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mercredi 31 août 2016

luttes intestines

 




Jacques 4:1-3 "D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous?  N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres?  Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux,  et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes,  et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans  le but de satisfaire vos passions."
 
Nous lisons qu'ils combattent (strateuomai en grec) dans nos membres, littéralement ces désirs font une expédition militaire les conduisant à la bataille, ils militent, ils sont en service actif pour la guerre.
Lorsqu'une guerre éclate entre deux pays, les enjeux concernent le contrôle géographique et politique d'une région.
Le but des hostilités consiste à s'emparer du pouvoir.
Il en va de même pour nos désirs.
Ils lutent pour prendre le contrôle, car ce qui gouverne nos cœurs exerce une influence inévitable sur nos vies et nos comportements. 
Par cette expression " vos désirs combattent dans vos membres", l'apôtre nous donne un aperçu de la manière dont fonctionne notre cœur.
Le cœur de chacun ressemble à une source intarissable de désirs en compétition les uns contre les autres et des batailles se livrent à l'intérieur de nous.
Et cette guerre constitue une attaque directe contre le royaume de Dieu qui est en nous.
Chaque jour, ces désirs mènent une lutte acharnée contre le créateur pour prendre le contrôle sur nos cœurs.
L'enjeu est crucial, puisque celui qui remporte la bataille et domine notre cœur, régit nos comportements et nos paroles.
Nos désirs de possession, de reconnaissance, de contrôle, d'acceptation, d'attention ou de vengeance sont en compétition avec le Seigneur pour régner sur nos cœurs.

Êtes-vous conscients de ces luttes intérieures?
Qui remporte le plus souvent le combat?
Est-ce vos désirs charnels ou le Seigneur qui dominent sur votre cœur?
Vous sentez-vous découragé par cette guerre continuelle qui se déroule en vous?



Lisons les paroles d'encouragement de l'apôtre Jacques au verset 5 "C’est avec jalousie que Dieu chérit l’esprit qu’il a fait habiter en nous."
Au milieu des luttes, nous ne devons pas oublier que Dieu est un Dieu jaloux qui nous aime trop pour laisser des désirs impétueux prendre sa place.
Il s'opposera toujours à notre orgueil et à notre égocentrisme, non parce qu'il est contre nous mais parce qu'il nous aime.
Nous pouvons donc lui être infiniment reconnaissants parce qu'il vise la victoire complète sur notre cœur.
La grâce jalouse de Dieu nous donne le pardon et l'espoir de vaincre les difficultés, en soumettant notre volonté à celle de Dieu.
Nous avons le choix de nous laisser asservir par nos désirs et nos émotions, ou de nous saisir des promesses de la bonne nouvelle en prenant une autre direction, en nous attachant à notre identité d'enfant de Dieu et aux ressources accordées en Jésus Christ (le Saint Esprit et notre union à Christ crucifié et ressuscité)
Galates 5/24: "Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et  ses désirs."

La solution consiste donc à faire un virage vertical vers Dieu, car au verset 6, l'apôtre Jacques ajoute que si nous avons un Dieu jaloux, celui-ci nous accorde aussi sa grâce et cette grâce plus excellente est une arme puissante dans la guerre qui se déroule dans notre cœur.

Jacques 4: 6-10 "Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c’est pourquoi  l’Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux  humbles. Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains,  pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre  rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera."

Par sa grâce, notre humiliation et notre repentance rendra valide le nettoyage de notre cœur.
1 Jean 1:7  "Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la  lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son  Fils nous purifie de tout péché."

