Cela s'est passé en décembre....
En décembre 1989
pendant ma grossesse, j'ai eu deux visions successives décrivant à la fois le début et la fin de notre vie spirituelle. Dans la première vision, je nous voyais (mon mari et moi) comme deux pensées dans un parterre de fleurs en ville et dans la deuxième vision, je nous voyais comme deux immenses conifères au bout d'un village perché sur les hauteurs...
Notre croissance spirituelle avait été manifeste même si elle avait pris toute une vie... Comme quoi toute vie spirituelle peut commencer par une simple pensée fragile au milieu de beaucoup d'autres pensées et terminer par une vie majestueuse, solidement enracinée et verdoyante sur les hauteurs...
Le 04 décembre 1990,
Xavier a prêché pour la première fois ; c'était à St Étienne du Rouvray (76) dans l'église tzigane.
Le thème de son message était: "Défrichez-vous un champ nouveau!"
En décembre 1991,
Dieu nous parla
par prophétie: "Si
je te donne la coupe de fruits que tu attends, tu
seras dans la joie. Tu mangeras les fruits puis ta joie disparaîtra.
Ne demande pas les fruits, mais l'arbre qui te donnera des fruits en
abondance. Si vous avez Dieu tous les biens du ciel et de
la terre seront vôtres. C'est pourquoi recherchez non les biens mais
leur dispensateur lui-même. Ainsi Dieu refusera pendant un temps de
répondre à vos requêtes limitées afin que vous appreniez à
rechercher les choses les meilleures."
Décembre 1992,
"Pourquoi Dieu nous avait-il
demandé de quitter un emploi stable et un appartement confortable pour
dépérir ensuite dans un jardin d'ennui et de
tristesse?" Nous lui avions pourtant obéi en nous envolant de notre nid! Pour couronner le tout, je tombai enceinte en décembre et me
demandai comment je pourrais élever un nouveau né dans cet environnement
tellement rude, mélancolique et glacial! (L'hiver était froid
et il avait neigé...) Le 17 décembre, Dieu répondit à nos interrogations par le moyen d'une cassette audio intitulée:"Les échecs avec Dieu". Cette cassette relatait l'aventure d'Abraham qui avait tout quitté pour répondre à
l'appel de Dieu. Comme lui, nous avions commencé à obéir à Dieu, mais nous n'étions pas allés jusqu'au bout. Dieu nous avait appelés à quitter notre appartement et notre travail et en cela nous lui avions obéi. Mais Dieu ne nous avait jamais demandé de stationner dans la cour de mes beaux parents! S'il nous fallait partir, ce n'était pas pour végéter là inutilement, mais pour servir Dieu au milieu des tziganes. Si nous nous étiolions moralement, spirituellement et
économiquement, c'était tout simplement parce que nous n'étions pas là
où Dieu nous attendait. Si l'on commence à obéir à Dieu, il faut le faire jusqu'au bout, sinon, c'est
comme si nous n'avions rien fait du tout. Un frère en Christ nous a encouragés à partir par la foi et un autre a expliqué à Xavier ce fait:
"La foi c'est comme un saut dans le vide, mais avec Dieu comme parachute!"
Décembre 1993
Xavier ne trouvait aucun client pour le rempaillage.
Nous nous sentions découragés et inutiles. Puis un matin, ô miracle en entrant avec son camion dans le village de
Maussane-les-Alpilles, le Seigneur lui dit: "Aujourd'hui tu vas travailler!"
Il alla frapper à plusieurs portes de
particuliers ou de commerçants et chaque fois, on lui donna des chaises ou des fauteuils à rempailler ou canner. Jamais il n'avait eu autant de succès
dans ce travail! Tout heureux, il rentra aux caravanes
avec son camion plein de chaises et de fauteuils. A son arrivée, son beau-frère se pencha
sous le camion et lui dit: "Tu as une fuite de gasoil." NON!!! Pas
possible! Xavier venait de comprendre pourquoi la
matinée avait été si productive! Une grosse réparation devait être faite
sur le camion! L'après-midi même, il alla se renseigner
du prix de la réparation puis il se mit à rempailler et canner avec détermination. Lorsque son travail fut terminé, il alla
livrer toutes les chaises et les fauteuils. Sa
dernière cliente, une octogénaire,
déclara qu'elle ne reconnaissait pas sa chaise, tellement Xavier
l'avait rénovée et restaurée. Elle était si heureuse qu'elle lui donna
le double du prix demandé en s'exclamant: "Toute peine mérite salaire!" Lorsque
Xavier rentra à la caravane, il
avait exactement entre ses mains le montant de la réparation, plus
de quoi faire les courses pour une semaine (grâce à la mamie
reconnaissante). Dieu avait tout
prévu!
Décembre 1994
Ayant aussi besoin de me sentir utile, j'ai recommencé à faire des réunions d'enfants. Il n'y avait plus de chapiteau, mais chaque mercredi
après-midi, Xavier faisait le ramassage des enfants sur les différentes places des alentours pour les amener à l'église. Très vite, je me suis sentie mieux et utile et les
réunions d'enfants ont pris de l'ampleur.
