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vendredi 28 avril 2017

Regarde-moi



PSAUME 103
Nous serions tentés de croire que notre relation avec notre Père céleste sert à nos intérêts.
Cependant, en entretenant un rapport avec nous, Dieu a pour but de se révéler.
Dans une relation où l’amour règne, chacun cherche à toujours mieux connaître l’autre.
Les chrétiens sont parfois coupables d’égoïsme et oublient que Dieu mérite toute leur attention.
Dans ce cas, ils se rendent à l’église ou lisent leur Bible afin d’être inspirés, motivés ou encouragés.
Cela arrive en partie parce que nous voulons pratiquer notre foi de la façon la plus sécuritaire possible.
Il est facile d’étudier la Parole, de prier et de fréquenter l’église en comparaison d’agir par la foi ou de souffrir la persécution.
Connaître Dieu ne se limite pas à l’aspect intellectuel.
Nous n’avons pas vraiment compris une vérité au sujet du Seigneur jusqu'à ce qu’il l’ait intégré dans notre expérience.
Notre Père veut que nous comprenions ses actes, et la seule façon d’y parvenir, c’est de lui permettre de se révéler à nous.
Nous devons donc être prêts à souffrir et à être éprouvés, même si nous préférons vivre heureux et en paix.
On peut lire dans l’Écriture que le Saint‑Esprit est notre consolateur, mais cette vérité ne sera pas nôtre aussi longtemps que nous n’aurons pas eu besoin de son réconfort.
Les chrétiens ne devraient pas vivre simplement pour être heureux et profiter des bienfaits de Dieu, mais pour goûter la relation intime qu’il veut entretenir avec chacun des siens.
C’est ainsi qu’il révèle de plus en plus de vérités à ses enfants qui ont soif d’en apprendre plus sur lui.
Quel privilège!

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dimanche 23 avril 2017

Les faibles dans la foi...



Romains 14.1-3 "Accueillez celui qui n’a pas une foi solide, ne critiquez pas ce qu’il pense. Par exemple, quelqu'un croit qu’il peut manger de tout, mais quelqu’un d’autre qui n’a pas une foi solide mange seulement des légumes. Celui qui mange de tout ne doit pas mépriser celui qui ne mange pas certains aliments. Et celui qui ne mange pas certains aliments ne doit pas juger celui qui mange de tout, car Dieu l’a accueilli."

Introduction: 
L'observation de certaines problématiques spirituelles rejoint de près certaines de nos problématiques corporelles.

L'analogie faite entre l'alimentation corporelle et l'alimentation spirituelle a été particulièrement utilisée par l'apôtre Paul.

Il aurait pu faire sien ce proverbe :  "Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es…?"

Dans notre texte d'introduction, l'Apôtre Paul parle d'alimentation et il relève deux types d'alimentations. Il y a celui qui mange de tout et celui qui ne mange que des légumes.

Dans ce passage, l'alimentation est mise en relation avec la spiritualité et en particulier avec la foi. D'un côté, il y a ceux qui ont une foi faible qui se nourrissent de légumes et de l'autre ceux qui croient avoir une foi forte qui se nourrissent de tout.

Nous pourrions être conduits à interpréter essentiellement ce passage de l'épître aux Romains comme une tentative de l'Apôtre d'harmoniser les croyants en ce qui concerne les habitudes alimentaires en rapport notamment avec la consommation de viande et plus particulièrement des viandes sacrifiées aux idoles. Sans doute des problèmes existaient à ce niveau dans l'église de Rome. Mais, je pense que les propos de Paul ne reposaient pas uniquement sur le terrain des pratiques culinaires et s'il fallait oui ou non être végétarien ou observer les jours comme mentionné dans ce chapitre.    

Un sujet de fond était soulevé par l'apôtre sur la nécessité de ne pas critiquer, de ne pas mépriser et de ne pas juger l'autre en rapport notamment à son niveau de foi. 
 
Paul, donnera l'argument principal sur lequel il appelle les croyants à mieux s'accueillir par le simple fait que Dieu accueille chacun d'eux unanimement.  