Les secrets de Zoé


mardi 30 août 2016

Citations

   


"Lorsque Dieu écrit nos noms dans le «livre de vie de l'agneau», il ne le fait pas avec une gomme à portée de main. Il le fait pour l'éternité." RC Sproul 

"N'acceptez pas les applaudissements des hommes, et vous ne serez pas détruit par leurs critiques."
Reinhard Bonnke

 "L’Évangile est comme l'eau; aucun homme ne l'a inventé, mais aucun homme ne peut vivre sans elle."
Reinhard Bonnke

"Si vous voulez attraper des poissons, ne jetez pas votre filet dans la baignoire." Reinhard Bonnke

"Je ne veux pas jouer avec des billes, quand Dieu m'a dit de déplacer des montagnes!"
Reinhard Bonnke

"Souvent, nous voulons que Jésus nous parle pour nous accorder une pensée qui nous rendra heureux toute la journée, mais si vous voulez que Jésus vous parle, il faut que vous soyez prêt à accepter ce qu’Il vous révèlera sur le travail qu’Il est en train d’accomplir là où vous vous trouvez. Dans l’écriture, il est rare de voir Dieu parler aux gens juste pour discuter. Dieu a toujours un but précis !  Notre Seigneur n'est pas un confiseur, prêt à nous lancer quelques friandises sucrées du haut du ciel avant que nous courrions à nos occupations loin de lui... il est le berger qui offre de verts pâturages aux brebis qui le suivent et vivent dans son intimité.... " Sophie Lavie

"L'homme déchu est libre de choisir ce qu'il désire, mais parce que ses désirs ne sont que méchants, il n'a pas la capacité morale de venir à Christ. Tant qu'il reste dans la chair, non régénérée, il ne sera jamais choisir le Christ. Il ne peut pas choisir le Christ précisément parce qu'il ne peut pas agir contre sa propre volonté. Sa chute est si grande que seule la grâce efficace de Dieu travaillant dans son coeur peut l'amener à la foi."
RC Sproul

"Ne prévoyez pas avec ce qui est dans votre poche; le plan de ce qui est dans la poche de Dieu."
Reinhard Bonnke

"La nature et la profondeur de l'orgueil humain sont mises en évidence lorsqu'on compare la vantardise et l'apitoiement sur soi. En fait, ces deux attitudes sont des manifestations inspirées par l'orgueil.
La vantardise est la réaction de l'orgueil devant le succès et l'apitoiement sur soi la réaction de l'orgueil face à la douleur. Celui qui se vante pense : "Je mérite l'admiration parce que j'ai réalisé tant de choses et  celui qui s'apitoie sur lui-même en se disant: " Je mérite l'admiration parce que j'ai fait tant de sacrifices."sont centrés sur eux-mêmes. La vantardise est la voix de l'orgueil dans le cœur du fort, l'apitoiement celle de l'orgueil dans le cœur du faible. La vantardise s'apparente à l'autosuffisance, l'apitoiement sur soi à l’auto-sacrifice.


Si l'apitoiement sur soi ne donne pas l'impression d'être de l'orgueil c'est parce qu'il semble être un besoin.
Mais le besoin vient d'un moi meurtri : en suscitant la pitié de soi, on ne cherche pas à passer comme des nécessiteux aux yeux d'autrui, mais comme des héros. La pitié qu'on éprouve vis-à-vis de soi ne provient pas du sentiment d'indignité, mais de celui de dignité non reconnue. C'est la réaction de l'orgueil devant l'absence d'applaudissements.  À partir du moment où la souffrance est acceptée en vue de la joie, on cesse de s'apitoyer sur son sort."  John Piper

Les Secrets de Zoe

lundi 29 août 2016

Que cachent nos rires ?

   



Quand Sara rit - Message de Xavier Lavie - 7 décembre 2014

 Genèse 18: 9-15 "Ils (trois êtres célestes) lui dirent: Où est Sara, ta femme? Il répondit: Elle est là,  dans la tente. L’un d’entre eux dit: Je reviendrai vers toi à cette même époque; et  voici, Sara, ta femme, aura un fils. Sara écoutait à l’entrée de la  tente, qui était derrière lui. Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge: et Sara ne pouvait plus  espérer avoir des enfants. Elle rit en elle-même, en disant: Maintenant que je suis vieille, aurais-je  encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux. L’Eternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant: Est-ce  que vraiment j’aurais un enfant, moi qui suis vieille? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Eternel? Au temps fixé  je reviendrai vers toi, à cette même époque; et Sara aura un fils. Sara mentit, en disant: Je n’ai pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit: Au contraire, tu as ri."

