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vendredi 9 décembre 2016

Mon calendrier de l'avent


Cela s'est passé en décembre....

En décembre 1989
pendant ma grossesse, j'ai eu deux visions successives décrivant à la fois le début et la fin de notre vie spirituelle. Dans la première vision, je nous voyais (mon mari et moi) comme deux pensées dans un parterre de fleurs en  ville et dans la deuxième vision, je nous voyais comme deux immenses conifères au bout d'un village perché sur les hauteurs...
Notre croissance spirituelle avait été manifeste même si elle avait pris toute une vie... Comme quoi toute vie spirituelle peut commencer par une simple pensée fragile au milieu de beaucoup d'autres pensées et terminer par une vie majestueuse, solidement enracinée et verdoyante sur les hauteurs...


Le 04 décembre 1990

Xavier a prêché pour la première fois ; c'était à St Étienne du Rouvray (76) dans l'église tzigane. 
Le thème de son message était: "Défrichez-vous un champ nouveau!"





 
En décembre 1991,
Dieu nous parla par prophétie: "Si je te donne la coupe de fruits que tu attends, tu seras dans la joie. Tu mangeras les fruits puis ta joie disparaîtra. Ne demande pas les fruits, mais l'arbre qui te donnera des fruits en abondance. Si vous avez Dieu tous les biens du ciel et de la terre seront vôtres. C'est pourquoi recherchez non les biens mais leur dispensateur lui-même. Ainsi Dieu refusera pendant un temps de répondre à vos requêtes limitées afin que vous appreniez à rechercher les choses les meilleures."
Décembre 1992,  
"Pourquoi Dieu nous avait-il demandé de quitter un emploi stable et un appartement confortable pour dépérir ensuite dans un jardin d'ennui et de tristesse?" Nous lui avions pourtant obéi en nous envolant de notre nid! Pour couronner le tout, je tombai enceinte en décembre et me demandai comment je pourrais élever un nouveau né dans cet environnement tellement rude, mélancolique et glacial! (L'hiver était froid et il avait neigé...) Le 17 décembre, Dieu répondit à nos interrogations par le moyen d'une cassette audio intitulée:"Les échecs avec Dieu". Cette cassette relatait l'aventure d'Abraham qui avait tout quitté pour répondre à l'appel de Dieu. Comme lui, nous avions commencé à obéir à Dieu, mais nous n'étions pas allés jusqu'au bout.  Dieu nous avait appelés à quitter notre appartement et notre travail et en cela nous lui avions obéi. Mais Dieu ne nous avait jamais demandé de stationner dans la cour de mes beaux parents! S'il nous fallait partir, ce n'était pas pour végéter là inutilement, mais pour servir Dieu au milieu des tziganes. Si nous nous étiolions moralement, spirituellement et économiquement, c'était tout simplement parce que nous n'étions pas là où Dieu nous attendait. Si l'on commence à obéir à Dieu, il faut le faire jusqu'au bout, sinon, c'est comme si nous n'avions rien fait du tout. Un frère en Christ nous a encouragés à partir par la foi et un autre a expliqué à Xavier ce fait: "La foi c'est comme un saut dans le vide, mais avec Dieu comme parachute!"