Nous avons eu jusqu'à 45 enfants de 2 à 16 ans,
présents. Dès
que Dieu m'a parlé et poussée à m'investir auprès des
enfants, j'ai aussi ouvert, quotidiennement, ma caravane aux enfants
qui traînaient sur la place, pour leur enseigner la bible, colorier,
dessiner et faire des activités
manuelles.
Je fais de l'alphabétisation pour les jeunes tsiganes de 12-16 ans à Sotteville-lès-Rouen.
Sans
que j'ai de diplômes d'institutrice ou d'animatrice,
me voilà en train de faire de l'alphabétisation et de prendre le
relai de l'institutrice déléguée aux gens du voyage qui ne peut venir à Sotteville-lès-Rouen qu'une fois par
semaine. J'ai la liberté d'utiliser mes propres manuels, d'établir
mes programmes et de donner des cours d'hygiène et d'éveil à des jeunes qui n'ont jamais été scolarisés. Le matin, je remplace l'animatrice de la crèche qui est
en longue maladie (pendant 3 mois) et me retrouve seule avec une quinzaine de petits de18 mois à 5 ans. La crèche m'est ouverte et je gère le
reste! (Jeux, jouets, coloriages, gym, chants, histoires
racontées….) L'après-midi, je prends les jeunes de 11 à 16 ans pour
l'alphabétisation. Leur nombre varie entre 1 et 10, selon leur migration… Vers 17h, je prends les enfants scolarisés en primaire
pour les aider à faire leurs devoirs. L'emploi du temps est chargé! Noémie est scolarisée et Emmanuel me suit le matin à la
crèche. Le reste du temps, c'est ma belle mère qui le garde. Xavier est toujours occupé lui
aussi. Il a sa responsabilité à l'église, mais aussi son rôle de
médiateur social qui lui prend beaucoup de temps. Il s'occupe de 500 familles réparties en
Normandie. Il doit intervenir pour les aider dans leurs
papiers administratifs, leurs problèmes de stationnement et leurs problèmes juridiques en tant que médiateur pénal. Il
est consulté pour la mise en place du schéma
départemental d'accueil des gens du voyage et donne des conférences
sur les tziganes dans les écoles d'infirmières et de puéricultrices… Nous prenons conscience que ce n'est pas seulement pour
pourvoir à nos besoins que Dieu nous a donné ces postes mais pour nous former et nous instruire dans de nombreux domaines. Sans
cet emploi, Xavier n'aurait pas appris tant de
choses sur la vie associative et sociale, il n'aurait pas su rédiger
des rapports d'activités et des courriers de toutes sortes, mis en
place des budgets, côtoyé toutes sortes de fonctionnaires,
utilisé toutes sortes d'appareils bureautiques. Pour
ma part, en très peu de temps, j'ai pu tenir les
rôles d'animatrice de crèche et d'institutrice, ce qui m'a permis de
côtoyer d'autres animatrices sociales et de connaître toutes les
familles manouches stationnées autour de
moi. Elles me faisaient confiance pour que je m'occupe des
plus petits jusqu'aux plus grands. Certains enfants se sont attachés à moi (comme Mirabelle
12 ans, l'élève la plus assidue), d'autres se sont montrés plus agressifs. Ma patience et ma persévérance furent mises à rude
épreuve. Pourtant je me sentais à ma place parmi ce
peuple. Mon cœur s'émeut face aux petits qui sont sales et
négligés. Mais les mauvaises odeurs, les poux et la gale ne me
rebutent pas. J'aime ces enfants, je les prends dans mes bras, par la
main, et tente d'améliorer leur ordinaire avec les moyens du bord. Je
pardonne l'agressivité des plus grands et fais preuve
le plus possible de justice et d'équité. Mon témoignage de
chrétienne, je ne le rends pas par des mots mais par des actes qui
payent! Au fil des mois, je les vois changer, se calmer, être
beaucoup plus attentifs, ponctuels, prévenants avec moi et propres! L'atmosphère du terrain n'est plus électrique. Un homme
qui avait menacé Xavier de le tuer, lui rend même service. (Signe qu'il lui demande pardon!) En l'espace de sept mois passés à Sotteville-lès-Rouen,
je me suis occupée de 17 adolescents de 12 à 16 ans, de 23 enfants de 6 à 11 ans et de 22 petits de 18 mois à 5 ans. Le chemin est difficile, et l'apprentissage à l'école de
Dieu semble s'être accéléré. Pourtant le Seigneur nous encourage à continuer dans
cette voie. A travers les difficultés, nous sommes formés, émondés et porteurs de nouveaux fruits.