Ainsi, dans la suite de son chapitre, et comme pour appuyer son argumentaire, Paul replacera chacun dans sa condition de serviteur. Il poussera ainsi sa réflexion en disant dans Romains 14.4 "Qui es-tu, toi, pour juger le serviteur d’un autre? Qu’il tienne bon ou qu’il tombe, c’est l’affaire de son maître. Mais il tiendra bon car le Seigneur, son maître, a le pouvoir de le faire tenir."   

Si le chrétien fort avait tendance à mépriser le faible et que le chrétien faible avait tendance à juger le fort, il ne fallait pas que les choses demeurent ainsi.
Chacun dans sa condition de serviteur, devait ainsi accepter celui que son maître avait lui-même accepté. Agir différemment remettait en question la décision du maître dans le fait d'avoir choisi l'autre.

Quel serviteur pouvait, en effet, se permettre de remettre en question son maître?
Aucun serviteur ne se serait permis un tel affront..!

Nous voyons que le problème soulevé dans ce passage est au-delà de ce qui entre dans la bouche ou de ce qui par manque de maturité n'a pas encore été totalement remis en question à un certain stade de progression dans la vie spirituelle.

Paul tente ici de faire réaliser aux chrétiens de Rome qu'il y a des points secondaires à la foi, sur lesquels il ne faut pas nécessairement pointer, comme s'ils étaient des points principaux.
Il n'est donc pas question ici d'une altération des fondements chrétiens sur lesquels s'édifie notre foi, mais d'une règle d'harmonie et d'intégration de l'autre dans l'église, reposant sur la nature même de notre acceptation en Christ.    

Combien de croyants se sont critiqués et méprisés en se jugeant sur des points secondaires dans la foi, mettant en péril leur témoignage, et portant souvent atteinte aux plus faibles.

La différenciation entre les points principaux et les points secondaires de la foi devrait être claire dans l'esprit de tous car une confusion à ce niveau est souvent cause de divergences, de dissensions, et plus tristement de divisions.

L'argumentation théologique de l'apôtre deviendra encore plus forte aux versets suivants lorsqu'il dira: Romains 14.9-13 "En effet, le Christ est mort et il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants. Et toi, pourquoi condamnes-tu ton frère? 
Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? Ne devons-nous pas tous comparaître devant le tribunal de Dieu? Car il est écrit: Aussi vrai que je vis, dit le Seigneur, tout genou ploiera devant moi et toute langue me reconnaîtra comme Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même Cessons donc de nous condamner les uns les autres. Prenez plutôt la décision de ne rien mettre en travers du chemin d’un frère qui puisse le faire trébucher ou tomber." 

Paul établit clairement la domination du Christ sur les deux évènements que sont sa mort rédemptrice et la résurrection, faisant de Jésus le Seigneur des morts et des vivants.
C'est en confrontation avec cette domination qui assigne chaque croyant au tribunal de Dieu, devant lequel nous devrons répondre pour nous-même, que nous devons réaliser le caractère infondé et présomptueux de tous jugements concernant nos frères et sœurs en la foi.

Mais gardons-nous cependant de noyer des points principaux de la foi aux milieux des points secondaires dans le but d'alléger la pratique de notre foi selon une logique libérale ou de l'alourdir en passant des points secondaires au niveau des points principaux selon une logique légaliste.  

Lisons maintenant ensemble 1 Corinthiens 3.1-4 PVV "Cependant, frères, il ne m’a pas été possible de vous communiquer ces vérités spirituelles, car je n’ai pas pu m’adresser à vous comme à des hommes remplis de l’esprit. J’ai dû vous traiter en êtres dominés par les réalités terrestres et vous parler sur un plan purement humain parce que, dans vos relations avec le Christ, vous en étiez encore au stade de nourrissons. C’est pourquoi je vous ai donné du “lait” et non de la nourriture solide; car vous n’auriez pas pu l’assimiler alors. Que dis-je? Aujourd’hui même, vous êtes encore incapables de la supporter. Pourquoi? Parce que vous vivez toujours sur un plan essentiellement terrestre, obéissant aux impulsions de votre être naturel. Qu’est-ce que j’entends par là? Lorsque vous vous jalousez les uns les autres et que vous vous fractionnez en partis opposés, ne montrez-vous pas que vous vivez comme des hommes livrés à eux-mêmes? Tant qu’il y aura parmi vous des rivalités, des dissensions et des querelles, n’est-ce pas la preuve que vous vous comportez comme tout le monde, comme des hommes irrégénérés?"

