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mercredi 14 décembre 2016

Le Royaume du Trine:Chapitre 2



Le Royaume du Trine 1 - Au fil de la vie
Chapitre 2
Le royaume du Trine

   - Qu'est-ce qui s'est passé demanda Joy ?
   - En un instant, nous avons quitté le vieux monde et sommes nés de nouveau ! En un clin d'œil, nous avons été régénérés et avons été projetés dans le Royaume du Trine ! expliqua Grand-mère, animée d'une joie indicible, avant de poursuivit sa lecture.
       Nymphéa sentit sous ses pieds, un roc résistant et quiet. Elle constata avec soulagement qu’Olivier se tenait à ses cotés. Ils étaient ensemble, sauvés et renouvelés, posés sur le rivage d’une île paisible et inondée de lumière. Son regard se détacha quelques instants de son compagnon pour balayer l'étrange décor qui les entourait.
       - Je suis enfin arrivée chez moi, dans le pays que j'ai cherché toute ma vie ! s'exclama-t-elle émerveillée.
       Olivier lui prit la main et comme dans un rêve, ils gravirent rapidement un petit chemin abrupt et caillouteux[1], le cœur rempli d'enthousiasme et de joie. Leur destinée n'était plus entre leurs mains et ils le sentaient bien. Loin des bruits du monde qu'ils venaient de quitter, une puissante attraction les attirait vers les sommets. Alors, d'un même pas appliqué et concentré, ils poursuivirent le sentier étroit qui les menait en haut d'une montagne surplombant la mer immonde. Dans leur ascension, ils croisèrent un panneau indiquant une cascade tombant de la falaise comme un voile de mariée ; c'était l'unique voie vers la cime, alors ils la traversèrent en ayant la profonde conviction de prendre un aller sans retour. Mais les regrets ne les effleuraient pas et leur cadence ne ralentit pas.
       - On est sur le bon chemin ! se réjouit Olivier qui avait pris la direction des opérations.
       - Simple formalité ! fit la jeune femme en franchissant l'épais voile d'eau.
       Elle, qui d'habitude était si tendre et rêveuse, ne prit pas le temps d'admirer la beauté du paysage ni de s'extasier sur le romantisme de la situation. Le seul fait d'être sur cette île avec Olivier la comblait.
       - Je ne suis pas si sûr que ce soit une simple formalité, lui répondit son compagnon d'un air grave.
       En réalité, Olivier avait raison, car ce passage obligé était essentiel à leur future destinée. Il symbolisait le fait qu'ils venaient de sceller la plus forte alliance possible entre deux personnes et cela pour l'éternité[2]. Derrière le voile d'eau translucide, qu'ils venaient de traverser, se cachait un tunnel étroit au fond duquel ils aperçurent une petite porte fermée.
       - C'est là ! s'écrièrent-ils en chœur.
       Sans hésiter un instant, les jeunes gens se précipitèrent ensemble sur la poignée et se mirent à genoux pour parvenir de l'autre côté. À aucun moment, ils n'avaient pensé au monde qu'ils venaient de laisser derrière eux. La passion les poussait à cheminer toujours plus loin. Leur soif de découvrir ce nouveau royaume les remplissait d'enthousiasme et leur donnait des ailes[3]. Ils se retrouvèrent donc très vite sur un promontoire surplombant la vallée et la mer.
       - Waouh ! Tu as vu ça ? s'exclama Nymphéa en découvrant des alliances d'or serties de diamants et des vêtements de fin lin opalescent, posés sur une roche de marbre blanc.
       - Tu crois que c'est pour nous ?
       - Pour qui d'autre ? Tu as croisé quelqu'un depuis qu'on est arrivé là ?
       Olivier haussa les épaules tout en s'approchant des présents qui semblaient avoir été déposés à leur intention.
       - Ce doit être des cadeaux de bienvenue, fit la jeune fille en les examinant de plus près.
       - Mais de la part de qui ? s'interrogea Olivier.
       - De celui qui nous a sauvés.
       - Je n'ai pas vu son visage… ajouta-t-il, pensif.
