Le Royaume du Trine 1 - Au fil de la vie
Chapitre 2
Le royaume du Trine
- Qu'est-ce qui s'est passé
demanda Joy ?
- En un instant, nous avons quitté le
vieux monde et sommes nés de nouveau ! En un clin d'œil, nous avons été
régénérés et avons été projetés dans le Royaume du Trine ! expliqua Grand-mère,
animée d'une joie indicible, avant de poursuivit sa lecture.
Nymphéa sentit sous ses pieds, un roc
résistant et quiet. Elle constata
avec soulagement qu’Olivier se tenait à ses cotés. Ils étaient ensemble, sauvés
et renouvelés, posés sur le rivage d’une île paisible et inondée de lumière.
Son regard se détacha quelques instants de son compagnon pour balayer l'étrange
décor qui les entourait.
- Je suis enfin arrivée chez moi, dans le
pays que j'ai cherché toute ma vie ! s'exclama-t-elle émerveillée.
Olivier lui prit la main et comme dans
un rêve, ils gravirent rapidement un petit chemin abrupt et caillouteux[1],
le cœur rempli d'enthousiasme et de joie. Leur destinée n'était plus entre
leurs mains et ils le sentaient bien. Loin des bruits du monde qu'ils venaient
de quitter, une puissante attraction les attirait vers les sommets. Alors, d'un
même pas appliqué et concentré, ils poursuivirent le sentier étroit qui les
menait en haut d'une montagne surplombant la mer immonde. Dans leur ascension, ils
croisèrent un panneau indiquant une cascade tombant de la falaise comme un
voile de mariée ; c'était l'unique voie vers la cime, alors ils la traversèrent
en ayant la profonde conviction de prendre un aller sans retour. Mais les
regrets ne les effleuraient pas et leur cadence ne ralentit pas.
- On est sur le bon chemin ! se réjouit
Olivier qui avait pris la direction des opérations.
- Simple formalité ! fit la jeune femme en
franchissant l'épais voile d'eau.
Elle, qui d'habitude était si tendre et
rêveuse, ne prit pas le temps d'admirer la beauté du paysage ni de s'extasier
sur le romantisme de la situation. Le seul fait d'être sur cette île avec
Olivier la comblait.
- Je ne suis pas si sûr que ce soit une
simple formalité, lui répondit son compagnon d'un air grave.
En réalité, Olivier avait raison, car ce
passage obligé était essentiel à leur future destinée. Il symbolisait le fait
qu'ils venaient de sceller la plus forte alliance possible entre deux personnes
et cela pour l'éternité[2].
Derrière le voile d'eau translucide, qu'ils venaient de traverser, se cachait
un tunnel étroit au fond duquel ils aperçurent une petite porte fermée.
- C'est là ! s'écrièrent-ils en chœur.
Sans hésiter un instant, les jeunes gens
se précipitèrent ensemble sur la poignée et se mirent à genoux pour parvenir de
l'autre côté. À aucun moment, ils n'avaient pensé au monde qu'ils venaient de
laisser derrière eux. La passion les poussait à cheminer toujours plus loin.
Leur soif de découvrir ce nouveau royaume les remplissait d'enthousiasme et
leur donnait des ailes[3].
Ils se retrouvèrent donc très vite sur un promontoire surplombant la vallée et
la mer.
- Waouh ! Tu as vu ça ? s'exclama
Nymphéa en découvrant des alliances d'or serties de diamants et des vêtements
de fin lin opalescent, posés sur une roche de marbre blanc.
- Tu crois que c'est pour nous ?
- Pour qui d'autre ? Tu as croisé
quelqu'un depuis qu'on est arrivé là ?
Olivier haussa les épaules tout en
s'approchant des présents qui semblaient avoir été déposés à leur intention.
- Ce doit être des cadeaux de bienvenue,
fit la jeune fille en les examinant de plus près.
- Mais de la part de qui ? s'interrogea
Olivier.
- De celui qui nous a sauvés.
- Je n'ai pas vu son visage…
ajouta-t-il, pensif.
- Moi non plus, je me suis seulement
sentie soulevée dans les airs par une main géante, frissonna la jeune fille.