Dans ce passage, l'apôtre Paul s'adresse aux chrétiens de Corinthe auxquels il s'efforce d'expliquer le niveau de spiritualité qui était et semble être encore le leur…

Vivant encore au stade des réalités terrestres et des convoitises charnelles, ils en étaient encore à se nourrir du "lait spirituel" sans être passés encore à la nourriture solide que Paul appelle "vérités spirituelles".

L’apôtre ne leur avait transmis que des vérités élémentaires concernant le Christ en vue du salut, ce qu’il décrit comme étant le lait du nourrisson. Ce lait, plein d'éléments nutritifs propices au développement d'un nourrisson, serait source de carences, s'il demeurait l'alimentation de base d'un homme adulte.

Les Corinthiens n’en étaient pas encore  arrivés au stade de la nourriture solide, à cause de leur manque de maturité. C’est dans ce même esprit que le Seigneur avait déclaré à ses disciples: Jean 16.12 "J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant".

Le drame avec les Corinthiens, c’est qu’ils n’étaient toujours pas assez avancés pour accepter un enseignement plus poussé de l’apôtre. Paul notait donc un réel retard de croissance qu'il jugea bon de mettre en relief dans son épître.      

Romains 14 et 1 Corinthiens 3 semblent être dans la même veine théologique…

Mais, Paul n'est-il pas en train de critiquer ou de juger d'une certaine façon les Corinthiens encore "faibles" tandis qu'il disait aux Romains de ne pas le faire…? 

Quelles différences établissez-vous entre les "faibles Romains" et les "faibles Corinthiens"…?  

Les Romains étaient faibles de par leur nouvelle adhésion à la foi chrétienne alors que pour les Corinthiens, Paul pointait dans leurs vies, un problème de croissance spirituelle.

Ils devraient être matures depuis longtemps alors qu'ils étaient encore des bébés spirituels.

Dans les deux cas, la maturité n'était pas présente, mais nous comprenons que pour les uns cela était normal alors que pour les autres, ce manque révélait un dysfonctionnement : Ils étaient encore charnels.

Deux types de croyants faibles sont ainsi abordés par l'apôtre Paul dans ses épîtres.
Les croyants nouveaux nés spirituellement et les vieux croyants en retard de croissance qui continuent à se comporter comme des nouveaux nés.

Paul, nous amène à faire la différence entre les deux sortes de  chrétiens "faibles" au lieu de la faire entre les chrétiens "forts" et les chrétiens "faibles".

L'amalgame qui est parfois fait entre les deux sortes de chrétiens faibles ne rend service ni aux uns ni aux autres. Cela revient à traiter deux choses différentes de la même façon parce qu'elles se ressemblent alors qu'elles n'ont pas les mêmes présupposés.  

Si les faibles de Rome jugeaient essentiellement les forts parce qu'ils mangeaient de tout, les faibles de Corinthe se jalousaient entre eux, se divisaient, vivaient dans des rivalités, des dissensions et des querelles les uns avec les autres.
En observant, nous en déduisons que la cause de l'immaturité spirituelle est commune à ces deux types de chrétiens faibles, mais si elle est d'une certaine manière justifiable pour les uns, elle ne l'est plus pour les autres.

De même, les manifestations de cette immaturité ne sont pas comparables entres elles pour autant qu'il soit possible d'établir une échelle de gravité aux péchés…!

Notons cependant que pour ces deux types de chrétiens faibles, il appelle les uns à la retenue, et les autres à une sorte de mise à niveau avant que le jugement ne vienne révéler les œuvres de chacun.

Au point où nous en sommes, ce qui est intéressant de noter c'est dans quelle direction Paul va pousser ces deux types de chrétiens faibles afin d'amener chacun à vivre les changements nécessaires et en rapport à leur état.

Pour les chrétiens faibles de Rome, Paul les entraînera dans la dimension du service et du lien avec leur maître comme raison et réponse suffisante au fait de ne plus juger.
Pour les chrétiens de Corinthe, Paul les entraînera aussi dans la dimension du service et du lien avec leur maître.