       - Moi non plus, je me suis seulement sentie soulevée dans les airs par une main géante, frissonna la jeune fille.
       - Il y a un message à côté ! fit Olivier en saisissant un parchemin roulé. C'est écrit : Vous pouvez maintenant exercer votre rôle de gardien de l'alliance, peu importe ce qui peut survenir pour défier votre fidélité, car la corde à trois fils ne se rompt pas facilement.
       - De quelle alliance s'agit-il ? se demanda Nymphéa.
       Olivier lui montra les anneaux, haussa encore les épaules et fronça les sourcils :
       - Je ne comprends pas pourquoi trois fils… Nous ne sommes que deux.
       - C'est peut être une alliance entre nous et celui qui nous a sauvés, une sorte de pacte qui nous lie à lui par un fil indestructible quoi qu'invisible[4]… supposa Nymphéa.
       - Peut être… en fait ces bagues doivent être des symboles de cette alliance, en déduisit Olivier, songeur.
       Ce moment devint tout à coup solennel et cérémonial, et c'est donc le visage grave, qu'ils se parèrent de leurs nouveaux atours.
       Rayonnantes de joie, Maelys et Joy applaudirent soudain avec enthousiasme, comme si elles avaient pu rétrospectivement assister au mariage de leurs grands parents. Amusée, grand-mère poursuivit néanmoins sa lecture, convaincue que le meilleur était encore à venir…
       À peine nos héros s'étaient-ils vêtus, qu'un grand aigle[5]surgit majestueusement devant eux et les enveloppa tendrement de ses ailes en disant :
       - Bienvenus dans le royaume du Trine,[6] sur l'île du Salut !
       Puis il déposa à leurs pieds un gigantesque fruit rouge au parfum envoûtant[7] dont il extirpa, délicatement avec son bec, deux graines :
       - Avalez ces germes et dans votre cœur, ils se développeront.
       Olivier eut le souffle coupé. Comment un oiseau pouvait-il parler ? Dans quel rêve étrange étaient-ils donc entrés ? Les paumes de ses mains devinrent moites et son sang lui martela les tempes. S'efforçant de calmer sa respiration, il se pinça pour vérifier qu'il était bien en train de rêver, mais rien ne se passa… Il ne rêvait donc pas ! Stupéfait, il se tourna vers sa compagne, qui tout aussi abasourdie, écarquillait les yeux en se frottant nerveusement les bras couverts de frissons. L'Aigle majestueux s'amusait de leurs réactions, mais continua à leur parler avec autorité, semblant ignorer leur stupeur :
       - C'est un fruit prodigieux qui pousse dans le terrain des cœurs propices à sa germination. C'est le fruit de la colombe. Il doit grandir en chacun de vous jusqu'à sa maturité. Alors son parfum agréable et son goût exquis imprégneront chacune de vos pensées, de vos paroles et de vos actes.
       - De quelle colombe ? Je ne vois pas de colombe ! Comment un fruit peut-il pousser d'une colombe ? demanda Nymphéa qui avait l'impression d'évoluer en plein délire. Dans quel monde avaient-ils atterri, sur l'île du docteur Moreau[8] ou dans le monde merveilleux d'Alice[9] ?
       L'Aigle sourit :
       - Vous rencontrerez la colombe nommée Ruwach[10] un peu plus tard ! Ne cherchez pas à comprendre comment tout cela fonctionne, acceptez-le simplement comme un présent du Roi de ces lieux…
       - Le Roi ? fit Nymphéa de plus en plus confuse.
       - Vous êtes dans le royaume du Trine, gouverné par le Roi Howd[11]. C’est lui en personne qui vous a sauvés des eaux et a déposé ces vêtements et ces anneaux pour vous. Il vous offre également ces graines et m’envoie pour veiller sur vos vies.
       La gorge nouée, le jeune couple hocha la tête en signe d'acquiescement et écouta la suite.
       - C'est une semence qui ne vit que dans un cœur disposé à le recevoir et à l'entretenir, mais son fruit peut devenir superbe et influent…
       - Influent ? De quelle influence veux-tu parler ? lui demanda Olivier.
