée, mais on le fait par amour.
 
Cela ne nous coûte pas! L'amour ne compte pas…
 
Quand on commence à connaitre Dieu on comprend très rapidement qu'il n'est pas une personne ordinaire, mais qu'il est merveilleux, tout puissant, rempli d'une sagesse et d'un amour absolu; alors on commence à comprendre qu'on a besoin de lui à chaque instant de notre vie pour être conseillé, guidé et aidé au quotidien.

mardi 27 mai 2014

laissez faire









Matthieu 3/13 à 15: "Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé  par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant: C’est moi qui ai besoin d’être baptisé  par toi, et tu viens à moi! Jésus lui répondit: Laisse faire maintenant, car il est convenable que  nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista  plus."


Introduction:
Êtes-vous d'un tempérament à laisser-faire ou êtes-vous plutôt du genre à opposer des résistances lorsque vous ne comprenez pas certaines choses?
Avez-vous un caractère disposé à céder lorsque vous pensez avoir raison ou au contraire restez-vous solidement campé sur vos positions?  
Acceptez-vous facilement de confier certaines choses à des personnes alors que vous savez pertinemment que vous ferez mieux qu'elles? 
Pour obtenir la paix êtes-vous prêt à renoncer à certaines choses?
Vous est-il difficile de vous laisser diriger ou conduire par les autres?

Chacune de ces questions posées ont pour but de vous faire réaliser que parfois notre caractère a certaines rigidités dont il nous faut nous occuper!

Alors que Jésus lui-même venait vers Jean Baptiste pour se faire baptiser, nous assistons à une réaction qui nous étonne de la part de celui dont Jésus dit dans Matthieu 11/11: "Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste."

Le témoignage de Jésus est sans équivoque,..., Jean est un homme remarquable à bien des égards...!

Mais son attitude qui nous est clairement défini dans le passage de Matthieu 3/13 à 15 nous laisse quelque peu dans l'expectative.

En effet l'homme, le plus grand aux yeux du Christ est finalement en train de lui résister et de s'opposer à lui.



Alors que Jésus s'avance vers Jean dans les eaux du Jourdain, Jean vit un véritable conflit intérieur. Il y a plusieurs choses qui se bousculent dans son cœur et le poussent à une telle réaction.

D'une part il reconnaît Jésus comme étant l'agneau de Dieu qui vient pour ôter le péché du monde (cf Jean 1/29). D'autre part le baptême de Jean est basé sur la repentance et il sait que celui qui est devant lui est sans péché et qu'il n'est même pas digne de délier la courroie de ses sandales.


En vue des informations qu'il regroupe, Jean décide alors de s'opposer à Jésus en refusant de le baptiser et en prétextant que c'est lui qui devrait être baptiser par Jésus et non le contraire.

Alors Jésus lui répondit: "Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. "  

Christ ne nie pas que Jean ait besoin d’être baptisé par lui, mais le Seigneur Jésus a considéré qu’il était convenable qu’il accomplisse toute justice et pour montrer son empressement, à s’identifier aux pécheurs qui venaient se faire baptiser en vue de la repentance. Ce baptême revêtait un sens plus profond que ce que Jean réalisait. Il préfigurait la manière dont Jésus accomplirait le juste dessein de Dieu à l’encontre du péché de l’homme. Son immersion symbolisait l’immersion dans les eaux du jugement divin au Calvaire. Sa sortie des eaux annonçait sa résurrection. Par sa mort, son ensevelissement et sa résurrection, il satisferait les exigences de la justice divine et fournirait une base juste au salut des pécheurs.



Les réactions de Christ sont parfois si surprenantes, que même les croyants les plus spirituels ne parviennent à les comprendre. Elles sont si profondes et si mystérieuses, que même ceux qui connaissent bien son Esprit, sont prompts à émettre des objections contre la volonté de Christ. Et ceux qui possèdent l’Esprit de Dieu voient qu’ils ont constamment besoin de s’appliquer à Christ pour parvenir à le comprendre encore plus.


Allons plus loin...!

Nous avons tous à l'esprit le passage bien connu de l'évangile où nous voyons l'apôtre Pierre s'opposer au Christ alors qu'il est en train d'annoncer que sa mission était de mourir à Jérusalem pour le salut des hommes pécheurs. Pierre va réagir dans Matthieu 16/22 à 24:  " Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t’arrivera pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan! Tu m’es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.

Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive."
 

Comme Pierre ou Jean Baptiste, nous avons parfois des réactions qui traduisent nos manques de compréhension. Parfois nous laissons libre cours à nos sentiments humains et nous leurs donnons la priorité sur toutes pensées spirituelles.

Pour Jean Baptiste les mots de Jésus furent: ": Laisse faire maintenant" et pour Pierre: "qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive."



Que croyez-vous que Jésus puisse vous donner comme conseil

lorsqu'il constate que vous restez agrippés à vos raisonnements?

 
Laissez-faire!!!

Renoncez à vous-même!!!!



Combien de fois vous êtes-vous défendu, avez-vous réagi ou avez-vous regimbé dans des situations qui vous blessaient, vous mettaient en porte-à-faux ou vous poussaient à agir selon ce que votre cœur vous dictait? 



Vos réactions peuvent être bien fondées, basées sur une logique implacable; néanmoins vous constatez que Dieu voit parfois les choses autrement...

Apprenez à laisser-faire. Acceptez de ne pas intervenir chaque fois que vous pensez devoir le faire. Déposez aux pieds du Christ tout ce qui vous gêne et plus encore tout ce que vous pensez être juste.



Tristes ressemblances...

- Nous ressemblons parfois à Judas qui s'indigna de voir le Seigneur laisser Marie de Béthanie répandre un parfum d'une livre de Nard pur d'un prix de 300 deniers (salaire d'une année d'un ouvrier de l'époque) sur ses pieds alors qu'on pouvait le donner aux pauvres!!!

L'argument fondé et audible de Judas était poussé en réalité par un cœur dans lequel le péché continuait à régner.

Jean 12/6 nous en donne l'explication: "Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il  était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait."


Triste réalité du cœur humain lorsque ses instincts les plus vils prennent le dessus de sa spiritualité.


- Nous ressemblons parfois aussi à cet homme de la parabole du figuier dans Luc 13/6 à 9: "Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva point. Alors il dit au vigneron: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit  à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il  la terre inutilement? Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier. Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas."



Le réflexe qui consiste à couper et se débarrasser de tout ce que nous jugeons inutile et stérile est bien souvent au fond de notre cœur. Lorsque nous disons "coupe-le", le Seigneur répond: "Laisse-le encore cette année"     

Nous devons reconnaître que nous perdons facilement espoir, que nous abandonnons parfois trop vite la partie et que nous préférons ôter de notre vue tout ce qui nous gêne ou est pour nous une source de déception.

Là encore le Seigneur nous dit: "Laisse faire!"



- Nous ressemblons parfois aussi à ceux qui se tournent vers le plus grand nombre oubliant par la même tous les rejetés, les exclus et les plus faibles.



Le Christ exhorta ses disciples à ne pas tomber dans se travers dans Matthieu 18/12 à 14: "Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles  s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les  montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée? Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie  que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits."



Apprenons à savoir laisser ce qui nous tient le plus à cœur: nos priorités personnelles, nos intérêts pour accepter d'aller à la rencontre de tout ceux qui sont perdus et égarés.



- Nous ressemblons parfois à ces hommes qui abandonnent difficilement la partie et qui s'appuyant sur des principes religieux trouvent les arguments nécessaires pour laisser libre cours à leur chair.

Matthieu 5/38 à 45: "Vous avez appris qu’il a été dit: oeil pour oeil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te  frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous  maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il  fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait  pleuvoir sur les justes et sur les injustes."



Apprenons à savoir renoncer à nous même jusqu'à nos propres droits par motifs d'amour pour Christ.



Laisser faire c'est donner la possibilité au Seigneur de prendre tout entre ses mains. C'est accepter de ne pas intervenir, c'est aussi parfois savoir faire abstraction de certaines choses et en oublier d'autres.

Psaumes 37/8: " Laisse la colère, abandonne la fureur; Ne t’irrite pas, ce serait mal  faire."



"Laisser-faire" ce n'est pas "lâcher aller" les choses!



Lorsque nous laissons faire nous confions au Christ la direction de nos vies mais lorsque nous lâchons aller nous sombrons dans l'insouciance, le relâchement, le manque de rigueur et l'abandon pur et simple.