- Il y a un message à côté ! fit Olivier
en saisissant un parchemin roulé. C'est écrit : Vous pouvez maintenant exercer
votre rôle de gardien de l'alliance, peu importe ce qui peut survenir pour
défier votre fidélité, car la corde à trois fils ne se rompt pas facilement.
- De quelle alliance s'agit-il ? se
demanda Nymphéa.
Olivier lui montra les anneaux, haussa
encore les épaules et fronça les sourcils :
- Je ne comprends pas pourquoi trois
fils… Nous ne sommes que deux.
-
C'est peut être une alliance entre nous et celui qui nous a sauvés, une sorte
de pacte qui nous lie à lui par un fil indestructible quoi qu'invisible[4]…
supposa Nymphéa.
- Peut être… en fait ces bagues doivent
être des symboles de cette alliance, en déduisit Olivier, songeur.
Ce moment devint tout à coup solennel et
cérémonial, et c'est donc le visage grave, qu'ils se parèrent de leurs nouveaux
atours.
Rayonnantes de joie, Maelys et Joy
applaudirent soudain avec enthousiasme, comme si elles avaient pu
rétrospectivement assister au mariage de leurs grands parents. Amusée,
grand-mère poursuivit néanmoins sa lecture, convaincue que le meilleur était
encore à venir…
À peine nos héros s'étaient-ils vêtus,
qu'un grand aigle[5]surgit majestueusement
devant eux et les enveloppa tendrement de ses ailes en disant :
- Bienvenus dans le royaume du Trine,[6]
sur l'île du Salut !
Puis il déposa à leurs pieds un
gigantesque fruit rouge au parfum envoûtant[7]
dont il extirpa, délicatement avec son bec, deux graines :
- Avalez ces germes et dans votre cœur,
ils se développeront.
Olivier eut le souffle coupé. Comment un
oiseau pouvait-il parler ? Dans quel rêve étrange étaient-ils donc entrés ? Les
paumes de ses mains devinrent moites et son sang lui martela les tempes.
S'efforçant de calmer sa respiration, il se pinça pour vérifier qu'il était
bien en train de rêver, mais rien ne se passa… Il ne rêvait donc pas !
Stupéfait, il se tourna vers sa compagne, qui tout aussi abasourdie, écarquillait
les yeux en se frottant nerveusement les bras couverts de frissons. L'Aigle majestueux
s'amusait de leurs réactions, mais continua à leur parler avec autorité,
semblant ignorer leur stupeur :
- C'est un fruit prodigieux qui pousse
dans le terrain des cœurs propices à sa germination. C'est le fruit de la
colombe. Il doit grandir en chacun de vous jusqu'à sa maturité. Alors son
parfum agréable et son goût exquis imprégneront chacune de vos pensées, de vos
paroles et de vos actes.
- De quelle colombe ? Je ne vois pas de
colombe ! Comment un fruit peut-il pousser d'une colombe ? demanda Nymphéa qui
avait l'impression d'évoluer en plein délire. Dans quel monde avaient-ils
atterri, sur l'île du docteur Moreau[8]
ou dans le monde merveilleux d'Alice[9]
?
L'Aigle sourit :
- Vous rencontrerez la colombe nommée
Ruwach[10]
un peu plus tard ! Ne cherchez pas à comprendre comment tout cela fonctionne,
acceptez-le simplement comme un présent du Roi de ces lieux…
- Le Roi ? fit Nymphéa de plus en plus
confuse.
- Vous êtes dans le royaume du Trine,
gouverné par le Roi Howd[11].
C’est lui en personne qui vous a sauvés des eaux et a déposé ces vêtements et ces
anneaux pour vous. Il vous offre également ces graines et m’envoie pour veiller
sur vos vies.
La gorge nouée, le jeune couple hocha la
tête en signe d'acquiescement et écouta la suite.
- C'est une semence qui ne vit que dans
un cœur disposé à le recevoir et à l'entretenir, mais son fruit peut devenir
superbe et influent…
- Influent ? De quelle influence veux-tu
parler ? lui demanda Olivier.