Décembre 1997
Il
arrive parfois des temps difficiles, où tout semble se liguer contre
vous, où le ciel
paraît fermé par une chape de plomb, où l'adversité fait front
partout autour de vous et où l'on se demande quand tout cela pourra-t-il
prendre fin… La tristesse, le découragement et la sensation d'isolement sont des armes privilégiées
de l'ennemi de notre âme. Et pourtant, il est écrit dans 2 Corinthiens 4/8-9: "Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à
l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus…"
Dans
notre vie, il y eut des périodes où le temps filait à toute allure en
nous
bousculant de toutes parts et d'autres moments où le temps semblait
figé et où nous nous sentions comme un voilier affrontant le poteau
noir. (Le poteau noir est en plein milieu de l'océan
atlantique. C'est un endroit où les longs calmes plats de plusieurs jours succèdent aux violents orages.)
Heureusement les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Comme dit le proverbe:
"Après la pluie le beau temps…" Une épreuve difficile ne se prolonge pas sans fin. Au malheur succède une paix relative, voire un véritable bonheur. Face au "poteau noir", je me suis mise à lire plusieurs ouvrages chrétiens qui ont
ranimé ma foi et l'ont fortifiée. C'était comme des vitamines prises dans un temps de convalescence fébrile.
Puis je me suis mise à prier avec une foi et une joie toute renouvelée. J'ai prié avec
précision pour avoir une nouvelle caravane. J'ai demandé un intérieur moderne, une douche avec chauffe-eau, une chambre avec lits
superposés pour les enfants et j'ai réclamé tout cela fermement pour le lendemain. Prière audacieuse? Caprice de jeune femme? Non! Cela
faisait 18 mois que nous travaillions pour cela et que nous avions
demandé à Dieu
de pourvoir à ce besoin. Ma prière fut très brève mais pleine de
conviction. Lorsque j'ouvris les yeux, une joie immense remplissait tout
mon être au point où j'avais envie de rire et danser là
toute seule dans ma vieille caravane usagée… Bizarre? Non! Le lendemain, Désiré le pasteur qui travaillait avec nous nous téléphona de chez un
marchand de caravanes. Il nous demanda de venir voir une opportunité incroyable! Le marchand avait reçu la veille une caravane d'habitation qu'il n'avait pas commandée
et dont il n'avait pas la vente. Il voulait s'en débarrasser au plus vite, au prix de gros. Cette caravane était moderne, elle possédait une douche avec chauffe-eau et des lits
superposés pour les enfants!!!
Les circonstances favorables ne s'arrêtèrent pas là. Ma
mère qui ne venait jamais nous voir à la caravane était venue cet
après-midi là, pour
nous rendre visite. Entendant la nouvelle de la caravane à visiter
et de l'opportunité à saisir, elle décida sur le champ de nous prêter
une somme d'argent et de nous en donner une autre part!
Les deux sommes d'argents, plus nos économies, correspondaient au
prix de gros de la caravane: 90 000 francs. Nous
nous sommes rendus chez le marchand, avons payé et signé la vente et le
lendemain cette caravane était sur notre emplacement!!!
Jacques 5/16: "La prière fervente du
juste a une grande efficacité."
Le 06 décembre, nous étions de nouveau à Raphèle-les-Arles où Dieu nous plaça pour 18
mois.
Les
cheveux au vent, ayant pour seul plafond le ciel, nos enfants se
sentaient libres et heureux de tout partager. Ils se construisaient
des cabanes, s'amusaient, chantaient, priaient et s'instruisaient.
(Cette année là Noémie suivait son CM2 par correspondance et Emmanuel n'alla pas à l'école maternelle.)
(Cette année là Noémie suivait son CM2 par correspondance et Emmanuel n'alla pas à l'école maternelle.)
Il grandissait avec sa cousine, tels des jumeaux au teint doré,
blonds comme les blés. Ils
gambadaient dans les prairies, arrachaient des trèfles pour Bunny (le
lapin de garenne que
nous avions adopté), ramassaient des amandes sèches,
collectionnaient les mues de cigales et revenaient les poches pleines
d'escargots.
Pleins d'énergie et de curiosité, ils s'aventuraient tels des
explorateurs en mission, découvrant une nature luxuriante et sauvage. J'éduquais mes enfants, à l'école de la vie, du voyage et de la nature,
au fil des rencontres et des nouveaux paysages. Loin du tumulte des cités modernes, j'étais désormais capable de lire,
sans peine, les heures grâce au soleil ou de connaître la température ambiante en humant le fond de l'air.