Introduction
Contexte: L'histoire se déroule à Hébron, il y a environ 4000 ans.
Répondant à l'appel de Dieu, Abraham a quitté son pays et la maison de son père pour s'installer en Canaan, le pays que Dieu a promis pour sa descendance.
Genèse 12:1-2 "Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison  de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom  grand, et tu seras une source de bénédiction."

Le problème s'il en est un, c'est qu'Abraham et son épouse Sara n'ont jamais pu avoir d'enfants.
Lorsque nous les retrouvons au chapitre 18 de la Genèse, ils ont parcouru 2500 km depuis leur ville natale d'Ur, ils ont traversé des guerres, des famines et des difficultés de toutes sortes.  25 longues années ont passé, ils sont fatigués, usés, et très vieux puisqu'ils ont respectivement 100 et 90 ans.

Alors que Dieu semblait avoir délaissé Abraham et Sara, voilà que l’Éternel apparait accompagné de deux anges, visitant le patriarche et sa femme, comme l'auraient fait n'importe quels autres voyageurs.
Reconnaissant la particularité de ses hôtes, Abraham se prosterne devant eux et les reçoit du mieux qu'il peut: il commande à ses serviteurs de tuer un veau, de préparer du lait, de la crème et du pain; il leur fait laver les pieds et les installe à l'ombre pour le repas.
De son côté, Sara reste sous sa tente, comme c'était la coutume à l'époque, elle ne se montre pas aux voyageurs, mais écoute de loin leurs conversations; et soudain une parole particulièrement étonnante retient toute son attention, car l'un des voyageurs dit:" Je reviendrai vers toi à cette même époque; et voici, Sara, ta femme, aura un fils."

Abraham ne réagit pas à cette annonce, mais Sarah, cachée sous sa tente se met à rire, tout en s'exclamant: " Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux."  
L'Eternel qui sonde les cœurs et qui voit tout, relève les propos de Sara et les dévoile à son mari, tout en réaffirmant sa promesse: " Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant: Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, moi qui suis vieille? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Eternel? Au temps fixé  je reviendrai vers toi, à cette même époque; et Sara aura un fils."

A travers cet épisode de la vie d'Abraham et Sara, nous allons examiner ce qui se cache derrière leurs rires et nos rires et quelles peuvent être nos attitudes face aux révélations et aux promesses divines.
D'autre part, nous verrons aussi quelle attitude a Dieu devant tous nos rires…

1. Le rire d'Abraham
Comment auriez-vous réagi si un ange était venu vous annoncer une si grande nouvelle?
Quelle aurait été votre attitude si après 25 ans d'attente l’Éternel était venu réitérer sa promesse?
Auriez-vous fait preuve d'incrédulité, d'amertume, de colère ou de joie?
Auriez-vous finalement accueilli cette bonne nouvelle dans la paix et l'allégresse ou l'auriez-vous refusée en prétextant qu'il était maintenant trop tard?

Face à ces trois voyageurs célestes, Abraham a plutôt une attitude étrange.
D'une part, on le voit se prosterner face contre terre et accueillir ses hôtes comme des personnes de renom, mais d'autre part on ne le voit ni s'extasier devant leurs propos ni en douter.
Ce que l'ange annonce ne trouble pas Abraham.
Pourquoi?
Tout simplement parce qu'avant cette visite sous les chênes de Mamré, l’Éternel avait déjà promis sept fois à Abraham qu'il allait lui donner une postérité.
Depuis que Dieu s'était révélé à lui à Ur en Chaldée, Abraham avait l'habitude de rencontrer l’Éternel et de discuter avec lui. Abraham avait une vie spirituelle réelle et intime avec Dieu.
Il le connaissait, non en théorie, mais parce qu'il l'avait personnellement rencontré plusieurs fois et s'était entretenu avec lui à des moments particuliers et importants de sa vie.
Que ce soit à son arrivée en Canaan, face aux terres de Sodome choisies par son neveu Lot, après la guerre contre les rois de Canaan, ou treize ans après la naissance d'Ismaël, l’Éternel ne cessa de répéter à Abraham qu'un héritier sortirait de ses entrailles et que sa postérité serait plus grande que le nombre d'étoiles dans le ciel.