- Il produit un amour inconditionnel et
incommensurable, une joie profonde et inaltérable, une paix qui surpasse toutes
les circonstances, une patience extraordinaire, une bienveillance, une bonté,
une fidélité, une douceur et une tempérance que vous n'auriez jamais trouvées
sur la terre que vous venez de quitter[12].
Si
vous le laissez agir, il vous transformera en créatures éblouissantes,
rayonnantes et immortelles, vibrant corps et âme d'énergie, de joie, d'amour et
de sagesse. Tel un miroir brillant et sans tâche, vous refléterez alors
parfaitement l'image du Roi de ces lieux, sa puissance illimitée, sa félicité
et sa bonté.
L’Aigle, qui avait prononcé ces mots
avec amour et bienveillance, ajouta d’une voix grave :
- Le processus sera long et parfois très
douloureux, mais c'est sur cette voie que vous êtes maintenant engagés[13].
Abasourdis par les propos de l'Aigle et
impressionnés par l'unicité de son précieux cadeau, Olivier et Nymphéa
s'empressèrent d'avaler la graine pour la faire fructifier.
Au fil des mois, ils apprirent à connaître
le grand Aigle qui les adopta et les choya comme ses propres enfants. Dans sa
présence, ils découvrirent son histoire et ses hauts faits glorieux. Avec son
aide, ils construisirent une aire sur la cime de la falaise qui dominait la mer
: un nid douillet surplombant l’abîme, fondé sur le roc et érigé au cordeau,
qu'ils bâtirent à l’aide d’inaltérables matériaux[14].
L’Aigle leur donna des mets de qualité et une eau vive pour les abreuver. Il
veillait sur eux d’un œil perçant, afin qu’ils se fortifient et grandissent
harmonieusement, jouissant pleinement de leur vie nouvelle et insouciante.
Puis trois mois plus tard, ils firent la
connaissance de la colombe nommée Ruwach, dont le grand Aigle leur avait parlé.
Elle descendit sur eux et les revêtit d'une puissance extraordinaire, leur
donnant l'impression de flotter dans l'Amour comme dans un liquide qu'ils
pouvaient également respirer. La Paix et l'Amour s'infiltrèrent alors dans chaque
cellule de leur être, tel un élixir, les inondant délicieusement et les
auréolant d'une lumière aussi vive que le soleil en plein midi. Ruwach qui chantait
comme le bruit des ruisseaux et dont la mélodie remplissait les cieux très hauts,
leur expliqua la raison de sa visite :
- Désormais, à des moments précis, et seulement
quand je le jugerai bon, vous aurez la possibilité et la capacité d'accomplir
des guérisons exceptionnelles, de parler avec toute la sagesse et la
connaissance du grand Aigle et même de discerner l'invisible. D'Esprit à
esprit, vous pourrez directement communiquer avec le grand Aigle, sans même
ouvrir la bouche ou sans que personne d'autre ne comprenne votre langage. Ce
que je vous transmets aujourd'hui est un don très précieux offert par le grand
Aigle et le Roi Howd, car ils vous aiment d'un amour infini.
Le cœur débordant de reconnaissance et
de joie, Olivier et Nymphéa accueillirent,
tour à tour, dans leur cœur, les dons de la colombe resplendissante de lumière.