Trop de personnes pensent laisser-faire alors qu'en réalité elles lâchent aller...!



Lorsque vous laisser faire c'est un acte délibéré de votre volonté tandis que lorsque vous lâchez aller, c'est souvent parce que vous ne pouvez plus supporter le trop plein de ce qui vous arrive.

Ne lâchez pas aller les choses mais apprenez à laisser faire le Christ dans vos vies et dans celles de ceux qui vous entourent.

Si vous concevez de devoir laisser-aller certaines choses dans vos vies que ce ne soient que pour les confier au Seigneur!

Tandis que vous apprendrez à déposer dans les mains du Seigneur tout ce qui n'a plus rien à faire entre les vôtres, soyez sûr d'une chose: Le Seigneur ne vous laissera jamais!

 

Psaumes 27/9: " Tu  es mon secours, ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut!"

Psaumes 119/10: "Je te cherche de tout mon cœur: Ne me laisse pas égarer loin de tes  commandements!"

Psaumes 119/133: "Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer  sur moi!"



Il existe un principe spirituel qui s'applique dans de nombreux domaines de notre vie quotidienne et qui se résume par le fait que pour qu'une personne puisse s'occuper de nous il faut d'abord que nous acceptions de la laisser-faire et de nous confier pleinement à elle.



Avez-vous assez de confiance dans la personne du Christ pour accepter de tout lui abandonner? 

Concevez-vous de faire taire certains raisonnements au-dedans de vous pour permettre à la volonté de Dieu de s'accomplir librement?



Alors si tel est le cas: "Laisse faire maintenant, car il est convenable que  nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste."  Matthieu 3/15



Xavier LAVIE

jeudi 22 mai 2014

L'amour n'est pas tout fait






Il n’est pas robe ou costume prêt à porter, mais pièce d’étoffe à tailler, à monter et à coudre. Il n’est pas appartement, livré clefs en main, mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer.

Il n’est pas sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes dangereuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.

 Il n’est pas un solide ancrage au port du bonheur, mais levée d’ancre et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête.

 Il n’est pas oui triomphant, énorme point final qu’on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos, mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de "non" qu’on efface en marchant.

 Ainsi être fidèle, vois-tu ce n’est pas : ne pas s’égarer, ne pas se battre, ne pas tomber, c’est toujours se relever et toujours marcher.

 C’est vouloir poursuivre jusqu’au bout, le projet ensemble préparé et librement décidé. C’est faire confiance à l’autre au-delà des ombres de la nuit.

 C’est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures. C’est avoir foi en l’Amour tout-puissant, au-delà de l’amour.

 

 Michel Quoist
 
Les secrets de Zoé

mercredi 21 mai 2014

Mission impossible

 


 

Marc 2/1 à 5: "Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison, et il s’assembla un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole. Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes. Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés."

Introduction:
La lecture de ce passage de l'évangile de Marc ne peut nous laisser indifférent!
Lorsque nous considérons l'histoire qu'il nous relate, nous sommes placés devant une magnifique leçon de spiritualité, de foi, de fraternité.
En effet, ces versets nous poussent à réfléchir sur ce que doit être, aujourd'hui encore, la mission de base de l'Église.
L'église a-t-elle pour mission d'accueillir que des braves personnes, des gens propres dans tous les sens du terme, des hommes et des femmes qui vivent avec sagesse et qui sont bien habillés?
Ou, se doit-elle d'accueillir des blessés de la vie qui ont un désir profond de s'en sortir?


 
1. Jésus était à la maison!
L'apôtre Marc commence son récit en nous informant que Jésus était de retour à Capernaüm et qu'il était à la maison.
Capernaüm dont nom veut dire "village de consolation" était un endroit où Jésus aimait venir. Peut être était-ce en raison de la signification de son nom qui résume si bien le ministère du Seigneur...!  

Mais que voulait dire l'apôtre Marc en déclarant que Jésus était de retour à la maison?
Jésus avait-il une résidence à Capernaüm?
Avait-il une villa sur la rive Ouest du lac?
Non, Jésus n'avait pas de résidence privée à Capernaüm. On pense que c’est certainement dans la maison de Simon (Pierre) et d'André qu'il trouva à s'héberger à chaque fois qu'il venait dans ce village.

