Marc 14.32-33 "Ils
allèrent ensuite dans un lieu, appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples:
Asseyez-vous ici, pendant que je prierai. Il prit avec lui pierre, Jacques et
Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses."
Marc 14.37 "il vint vers
les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à pierre: Simon, tu dors! Tu
n’as pu veiller une heure!"
Introduction:
Comment avez-vous l'habitude
de gérer la pression qui pèse sur votre vie…?
Il y a beaucoup de
personnes qui ont recours au sommeil pour tenter d'oublier les évènements ou les
souvenirs trop douloureux ou pour gérer les pressions trop fortes et accablantes.
A mon sens, cela
relève plus de la politique de l'autruche qu'autre chose, mais peut-être qu'au
fond ces personnes ont raison d'agir ainsi, puisque des scientifiques ont
confirmés récemment que le sommeil permet à notre cerveau de se débarrasser des
informations inutiles pour mieux mémoriser celles qui comptent. En fait dormir
ce n'est pas oublier…c'est trier !
Disons cependant que
si le sommeil peut parfois être réparateur, il ne peut assurément pas changer
nos circonstances extérieures ; ainsi nous constatons bien souvent qu'un problème
oublié dans le sommeil a de grandes chances d'être toujours au pied de notre
lit au moment de notre réveil !
A Gethsémané, nous
découvrons deux façons fondamentalement différentes des gérer les problèmes : nous
avons d'un côté les disciples qui sont tristement endormis et de l'autre le
Seigneur qui veille et prie, menant un combat d'une extrême intensité.
Il y a ici, une
réalité que nous devons appréhender et confronter en face.
Cette réalité est
que la prière n'est pas toujours le moyen utilisé spontanément lorsque nous
confrontons des situations d'adversités.
Nous sommes tous d'accord
pour déclarer que la prière est une arme puissante dans le combat contre notre
ennemi, nous permettant de sortir vainqueur
de situations difficiles, de conflits, de moments de détresses et d'oppositions.
Jacques
5.16 "La prière fervente d’une personne
juste a une grande efficacité."
Mais, replaçons
maintenant notre passage biblique du Jardin de Gethsémané dans son contexte : juste
avant d'entrer dans ce jardin, Jésus et ses disciples venaient de partager le
repas de la Pâque. Ils avaient sans doute bien mangé, même si ce repas avait
pris une dimension particulièrement solennelle avec l'annonce de la trahison
d'un des leurs et le partage du pain et du vin instaurant la cène.
L'évangéliste Marc
écrit dans son évangile Marc 14.26 : "Après avoir chanté les cantiques, ils
se redirent à la montagne des Oliviers."
A la suite de ce repas
pris en fin de journée, après avoir loué Dieu par des chants, ils ont traversé
la vallée du Cédron et gravit la montagne des Oliviers (le tout dans une
ambiance quelque peu lourde de tristesse et d'angoisse) pour arriver dans le fameux
Jardin des oliviers.
Là, ils se
dirigèrent ensemble vers le lieu du pressoir à huile appelé Gethsémané et
tandis que Jésus demandait à huit de ses disciples de rester là pendant qu'il
allait prier, il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean.
Pierre, Jacques et
Jean sont les trois personnalités qui ressortent le plus dans les évangiles et
les disciples les plus proches de Jésus.
Galates
2.9 précise qu'ils
sont regardés comme des colonnes et dans plusieurs passages de l'écriture, nous
retrouvons ce trio avec Jésus comme lors de la transfiguration ou de la
résurrection de la fille de Jaïrus.
Nous pourrions nous
demander pourquoi Jésus a fait un tel choix et la raison la plus évidente serait
que Jésus ayant vu en eux quelques dispositions au leadership ou quelques dispositions
spirituelles, il les aurait choisis pour assurer la succession et la direction
de l'Eglise qu'il allait édifier…
Mais, il y a une
autre raison que l'on ne peut négliger lorsque nous étudions la Parole de Dieu,
c'est que le texte biblique se focalise sur des personnages particuliers afin
de les mettre en évidence, comme si l'on mettait les projecteurs sur eux et d'attirer
notre attention, afin que nous réalisions certaines choses.