       - Il produit un amour inconditionnel et incommensurable, une joie profonde et inaltérable, une paix qui surpasse toutes les circonstances, une patience extraordinaire, une bienveillance, une bonté, une fidélité, une douceur et une tempérance que vous n'auriez jamais trouvées sur la terre que vous venez de quitter[12]. Si vous le laissez agir, il vous transformera en créatures éblouissantes, rayonnantes et immortelles, vibrant corps et âme d'énergie, de joie, d'amour et de sagesse. Tel un miroir brillant et sans tâche, vous refléterez alors parfaitement l'image du Roi de ces lieux, sa puissance illimitée, sa félicité et sa bonté.
       L’Aigle, qui avait prononcé ces mots avec amour et bienveillance, ajouta d’une voix grave :
       - Le processus sera long et parfois très douloureux, mais c'est sur cette voie que vous êtes maintenant engagés[13].
       Abasourdis par les propos de l'Aigle et impressionnés par l'unicité de son précieux cadeau, Olivier et Nymphéa s'empressèrent d'avaler la graine pour la faire fructifier.
       Au fil des mois, ils apprirent à connaître le grand Aigle qui les adopta et les choya comme ses propres enfants. Dans sa présence, ils découvrirent son histoire et ses hauts faits glorieux. Avec son aide, ils construisirent une aire sur la cime de la falaise qui dominait la mer : un nid douillet surplombant l’abîme, fondé sur le roc et érigé au cordeau, qu'ils bâtirent à l’aide d’inaltérables matériaux[14]. L’Aigle leur donna des mets de qualité et une eau vive pour les abreuver. Il veillait sur eux d’un œil perçant, afin qu’ils se fortifient et grandissent harmonieusement, jouissant pleinement de leur vie nouvelle et insouciante.
       Puis trois mois plus tard, ils firent la connaissance de la colombe nommée Ruwach, dont le grand Aigle leur avait parlé. Elle descendit sur eux et les revêtit d'une puissance extraordinaire, leur donnant l'impression de flotter dans l'Amour comme dans un liquide qu'ils pouvaient également respirer. La Paix et l'Amour s'infiltrèrent alors dans chaque cellule de leur être, tel un élixir, les inondant délicieusement et les auréolant d'une lumière aussi vive que le soleil en plein midi. Ruwach qui chantait comme le bruit des ruisseaux et dont la mélodie remplissait les cieux très hauts, leur expliqua la raison de sa visite :
       - Désormais, à des moments précis, et seulement quand je le jugerai bon, vous aurez la possibilité et la capacité d'accomplir des guérisons exceptionnelles, de parler avec toute la sagesse et la connaissance du grand Aigle et même de discerner l'invisible. D'Esprit à esprit, vous pourrez directement communiquer avec le grand Aigle, sans même ouvrir la bouche ou sans que personne d'autre ne comprenne votre langage. Ce que je vous transmets aujourd'hui est un don très précieux offert par le grand Aigle et le Roi Howd, car ils vous aiment d'un amour infini.