L'information que Jésus était à la maison attira une grande foule!
En effet, quelques jours auparavant le Seigneur avait guéri de nombreuses personnes et avait chassé beaucoup de démons. Sa renommée le précédait et la foule était attirée par les miracles qu'il accomplissait.
Ne croyez-vous pas que la réputation est pour une grande part dans l'évangélisation?
Quelle réputation l'Église a de nos jours?
Quelle image transmet-elle?
Attire-t-elle ou au contraire écœure-t-elle?  

Proverbes 22/1: "La réputation est préférable à de grandes richesses"

La réputation du Seigneur était sa meilleure carte de visite.
Sans affiche, sans annonce radio, sans publicité, la foule était présente au rendez-vous!
C'est le Saint Esprit qui dirigeait le service de communication! Il convainquait les gens de péché, de justice et de jugement.


Alors, quelle joie de savoir Jésus de retour à la maison!
Mais s'il était de retour, c'était donc qu'il s'était absenté!
Pourtant les besoins dans le village étaient nombreux.
Dites-moi, Jésus s'est-il absenté de votre vie ces derniers temps ou est-il encore présent?

Jésus était de retour à la maison!

Pour les habitants de Capernaüm de savoir que Jésus était de retour était une nouvelle merveilleuse.
Ils pouvaient reprendre espoir et saisir tout à nouveau la grâce de recevoir guérison et délivrance.    
Comme pour les habitants de Capernaüm, j'aimerais vous annoncer que Jésus est de retour à la maison!
Ne pensez pas que le Seigneur vous ai abandonné ou délaissé.
Il est de retour à la maison! Alors qu'allez-vous faire?

A Capernaüm, la foule s'était pressée devant la maison où Jésus se trouvait.
Il y avait une si grande quantité de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait tous les contenir. Alors tassés, serrés les uns contre les autres, ils écoutaient avec intérêt le message que le Seigneur leur annonçait.
Merveilleux message que celui que Jésus délivrait. C'était un message puissant qui bouleversait les cœurs et qui replaçait les consciences tout en redonnant espoir.
L'évangile prêché par le Christ produisait toujours des résultats dans les vies.


2. Savoir amener à Jésus!
C'est alors qu'un groupe de personne arrivèrent, devant la maison de Simon Pierre et d'André, transformée en église de fortune pour l'occasion.
Au milieu de ce groupe se trouvait un paralytique porté par quatre hommes.

Curieux cortège me direz vous?

Dans ce village de Capernaüm se trouvait un pauvre homme paralytique. Un homme dont la vie n’avait plus grand sens, dont le quotidien ressemblait plus à un calvaire qu’à tout autre chose. Un homme qui, s’il avait perdu tout espoir de voir sa vie changer, était néanmoins entouré d’hommes fabuleux.
En effet, quatre hommes décidèrent d’aller le chercher et de l’apporter jusqu’à Jésus, même si pour cela, il leur fallait traverser le village en portant le pauvre malheureux sur son lit! 
Il fallait saisir l'instant qui passe et ne pas rater cette occasion.

Savez-vous que chaque réunion ratée est au minimum une bénédiction ratée ?

Nos quatre hommes décidèrent donc d'aller chez le paralytique du village pour l'amener au Seigneur. Quelle idée originale!
Il aurait pourtant été plus facile d'amener le Christ chez le paralytique plutôt que le contraire.
Qu'auriez-vous fait à leur place?

Pour ces quatre hommes la question a été vite réglée, il fallait emmener le malade au Seigneur. Pas besoin d'attendre que le Christ vienne, ils allaient eux-mêmes transporter ce pauvre homme jusqu'au Seigneur. Pas une minute à perdre !

Et vous, avez-vous du temps à perdre?
Attendez-vous Jésus ou vous avancez-vous vers lui avec une foi ferme avec comme seul but de recevoir une de ses grâces?
C’est étrange comme parfois on perd du temps...!
Même en matière de foi nous perdons du temps!
On pense souvent que les choses vont s’arranger d’elles mêmes. On hésite à déranger le Seigneur et on cherche d’abord notre secours dans l’homme. Misérables que nous sommes! 

J’admire les "fabuleux évangélistes" que sont ces quatre hommes!