Lisons dans 1 Corinthiens 3.23 "Mais vous, vous appartenez au Christ et le Christ appartient à Dieu."


Nous pouvons donc tirer la conclusion suivante de ces deux passages.
Reconnaître son appartenance au Christ, sa souveraineté sur nos vies et notre nécessaire soumission à sa personne et à sa Parole sont les moyens le plus pertinents pour atteindre la maturité spirituelle et ainsi en finir avec les manifestations charnelles en rapport avec une immaturité entretenue ou pour faire croître les enfants spirituels en rapport de la foi.

La notion de service qui est pourtant tellement contournée par certains les maintenant dans une réelle stagnation spirituelle a été prévu et pourvu pour l'avancée de notre foi.
Ce remède à l'immaturité spirituelle, Paul l'a lui-même pratiqué dans sa propre vie pour laquelle il déclara dans 2 Corinthiens 12.10 "aussi je trouve ma joie dans les souffrances, les infirmités, les insultes, les détresses, les privations, les persécutions et les angoisses, puisque c’est au service du Christ et pour lui que je les endure. C’est lorsque je me sens faible que je suis réellement fort."

Voyez-vous apparaître clairement le lien qui s'établit entre le service et la communication de forces spirituelles accompagnant la croissance…? 

Un autre passage dans les Corinthiens nous invite aussi à entrer dans cette dimension afin de manifester une détermination sans faille dans 1 Corinthiens 15.58  "C’est pourquoi, mes chers frères, soyez fermes, ne vous laissez pas ébranler, travaillez sans relâche pour le Seigneur, sachant que la peine que vous vous donnez au service du Seigneur n’est jamais inutile."
PASTEUR  Xavier LAVIE 

Eglise au cœur de la ville

Citations


 
"Tout est accompli, l'œuvre est parfaite, il n'y a plus rien à y ajouter.
Christ a aboli le péché, il l'a effacé de la mémoire même de Dieu, il l'a ôté de nous et lui a arraché son pouvoir ; il nous en a affranchis et a écrit la loi divine dans nos cœurs.
Alors pourquoi si peu de croyants vivent dans la plénitude de ces affirmations divines ?
Parce que leur connaissance bornée limite leur foi et par là même leurs expériences de la vie spirituelle. Ils limitent Dieu en retenant ses paroles dans des formules humaines vides de sens et de puissance. Pourtant la parole de Dieu dépasse infiniment notre capacité d'assimilation et nous sollicite toujours de tendre vers la perfection, c'est-à-dire le parfait accomplissement et la plénitude de ce que Christ a accompli. La parole de Dieu nous invite à découvrir des vérités plus hautes et plus profondes que celles que nous avons pu voir jusqu'à maintenant." Andrew Murray

 "Le péché, dans son essence, consiste en ce que l'homme s'est détourné vers lui-même ; il a rejeté Dieu pour chercher sa propre satisfaction. Du désert jusqu'à Gethsémané, Satan s'est constamment efforcé de détourner Jésus de la volonté du père ; mais le fils n'a jamais désobéi. Il a ainsi triomphé du péché et en a brisé pour toujours son pouvoir. Il a préféré mourir que succomber à la tentation et il a subi la mort comme le juste salaire du péché ; c'est ainsi que sa mort au péché a pu aussi être une mort pour le péché et que nous sommes rendus participants de cette double victoire.
Jésus nous a délivrés de la tyrannie de ce despote à condition que nous marchions par l'esprit et non par la chair. A nous de choisir si nous voulons sacrifier notre chair (notre moi) et plaire à Dieu ou vivre pour nous même et nos plaisirs." Andrew Murray
Galates 5.17 "Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez."
Galates 6.8 "Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle."