En choisissant
Pierre, Jacques et Jean, Jésus va faire ressortir ces trois hommes du groupe
des disciples, afin de nous permettre d'apprendre à travers eux.
En effet, dans les
évangiles, Jean représente communément l'amour (la vie intérieure), Jacques la
prière active (la vie tournée vers l'extérieure) et Pierre la foi.
Le
temps me manque ici pour me permettre de partager avec vous en détails sur ces
trois caractéristiques représentées par ces trois hommes dans une même
circonstance, mais je vous engage à poursuivre cette réflexion spirituelle
tandis que je vais aujourd'hui essentiellement me focaliser sur l'Apôtre Pierre
en rapport avec la foi.
1.
Le recentrage de la foi.
L'Apôtre Pierre est
un homme direct et expressif. Sa
spontanéité et son caractère entier mettent en évidence ses états de cœur.
Aussi lorsque le
Seigneur va annoncer prophétiquement à la fin du repas que tous seront
scandalisés parce que le berger va être frappé (Marc 14.27), nous voyons Pierre
se démarquer instantanément des autres en déclarant : "même si tu étais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras
jamais pour moi."
J'aimerais m'arrêter
un instant sur sa réaction :
Cette proclamation
était-elle une parole de foi ?
Une telle
déclaration peut sembler spirituelle et elle marque un engagement fort et une
détermination réelle, mais en réalité, l'intervention de Pierre est tout sauf celle
de la foi que Dieu attend de nous !
Pierre pensait être
différent des autres, mais ce n'était que de la présomption !
Comprenons que la
foi ne se contente pas de déclarations même si elles sont passionnées.
Mais la foi doit s'implanter
bien plus profondément dans l'individualité des personnes jusqu'à opérer une
mort à soi-même et pas une mise en avant de soi !
La foi n'est pas un
moyen de se mettre en avant mais un moyen de glorifier Christ !
La foi ce n'est pas
prendre ses désirs pour des réalités !
Et il fallait que
Pierre l'apprenne.
D'ailleurs, face à
son arrogance, Jésus lui a dit : " Je
te le dis, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, avant l'aube, tu
ne vas pas seulement m'abandonner, mais pire encore, tu vas me renier trois
fois."
Et croyez-vous que
cela a suffi à faire taire Pierre ?
Non, car il est
écrit dans Marc 14.31 "Quand il me faudrait mourir avec toi,
je ne te renierai pas."
Pierre était
tellement rempli de certitudes, qu'il n'a même pas écouté Jésus.
Cela pourrait-il
être votre cas ?
Alors, que fit
Jésus ?
Il ouvrit un chemin
d'expériences devant Pierre pour l'éprouver et lui révéler sa volonté.
2.
Tu veilles et tu pries ou bien tu dors ?
Alors, que Jésus arrive
à Gethsémané, il demande à Pierre, Jacques et Jean de veiller et de prier afin
qu'ils ne tombent pas en tentation.
La foi, l'expérience
et l'amour sont donc invités à veiller et à prier pour soutenir le Christ.
Jésus avait-il fait
le bon choix en privilégiant ces trois hommes pour l'entourer et le soutenir ?
Le Seigneur
s'éloigna de la distance d'un jet de pierre et pria son Père avec tant de
ferveur que sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.
Puis il vint vers les disciples et les trouva endormis. Il dit alors à pierre: Simon, tu dors! Tu n’as pu veiller une
heure!
Simon était le nom
de Pierre avant qu'il rencontre le Seigneur.
A votre avis,
pourquoi Jésus appela Pierre avec son ancien nom ?
Il voulait qu'il réalise
que les choses anciennes étaient encore-là et que toutes choses n'étaient pas
encore devenues nouvelles dans sa vie.