Décembre 1993
Xavier ne trouvait aucun client pour le rempaillage. Nous nous sentions découragés et inutiles. Puis un matin, ô miracle en entrant avec son camion dans le village de Maussane-les-Alpilles, le Seigneur lui dit: "Aujourd'hui tu vas travailler!"
Il alla frapper à plusieurs portes de particuliers ou de commerçants et chaque fois, on lui donna des chaises ou des fauteuils à rempailler ou canner. Jamais il n'avait eu autant de succès dans ce travail! Tout heureux, il rentra aux caravanes avec son camion plein de chaises et de fauteuils. A son arrivée, son beau-frère se pencha sous le camion et lui dit: "Tu as une fuite de gasoil." NON!!! Pas possible! Xavier venait de comprendre pourquoi la matinée avait été si productive! Une grosse réparation devait être faite sur le camion! L'après-midi même, il alla se renseigner du prix de la réparation puis il se mit à rempailler et canner avec détermination. Lorsque son travail fut terminé, il alla livrer toutes les chaises et les fauteuils. Sa dernière cliente, une octogénaire, déclara qu'elle ne reconnaissait pas sa chaise, tellement Xavier l'avait rénovée et restaurée. Elle était si heureuse qu'elle lui donna le double du prix demandé en s'exclamant: "Toute peine mérite salaire!" Lorsque Xavier rentra à la caravane, il avait exactement entre ses mains le montant de la réparation, plus de quoi faire les courses pour une semaine (grâce à la mamie reconnaissante). Dieu avait tout prévu!
Décembre 1994
Ayant aussi besoin de me sentir utile, j'ai recommencé à faire des réunions d'enfants. Il n'y avait plus de chapiteau, mais chaque mercredi après-midi, Xavier faisait le ramassage des enfants sur les différentes places des alentours pour les amener à l'église. Très vite, je me suis sentie mieux et utile et les réunions d'enfants ont pris de l'ampleur.
Nous avons eu jusqu'à 45 enfants de 2 à 16 ans, présents. Dès que Dieu m'a parlé et poussée à m'investir auprès des enfants, j'ai aussi ouvert, quotidiennement, ma caravane aux enfants qui traînaient sur la place, pour leur enseigner la bible, colorier, dessiner et faire des activités manuelles.
 
Décembre 1995
 Je fais de l'alphabétisation pour les jeunes tsiganes de 12-16 ans à Sotteville-lès-Rouen.



Décembre 1996
Sans que j'ai de diplômes d'institutrice ou d'animatrice, me voilà en train de faire de l'alphabétisation et de prendre le relai de l'institutrice déléguée aux gens du voyage qui ne peut venir à Sotteville-lès-Rouen qu'une fois par semaine. J'ai la liberté d'utiliser mes propres manuels, d'établir mes programmes et de donner des cours d'hygiène et d'éveil à des jeunes qui n'ont jamais été scolarisés. Le matin, je remplace l'animatrice de la crèche qui est en longue maladie (pendant 3 mois) et me retrouve seule avec une quinzaine de petits de18 mois à 5 ans. La crèche m'est ouverte et je gère le reste! (Jeux, jouets, coloriages, gym, chants, histoires racontées….) L'après-midi, je prends les jeunes de 11 à 16 ans pour l'alphabétisation. Leur nombre varie entre 1 et 10, selon leur migration… Vers 17h, je prends les enfants scolarisés en primaire pour les aider à faire leurs devoirs. L'emploi du temps est chargé! Noémie est scolarisée et Emmanuel me suit le matin à la crèche. Le reste du temps, c'est ma belle mère qui le garde.  Xavier est toujours occupé lui aussi. Il a sa responsabilité à l'église, mais aussi son rôle de médiateur social qui lui prend beaucoup de temps. Il s'occupe de 500 familles réparties en Normandie. Il doit intervenir pour les aider dans leurs papiers administratifs, leurs problèmes de stationnement et leurs problèmes juridiques en tant que médiateur pénal. Il est consulté pour la mise en place du schéma départemental d'accueil des gens du voyage et donne des conférences sur les tziganes dans les écoles d'infirmières et de puéricultrices…  Nous prenons conscience que ce n'est pas seulement pour pourvoir à nos besoins que Dieu nous a donné ces postes mais pour nous former et nous instruire dans de nombreux domaines. Sans cet emploi, Xavier n'aurait pas appris tant de choses sur la vie associative et sociale, il n'aurait pas su rédiger des rapports d'activités et des courriers de toutes sortes, mis en place des budgets, côtoyé toutes sortes de fonctionnaires, utilisé toutes sortes d'appareils bureautiques. Pour ma part, en très peu de temps, j'ai pu tenir les rôles d'animatrice de crèche et d'institutrice, ce qui m'a permis de côtoyer d'autres animatrices sociales et de connaître toutes les familles manouches stationnées autour de moi. Elles me faisaient confiance pour que je m'occupe des plus petits jusqu'aux plus grands. Certains enfants se sont attachés à moi (comme Mirabelle 12 ans, l'élève la plus assidue), d'autres se sont montrés plus agressifs. Ma patience et ma persévérance furent mises à rude épreuve. Pourtant je me sentais à ma place parmi ce peuple. Mon cœur s'émeut face aux petits qui sont sales et négligés. Mais les mauvaises odeurs, les poux et la gale ne me rebutent pas. J'aime ces enfants, je les prends dans mes bras, par la main, et tente d'améliorer leur ordinaire avec les moyens du bord. Je pardonne l'agressivité des plus grands et fais preuve le plus possible de justice et d'équité. Mon témoignage de chrétienne, je ne le rends pas par des mots mais par des actes qui payent! Au fil des mois, je les vois changer, se calmer, être beaucoup plus attentifs, ponctuels, prévenants avec moi et propres! L'atmosphère du terrain n'est plus électrique. Un homme qui avait menacé Xavier de le tuer, lui rend même service. (Signe qu'il lui demande pardon!) En l'espace de sept mois passés à Sotteville-lès-Rouen, je me suis occupée de 17 adolescents de 12 à 16 ans, de 23 enfants de 6 à 11 ans et de 22 petits de 18 mois à 5 ans. Le chemin est difficile, et l'apprentissage à l'école de Dieu semble s'être accéléré. Pourtant le Seigneur nous encourage à continuer dans cette voie. A travers les difficultés, nous sommes formés, émondés et porteurs de nouveaux fruits.