       Le cœur débordant de reconnaissance et de joie, Olivier et Nymphéa accueillirent, tour à tour, dans leur cœur, les dons de la colombe resplendissante de lumière. Quel abîme les séparait de leur ancienne existence ! Du haut de leur falaise, l'ancien monde leur paraissait dénué de sens, presque irréel ; tellement loin de leur présent extraordinaire que la comparaison était impossible. C'est comme s'ils avaient trouvé la réalité sur cette île et que ce qu'ils avaient connu au-delà de la mer n'était qu'un décor de papier mâché, un monde d'illusions et de cauchemars qu'ils avaient envie d'oublier au plus vite. Face aux dysfonctionnements qui régnaient au loin, dans les sombres vallées et à la folle inconscience qui animait les habitants aux alentours de l'abîme souillé, Nymphéa conçut d’offrir sa bouche au ciel afin que sa voix répande du miel. Elle ne voulait plus parler la langue du monde perdu, mais apprendre le langage d'amour de ce royaume, car elle réalisait qu'elle devrait un jour redescendre de sa montagne pour partager tout ce qu'elle avait reçu. Mais en attendant ce moment, elle décida de se concentrer sur son aire et sur Olivier, car le grand Aigle lui avait un jour apprit qu'avant de devenir un phare illuminant l'océan et l'abîme, elle devrait commencer par éclairer son nid, telle une petite bougie. Elle devait veiller sur sa flamme et ne pas négliger les faibles commencements ; elle devait se montrer fidèle dans les petites choses, avant de s'en voir confier de plus grandes. Alors Nymphéa s'attela consciencieusement à la tâche…
       Le vieux monde, dans lequel elle avait grandi, n'avait pas prévu d'école pour devenir une femme accomplie, c'est-à-dire une épouse sage et apte à construire un couple solide et heureux. C’est ce qu’elle voulait accomplir avec l'aide du grand Aigle. Elle discernait que cet apprentissage était essentiel à sa destinée et que c'était le moment propice pour poser les bases de son foyer. Le Roi Howd avait trouvé une masse d'argile informe qui devait être modelée en épouse et en mère selon son cœur et sa volonté. L'avantage, c'est que Nymphéa était fortement motivée et prête à tout pour y arriver. Pendant un an, elle se concentra uniquement sur ce projet et parvint au but fixé, non sans échecs, sans pleurs, et sans essais répétés... Elle pouvait compter sur l'aide et les forces du grand Aigle alors qu'elle s'appliquait à accomplir au mieux les desseins du Roi. Elle rechercha alors la paix et l'amour sachant qu'ils triompheraient toujours de tout ; elle renonça à elle-même et se lança le défi d'aimer Olivier chaque jour sans condition. Ce n'était pas naturel, ni une affaire sentimentale, mais une ferme résolution d'accomplir la volonté de celui qui l'avait sauvée et de faire croître la semence qui avait germé dans son cœur, comme l’avait annoncé la colombe. Puis, se sentant vraiment prête à accueillir un enfant, elle demanda au grand Aigle :
       - Pourquoi est-ce que je n'attends pas encore un bébé ? Je ressens un vif instinct maternel depuis mon enfance. J'étais ce genre de petite fille qui aime materner son poupon avec toutes sortes d'accessoires de nurserie, puis ce genre d'adolescente qui rêve de bébés à dorloter. Je ne souhaitais pas faire carrière comme toutes mes amies, mais je rêvais secrètement de devenir une épouse exemplaire et une maman épanouie !
       - Je sais tout cela, lui répondit le grand Aigle, mais il te faut attendre le moment favorable et l'accord du Roi Howd ; car c'est lui qui régit la destinée de tous ceux qui vivent dans ce royaume. Il te faut encore apprendre la patience et la persévérance.
       Nymphéa soupira :
       - Combien de temps devrais-je attendre ?
       - Il y a un temps pour tout sous ces nouveaux cieux, mais au temps fixé par le Roi Howd, tout ce qui arrive est bon, agréable et parfait… seulement en son temps.
       Alors, avant que le souhait de la jeune femme ne trouve d'accomplissement, l'Aigle souhaita les tester en les éloignant pour un temps de leur nid. Les prenant sur ses ailes, il les amena dans une contrée d'irréductibles, à la frontière de l'abîme, dans une région reculée nommée "Terre de feu". Là, ils durent affronter des êtres ténébreux, des taureaux dédaigneux et un serpent furtif. Ce pays aride s'étalait comme des lambeaux de terre bistre et craquelée, aux nuances d'ocre délavée et brûlée par le sel. Terre et sable s'y mêlaient en se parant de camaïeux violacés lorsque le soleil se couchait. Les vents impétueux soulevaient des nuages de fine poussière pliant les tamaris et arrachant des touffes d'amarante à perte de vue. Les arbrisseaux venaient s'échouer contre les murailles des amphithéâtres antiques, des arènes barbares, des cloîtres énigmatiques et des cryptoportiques. Des siècles d'histoire pesaient lourdement sur ces lieux hantés par la souffrance des martyrs, le culte mythique des aurochs et la présence de sorciers harkas.