Car si le nouveau
Pierre existait, le vieux Simon n'était pas totalement mort !
Sache que si le
diable te reproche ton passé c'est pour détruire ton présent et ruiner ton
avenir, mais quand Jésus te reproche ton présent, c'est pour édifier ton
avenir.
Par contre, jamais,
Jésus ne te reprochera ton passé car il l'a effacé à la croix.
Mais que peut-il
dire de ton présent ?
Est-ce que le vieux
Simon vit encore ?
Ecoute, ce que te
dis Jésus ce soir : "veille et prie,
afin que tu ne tombes pas en tentation; l’esprit est bien disposé, mais la
chair est faible."
Marc
14.40 nous dit
qu'ensuite, Jésus s’éloigna de nouveau, pria puis revint vers ses trois
disciples qu'il trouva encore endormis et ils ne surent que lui répondre.
Quand nous ne
sommes pas à la hauteur de ce que le Christ attend de nous, qu'avons-nous à lui
dire ?
Jésus ne répond
rien non plus, il s'éloigne, et intercède encore !
Puis il alla vers
ses disciples pour la 3eme fois, et leur dit: "vous dormez maintenant, et vous vous reposez ! Voici, l’heure est
proche, et le fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous,
allons; voici, celui qui me livre s’approche."
Gethsémané nous enseigne
tellement sur nous mêmes : En Pierre, Jacques et Jean, nous devrions nous voir
tels que nous sommes.
A Gethsémané, nous
apprenons que lorsque notre berger est frappé, nous sommes dispersés.
Car en réalité, ce
n'est ni notre foi, ni notre amour, ni notre expérience qui nous tiennent
debout mais uniquement notre bon berger…!
Il est vrai que
nous sommes capables de faire de belles déclarations de foi, mais, à
Gethsémané, nous voyons que la foi, l'amour et même l'expérience finissent par s'endormir,
elles aussi. Elles sont comme prises au dépourvues et appesanties par la
tristesse des circonstances qui se profilent à l'horizon.
A Gethsémané nous
devrions tous veiller et prier, et malheureusement nous dormons…!
Mais, Jésus vient
pour te réveiller maintenant…!
Penses-tu qu'être
réveillé suffira…?
Lorsque les
désillusions nous gagnent, lorsque nos rêves volent en éclats, lorsque nos
projets n'aboutissent pas, lorsque les intimidations pèsent sur nous et que
notre intégrité personnelle est menacée et que nous sentons que le berger est
loin de nous, au mieux c'est le sommeil ou la fuite. Au pire c'est le
reniement…!
3.
Je ne le connais pas…!
A Gethsémané, Jésus
fut arrêté et les disciples, craignant les représailles, prirent la fuite.
Matthieu
26.57-58 "ceux qui avaient saisi
Jésus l’emmenèrent chez le souverain sacrificateur Caïphe, où les scribes et
les anciens étaient assemblés. Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du
souverain sacrificateur, y entra, et s’assit avec les serviteurs, pour voir
comment cela finirait."
N'est-il pas
étrange de voir la foi suivre de loin..?
La foi ne devrait
jamais suivre de loin, mais au contraire se tenir au plus près de Christ !
La foi peut-elle se
tenir au loin et s'inscrire dans le fatalisme en disant : voyons comment tout
cela va finir ?
Quel était
l'intérêt de Pierre quand il a suivi la cohorte des soldats jusque dans la cour
du Souverain sacrificateur ?
Etait-ce pour
tenter de libérer Jésus ?
Etait-ce poussé par
le regret de s'être endormi ?
Etait-ce parce
qu'il espérait un miracle et que Jésus se libère de ses chaines ?
Etait-ce par simple
curiosité ?
Marc
14.54 explique
que Pierre se chauffait près d'un feu "étranger", assis au milieu des
gardes et des serviteurs du souverain sacrificateur.
Bien que Pierre ne
soit là qu'en spectateur, il était en mauvaise posture !