Un an avant sa visite sous les chênes de Mamré, l’Éternel avait déjà dit à Abraham:
Genèse 18:16-17 "Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï; mais son nom sera Sara. Je la bénirai, et je te donnerai d’elle un fils; je la bénirai, et elle deviendra des nations; des rois de peuples sortiront d’elle."

A ce moment-là, Abraham était tombé sur sa face et avait ri, puis il s'était dit dans son cœur: "Naîtrait-il un  fils à un homme de cent ans? Et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle?"

Alors l'Eternel lui avait répondu (verset 19): "Certainement Sara, ta femme, t’enfantera un fils; et tu l’appelleras du nom d’Isaac. J’établirai mon alliance avec lui comme  une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui."

Abraham n'était pas étonné des paroles de l'ange parce que l'Eternel lui avait déjà dit un an auparavant. Pour le patriarche, cette bonne nouvelle n'était qu'une confirmation des promesses faites plus tôt.
Et si Abraham avait ri, son rire n'était en rien une marque d'incrédulité ou de moquerie.
C'était un rire de surprise, de profond étonnement face aux prodiges que Dieu peut accomplir malgré les impossibilités humaines.
Il rit parce que la situation était risible et chargée d'émotions.
Abraham avait ri, mais il était en même temps tombé sur sa face, dans un profond respect devant Dieu, pour se prosterner devant lui et l'adorer.

Lorsque l'apôtre Paul relate cet épisode de la vie d'Abraham il dit dans Romains 4: 18-21 "Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un  grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta  postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en  état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais  il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir."

Même si Abraham rit en faisant le constat que son corps est usé et que Sara qui a toujours été stérile, n'est plus en âge d'avoir des enfants, il croit dans la promesse que Dieu lui donne.

On pourrait penser qu'Abraham a ri parce que la promesse était trop invraisemblable pour qu'il puisse y croire et qu'il prenait cette annonce plutôt comme une blague.
Mais la bible réfute cela, disant qu'à l'égard de la promesse de Dieu, Abraham ne douta pas par incrédulité, mais qu'il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu. (Romains 4:20)
Espérant contre toute espérance, il crut et tomba la face contre terre, pour remercier Dieu d'un tel prodige, d'une telle grâce!
Bien sûr, il a reconnu l'impossibilité humaine et naturelle d'une telle naissance, mais lorsqu'il a entendu le Seigneur lui parler, il y a cru, et il était si reconnaissant envers le Seigneur qu'il est tombé sur sa face et a ri.
Vous est-il déjà arrivé de vous prosterner face contre terre devant Dieu dans une attitude de profond respect devant lui?
Vous est-il déjà arrivé de vous réjouir à tel point de ses promesses que vous avez ri?
Abraham s'est prosterné et il a ri.

En d'autres temps, un ange visita un sacrificateur du nom de Zacharie et lui dit dans Luc 1:13-14 " ta prière a été  exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le  nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se  réjouiront de sa naissance."
Au lieu de rire et de se prosterner face à cette bonne et merveilleuse nouvelle, Zacharie n'a pas cru aux paroles de l'ange et s'est retrouvé muet jusqu'à l'accomplissement de la promesse.

Quelle est votre attitude face aux révélations et aux promesses divines?
Faites-vous preuve de reconnaissance et de foi en éclatant de joie ou demeurez-vous dans l'insatisfaction et le mutisme à cause de votre incrédulité?

Savez-vous ce qui se passa, une fois qu'Abraham eut écouté l’Éternel lui parler et qu'il se fut prosterné devant lui en riant d'allégresse et de foi?