J'avais la sensation de faire partie intégrante du milieu naturel dans
lequel j'évoluais jours après jours, de vivre harmonieusement au cœur des prairies alentours. C'était comme un retour à des instincts profonds et originels qui
m'aidèrent à me retrouver et à me rapprocher du ciel. Je percevais la vie avec respect et admiration, comme une enfant,
émerveillée par le vol d'un héron, par la digestion d'une couleuvre ou la discipline d'une colonie de fourmis. Le récital des cigales ne m'empêchait pas d'entendre la voix de
Dieu. Dans
ma caravane, j'avais l'impression de retrouver avec bonheur, les
cabanes de mon enfance, de renouer avec l’enfant enfoui dans mon
cœur, de prendre de l’altitude et de la distance par rapport au
quotidien de la vie moderne et trépidante de mes
contemporains. Cette caravane isolée au cœur des prairies formait un espace clos,
enveloppant, nous berçant nonchalamment, au gré du vent. Il
émergeait quelque chose de doux de ce lieu conceptuel, rappelant la
chaleur du ventre maternel, un Havre de paix propice à
l’introspection, à l'invitation aux voyages intérieurs autant qu'aux
longues expéditions. La précarité du lieu favorisait, en effet, le dépouillement personnel,
et le recueillement, il incitait à la sérénité continuelle. Tel Élie, dans sa grotte ou le sage Abraham, sous sa tente de berger,
solitaire, je retrouvais là un apaisement et une certaine félicité
et une communion réelle et personnelle avec mon divin berger. Certes
Dieu appréciait et réclamait de moi ces moments
d'intimité spirituelle et de renoncement au monde presque
anachorétique, mais seulement pour un temps. Il ne souhaitait par que je
bascule à nouveau dans mon goût naturel et prononcé pour la
solitude et le retrait, mais au contraire que je profite de sa
présence pour être transformée dans mon caractère. Ce qu'il planifiait, c'est que je sorte de ma réserve et que je
m'adapte à la nouvelle forme de vie qui se dessinait à l'horizon.
Le 15 décembre 1999, j’ai reçu la vision que nous parvenions au sommet de l’Hermon avec
tout le troupeau. Arrivés à ce sommet, nous
formions une chaîne humaine en nous donnant tous la main. Nous
levions nos têtes vers le ciel en signe de victoire et de reconnaissance
envers Dieu qui nous avait conduits jusque là. Une lumière
aveuglante nous a alors enveloppés et comme transfigurés.
Puis
nous avons dévalé la montagne en courant et en nous
donnant la main. Nous formions un grand filet humain (d’environ 120
personnes) qui ramassait des personnes sur son passage sur les versants
de la montagne et dans la vallée juste en
bas. Nous
étions le corps de Christ, ses mains tendues, ses
pieds courant, ses yeux remplis d’amour et de compassion, sa bouche
remplie de douceur, de vérité et de guérison, nous étions des flambeaux,
un espoir pour ce monde plongé dans les
ténèbres.
Connaissez-vous le livre des actes des apôtres ?
On l’appelle aussi « les actes du Saint Esprit ».
Peut être pensez-vous que son action n’était réservée qu’à l’église primitive, au temps des apôtres, pourtant rien ne l’indique.
Au contraire, la promesse du Saint Esprit dans la vie des croyants est pour tous et son action est toujours aussi puissante et efficace !
Le Saint Esprit l'a accompli dans
la vie d’une église locale qui a triplé le nombre de ses membres en un an, non en l’an 60 après Jésus Christ mais en 2000 !Peut être pensez-vous que son action n’était réservée qu’à l’église primitive, au temps des apôtres, pourtant rien ne l’indique.
Au contraire, la promesse du Saint Esprit dans la vie des croyants est pour tous et son action est toujours aussi puissante et efficace !
Leçon du 02
décembre 2001: Un quinquagénaire nommé Jean aperçut un jour,
un fleuve qui coulait dans le désert et s'en approcha timidement.
Arrivé
près de la rive, il aperçut une cinquantaine de personnes qui
barbotaient
joyeusement en s'éclaboussant et en riant bruyamment. Réjoui par ce
spectacle attrayant, il décida de descendre lui aussi dans les eaux
translucides et revigorantes de ce fleuve
prodigieux.
Aussitôt la paix et la joie envahirent sa vie, lui apportant une sérénité et une sagesse
toutes renouvelées. Mais l'homme se contenta de tremper ses pieds dans le fleuve, sans essayer d'aller plus
loin. La réserve, le doute et la crainte semblaient l'empêcher de se mouiller
davantage. Alors Jésus surgit devant lui, ruisselant des eaux de ce fleuve de vie, il lui sourit
pour le rassurer et lui tendit la main pour l'encourager à s'engager bien plus loin. Il lui dit: " Je
ne t'ai pas conduit jusque là pour que tu te contentes de quelques
gouttes éclaboussées par ceux qui t'entourent. Je ne veux même pas te
donner quelques gorgées de cette eau salutaire, mais je
veux t'immerger complètement dans mon fleuve d'eau vive, afin que tu
en sois rempli jours après jours. Ne crains pas, avance en pleine eau,
avance toujours plus
loin!"
Jean n'écouta pas les conseils de Jésus et se contenta de se tenir en retrait sur le
bord du fleuve, les pieds dans l'eau… Hélas cela ne suffit pas et un jour, l'appel du désert le conduisit au péché et à
l'éloignement du fleuve.