Quel abîme les séparait de leur ancienne existence ! Du haut de leur falaise,
l'ancien monde leur paraissait dénué de sens, presque irréel ; tellement loin de
leur présent extraordinaire que la comparaison était impossible. C'est comme
s'ils avaient trouvé la réalité sur cette île et que ce qu'ils avaient connu
au-delà de la mer n'était qu'un décor de papier mâché, un monde d'illusions et
de cauchemars qu'ils avaient envie d'oublier au plus vite. Face aux dysfonctionnements
qui régnaient au loin, dans les sombres vallées et à la folle inconscience qui
animait les habitants aux alentours de l'abîme souillé, Nymphéa conçut d’offrir
sa bouche au ciel afin que sa voix répande du miel. Elle ne voulait plus parler
la langue du monde perdu, mais apprendre le langage d'amour de ce royaume, car
elle réalisait qu'elle devrait un jour redescendre de sa montagne pour partager
tout ce qu'elle avait reçu. Mais en attendant ce moment, elle décida de se
concentrer sur son aire et sur Olivier, car le grand Aigle lui avait un jour
apprit qu'avant de devenir un phare illuminant l'océan et l'abîme, elle devrait
commencer par éclairer son nid, telle une petite bougie. Elle devait veiller
sur sa flamme et ne pas négliger les faibles commencements ; elle devait se
montrer fidèle dans les petites choses, avant de s'en voir confier de plus
grandes. Alors Nymphéa s'attela consciencieusement à la tâche…
Le vieux monde, dans lequel elle avait
grandi, n'avait pas prévu d'école pour devenir une femme accomplie, c'est-à-dire
une épouse sage et apte à construire un couple solide et heureux. C’est ce
qu’elle voulait accomplir avec l'aide du grand Aigle. Elle
discernait que cet apprentissage était essentiel à sa destinée et que c'était
le moment propice pour poser les bases de son foyer. Le Roi Howd avait trouvé une
masse d'argile informe qui devait être modelée en épouse et en mère selon son
cœur et sa volonté. L'avantage, c'est que Nymphéa était fortement motivée et
prête à tout pour y arriver. Pendant un an, elle se concentra uniquement sur ce
projet et parvint au but fixé, non sans échecs, sans pleurs, et sans essais
répétés... Elle pouvait compter sur l'aide et les forces du grand Aigle alors
qu'elle s'appliquait à accomplir au mieux les desseins du Roi. Elle rechercha
alors la paix et l'amour sachant qu'ils triompheraient toujours de tout ; elle
renonça à elle-même et se lança le défi d'aimer Olivier chaque jour sans
condition. Ce n'était pas naturel, ni une affaire sentimentale, mais une ferme
résolution d'accomplir la volonté de celui qui l'avait sauvée et de faire
croître la semence qui avait germé dans son cœur, comme l’avait annoncé la
colombe. Puis, se sentant vraiment prête à accueillir un enfant, elle demanda
au grand Aigle :
- Pourquoi est-ce que je n'attends pas
encore un bébé ? Je ressens un vif instinct maternel depuis mon enfance. J'étais
ce genre de petite fille qui aime materner son poupon avec toutes sortes
d'accessoires de nurserie, puis ce genre d'adolescente qui rêve de bébés à
dorloter. Je ne souhaitais pas faire carrière comme toutes mes amies, mais je
rêvais secrètement de devenir une épouse exemplaire et une maman épanouie !
- Je sais tout cela, lui répondit le
grand Aigle, mais il te faut attendre le moment favorable et l'accord du Roi Howd
; car c'est lui qui régit la destinée de tous ceux qui vivent dans ce royaume.
Il te faut encore apprendre la patience et la persévérance.
Nymphéa soupira :
- Combien
de temps devrais-je attendre ?
- Il y a un temps pour tout sous ces
nouveaux cieux, mais au temps fixé par le Roi Howd, tout ce qui arrive est bon,
agréable et parfait… seulement en son temps.
Alors, avant que le souhait de la jeune
femme ne trouve d'accomplissement, l'Aigle souhaita les tester en les éloignant
pour un temps de leur nid. Les prenant sur ses ailes, il les amena dans
une contrée d'irréductibles, à la frontière de l'abîme, dans une région reculée
nommée "Terre de feu". Là, ils durent affronter des êtres ténébreux,
des taureaux dédaigneux et un serpent furtif. Ce pays aride s'étalait
comme des lambeaux de terre bistre et craquelée, aux nuances d'ocre délavée et
brûlée par le sel. Terre et sable s'y mêlaient en se parant de camaïeux violacés
lorsque le soleil se couchait. Les vents impétueux soulevaient des nuages de
fine poussière pliant les tamaris et arrachant des touffes d'amarante à perte
de vue. Les arbrisseaux venaient s'échouer contre les murailles des amphithéâtres
antiques, des arènes barbares, des cloîtres énigmatiques et des
cryptoportiques. Des siècles d'histoire pesaient lourdement sur ces lieux
hantés par la souffrance des martyrs, le culte mythique des aurochs et la
présence de sorciers harkas.