Décembre 1997
Il arrive parfois des temps difficiles, où tout semble se liguer contre vous, où le ciel paraît fermé par une chape de plomb, où l'adversité fait front partout autour de vous et où l'on se demande quand tout cela pourra-t-il prendre fin… La tristesse, le découragement et la sensation d'isolement sont des armes privilégiées de l'ennemi de notre âme. Et pourtant, il est écrit dans 2 Corinthiens 4/8-9: "Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus…"

Dans notre vie, il y eut des périodes où le temps filait à toute allure en nous bousculant de toutes parts et d'autres moments où le temps semblait figé et où nous nous sentions comme un voilier affrontant le poteau noir. (Le poteau noir est en plein milieu de l'océan atlantique. C'est un endroit où les longs calmes plats de plusieurs jours succèdent aux violents orages.)

Heureusement les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Comme dit le proverbe: "Après la pluie le beau temps…" Une épreuve difficile ne se prolonge pas sans fin. Au malheur succède une paix relative, voire un véritable bonheur.  Face au "poteau noir", je me suis mise à lire plusieurs ouvrages chrétiens qui ont ranimé ma foi et l'ont fortifiée. C'était comme des vitamines prises dans un temps de convalescence fébrile. 

Puis je me suis mise à prier avec une foi et une joie toute renouvelée. J'ai prié avec précision pour avoir une nouvelle caravane. J'ai demandé un intérieur moderne, une douche avec chauffe-eau, une chambre avec lits superposés pour les enfants et j'ai réclamé tout cela fermement pour le lendemain. Prière audacieuse? Caprice de jeune femme? Non! Cela faisait 18 mois que nous travaillions pour cela et que nous avions demandé à Dieu de pourvoir à ce besoin. Ma prière fut très brève mais pleine de conviction. Lorsque j'ouvris les yeux, une joie immense remplissait tout mon être au point où j'avais envie de rire et danser là toute seule dans ma vieille caravane usagée… Bizarre? Non! Le lendemain, Désiré le pasteur qui travaillait avec nous nous téléphona de chez un marchand de caravanes. Il nous demanda de venir voir une opportunité incroyable! Le marchand avait reçu la veille une caravane d'habitation qu'il n'avait pas commandée et dont il n'avait pas la vente. Il voulait s'en débarrasser au plus vite, au prix de gros. Cette caravane était moderne, elle possédait une douche avec chauffe-eau et des lits superposés pour les enfants!!!