Êtes-vous prêt à vous mouiller pour vivre pleinement en Christ?
Si vous ne l'êtes pas, tôt ou tard vous finirez par vous dessécher et par vous éloigner de celui qui voulait tant
vous donner!
Vision: Jour
après jour, le verger étincela de rosée Sous la lumière du soleil
dorée. Puis souffla un vent doux et léger Sur les arbres, les
dépouillant de leurs effets Et découvrant leurs fruits naissants. Tous
les arbres plongeaient inlassablement Leurs racines dans le fleuve
vermeil Et recevaient les rayons du soleil. Leur feuillage jamais ne se
flétrissait Et leurs fruits doucement croissaient. Quelqu'un serra dans
ses bras le tronc D’un immense figuier blond. Le créateur lui murmura à
l’oreille: "Tu as porté ton affection vers cet arbre
parce que tu aimes ses fruits et son
émanation. Les êtres humains portent toujours leurs
regards vers ce qui les attire, Ainsi, ils aiment mes bienfaits et les
recherchent avec convoitise Et moi qui suis l’auteur des bienfaits
qui me recherche avec ardeur? Qui m’aime pour qui je suis et non pour ce que
je donne de tout cœur?
Recherche moi avec
ferveur car je suis la source de tout ton bonheur."
Jérémie17/7-8:
Dieu
a dans son jardin, une grande variété d'arbres fruitiers qui porteront
chacun du
fruit en leur saison. Mais le temps de la récolte n'est pas encore
venu, le temps de porter les fruits à ses lèvres n'est pas encore venu,
car les fruits viennent à peine
d'éclore. Ils sont encore trop petits, pas assez mûrs et leur goût est amer.
Qui oserait juger le goût d'un fruit alors qu'il n'est pas encore parvenu à sa
maturité? Il faut laisser le fruit se gorger de soleil afin qu'il mûrisse et se gorge de
sucre. Il faut encore le laisser s'abreuver dans le fleuve de vie.
Autre vision : Dieu tenait dans sa main une boule de lave en fusion. Il la lança sur la terre et elle se répandit comme une coulée de lave. Là où elle tomba, l'activité volcanique bouillonnait avec force et soudain une explosion eut lieu au cœur de cet amas bouillonnant. Des projectiles incandescents se sont élevés très haut dans le ciel et sont retombés au loin pour enflammer d'autres territoires. Ce spectacle à la fois formidable et terrible se déroulait sur une échelle planétaire. Les coulées de lave sorties d'un épicentre s'étendaient sur des dizaines, voir des centaines de kilomètres et les projectiles incandescents parcouraient des milliers de kilomètres pour se poser et enflammer d'autres continents au-delà des océans et des frontières. Ce feu terrible représente à la fois le feu du jugement qui va s'abattre sur la terre et consumer tout ce qui s'élève contre Dieu et c'est en même temps un feu qui va enflammer les enfants de Dieu pour les purifier et faire d'eux des flambeaux dans les ténèbres. Les projectiles incandescents sont les serviteurs que Dieu s'est choisi et qu'il va envoyer de part le monde pour accomplir son œuvre, avant le retour de Jésus et l'enlèvement de l’Église! Psaumes 104/4: "Il fait des vents ses messagers, des flammes de feu ses serviteurs."
Autre vision : Dieu tenait dans sa main une boule de lave en fusion. Il la lança sur la terre et elle se répandit comme une coulée de lave. Là où elle tomba, l'activité volcanique bouillonnait avec force et soudain une explosion eut lieu au cœur de cet amas bouillonnant. Des projectiles incandescents se sont élevés très haut dans le ciel et sont retombés au loin pour enflammer d'autres territoires. Ce spectacle à la fois formidable et terrible se déroulait sur une échelle planétaire. Les coulées de lave sorties d'un épicentre s'étendaient sur des dizaines, voir des centaines de kilomètres et les projectiles incandescents parcouraient des milliers de kilomètres pour se poser et enflammer d'autres continents au-delà des océans et des frontières. Ce feu terrible représente à la fois le feu du jugement qui va s'abattre sur la terre et consumer tout ce qui s'élève contre Dieu et c'est en même temps un feu qui va enflammer les enfants de Dieu pour les purifier et faire d'eux des flambeaux dans les ténèbres. Les projectiles incandescents sont les serviteurs que Dieu s'est choisi et qu'il va envoyer de part le monde pour accomplir son œuvre, avant le retour de Jésus et l'enlèvement de l’Église! Psaumes 104/4: "Il fait des vents ses messagers, des flammes de feu ses serviteurs."
Avez-vous déjà réfléchi aux barrages qui pouvaient
vous empêcher d'avancer dans les voies de Dieu?
Avez-vous été confrontés à l'un d'eux?
Et comment avez-vous réagi?
Et comment avez-vous réagi?