Nous sommes
présents peut-être parce que nos parents veulent que nous allions à la réunion,
par habitude ou pour voir nos ami(e)s ?
Notre foi aussi se
contente à certains moments d'être juste spectatrice…!
Nous regardons…mais
ne participons pas véritablement.
Nous sommes
présents de corps mais pas toujours de cœur…et si le cœur y est, il n'est pas
forcement en direction du Seigneur !
Nous sommes
présents mais pas réellement engagés !
Pendant que Jésus
subissait un interrogatoire musclé, qu'on lui crachait au visage, et qu'on lui
donnait des coups de poing et des gifles, Pierre dans la cour était en train de
renier son maître.
Le spectateur Pierre
reculait de la scène !
Malgré la pénombre de
la nuit, Pierre fut mis dans la lumière et trois fois, il nia connaitre Jésus,
allant même faire des imprécations pour certifier ses propos ; ce qui revenait
à appeler la malédiction sur lui s'il mentait ! Et il mentait !
Pierre s'était
endormi trois fois et trois fois il a renié Jésus. Il est important de mettre
en lien les trois endormissements à Gethsémané et les trois reniements qui ont
suivi.
Comprenez-vous
qu'il puisse y avoir un lien entre ces évènements ?
Nos endormissements
spirituels sont propices à toutes sortes de reniements : chaque fois que notre
attitude et notre comportement ont été en opposition avec notre foi: nous
l'avons renié. Chaque fois que nous avons mis de côté le Seigneur préférant
satisfaire notre bien-être : nous l'avons renié. Chaque fois que nous avons tu
notre appartenance à Christ pour mieux être accepté par les autres : nous
l'avons renié !
Nous savons que les
paroles de Jésus sont belles, pleines d'espoir et de réconfort, mais elles sont
aussi parfois accablantes lorsqu'elles tombent sur nous, juste après que nous
ayons péché.
Elles provoquent
alors en nous une tristesse profonde, un sentiment de dégout de soi, une honte
que l'on pense incurable.
Pourtant en
agissant ainsi, le Seigneur nous pousse à la repentance.
2
Corinthiens 7.10
"En effet, la tristesse selon Dieu
produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la
tristesse du monde produit la mort."
A l'image de Pierre
qui pleura, nous devons réaliser que nos larmes parlent souvent mieux que nos
mots.
Pierre était brisé
sous le poids de la culpabilité, car il avait échoué là où il ne pensait jamais
le faire. Le feu près duquel Pierre pensait se réchauffer était en fait un feu
purificateur qui devait consumer son
arrogance et sa suffisance.
C'est par
expérience qu'il écrivit plus tard : 1 Pierre
1.6-7 "Il faut que vous soyez
attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de
votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le
feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque
Jésus-Christ apparaîtra."
Après cet épisode
du reniement, les évènements ont continué à se bousculer pour Jésus qui a été
condamné, martyrisé et crucifié.
Et si Pierre fut
absent à la croix, il s'empressa de courir au sépulcre avec Jean, lorsque les
disciples apprirent la résurrection de Jésus.
Constatant que le
tombeau était vide, ils reprirent espoir et comprirent enfin les prophéties de
Jésus concernant sa résurrection.
Pierre savait qu'il avait
péché, mais cela ne l'a pas empêché de courir au tombeau.
Un tombeau vide peut satisfaire une curiosité
spirituelle, cela ne nécessite pas une repentance ni une confrontation à ses
culpabilités…
Pierre ne s'attendait pas à revoir Christ, il
s'attendait juste à un tombeau vide.
Il est plus facile de se cacher au milieu d'une foule
de disciples enthousiastes que d'affronter un tête à tête avec Jésus et de
confronter son regard qui sonde les cœurs.
Ainsi, lorsque Jésus
ressuscité est apparu pour la première fois au milieu des disciples, Pierre n'a
pas eu d'échange particulier.