Les circonstances favorables ne s'arrêtèrent pas là. Ma mère qui ne venait jamais nous voir à la caravane était venue cet après-midi là, pour nous rendre visite. Entendant la nouvelle de la caravane à visiter et de l'opportunité à saisir, elle décida sur le champ de nous prêter une somme d'argent et de nous en donner une autre part! Les deux sommes d'argents, plus nos économies, correspondaient au prix de gros de la caravane: 90 000 francs. Nous nous sommes rendus chez le marchand, avons payé et signé la vente et le lendemain cette caravane était sur notre emplacement!!! 
Jacques 5/16: "La prière fervente du juste a une grande efficacité."
Décembre 1998
 Le 06 décembre, nous étions de nouveau à Raphèle-les-Arles où Dieu nous plaça pour 18 mois. 
Les cheveux au vent, ayant pour seul plafond le ciel, nos enfants se sentaient libres et heureux de tout partager. Ils se construisaient des cabanes, s'amusaient, chantaient, priaient et s'instruisaient.
(Cette année là Noémie suivait son CM2 par correspondance et Emmanuel n'alla pas à l'école maternelle.)
 Il grandissait avec sa cousine, tels des jumeaux au teint doré, blonds comme les blés. Ils gambadaient dans les prairies, arrachaient des trèfles pour Bunny (le lapin de garenne que nous avions adopté), ramassaient des amandes sèches, collectionnaient les mues de cigales et revenaient les poches pleines d'escargots.
Pleins d'énergie et de curiosité, ils s'aventuraient tels des explorateurs en mission, découvrant une nature luxuriante et sauvage. J'éduquais mes enfants, à l'école de la vie, du voyage et de la nature, au fil des rencontres et des nouveaux paysages. Loin du tumulte des cités modernes, j'étais désormais capable de lire, sans peine, les heures grâce au soleil ou de connaître la température ambiante en humant le fond de l'air.
J'avais la sensation de faire partie intégrante du milieu naturel dans lequel j'évoluais jours après jours, de vivre harmonieusement au cœur des prairies alentours. C'était comme un retour à des instincts profonds et originels qui m'aidèrent à me retrouver et à me rapprocher du ciel.  Je percevais la vie avec respect et admiration, comme une enfant, émerveillée par le vol d'un héron, par la digestion d'une couleuvre ou la discipline d'une colonie de fourmis. Le récital des cigales ne m'empêchait pas d'entendre la voix de Dieu. Dans ma caravane, j'avais l'impression de retrouver avec bonheur, les cabanes de mon enfance, de renouer avec l’enfant enfoui dans mon cœur, de prendre de l’altitude et de la distance par rapport au quotidien de la vie moderne et trépidante de mes contemporains. Cette caravane isolée au cœur des prairies formait un espace clos, enveloppant, nous berçant nonchalamment, au gré du vent. Il émergeait quelque chose de doux de ce lieu conceptuel, rappelant la chaleur du ventre maternel, un Havre de paix propice à l’introspection, à l'invitation aux voyages intérieurs autant qu'aux longues expéditions. La précarité du lieu favorisait, en effet, le dépouillement personnel, et le recueillement, il incitait à la sérénité continuelle. Tel Élie, dans sa grotte ou le sage Abraham, sous sa tente de berger, solitaire, je retrouvais  là un apaisement et une certaine félicité et une communion réelle et personnelle avec mon divin berger. Certes Dieu appréciait et réclamait de moi ces moments d'intimité spirituelle et de renoncement au monde presque anachorétique, mais seulement pour un temps. Il ne souhaitait par que je bascule à nouveau dans mon goût naturel et prononcé pour la solitude et le retrait, mais au contraire que je profite de sa présence pour être transformée dans mon caractère. Ce qu'il planifiait, c'est que je sorte de ma réserve et que je m'adapte à la nouvelle forme de vie qui se dessinait à l'horizon.
Décembre 1999 
 Le 15 décembre 1999, j’ai reçu la vision que nous parvenions au sommet de l’Hermon avec tout le troupeau. Arrivés à ce sommet, nous formions une chaîne humaine en nous donnant tous la main. Nous levions nos têtes vers le ciel en signe de victoire et de reconnaissance envers Dieu qui nous avait conduits jusque là. Une lumière aveuglante nous a alors enveloppés et comme transfigurés. Puis nous avons dévalé la montagne en courant et en nous donnant la main. Nous formions un grand filet humain (d’environ 120 personnes) qui ramassait des personnes sur son passage sur les versants de la montagne et dans la vallée juste en bas. Nous étions le corps de Christ, ses mains tendues, ses pieds courant, ses yeux remplis d’amour et de compassion, sa bouche remplie de douceur, de vérité et de guérison, nous étions des flambeaux, un espoir pour ce monde plongé dans les ténèbres.