Il existe de nombreux barrages tels que les coutumes païennes, les rites idolâtres, la
discrimination, la dissimulation ou toute forme de péché récurrent… Lorsque l'Esprit de Dieu se trouve confronté à ces sortes de résistance, et que des
chrétiens intercèdent pour qu'un déblocage ait lieu, alors le fleuve décuple ses forces et renverse tout sur son passage! Son action est toute puissante et très efficace mais il y a des dégâts pour tous ceux
qui lui ont résisté.
Les jeunes brebis sont appelées par leur divin berger à marcher par
la foi, sans s'appuyer sur leur sagesse humaine ni sur leurs propres
forces, mais sur Jésus qui leur a ouvert le chemin.
Dans les derniers mètres à gravir, elles furent confrontées à leurs craintes mais poussées par Jésus, elles ont traversées des marécages sans s'enfoncer, elles ont parcourus des chemins étroits et obscures, échappé au loup ravisseur et gravis des pentes escarpées leur lanterne à la main...
Elles ont gardé les yeux fixés sur le but à atteindre, guidés par la voix de leur berger et par sa lumière éclairant la nuit...
Dans les derniers mètres à gravir, elles furent confrontées à leurs craintes mais poussées par Jésus, elles ont traversées des marécages sans s'enfoncer, elles ont parcourus des chemins étroits et obscures, échappé au loup ravisseur et gravis des pentes escarpées leur lanterne à la main...
Elles ont gardé les yeux fixés sur le but à atteindre, guidés par la voix de leur berger et par sa lumière éclairant la nuit...
Vision du 23 Décembre
J'étais
agenouillée en prière, sur la rive d'un lac de montagne à l'aube. Tout était
paisible et mon cœur rempli de la présence de Dieu. Soudain le schofar a
retenti faisant écho sur le lac et les montagnes tout autour. J'ai sursauté et
je suis restée quelques instants aux aguets, m'attendant à un danger imminent.
Après quelques minutes de répit, la terre s'est mise à trembler légèrement.
J'ai attendu encore sur le qui-vive, puis plus rien pendant quelques minutes...
Puis un
bruit assourdissant a résonné encore dans la montagne qui semblait s'effondrer
avec fracas. Subitement, les chrétiens de notre église qui avaient trouvé
refuge dans la forêt entourant le lac, sont sortis des bois en courant et en
criant. La panique s'était installée et chacun détalait désorienté, ne sachant
vers où se tourner.
Derrière
eux, la montagne s'éboulait et trois énormes rochers s'en détachèrent, roulant
vers eux pour les écraser. Xavier allait chercher des personnes et les tirait
par le bras pour les amener dans la bonne direction. Je me tenais tout près de
l'eau et hurlais à qui voulait l'entendre de se diriger vers le lac. Je portais
une robe blanche maculée de sang au niveau du cœur. Une voix céleste
m'expliqua que le sang du Christ coulait en moi et que mon cœur saignait de
cette situation. Dans ma main, je serrai de toutes mes forces une petite
bible au point que la couverture me rentrait dans la peau. Agenouillée
sur la rive du lac, je respirais à plein poumons comme pour puiser toutes les
forces nécessaires dans la prière pour moi et pour Xavier qui se tenait au cœur
de la bataille. Face aux rochers, il était impossible de rebrousser chemin.
Tout le peuple se retrouva peu à peu acculé au lac, comme Moïse s'était
autrefois retrouvé face à la mer rouge et poursuivi par l'armée des égyptiens.
Soudain une voix pressante et autoritaire a retenti du ciel, lui ordonnant
d'abandonner sa tâche et de courir lui aussi vers les eaux. Sans hésiter, il a
attrapé un mérinos tétanisé par la peur, au cœur de toute cette agitation, et
le jetant sur son épaule, il s'est précipité dans le lac avec moi à ses côtés.
Noémie et Matthieu nous talonnaient, suivis par de nombreux chrétiens. Alors un
miracle s'accomplit, sans que nous ayons eu le temps d'en prendre conscience.
Dès que nous avons posé les pieds dans l'eau, nous ne nous sommes pas
enfoncés mais nous avons continué à courir aussi vite qu'on le pouvait sans
s'arrêter ni se retourner. Au moment où nous avons atteint le milieu du lac, un
geyser a soudain jailli des profondeurs et nous a aspirés tous les trois, avant
de nous projeter vers les cieux.
Décembre 2010
Lorsque Xavier m'a annoncé que mon livre était imprimé à 200
exemplaires, j'ai soudain eu un flash sur mon passé.
Je me suis
souvenue que 26 ans en arrière, lorsque je ne connaissais pas encore Jésus et
sa parole, j'étais tournée vers les sciences occultes telles que l'astrologie,
les lignes de la main ou les tarots. Dans les lignes de ma main j'avais appris
que j'avais la marque des écrivains mais qu'elle était barrée ce qui signifiait
que tous mes efforts à écrire un ouvrage seraient vains et qu'il y aurait
toujours des circonstances qui s'opposeraient à mes désirs d'écrire un livre.