 "Beaucoup comptent les trophées mais peu comptent les cicatrices." Xavier LAVIE

 "La joie est l'amour de la reconnaissance, la paix est l'amour du repos ( en Christ), la patience est l'amour qui endure, la bonté est le vrai toucher de l'amour, la douceur est l'amour de l'oubli de soi, la maîtrise de soi est l'amour contrôlant les attitudes." Donald G. Barnhouse

 "Dieu aura toujours des longueurs d'avance sur nous. Il ne sert donc à rien de vouloir le devancer, le mieux est sans doute de vivre au bénéfice de cette avance divine." Xavier LAVIE

 "L'intimité avec Dieu précède la vision, la passion envers Dieu précède le but. Rechercher une relation étroite avec Dieu dans le lieu secret n'est pas seulement la chose la plus intelligente que vous puissiez faire, c'est aussi l'une des plus grandes clés pour découvrir votre haute destinée en Dieu"
Bob Sorge

 "Dieu voit nos possibilités dans nos faiblesses tandis que nous nous efforçons sans cesse de les chercher dans nos forces." Xavier LAVIE

 "Quand le gazon semble plus vert chez le voisin, c'est le St-Esprit qui te dit qu'il est temps d'arroser le gazon sur lequel tu te tiens" Eugene Cho


Publié il y a 3 jours par Eglise au cœur de la ville

Ne crains pas crois seulement




Une crainte active nait du dérèglement de notre façon de croire.
De même que l'obscurité est l'absence de lumière, croire à l'envers équivaut à n'avoir aucune foi.
Qu'arrive-t-il à un individu qui ne met pas sa foi en action, qui ne croit pas correctement, qui laisse son esprit aller à la dérive et qui coopère avec tout ce qui est négatif ?
Semez du blé et vous récolterez du blé, ne semez rien et vous récolterez de l'ivraie.
Si vous alimentez votre foi de paroles et de promesses divines, des bénédictions célestes descendront sur vous, mais si vous vous laissez envahir par le doute et la crainte, le malheur s'abattra sur vous.
Chaque semence produit un fruit selon son espèce.
Mettez le cap de votre foi dans la direction où vous voulez aller et elle vous y conduira.

La crainte et le doute dans la vie de Zacharie.
Luc 1.11-12
Quand Zacharie voit l'ange, il est troublé et saisi de crainte.
L'ange est pourtant venu le visiter pour répondre à sa prière et lui annoncer de merveilleuses et glorieuses promesses.
Zacharie doute des paroles de l'ange.
Luc 1.18
Il doute de la véracité de ses propos et de la possibilité de recevoir la bénédiction qu'il attendait pourtant depuis de nombreuses années.
Il pense être trop vieux pour avoir un fils, il pense à la stérilité de son couple, il pense qu'il est trop tard... peut être pense-t-il que la bénédiction promise par l'ange est trop grande pour lui et qu'il n'en est pas digne.

N'est-ce pas aussi l'attitude que nous avons quelques fois face aux promesses divines ?
De quelles promesses doutons nous et pourquoi?

Malgré les doutes de Zacharie la promesse s'est accomplie au moment voulu et Élisabeth, sa femme est devenue enceinte alors qu'elle était âgée. Comme l'ange l'avait annoncé, elle eut un fils neuf mois plus tard.
Seulement, Zacharie a subi les conséquences de ses doutes et de ses craintes et il est devenu muet jusqu'à ce que son fils naisse et qu'il déclare son nom à ses voisins.

Rempli du Saint Esprit, Zacharie confesse que son fils sera prophète et qu'il marchera devant le Seigneur pour préparer son chemin et annoncer le salut.
Il confesse la promesse faite par les prophètes et faite par l'ange Gabriel.

Zacharie ne se montra pas trop fier pour admettre qu'il avait eu peur et avait douté ; il a reconnu qu'il avait déraillé dans l'exercice de sa foi et n'a pas rejeté la faute de ses malheurs sur Dieu ou sur sa femme. Il a été assez honnête pour comprendre la source de ses malheurs qui étaient ses craintes et ses doutes injustifiés.
En subissant son mutisme, sa foi fut éprouvée afin qu'il ouvre les yeux sur la grandeur de Dieu et sur les dysfonctionnements de son cœur incrédule.
L'épreuve qu'il subit affina sa foi comme l'or au creuset.
Pendant les neuf mois de grossesse de sa femme, il commença à croire vraiment en Dieu et en ses promesses.
Loin d'en vouloir à Dieu ou de se morfondre de son mutisme, la louange commença à prendre place dans son cœur ; il confessa la fidélité, la bonté et la puissance du Dieu qui sauve, qui libère et purifie.

Relisez la prophétie de Zacharie dans Luc 1. 68 à 79.