Décembre 2000
Connaissez-vous le livre des actes des apôtres ?
On l’appelle aussi « les actes du Saint Esprit ».
Peut être pensez-vous que son action n’était réservée qu’à l’église primitive, au temps des apôtres, pourtant rien ne l’indique.
Au contraire, la promesse du Saint Esprit dans la vie des croyants est pour tous et son action est toujours aussi puissante et efficace !
Le Saint Esprit l'a accompli dans la vie d’une église locale qui a triplé le nombre de ses membres en un an, non en l’an 60 après Jésus Christ mais en 2000 !
Décembre 2001
Leçon du 02 décembre 2001: Un quinquagénaire nommé Jean aperçut un jour, un fleuve qui coulait dans le désert et s'en approcha timidement.
Arrivé près de la rive, il aperçut une cinquantaine de personnes qui barbotaient joyeusement en s'éclaboussant et en riant bruyamment. Réjoui par ce spectacle attrayant, il décida de descendre lui aussi dans les eaux translucides et revigorantes de ce fleuve prodigieux.
Aussitôt la paix et la joie envahirent sa vie, lui apportant une sérénité et une sagesse toutes renouvelées. Mais l'homme se contenta de tremper ses pieds dans le fleuve, sans essayer d'aller plus loin. La réserve, le doute et la crainte semblaient l'empêcher de se mouiller davantage. Alors Jésus surgit devant lui, ruisselant des eaux de ce fleuve de vie, il lui sourit pour le rassurer et lui tendit la main pour l'encourager à s'engager bien plus loin. Il lui dit: " Je ne t'ai pas conduit jusque là pour que tu te contentes de quelques gouttes éclaboussées par ceux qui t'entourent. Je ne veux même pas te donner quelques gorgées de cette eau salutaire, mais je veux t'immerger complètement dans mon fleuve d'eau vive, afin que tu en sois rempli jours après jours. Ne crains pas, avance en pleine eau, avance toujours plus loin!" 
Jean n'écouta pas les conseils de Jésus et se contenta de se tenir en retrait sur le bord du fleuve, les pieds dans l'eau… Hélas cela ne suffit pas et un jour, l'appel du désert le conduisit au péché et à l'éloignement du fleuve. 
Êtes-vous prêt à vous mouiller pour vivre pleinement en Christ?
Si vous ne l'êtes pas, tôt ou tard vous finirez par vous dessécher et par vous éloigner de celui qui voulait tant vous donner!
 