Avaient-ils avancé un discours persuasif pour décider le paralytique?
Comment ont-ils réussi à entraîner ce pauvre invalide dans cette aventure de foi?


Avaient-ils assisté à des séminaires de formation à l'évangélisation? Je ne pense pas mais néanmoins force est de constater qu'ils furent étonnamment compétents.

Lorsque nous regardons à l'attitude de ces quatre hommes, nous pouvons affirmer qu'il faut réunir certaines qualités pour parvenir à amener quelqu'un au Seigneur.

La première chose c'est de voir le besoin.
Pourquoi proposer quelque chose à quelqu'un qui n'a aucun besoin ou qui reconnaît n'en avoir aucun? Ne perdez pas votre temps!
Jésus n'est pas venu pour les biens portant mais pour les malades.
Il déclara dans Marc 2/17: "Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs."

Il n'y a pas pire perte de temps que de soigner une personne bien portante!
L'évangéliste est comme un médecin urgentiste, il ne doit soigner que des gens dont le problème qui les atteint est à caractère urgent!
Pensez-vous qu'un urgentiste passe son temps à distribuer de l'aspirine ou du sirop?
Si vous voulez amener une personne au Seigneur, cherchez d'abord quelqu'un qui a vraiment besoin d'être soigné et qui appelle au secours!

Chacun de nous sommes engagés dans une mission d'urgence qui consiste à amener des personnes en état de "mort spirituelle" au Seigneur Jésus pour qu'il leur redonne la vie!


La deuxième chose consiste à proposer à la personne de l'emmener rapidement au centre de soin le plus proche!
Après avoir trouvé la personne dont le besoin nécessite une intervention rapide, il faut parvenir à la convaincre que son état nécessite des soins urgents!
Tous vous avez certainement déjà vu et entendu que parfois certaines personnes refusent leur l'hospitalisation.
Qu'elle est alors l'attitude des personnes qui apportent les premiers secours?
Ils vont jusqu'à contraindre la personne et donc agir même s'il le faut contre sa volonté.
La responsabilité de l'équipe d'urgence est engagée, ils ne peuvent se désengager.  

Luc 14/23: "Le maître dit au serviteur: Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d'entrer, afin que ma maison soit remplie."

Nous manquons parfois d'autorité et oublions la notion d'urgence dans la façon dont nous évangélisons. Nous avons peur de choquer, nous prenons beaucoup de précautions mais nous finissons par laisser mourir des foules de personnes à cause de notre manque de persuasion! Notre responsabilité est engagée que nous l'acceptions ou non!
Si nous ne sommes pas conscients de l'état dans lequel la personne se trouve, nous n'arriverons jamais à la convaincre d'accepter l'aide du Seigneur.  

Les quatre hommes eurent certainement les bons mots pour que le paralytique accepte d'être conduit jusqu'à Jésus.
Mais notre homme n'avait pas le moyen d'aller de lui-même à Jésus, il fallait donc le transporter. Pour cela, il fallait user d'ingéniosité et parvenir à lui facilité le plus possible le trajet.
Amener une personne à Jésus réclame un minimum d'organisation et une prise en charge responsable.
Ils décidèrent de transporter l'homme sur son lit!

Aujourd'hui nous ne sommes pas choquer de voir des ambulanciers ou des pompiers transporter des personnes sur des civières,..., mais que diriez-vous si vous deviez croiser quatre personnes traversant la ville en portant une autre personne sur son lit?

Peut être seriez-vous étonné, consterné, vous moqueriez-vous?

Nos quatre hommes se moquant de l'opinion des gens, soulevèrent le lit avec le malade et commencèrent leur périple au travers du village.
  
    
3. Passer les différents obstacles.
Emmener une personne au Seigneur ne se fait pas sans difficulté!
L'investissement est souvent important et l'effort considérable surtout lorsque l'on conçoit que devant nous, de nombreux obstacles vont se dresser...! 

Nos quatre hommes et leur ami paralytique arrivèrent à la maison où se trouvait Jésus.
Ils pensaient certainement qu'ils avaient désormais parcouru la partie du chemin la plus difficile et ils ne s'attendaient donc pas à devoir redoubler d'effort pour parvenir à atteindre le Seigneur.

Quel obstacle allait-il découvrir devant eux?   La foule!