Cette parole
divinatoire était en fait une parole de malédiction inscrite dans ma mémoire.Heureusement
je l'avais oubliée depuis ma conversion; car si elle avait été encore présente
dans mes pensées, elle m'aurait amenée à douter de mes capacités et de mon
succès.
Des paroles
de malédictions dites ou lues peuvent être de vrais sujets de combats
spirituels si nous continuons à y croire malgré notre appartenance à Jésus
Christ. La vérité
c'est qu'en Christ on devient une nouvelle créature et que les choses anciennes
sont passées... Notre destin
est dans ses mains et plus dans les nôtres ou celles de Satan. Satan a un
destin pour nous mais Jésus en a un autre complètement différent. Il a pour
nous des projets de paix et non de malheur afin de nous donner un avenir et de
l'espérance. Je sais
aujourd'hui par expérience (et pas seulement en théorie) que les paroles de
malédictions ont été brisées à la croix! Si je ne
m'étais pas convertie à Christ, ma vie serait tellement différente de celle que
j'ai aujourd'hui!
Je suis
consciente que tout ce que j'ai et tout ce que je suis devenue vient de lui. Si je
n'étais pas née de nouveau je n'aurais jamais écrit ce livre qui raconte ma vie
avec Dieu...
Décembre 2011
Si nous obéissons à ces injonctions divines, nous obtiendrons trois
choses nouvelles pour notre vie: Une onction fraîche pour notre tête (siège de toutes
nos pensées afin qu'elles soient renouvelées), une embrassade divine (une
communion et une proximité plus grande avec notre Dieu), la révélation d'un
appel divin et personnel qui va nous indiquer de nouvelles perspectives, une
nouvelle direction, de nouvelles responsabilités, et va nous attribuer, en même
temps, de nouvelles capacités. Préférez-vous continuer de courir après des
ânesses ou préférez-vous vous arrêter dans la présence de Dieu qui vous a fixé
un rendez-vous divin qui bouleversera tout votre avenir?
Décembre 2012
Pendant la réunion d'intercession, le Seigneur me montra ses disciples comme des vases de terre, remplis de gros sel et d'huile parfumée. Les disciples portaient en eux-mêmes ce sel afin de ne pas être atteints par la corruption ambiante, et ils jetaient aussi ce sel devant leur pas, comme pour assainir la terre sur laquelle ils allaient marcher. Le monde corrompu et insipide dans lequel nous vivons rejette de plus en plus la contribution active des chrétiens, pourtant ceux-ci doivent persévérer dans leur rôle d'assainisseurs et d'exhausteurs de goûts. Ils doivent ajouter leur grain de sel dans leurs paroles et leurs actes, signes de leur pureté et de leur saveur céleste si particulière. La bible déclare que les disciples de Jésus Christ sont le sel de la terre. (Matthieu 5/13) Notre sel de table ne peut pas perdre sa salinité, parce qu’il est composé de cristaux purs. Mais dans les pays bibliques, le sel était souvent mélangé à différentes sortes d’impuretés. Il se pouvait donc que le sel proprement dit se dissolve et qu’il ne reste dans le récipient que des résidus insipides et sans valeur, dans ce cas ils ne pouvaient même pas servir comme engrais et n’étaient plus bons qu’à être jetés. Veillons sur notre réserve de sel! Plus nous l'utiliserons et moins elle diminuera dans notre vase; c'est ça le miracle de Dieu pour ceux qui demeurent en Christ! Quand à l'huile, elle symbolise l'onction du Saint Esprit répandue dans notre vie, elle sert à remplir nos lampes et à répandre le bon parfum de Christ autour de nous.
Pendant la réunion d'intercession, le Seigneur me montra ses disciples comme des vases de terre, remplis de gros sel et d'huile parfumée. Les disciples portaient en eux-mêmes ce sel afin de ne pas être atteints par la corruption ambiante, et ils jetaient aussi ce sel devant leur pas, comme pour assainir la terre sur laquelle ils allaient marcher. Le monde corrompu et insipide dans lequel nous vivons rejette de plus en plus la contribution active des chrétiens, pourtant ceux-ci doivent persévérer dans leur rôle d'assainisseurs et d'exhausteurs de goûts. Ils doivent ajouter leur grain de sel dans leurs paroles et leurs actes, signes de leur pureté et de leur saveur céleste si particulière. La bible déclare que les disciples de Jésus Christ sont le sel de la terre. (Matthieu 5/13) Notre sel de table ne peut pas perdre sa salinité, parce qu’il est composé de cristaux purs. Mais dans les pays bibliques, le sel était souvent mélangé à différentes sortes d’impuretés. Il se pouvait donc que le sel proprement dit se dissolve et qu’il ne reste dans le récipient que des résidus insipides et sans valeur, dans ce cas ils ne pouvaient même pas servir comme engrais et n’étaient plus bons qu’à être jetés. Veillons sur notre réserve de sel! Plus nous l'utiliserons et moins elle diminuera dans notre vase; c'est ça le miracle de Dieu pour ceux qui demeurent en Christ! Quand à l'huile, elle symbolise l'onction du Saint Esprit répandue dans notre vie, elle sert à remplir nos lampes et à répandre le bon parfum de Christ autour de nous.