Décembre 2002
Vision: Jour après jour, le verger étincela de rosée Sous la lumière du soleil dorée. Puis souffla un vent doux et léger Sur les arbres, les dépouillant de leurs effets Et découvrant leurs fruits naissants. Tous les arbres plongeaient inlassablement Leurs racines dans le fleuve vermeil Et recevaient les rayons du soleil. Leur feuillage jamais ne se flétrissait Et leurs fruits doucement croissaient. Quelqu'un serra dans ses bras le tronc D’un immense figuier blond.  Le créateur lui murmura à l’oreille: "Tu as porté ton affection vers cet arbre parce que tu aimes ses fruits et son émanation. Les êtres humains portent toujours leurs regards vers ce qui les attire, Ainsi, ils aiment mes bienfaits et les recherchent  avec convoitise Et moi qui suis  l’auteur des bienfaits qui me recherche avec ardeur? Qui m’aime pour qui je suis et non pour ce que je donne de tout cœur?
Recherche moi  avec ferveur car je suis la source de tout ton bonheur." Jérémie17/7-8:                           Dieu a dans son jardin, une grande variété d'arbres fruitiers qui porteront chacun du fruit en leur saison. Mais le temps de la récolte  n'est pas encore venu, le temps de porter les fruits à ses lèvres n'est pas encore venu, car les fruits viennent à peine d'éclore. Ils sont encore trop petits, pas assez mûrs et leur goût est amer.
Qui oserait juger le goût d'un fruit alors qu'il n'est pas encore parvenu à sa maturité? Il faut laisser le fruit se gorger de soleil afin qu'il mûrisse et se gorge de sucre. Il faut encore le laisser s'abreuver dans le fleuve de vie.
 Autre vision : Dieu tenait dans sa main une boule de lave en fusion. Il la lança sur la terre et elle se répandit comme une coulée de lave. Là où elle tomba, l'activité volcanique bouillonnait avec force et soudain une explosion eut lieu au cœur de cet amas bouillonnant. Des projectiles incandescents se sont élevés très haut dans le ciel et sont retombés au loin pour enflammer d'autres territoires. Ce spectacle à la fois formidable et terrible se déroulait sur une échelle planétaire. Les coulées de lave sorties d'un épicentre s'étendaient sur des dizaines, voir des centaines de kilomètres et les projectiles incandescents parcouraient des milliers de kilomètres pour se poser et enflammer d'autres continents au-delà des océans et des frontières. Ce feu terrible représente à la fois le feu du jugement qui va s'abattre sur la terre et consumer tout ce qui s'élève contre Dieu et c'est en même temps un feu qui va enflammer les enfants de Dieu pour les purifier et faire d'eux des flambeaux dans les ténèbres. Les projectiles incandescents sont les serviteurs que Dieu s'est choisi et qu'il va envoyer de part le monde pour accomplir son œuvre, avant le retour de Jésus et l'enlèvement de l’Église! Psaumes 104/4: "Il fait des vents ses messagers, des flammes de feu ses serviteurs."
Décembre 2003
Avez-vous déjà réfléchi aux barrages qui pouvaient vous empêcher d'avancer dans les voies de Dieu?
Avez-vous été confrontés à l'un d'eux?
Et comment avez-vous réagi?

Il existe de nombreux barrages tels que les coutumes païennes, les rites idolâtres, la discrimination, la dissimulation ou toute forme de péché récurrent… Lorsque l'Esprit de Dieu se trouve confronté à ces sortes de résistance, et que des chrétiens intercèdent pour qu'un déblocage ait lieu, alors le fleuve décuple ses forces et renverse tout sur son passage! Son action est toute puissante et très efficace mais il y a des dégâts pour tous ceux qui lui ont résisté.
Décembre 2008
Les jeunes brebis sont appelées par leur divin berger à marcher par la foi, sans s'appuyer sur leur sagesse humaine ni sur leurs propres forces, mais sur Jésus qui leur a ouvert le chemin.
Dans les derniers mètres à gravir, elles furent confrontées à leurs craintes mais poussées par Jésus, elles ont traversées des marécages sans s'enfoncer, elles ont parcourus des chemins étroits et obscures, échappé au loup ravisseur et gravis des pentes escarpées leur lanterne à la main...
Elles ont gardé les yeux fixés sur le but à atteindre, guidés par la voix de leur berger et par sa lumière éclairant la nuit... 
 
Décembre 2009
Vision du 23 Décembre

J'étais agenouillée en prière, sur la rive d'un lac de montagne à l'aube. Tout était paisible et mon cœur rempli de la présence de Dieu. Soudain le schofar a retenti faisant écho sur le lac et les montagnes tout autour. J'ai sursauté et je suis restée quelques instants aux aguets, m'attendant à un danger imminent. Après quelques minutes de répit, la terre s'est mise à trembler légèrement. J'ai attendu encore sur le qui-vive, puis plus rien pendant quelques minutes...

Puis un bruit assourdissant a résonné encore dans la montagne qui semblait s'effondrer avec fracas. Subitement, les chrétiens de notre église qui avaient trouvé refuge dans la forêt entourant le lac, sont sortis des bois en courant et en criant. La panique s'était installée et chacun détalait désorienté, ne sachant vers où se tourner.