Genèse 17:21 à 27 explique que lorsqu’il eut achevé de lui parler, Dieu s’éleva au-dessus d’Abraham. En d'autres termes, cela signifie que Dieu fut élevé et exalté dans la vie d'Abraham. Et ensuite, Abraham circoncit tous les gens de sa maison, lui y compris. (À 99 ans)
Même si la circoncision n'est pas de rigueur pour les chrétiens, l'apôtre Paul incite le peuple de Dieu à circoncire son cœur.
Qu'est-ce que cela signifie?
A chaque fois que Dieu parle à chacun de ses enfants en particulier, ceux-ci devraient l'exalter et l'élever de plus en plus haut dans leur cœur.
Ils devraient reconnaitre qu'ils ont été circoncis dans leur cœur, d’une circoncision que la  main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement de la chair, de la vieille nature pécheresse. (Colossiens 2:11)
Comme Abraham nous devrions priver notre vieille nature de tout pouvoir et de tout contrôle  et pleinement nous confier en Dieu par la foi.

Dieu a pleinement aimé et approuvé le rire d'Abraham, ce rire d'allégresse, de reconnaissance, et d'étonnement face au prodige.
Dieu aime profondément que ses enfants se réjouissent avec foi en lui.
C'est pourquoi il est écrit dans l'épitre de Jacques 2:23  "Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture: Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu."

En prouvant notre foi par notre amour et notre obéissance envers Dieu, nous sommes rendus justes devant lui et nous devenons ses amis intimes.
Espérant contre toute espérance, croyant malgré toutes ces circonstances, Abraham a cru et s'est réjoui de la promesse divine.
Non seulement cela lui a permis de recevoir ce fils tant attendu Isaac, mais cela a fait de lui le père de la foi et l'ami de Dieu.
Voulez-vous voir l'accomplissement des promesses divines dans vos vies?
Voulez-vous être l'ami de Dieu?
Ayez la foi! Non seulement la foi passive mais la foi active qui obéit, se réjouit, se prosterne et adore le Dieu à qui tout est possible.

2. Le rire de Sara
Revenons-en maintenant à Sara, l'épouse d'Abraham qui se tenait dans sa tente, à l'abri des regards et qui écoutait les propos de l'ange et de l’Éternel.
Comment a-t-elle réagi face à la nouvelle qu'ils venaient annoncer?
S'est-elle comme Abraham prosternée sur sa face, pleine de foi et de reconnaissance?
A-t-elle ri, le cœur en fête malgré le constat de son corps usé, incapable de donner la vie?

Habituellement les femmes n'aiment pas donner leur âge. Peut-être que vous serez intéressés de savoir que dans votre bible, la seule femme dont on nous donne l'âge est Sara.
Genèse 17:17 nous dit qu'elle avait quatre-vingt-dix ans lorsqu'elle est tombée enceinte et c'est à cet âge que fait référence Hébreux 11:11 "C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité…"  
Combien de femmes de quatre-vingt-dix ans connaissez-vous qui sont enceintes ou sont tombées enceintes?
Même avec les progrès de la médecine, vous n'en avez probablement jamais rencontrées.
Imaginez donc la stupeur de cette vieille femme lorsqu'elle entendit l'ange annoncer que l'année suivante elle aurait un fils!
N'importe quelle femme aurait douté de cette annonce, ou se serait même rebeller, refusant que cela arrive.
N'était-ce pas dangereux pour sa santé et même pour sa vie, ainsi que pour celle de l'enfant? Etait-ce bien raisonnable et nécessaire?
Certainement quelques dizaines d'années auparavant cela aurait été une magnifique nouvelle, mais maintenant qu'elle était âgée de 90 ans! C'était plus pour elle un affront, une honte, une source d'appréhension…

Alors, elle a ri. Pas comme Abraham avait ri pour se réjouir de la bénédiction et l'accueillir dans la joie. Non, Sara a ri, d'un rire à la fois incrédule et nerveux. Un rire rempli d'émotions mélangées, celui qu'on aurait pour éviter de pleurer…
Et puis elle a réfléchi à l'absurdité de la situation, à son corps usé qui n'avait plus la possibilité d'enfanter depuis longtemps, et qui de toutes façon avait été stérile depuis toujours.
Elle a pensé à son mari, encore plus vieux qu'elle, et avec qui elle n'avait plus de relation intime depuis longtemps. Cette situation et les paroles de l'ange semblaient complètement insensées et même déplacées. Alors elle a ri, gênée.
Elle a ri seule sous sa tente, loin des regards d'Abraham et des anges.
Elle a ri, comme d'un rire forcé, parce qu'elle savait qu'elle serait la risée des gens qu'elle rencontrerait. C'est ce qu'elle explique dans Genèse 21:6 lors de la naissance d'Isaac:
 "Dieu m’a fait un sujet de rire; quiconque l’apprendra rira de moi. Et elle ajouta: Qui aurait dit à Abraham: Sara allaitera des enfants? Cependant je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse."