Le premier obstacle fut celui de la foule, c'est à dire de toutes les personnes qui étaient réunies pour écouter le Seigneur.
A cause de ces personnes, ils ne purent parvenir à aborder le Seigneur.

Ce récit est pour moi propice à certaines questions...
Nous découvrons que rien jusque là n'avait pu empêcher notre équipage d'atteindre son but si ce n'est la foule des personnes qui écoutaient Jésus.
Ne trouvez-vous pas étrange de devoir être confronté à un tel obstacle?!
La question qui découle de notre verset pourrait être: "Est-ce que parfois l'obstacle le plus grand n'est pas celui qui est formé par ceux et celles qui viennent écouter le Seigneur et empêche par leurs comportements les autres d'entrer?"

Pourquoi la foule ne s'est-elle pas écartée pour laisser passer le malheureux et ses  brancardiers?
Toutes ces personnes avaient-elles les yeux tellement tournés vers l'intérieur qu'elles ne voyaient même plus les besoins qui étaient derrière elles?
Est-ce parce qu'elles ne voulaient pas céder leur place?
Étaient-elles conscientes de leur attitude?
Se rendaient-elles compte quelles étaient une entrave pour le paralytique?

Les quatre porteurs allaient devoir contourner l'obstacle ou abandonner leur mission.
Ils décidèrent de contourner l'obstacle!
Se saisissant des quatre coins du lit, ils reprirent leurs efforts pour tenter une mission plus que périlleuse. Leur mission était maintenant: "mission impossible"!

Quelle idée bizarre va les traverser à ce moment précis! Ils entreprirent de monter sur le toit de la maison tout en portant le lit et son occupant. Et ils commencèrent aussitôt leur opération de démolissage de toiture!

Nous avons démoli une partie du toit de notre église avec nos frères il y a quelques jours. L'entreprise n'est pas une mince affaire!
Les gravats, la poussière que tout cela occasionne est phénoménale.
Je ne peux m'empêcher de m'imaginer la tête de ceux et celles qui ont commencé à voir tomber du plafond les débris qui en s'amoncelant sur le sol laissaient apercevoir la lumière du soleil au travers du toit.
Quelle tête devait faire les propriétaires de la maison alors qu'on transformait leur habitation en hôtel des courants d'air?!
Je crois que Simon Pierre et André devaient relire à ce moment précis les clauses de leur contrat d'assurance habitation!

Le trou était maintenant tellement grand qu'un lit entier aurait pu passer au travers!
A peine cette idée traversait l'esprit de ceux qui se trouvaient dans la maison qu'un lit commença sa longue descente.

Dites-moi, qu'est-ce qui peut retenir des hommes dont la foi est le moteur de leurs actions? 
Rien! Aucun obstacle ne peut entraver leur marche et les empêcher d'atteindre leur but.
Ce ne sera en tout cas pas une foule qui fait bloc, l'ascension d'un mur, la démolition d'un toit ou la descente en rappel d'un paralytique sur son lit qui les arrêtera!

4. La foi est toujours récompensée!
Alors que le malade amorça sa procédure d'atterrissage dans le salon de Simon et d'André le Seigneur eut une réaction.
Verset 5:"Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés."

Ce verset 5 est révélateur de quelque chose de très important que nous devons bien considérer. C'est que la guérison du paralytique n'est pas le résultat de sa foi personnelle mais de celle cumulée et prouvée par les quatre hommes qui venaient d'accomplir quelque chose de risquer!
Vous seriez-vous laissé entraîner dans une telle aventure?
Comprenez-vous que l'unité est un gage de bénédiction?
Certains pasteurs n'ont pas hésité à donner de nom à ces quatre hommes dont la Bible ne fait aucune mention.
Ils les ont appelé Sympathie, Entraide, Ingéniosité et Persévérance.
Quelle belle équipe!
Au travers de ces quatre hommes nos découvrons tout ce qu'un chrétien devra mettre en place  pour parvenir à amener une âme au Seigneur.
Êtes-vous sympathique?
Faites-vous preuve d'un esprit d'entraide?
Êtes-vous ingénieux et persévérant?

Alors vous avez toutes les qualités d'un évangéliste. 

Mettez-vous donc dès maintenant à la recherche de quelqu'un qui a un véritable besoin et entreprenez vous aussi votre "mission impossible"!  

Xavier LAVIE