Derrière eux, la montagne s'éboulait et trois énormes rochers s'en détachèrent, roulant vers eux pour les écraser. Xavier allait chercher des personnes et les tirait par le bras pour les amener dans la bonne direction. Je me tenais tout près de l'eau et hurlais à qui voulait l'entendre de se diriger vers le lac. Je portais une robe blanche  maculée de sang au niveau du cœur. Une voix céleste m'expliqua que le sang du Christ coulait en moi et que mon cœur saignait de cette situation.  Dans ma main, je serrai de toutes mes forces une petite bible au point que la couverture me rentrait dans la peau.  Agenouillée sur la rive du lac, je respirais à plein poumons comme pour puiser toutes les forces nécessaires dans la prière pour moi et pour Xavier qui se tenait au cœur de la bataille. Face aux rochers, il était impossible de rebrousser chemin. Tout le peuple se retrouva peu à peu acculé au lac, comme Moïse s'était autrefois retrouvé face à la mer rouge et poursuivi par l'armée des égyptiens. Soudain une voix pressante et autoritaire a retenti du ciel, lui ordonnant d'abandonner sa tâche et de courir lui aussi vers les eaux. Sans hésiter, il a attrapé un mérinos tétanisé par la peur, au cœur de toute cette agitation, et le jetant sur son épaule, il s'est précipité dans le lac avec moi à ses côtés. Noémie et Matthieu nous talonnaient, suivis par de nombreux chrétiens. Alors un miracle s'accomplit, sans que nous ayons eu le temps d'en prendre conscience. Dès que nous avons posé les pieds dans l'eau, nous ne nous sommes pas  enfoncés mais nous avons continué à courir aussi vite qu'on le pouvait sans s'arrêter ni se retourner. Au moment où nous avons atteint le milieu du lac, un geyser a soudain jailli des profondeurs et nous a aspirés tous les trois, avant de nous projeter vers les cieux. 
Décembre 2010

Lorsque Xavier m'a annoncé que mon livre était imprimé à 200 exemplaires, j'ai soudain eu un flash sur mon passé.

Je me suis souvenue que 26 ans en arrière, lorsque je ne connaissais pas encore Jésus et sa parole, j'étais tournée vers les sciences occultes telles que l'astrologie, les lignes de la main ou les tarots. Dans les lignes de ma main j'avais appris que j'avais la marque des écrivains mais qu'elle était barrée ce qui signifiait que tous mes efforts à écrire un ouvrage seraient  vains et qu'il y aurait toujours des circonstances qui s'opposeraient à mes désirs d'écrire un livre.

Cette parole divinatoire était en fait une parole de malédiction inscrite dans ma mémoire.Heureusement je l'avais oubliée depuis ma conversion; car si elle avait été encore présente dans mes pensées, elle m'aurait amenée à douter de mes capacités et de mon succès.

Des paroles de malédictions dites ou lues peuvent être de vrais sujets de combats spirituels si nous continuons à y croire malgré notre appartenance à Jésus Christ. La vérité c'est qu'en Christ on devient une nouvelle créature et que les choses anciennes sont passées... Notre destin est dans ses mains et plus dans les nôtres ou celles de Satan. Satan a un destin pour nous mais Jésus en a un autre complètement différent. Il a pour nous des projets de paix et non de malheur afin de nous donner un avenir et de l'espérance. Je sais aujourd'hui par expérience (et pas seulement en théorie) que les paroles de malédictions ont été brisées à la croix! Si je ne m'étais pas convertie à Christ, ma vie serait tellement différente de celle que j'ai aujourd'hui!