Décembre 2013
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette année que je qualifierais d'hivernale, pour ses aspects de labours, d'émondages et de souffrances physiques et morales. Une année de combats et de victoires puisque la guerre spirituelle a fait d'Homothumadon une réalité et de mes proches des compagnons de combat, puis qu’ensemble nous avons vu la maladie se transformer en guérison, nous avons arracher des âmes à l'ennemi, nous avons resserré nos liens fraternels et grandi dans la foi, la maturité et l'amour...
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette année que je qualifierais d'hivernale, pour ses aspects de labours, d'émondages et de souffrances physiques et morales. Une année de combats et de victoires puisque la guerre spirituelle a fait d'Homothumadon une réalité et de mes proches des compagnons de combat, puis qu’ensemble nous avons vu la maladie se transformer en guérison, nous avons arracher des âmes à l'ennemi, nous avons resserré nos liens fraternels et grandi dans la foi, la maturité et l'amour...
Décembre 2014
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette année que je qualifierais de printanière pour tous ses commencements qu'il ne faut pas négliger mais sur lesquels il faut veiller et faire fructifier.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette année que je qualifierais de printanière pour tous ses commencements qu'il ne faut pas négliger mais sur lesquels il faut veiller et faire fructifier.
Si notre enracinement n’est pas profond nous risquons la mort par
la sécheresse (c’est ce que nous dit une partie de la parabole du
semeur)si ce n'est à cause d'un violent orage. D’où l’importance, quand les temps sont favorables, au printemps, de
ne pas pousser seulement en hauteur, mais aussi en profondeur!
Jérémie 17.8 "Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit."
Et puis, quitte à faire souffrir un peu les plantes, il vaut mieux ne pas trop les arroser pour les obliger à aller chercher l’eau plus en profondeur. C'est dans l’épreuve que l’on grandit : la chaleur de l’été est indispensable à la formation de bons fruits, même si la plante est soumise à rude épreuve.
Jacques 1.2-4 "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien."
Romains 5.3-4 "Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance."
Si le but de notre vie, comme celui de la plante est de porter du fruit, cela ne va pas sans contrainte et travail.
Jérémie 17.8 "Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit."
Et puis, quitte à faire souffrir un peu les plantes, il vaut mieux ne pas trop les arroser pour les obliger à aller chercher l’eau plus en profondeur. C'est dans l’épreuve que l’on grandit : la chaleur de l’été est indispensable à la formation de bons fruits, même si la plante est soumise à rude épreuve.
Jacques 1.2-4 "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien."
Romains 5.3-4 "Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance."
Si le but de notre vie, comme celui de la plante est de porter du fruit, cela ne va pas sans contrainte et travail.
Quand Dieu s'apprête à guerroyer contre l'ennemi, il en avertit d'abord
ses serviteurs les prophètes, puis il lève une armée d'intercesseurs (le verbe "intercéder" en grec signifie lancer une flèche ou un javelot.).
Jeter une flèche dans la direction de l'ennemi équivalait, aux temps bibliques, à une déclaration de guerre avec l'anticipation et la certitude de la victoire. Conscients que Christ a remporté une fois pour toutes la victoire sur notre ennemi à la croix, nous pouvons nous aussi avec foi, anticiper nos victoires. D'autre part, il nous faut demeurer sur les hauteurs (assis en Christ dans les lieux célestes), à l'écoute de la voix de l’Eternel des armées qui nous guide dans notre intercession. C'est lui qui nous donne les directives et les directions, qui nous indique les temps favorables aux assauts et qui coordonne ses troupes afin qu'elles soient efficace. C'est lui encore qui combat avec nous et pour nous et nous accorde sa victoire ! Sans lui nous ne pouvons rien faire de bon ni de parfait...
Jeter une flèche dans la direction de l'ennemi équivalait, aux temps bibliques, à une déclaration de guerre avec l'anticipation et la certitude de la victoire. Conscients que Christ a remporté une fois pour toutes la victoire sur notre ennemi à la croix, nous pouvons nous aussi avec foi, anticiper nos victoires. D'autre part, il nous faut demeurer sur les hauteurs (assis en Christ dans les lieux célestes), à l'écoute de la voix de l’Eternel des armées qui nous guide dans notre intercession. C'est lui qui nous donne les directives et les directions, qui nous indique les temps favorables aux assauts et qui coordonne ses troupes afin qu'elles soient efficace. C'est lui encore qui combat avec nous et pour nous et nous accorde sa victoire ! Sans lui nous ne pouvons rien faire de bon ni de parfait...
Les-secrets-de-Zoé
Publié il y a 6 days ago par Eglise au Coeur de la Ville
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