Etait-il prêt à
cela ? Jésus lui faisait-il la grâce de se réjouir avec les autres disciples, avant
de passer aux choses sérieuses?
Retenons néanmoins
ce point important : Lorsque Christ avait prévenu Pierre que Satan voulait le
cribler comme le froment, il l'avait aussi assuré de la victoire qu'il allait connaitre
à long terme…
Luc
22.32 "J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne
défaille point; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères."
Il y avait
concrètement un espoir pour Pierre, comme il y en a un pour toi aujourd'hui !
4.
Les trois "m'aimes-tu" ?
C'est lorsque Pierre et ses amis étaient repartis à
la pêche, que Jésus les retrouva et entreprit la restauration de son apôtre.
Il y a parfois un peu de temps qui s'écoule entre
notre repentance et notre restauration !
Si à trois reprises Pierre
s'est endormi, si à trois reprises il a renié Jésus, à trois reprises, Dans Jean 21.15-17 nous pouvons lire que Jésus
lui demanda s'il l'aimait. Et à trois reprises Pierre lui affirma qu'il
l'aimait toujours.
Jésus n’interrogea
pas Pierre sur sa foi qui n’avait pas défailli, grâce à l’intercession du
Sauveur ; mais il l'interrogea sur son amour qui avait été infidèle !
Si ta foi demeure,
ton amour s'est-il refroidi ?
Il y a,
dans la question de Jésus, un mot qu’il faut bien remarquer : M’aimes-tu,
plus que ne font ceux-ci ? C’était là une allusion évidente et
humiliante pour Pierre, à sa parole présomptueuse : "quand tous seraient
scandalisés, je ne serai pas scandalisé."
Alors que
Pierre affirme son amour pour son Maître, nous pouvons relever trois éléments
importants.
D’abord,
instruit par sa triste expérience, et se méfiant de lui-même, Pierre en appelle
à celui qui seul connaît son cœur et peut juger de son amour : Tu sais que je
t’aime.
Puis,
tandis que Jésus dit m'aimes-tu ? (agape), Pierre répond je t'aime
(phileo), sentiment purement humain.
Enfin, il
se garde bien de se comparer avantageusement aux autres, car sa chute et sa
repentance avaient produit en lui l’humilité.
C'est par
ces paroles et par celles qui suivront, que Jésus montre à son disciple qu'il
lui a pardonné, qu'il a restauré sa relation avec lui et qu'il ne lui ôtera pas
sa part (sur terre et dans le ciel).
Le triple
questionnement devait pousser Pierre à examiner son cœur, afin de s’assurer
qu’il aimait réellement le Sauveur : c’était la condition de sa réhabilitation.
La foi
est essentielle mais l'amour doit toujours l'accompagner !
Aimes-tu toi
aussi Jésus, sans présomption, sans te comparer aux autres et en comptant sur
la grâce de celui qui t'a aimé le premier ?
Pierre ne
renia plus jamais le Christ, et plus encore, il se distingua, pendant le reste
de sa vie, par sa proclamation courageuse de Christ, et cela même dans les
situations les plus hostiles.
Oui, il s'était trop
fortement surestimé…
Oui, il avait trop
peu prié…
Oui, il avait trop
dormi…
Oui, il avait agi
avec beaucoup trop d'empressement…
Oui, il avait suivi
Jésus de trop loin…
Et oui finalement,
il avait renié son maître…!
Mais tout ce magnifique
récit, n'est pas fait seulement pour mettre l'accent sur les échecs de Pierre
ou les nôtres, mais sur le pardon du Seigneur et sur son amour qui nous dépasse.
Aujourd'hui, Jésus
pardonne et restaure les cœurs afin que le feu de l'amour puisse de nouveau embraser
ta vie. C'est un temps de réhabilitation, de restauration, de reconstruction et
de rétablissement afin que plus jamais tu ne t'endormes !
Message prêché par Xavier Lavie le dimanche 5 juin 2016
Publié il y a 17th June par Eglise au Coeur de la Ville
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