Croyez vous dans toutes les affirmations de Zacharie ?
Quels sont vos doutes ou vos fausses croyances ?

Repérez-les et confessez-les afin que votre foi soit bien dirigée et qu'elle vous conduise aux bénédictions que Dieu a préparées pour vous !

Publié il y a 2 jours par Eglise au cœur de la ville

mercredi 12 avril 2017

Traverser la tempête avec Jésus


MATTHIEU 14.22‑33
C’était une nuit d’encre. Le vent s’était levé, les vagues mugissaient et l’on n’y voyait rien.
Pour les disciples, naviguant sur la mer dans une petite embarcation, la situation s’était transformée en crise.
De plus, Jésus ne se trouvait pas avec eux, car il était en prière sur la montagne.
Après un certain temps, les disciples ont peut‑être cru que Jésus les avait oubliés.
Celui‑ci savait cependant où ils étaient et ce qu’ils vivaient.
Même si nous ne voyons pas Jésus, il est omniscient, et il sait où nous nous trouvons en tout temps.
Les ténèbres et nos épreuves ne peuvent nous dérober à sa vue.
Il nous voit, nous connaît et nous comprend toujours!
Ayant terminé sa prière, Jésus est parti rejoindre ses disciples.
Ceux‑ci ne l’ont toutefois pas reconnu, car il est allé à leur rencontre en marchant sur l’eau.
Il arrive souvent que Jésus ne vienne pas à notre secours de la manière prévue.
Nos idées préconçues quant à la façon dont il devrait intervenir nous portent à nous demander où il se trouve, même s’il est tout près de nous.
Nous apprenons des leçons précieuses quand nous goûtons la présence de Jésus durant les moments difficiles.
Au cours d’une tempête précédente, les disciples avaient pu constater tant la confiance de Jésus en son Dieu que son autorité sur les éléments (Matthieu 8.23‑26).
Celle‑ci leur permettait de voir le Seigneur marcher sur la mer et même un des leurs aller à sa rencontre!
Quand nous sommes éprouvés, demandons à Dieu d’ouvrir nos yeux à sa présence.
Puis écoutons sa voix et obéissons‑lui (Jean 10.27).

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Publié par Église au Cœur de la Ville

samedi 8 avril 2017

Citations


"Le saint Esprit est appelé saint parce qu'il se manifeste à nous surtout comme l'esprit de la sainteté, nous communiquant la sainteté de Dieu. Il est donc naturel qu'il y ait un rapport étroit entre le lieu très saint et le saint Esprit. C'était la mission du saint Esprit qui était l'inspirateur et l'organisateur de tout le plan et de toute l'organisation du tabernacle, de faire comprendre aux israélites que le chemin du lieu très saint n'était pas encore ouvert. C'est lui qui avait fermé d'un voile (18m de haut et 12 cm d'épaisseur) l'accès du lieu très saint. C'est lui qui en annonçait aussi prophétiquement l'ouverture puisqu'une fois par an le souverain sacrificateur y pénétrait ; c'est lui qui conçut un corps au fils de Dieu afin qu'il nous fraye la route à travers ce voile, par son sanglant sacrifice.
C'est lui encore qui a ressuscité Christ d'entre les morts (Romains 1.4) et l'a élevé au trône de Dieu. C'est lui aussi qui vint à la Pentecôte remplir les cœurs des disciples, leur communiquant la vie et la puissance du Christ glorifié. C'est lui encore, qui aujourd'hui nous entraine dans le lieu très saint, qui nous en révèle le mystère spirituel, renouvelant notre intelligence et nous faisant connaitre par expérience la puissance vivifiante de cette vérité." Andrew Murray


 “Plus jeune je m’imaginais que les dons de Dieu se trouvaient alignés sur des étagères devant nous, l’une au dessus de l’autre et qu’à mesure que nous grandissions nous pouvions atteindre des étagères de plus en plus hautes. Aujourd’hui j’ai compris qu’ils se trouvent sur des étagères en dessous les unes des autres et que l’important n’est pas de se hausser vers les étagères élevées, mais au contraire de s’abaisser pour atteindre les plus basses !” FB Meyer