Sara a ri et le terme hébreu utilisé est "Tsachaq" qui signifie: se moquer, railler, se rire, et plaisanter.
Même si Sara se riait de l'avenir que l'ange lui promettait et qu'elle se moquait de ses propos, l’Éternel lui n'avait pas envie de plaisanter.
Sa venue aux chênes de Mamré n'était pas une simple visite de courtoisie, sa venue est solennelle et lourde de conséquences!
Lorsque Dieu visite son peuple ou l'un de ses enfants en particulier, ce n'est jamais en vain.
Si certains prennent ses visites à la légère, se montrent incrédules ou moqueurs, c'est dommage pour eux, car ils passent à côté de moments glorieux et plein de promesses bénies.

Quand Dieu visite (hébreu: paqad) son peuple c'est pour le sonder, le passer en revue, l'appeler au salut, le soigner ou le charger d'une mission particulière.
Ce n'est donc jamais en vain que Dieu vient vers nous ou nous parle.

Donc, comme rien n'échappe aux yeux de l’Éternel, Sara a été dévoilée et son rire a été divulgué. Même si Abraham ne pouvait pas entendre ni voir les réactions de son épouse, face aux annonces de l'ange, l’Éternel le mit vite au courant de son attitude.
Genèse 18:13-14 "L’Éternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri en se disant: Est-ce que vraiment j'enfanterai, vieille comme je suis? Y a-t-il rien qui soit trop merveilleux pour l’Éternel? A cette saison je reviendrai vers toi l'an prochain, et Sara aura un fils."

L’Éternel voit tout et sait tout. S'il pose cette question à Abraham ce n'est pas parce qu'il attend une réponse de sa part, ni parce qu'il s'étonne de la réaction de Sara; mais plutôt parce qu'il veut révéler ce qu'elle cache au fond de son cœur.
Dieu ne condamne pas Sara et il ne la prive pas de la promesse qu'il vient d'annoncer à cause de son incrédulité et de sa honte.
Dieu réitère sa promesse et s'engage à revenir l'année suivante, lorsque l'enfant sera né.
A travers ses paroles, Dieu prouve sa fidélité et son engagement envers ce couple.
Il ne leur promet pas seulement d'être féconds, mais il s'engage à veiller sur cette grossesse, sur la naissance et sur la vie de la mère autant que sur celle de l'enfant à qui il est aussi promis une grande postérité.

Cela illustre le fait que Dieu est l'alpha et l'oméga, le début et la fin, le premier et le dernier, l'auteur de la foi et le consommateur de la foi, celui qui commence une bonne œuvre et qui l'achève parfaitement selon son plan.
Vous connaissez la fin de l'histoire: Genèse 21:1-2 "L’Éternel se souvint de ce qu'il avait dit à Sara, et l’Éternel accomplit pour Sara ce qu'il avait promis. Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé."
Mais Sara ne connaissait pas les conséquences de cette rencontre céleste, sous les chênes de Mamré. Parfois Dieu nous visite à des moments où nous nous y attendons pas, et quelques soient nos réactions, les conséquences de cette "visitation" sont importantes, voir essentielles à la poursuite de notre vie spirituelle ou même indispensables au plan suprême de notre Dieu!
Comment réagirons-nous à de telles révélations?
Serons-nous gênés, incrédules et apeurés comme l'a été Sara ou réjouirons-nous et serons nous plein de foi comme Abraham?