Olivier et Nymphéa ne se sentaient vraiment
pas l'âme guerrière pour affronter les seigneurs de cette terre indomptable et
belliqueuse, néanmoins ils savaient qu'ils pouvaient compter sur le grand
Aigle, car il veillait sur eux du haut des cieux. Malgré
les barrières dressées sur leur chemin, les incantations vociférées et les
intimidations du prince Abaddon[15],
ils fixèrent leurs yeux vers les cieux et gardèrent sans relâche le contact
avec le grand Aigle, seul capable d'apaiser toutes leurs craintes, de renverser
les portes d'airain et de faire disparaitre toute trace de reptile rampant sur
leur chemin. Le Roi Howd ne s'attendait pas à ce qu'ils fassent des prodiges ou
qu'ils combattent comme de valeureux guerriers, il connaissait leurs forces et
leurs fragilités, leur inexpérience face aux assauts ennemis et leurs lacunes
en matière d'armement. Alors, comme
deux agneaux désemparés au milieu des loups, Olivier et Nymphéa apprirent à
mettre toute leur confiance dans le grand Aigle qui les aida sans relâche et
malgré les obstacles, à relever la tête et à aller de l'avant. Il était là,
volant au-dessus d'eux, bienveillant et prêt à intervenir à tout instant. Si
bien que le jeune couple sortit triomphant de chaque épreuve avec le cœur
gonflé de joie et de reconnaissance. Sachant pertinemment que c'était le grand
Aigle qui combattait pour eux, ils se sentaient néanmoins étrangement fortifiés
par l'adversité.
Ému par leur courage et leur loyauté,
l'oiseau royal les félicita et leur promit de les récompenser en répondant à
leur souhait. Il les ramena alors dans leur nid où ils profitèrent, avec encore
plus de lucidité, de la paix et du bonheur que leur fidèle ami pouvait leur
procurer.
- C'est après avoir retrouvé ce qui nous
manquait, qu'on sait l'apprécier à sa juste valeur ! constata Nymphéa.
Sophie Lavie
[1] Selon Matthieu 7.13-14.
[2] Dans la bible, on trouve des
alliances absolument partout : horizontales établies entre les humains et
verticales que Dieu a établies avec des individus. La relation de mariage est
unique et c'est l'alliance la plus profonde qui puisse exister entre deux êtres
humains, parce qu'elle est faite devant Dieu et possède donc à la fois des
aspects horizontaux et verticaux très importants.
[3] Timothy Keller a dit :
"Tomber amoureux, c'est regarder l'autre et lui dire : je vois quelle
personne Dieu fait de toi et ça m'enthousiasme ! Je veux faire équipe avec toi
et Dieu dans le voyage que tu entreprends jusqu'à son trône. Chaque conjoint
devrait s'engager à être le vecteur de cette œuvre et rêver du jour où les deux
se tiendront devant Dieu, chacun voyant l'autre dans sa beauté et sa gloire
parfaite."
[4] Voilà nos héros solidement
attachés ensemble et avec Dieu au fil de La Vie.
[5] Tout le long de l'histoire le
grand Aigle illustre Christ.
[6] Adjectif qualifiant la trinité
divine et décrivant le royaume où vont se dérouler les trois tomes de ce conte
allégorique. En voyageant dans le royaume du Trine les héros vont tour à tour
découvrir l'île du Salut, puis l'île de lave noire, l'île verte, l'archipel
d'Homothumadon, l'îlot de Cuwgar et enfin l'île de Zara.
[7] Selon Galates 5.22.
[8] H.G. Wells, l'île du docteur
Moreau, 1896.
[9] Lewis Carroll, Les Aventures
d'Alice au pays des merveilles, 1865.
[11] Terme hébreu signifiant
"majesté, magnificence et gloire".
[12] Selon Galates 5.22.
[13] D'après une citation de C.S Lewis.
[14] Des matériaux célestes et non
terrestres.
[15] Terme grec signifiant
"destruction" et "abime" et désignant le diable.
Publié il y a 6 hours ago par Eglise au Coeur de la Ville
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