       Olivier et Nymphéa ne se sentaient vraiment pas l'âme guerrière pour affronter les seigneurs de cette terre indomptable et belliqueuse, néanmoins ils savaient qu'ils pouvaient compter sur le grand Aigle, car il veillait sur eux du haut des cieux. Malgré les barrières dressées sur leur chemin, les incantations vociférées et les intimidations du prince Abaddon[15], ils fixèrent leurs yeux vers les cieux et gardèrent sans relâche le contact avec le grand Aigle, seul capable d'apaiser toutes leurs craintes, de renverser les portes d'airain et de faire disparaitre toute trace de reptile rampant sur leur chemin. Le Roi Howd ne s'attendait pas à ce qu'ils fassent des prodiges ou qu'ils combattent comme de valeureux guerriers, il connaissait leurs forces et leurs fragilités, leur inexpérience face aux assauts ennemis et leurs lacunes en matière d'armement. Alors, comme deux agneaux désemparés au milieu des loups, Olivier et Nymphéa apprirent à mettre toute leur confiance dans le grand Aigle qui les aida sans relâche et malgré les obstacles, à relever la tête et à aller de l'avant. Il était là, volant au-dessus d'eux, bienveillant et prêt à intervenir à tout instant. Si bien que le jeune couple sortit triomphant de chaque épreuve avec le cœur gonflé de joie et de reconnaissance. Sachant pertinemment que c'était le grand Aigle qui combattait pour eux, ils se sentaient néanmoins étrangement fortifiés par l'adversité.
       Ému par leur courage et leur loyauté, l'oiseau royal les félicita et leur promit de les récompenser en répondant à leur souhait. Il les ramena alors dans leur nid où ils profitèrent, avec encore plus de lucidité, de la paix et du bonheur que leur fidèle ami pouvait leur procurer.
       - C'est après avoir retrouvé ce qui nous manquait, qu'on sait l'apprécier à sa juste valeur ! constata Nymphéa.
 
 
Sophie Lavie

[1] Selon Matthieu 7.13-14.
[2] Dans la bible, on trouve des alliances absolument partout : horizontales établies entre les humains et verticales que Dieu a établies avec des individus. La relation de mariage est unique et c'est l'alliance la plus profonde qui puisse exister entre deux êtres humains, parce qu'elle est faite devant Dieu et possède donc à la fois des aspects horizontaux et verticaux très importants.
[3] Timothy Keller a dit : "Tomber amoureux, c'est regarder l'autre et lui dire : je vois quelle personne Dieu fait de toi et ça m'enthousiasme ! Je veux faire équipe avec toi et Dieu dans le voyage que tu entreprends jusqu'à son trône. Chaque conjoint devrait s'engager à être le vecteur de cette œuvre et rêver du jour où les deux se tiendront devant Dieu, chacun voyant l'autre dans sa beauté et sa gloire parfaite."
[4] Voilà nos héros solidement attachés ensemble et avec Dieu au fil de La Vie.
[5] Tout le long de l'histoire le grand Aigle illustre Christ.
[6] Adjectif qualifiant la trinité divine et décrivant le royaume où vont se dérouler les trois tomes de ce conte allégorique. En voyageant dans le royaume du Trine les héros vont tour à tour découvrir l'île du Salut, puis l'île de lave noire, l'île verte, l'archipel d'Homothumadon, l'îlot de Cuwgar et enfin l'île de Zara.
[7] Selon Galates 5.22.
[8] H.G. Wells, l'île du docteur Moreau, 1896.
[9] Lewis Carroll, Les Aventures d'Alice au pays des merveilles, 1865.
[10] Mot hébreu signifiant "Esprit".
[11] Terme hébreu signifiant "majesté, magnificence et gloire".
[12] Selon Galates 5.22.
[13] D'après une citation de C.S Lewis.
[14] Des matériaux célestes et non terrestres.
[15] Terme grec signifiant "destruction" et "abime" et désignant le diable.
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