 "Bien des croyants en restent à ce qu'on pourrait appeler l'expérience du lieu saint : ils ont reçu le pardon de leurs péchés, ils cherchent à plaire à Dieu mais ignorent la douceur d'une vie vécue dans l'intimité de Dieu ; ils ne se doutent même pas qu'elle soit possible. Il faut que le saint Esprit leur fasse découvrir l'existence du lieu très saint et de ce voile qu'est leur propre nature charnelle, qui leur ferme l'entrée. Si le saint Esprit nous montre que nous sommes en deçà du voile, il nous révèlera aussi le moyen d'aller au-delà, éveillant en nous le désir ardent d'entrer dans la présence de Dieu et d'y demeurer. Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. C'est le saint Esprit en nous, dans la mesure que nous lui obéissons, qui nous communiquera pour toujours la vie céleste et la présence permanente du Christ glorifié." Andrew Murray

Romains 8.9 "Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas."
"Christ est entré une fois pour toutes, ayant obtenu une rédemption éternelle. Sa demeure et la demeure de l'homme n'en font plus qu'une. Ce n'est pas seulement la réhabilitation acquise par le pardon, mais l'entrée libre et pour toujours dans le cœur du Père. Le saint Esprit prend possession de l'adorateur et lui communique cette vie supérieure dans laquelle le fils est entré. C'est une réalité spirituelle et céleste." Andrew Murray

 "La conscience est ce qui dans notre for intérieur nous dit ce que nous sommes, c'est elle qui se prononce sur ce qui est mal ou bien et qui nous révèle dans quel état de droiture nous sommes. Quand notre conscience est purifiée par le sang de Christ, elle est délivrée de la duplicité, et d'un manque de sincérité. Si notre conscience est pure, notre cœur lui aussi sera pur. " Andrew Murray

 "Le sang de Jésus est assez puissant pour satisfaire Dieu et il est suffisant pour répondre à ce que réclament nos cœurs et nos vies ; c'est le sang de l'alliance. Les trois grandes promesses de l'alliance : le pardon et la paix que Dieu donne en effaçant nos péchés ; la pureté et la puissance que procure la loi de vie dans nos cœurs ; la présence de Dieu qui nous est rendue accessible ; toutes ces promesses ne sont pas seulement assurées par le sang, mais le sang participe à la communication qui nous en est faite. Par la puissance du Saint Esprit le sang effectue une purification puissante, divine, pleine de vie et d'énergie célestes. L'Esprit qui était en Christ quand il a répandu son sang, nous rend participants de la puissance de ce sang. La participation à la victoire de Christ sur le péché, à son obéissance parfaite, à son accès auprès du père, telle est la bénédiction dont profite pleinement celui qui connait par expérience la puissance purificatrice de ce sang." Andrew Murray

"De même que Christ est la manifestation visible du Dieu invisible, de même le Saint Esprit est la manifestation en nous de la vie et de la rédemption du Christ devenu invisible. Cet Esprit est la puissance capable d'agir sur notre vie intérieure, même jusqu'au tréfonds pour nous inaccessible de notre âme, et de faire en sorte que le sang de Jésus ne cesse jamais d'y exercer son pouvoir purificateur et vivifiant." Andrew Murray

"La marche chrétienne ressemble souvent à celle d'un homme qui munie d'une simple bougie avancerait précautionneusement dans un hangar plongé dans les ténèbres au milieu duquel se trouvent entassées des caisses de dynamites, des bidons d'essence et des bottes de paille." Xavier LAVIE

"L'Esprit nous met au bénéfice du sang et nous en révèle la signification spirituelle. Ce qui en fait le prix ce n'est pas la souffrance et la mort de la victime mais la vie intérieure et la disposition de cœur de celui qui a répandu son sang, en se donnant lui-même et en faisant le sacrifice de lui-même. Christ était l'incarnation de la douceur, de l'humilité et de l'obéissance au père, tandis que c'est notre orgueil et notre volonté propre qui sont les racines du péché en nous. Dès que nous sommes lavés dans le sang de Christ, son Esprit d'humilité, de douceur et de soumission au père commence à faire son œuvre en nous. C'est ainsi que notre conscience est purifiée des œuvres mortes pour servir le Dieu vivant." Andrew Murray