Quoi qu'il en soit, Dieu a changé le rire d'incrédulité de Sara en rire de la foi, puisqu'il est écrit dans Hébreux 11:11-12: "C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C'est pourquoi d'un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu'on ne peut compter."
Même si sous sa tente, à l'instant où elle a entendu l'incroyable nouvelle, elle a douté, par la suite Sara a cru et sa grossesse est alors devenue une réalité tangible.
Puis quand la naissance a finalement eut lieu, elle s'est montrée profondément reconnaissante et fière de ce que l’Éternel avait fait en elle et à travers elle.
Dieu veut nous confondre, il veut démasquer notre incrédulité et nous surprendre par sa fidélité et sa toute puissance !
On peut dire que ses rires gênés et incrédules se sont transformés en véritable allégresse.
Au point que cet enfant tant attendu et reçu par la foi dans les rires, s'est appelé Isaac, ce qui signifie: rire.

Ne sommes-nous pas souvent comme Sara, incrédules et gênés des révélations et des attentes de Dieu à notre égard?
Combien manquons-nous de confiance et d'abnégation vis-à-vis de ses plans parfaits?
Combien trop souvent nous regardons à nos impossibilités et à nos circonstances peu favorables, plutôt que de regarder à celui qui peut tout et veut se servir de nous comme des instruments de son magnifique et majestueux plan?

Pourquoi ne sommes-nous pas plutôt confiants et soumis, comme Marie, qui face à l'annonce de l'ange, dit: " Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole!" Luc 1:38 ?
Conclusion: Dieu au-delà de nos rires
Il est étrange de constater qu'en hébreu un seul mot exprime le verbe rire "tsachaq" qui a aussi le sens de se moquer, jouer,  plaisanter ou railler.
Seulement deux fois sur 48, le mot signifie réellement rire: Ecclésiaste 3:4  "Il y a un temps pour pleurer, et un temps pour rire."
Proverbes 29:9 "Si un homme sage conteste avec un insensé, il aura beau se fâcher ou rire, la paix n’aura pas lieu."
Comment expliquer que le rire soit si peu représenté dans la bible?
Aurait-il si peu d'importance aux yeux de l’Éternel?

La science peut nous aider à comprendre cela, car selon la neurologie, il s'avèrerait que le rire, le sourire et les pleurs aient une même origine, à savoir la partie du cerveau qui régit notre lien social et notre zone de défense vis-à-vis de l’extérieur.  
Le rire comme les pleurs ont en effet un rôle défensif, au sens où ils vident l’organisme de ses charges émotionnelles.
Le rire n'étant donc qu'une émotion physiologique utilisée pour nous soulager de nos charges émotionnelles lorsque nous réagissons charnellement, voilà pourquoi Dieu préfère utiliser le mot "samach" ou "suws" [soos] pour définir la vraie joie émanant de Dieu.

"samach" et "suws"[soos] sont traduits en français par "se réjouir", "faire la joie de quelqu'un", "être heureux", "prendre plaisir", "être saisi d'allégresse", "exulter" et "tressaillir".
Ces mots parlent d'une joie spirituelle et non charnelle, émanant de Dieu lorsqu'il nous comble de sa présence et de ses bénédictions.
Dieu lui-même se réjouit lorsque ses enfants le louent, l'adorent, et accomplissent sa volonté.
Dieu ne rit pas, mais il se moque des méchants et de leurs plans parce qu'il sait que bientôt arrive le jour du jugement.

Psaumes 68:3 "Les justes se réjouissent, ils triomphent devant Dieu, ils ont des transports d’allégresse."
Psaumes 70:4 "Que tous ceux qui te cherchent soient dans l’allégresse et se réjouissent en toi! "
Psaumes 119:14 "Je me réjouis en suivant tes préceptes, comme si je possédais tous les  trésors."

Dieu n'est pas contre le rire, il sait que nous en avons besoin pour nous détendre.
Mais il aime davantage que nous passions du temps dans sa présence à le louer, l'adorer et à décharger notre cœur par la prière.
Plutôt que de passer du temps dans la compagnie des moqueurs, de ceux qui aiment plaisanter, faire de l'humour ou même jouer pour se détendre, Dieu aime par-dessus tout que nous exultions de joie dans sa présence et en accomplissant sa volonté.

Psaumes 1:1-3 "Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne  s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite  jour et nuit! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit  en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point: tout ce qu’il  fait lui réussit."