"Les chrétiens sont les seules personnes qui prennent du poids en jeûnant...!" Xavier LAVIE

"La purification par le sang de Christ n'est pas le but dernier de la rédemption ; elle n'est que le moyen indispensable de nous rendre aptes à servir le Dieu vivant : elle ne fait que rendre possible la communion avec celui qui est la vie et donne la vie. Le sang nous purifie des œuvres mortes et serviles du moi, de nos propres efforts, et nous rattache au Dieu vivant par un lien vivant. Le but dernier de la rédemption, c'est Dieu lui-même, la communion avec Dieu, la vie vécue dans son amour, dans son service et en sa présence." Andrew Murray

 "Connaître le Dieu vivant, ce n'est pas seulement mettre notre Dieu en opposition aux idoles qui ne sont pas vivantes, mais c'est le fondement d'une foi vivante, d'une communion vivante et d'un service vivant." Andrew Murray

 "En Israël, les sacrificateurs étaient mis à part au moyen de l'aspersion du sang (Exode 29.19-20), afin de se tenir devant Dieu pour le servir. Toute l'organisation sacerdotale n'avait d'autre but que de mettre à part des hommes qui pouvaient se tenir devant l’Éternel pour le servir et sortir ensuite pour bénir leurs semblables. C'est aussi ce qu'a accompli Christ pour nous. Ne soyons donc pas des chrétiens du parvis qui reçoivent le pardon en contemplant le calvaire, mais qui ne connaissent rien de l'accès auprès de Dieu. Soyons au contraire des sacrificateurs pour Dieu le père, entièrement à sa disposition et mis à part pour qu'il se serve de nous comme des instruments de bénédiction. Le service des œuvres mortes a peu de puissance et ne nécessite pas la communion de Dieu, mais le vrai service spirituel s'accomplit au-delà du voile dans la présence du Dieu vivant, alors que nous sommes purifiés par le sang de Christ, mis à part pour le servir selon ses forces, ses capacités et sa volonté." Andrew Murray

"Jésus, héritier de toutes choses, a tout abandonné dans sa mort, afin que nous puissions prendre sa place et hériter de tout. Nous pouvons donc avec hardiesse nous emparer de la promesse de l'héritage éternel. Celui qui a fait le testament est mort, mais il est ressuscité pour nous mettre en pleine possession de l'héritage et pour en être lui-même le trésor le plus précieux. Il vit comme ministre du sanctuaire pour nous maintenir dans la présence de Dieu et nous maintenir dans la pleine jouissance de toutes les bénédictions de cette alliance." Andrew Murray






Publié par Église au cœur de la ville La Ciotat

Connaître Dieu



DEUTÉRONOME 4.29
Nous voulons tous être compris.
Nous pourrions avoir un grand cercle d’amis, mais en réalité, nous souhaitons être connus à fond de ceux que nous aimons le plus, car Dieu nous a créés à son image.
Les relations importent pour lui, et il désire que ses enfants apprennent à mieux le connaître et le comprendre.
De même que personne ne veut être connu de manière superficielle, il ne suffit pas de savoir seulement certaines choses du Seigneur.
Il veut que nous apprenions comment il se sent et il réfléchit, ce qui compte pour lui et quels sont ses desseins.
Bien sûr, l’humanité ne connaîtra jamais pleinement la pensée du Créateur de l’univers.
Nous lisons en Ésaïe 55.9 : « Autant les cieux sont élevés au‑dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au‑dessus de vos voies, et mes pensées au‑dessus de vos pensées.» 
 
Impossible de saisir l’essence de Dieu.
Nous pouvons toutefois mieux comprendre son cœur et son caractère en le cherchant et en lisant chaque jour la Bible.
Comme c’est en passant du temps avec nos amis que nous en venons à mieux les connaître, nous connaîtrons Dieu de plus en plus au fil de notre marche avec lui et de nos méditations sur sa Parole.
Dieu veut que nous le cherchions de tout notre cœur; d’ailleurs, il nous promet que, le cas échéant, nous le trouverons (Jérémie 29.13).
La prochaine fois que vous souhaiterez être mieux compris, tournez‑vous vers celui qui vous connaît parfaitement.
Plus que tout, demandez‑lui de vous aider à mieux le connaître.

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