Je suis consciente que tout ce que j'ai et tout ce que je suis devenue vient de lui. Si je n'étais pas née de nouveau je n'aurais jamais écrit ce livre qui raconte ma vie avec Dieu... 
Décembre 2011
Si nous obéissons à ces injonctions divines, nous obtiendrons trois choses nouvelles pour notre vie: Une onction fraîche pour notre tête (siège de toutes nos pensées afin qu'elles soient renouvelées), une embrassade divine (une communion et une proximité plus grande avec notre Dieu), la révélation d'un appel divin et personnel qui va nous indiquer de nouvelles perspectives, une nouvelle direction, de nouvelles responsabilités, et va nous attribuer, en même temps, de nouvelles capacités. Préférez-vous continuer de courir après des ânesses ou préférez-vous vous arrêter dans la présence de Dieu qui vous a fixé un rendez-vous divin qui bouleversera tout votre avenir?
Décembre 2012
Pendant la réunion d'intercession, le Seigneur me montra ses disciples comme des vases de terre,  remplis de gros sel et  d'huile parfumée.
Les disciples portaient en eux-mêmes ce sel afin de ne pas être atteints par la corruption ambiante, et ils jetaient aussi ce sel devant leur pas, comme pour assainir la terre sur laquelle ils allaient marcher.   Le monde corrompu et insipide dans lequel nous vivons rejette de plus en plus la contribution active des chrétiens, pourtant ceux-ci doivent persévérer dans leur rôle d'assainisseurs et d'exhausteurs de goûts. Ils doivent ajouter leur grain de sel dans leurs paroles et leurs actes, signes de leur pureté et de leur saveur céleste si particulière. La bible déclare que les disciples de Jésus Christ sont le sel de la terre. (Matthieu 5/13) Notre sel de table ne peut pas perdre sa salinité, parce qu’il est composé de cristaux purs. Mais dans les pays bibliques, le sel était souvent mélangé à différentes sortes d’impuretés. Il se pouvait donc que le sel proprement dit se dissolve et qu’il ne reste dans le récipient que des résidus insipides et sans valeur, dans ce cas ils ne pouvaient même pas servir comme engrais et n’étaient plus bons qu’à être jetés. Veillons sur notre réserve de sel! Plus nous l'utiliserons et moins elle diminuera dans notre vase; c'est ça le miracle de Dieu pour ceux qui demeurent en Christ! Quand à l'huile, elle symbolise l'onction du Saint Esprit répandue dans notre vie, elle sert à remplir nos lampes et à répandre le bon parfum de Christ autour de nous.
Décembre 2013
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette année que je qualifierais d'hivernale, pour ses aspects de labours, d'émondages et de souffrances physiques et morales.
Une année de combats et de victoires puisque la guerre spirituelle a fait d'Homothumadon une réalité et de mes proches des compagnons de combat, puis qu’ensemble nous avons vu la maladie se transformer en guérison, nous avons arracher des âmes à l'ennemi, nous avons resserré nos liens fraternels et grandi dans la foi, la maturité et l'amour...
Décembre 2014
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette année que je qualifierais de printanière pour tous ses commencements qu'il ne faut pas négliger mais sur lesquels il faut veiller et faire fructifier.



Décembre 2015
Si notre enracinement n’est pas profond nous risquons la mort par la sécheresse (c’est ce que nous dit une partie de la parabole du semeur)si ce n'est à cause d'un violent orage. D’où l’importance, quand les temps sont favorables, au printemps, de ne pas pousser seulement en hauteur, mais aussi en profondeur!
Jérémie 17.8 "Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit."
Et puis, quitte à faire souffrir un peu les plantes, il vaut mieux ne pas trop les arroser pour les obliger à aller chercher l’eau plus en profondeur. C'est dans l’épreuve que l’on grandit : la chaleur de l’été est indispensable à la formation de bons fruits, même si la plante est  soumise à rude épreuve. 
Jacques 1.2-4 "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien."
Romains 5.3-4 "Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance."
Si le but de notre vie, comme celui de la plante est de porter du fruit, cela ne va pas sans contrainte et travail. 

  
Décembre 2016
Quand Dieu s'apprête à guerroyer contre l'ennemi, il en avertit d'abord ses serviteurs les prophètes, puis il lève une armée d'intercesseurs (le verbe "intercéder" en grec signifie lancer une flèche ou un javelot.).
Jeter une flèche dans la direction de l'ennemi équivalait, aux temps bibliques, à une déclaration de guerre avec l'anticipation et la certitude de la victoire.  Conscients que Christ a remporté une fois pour toutes la victoire sur notre ennemi à la croix, nous pouvons nous aussi avec foi, anticiper nos victoires. D'autre part, il nous faut demeurer sur les hauteurs (assis en Christ dans les lieux célestes), à l'écoute de la voix de l’Eternel des armées qui nous guide dans notre intercession. C'est lui qui nous donne les directives et les directions, qui nous indique les temps favorables aux assauts et qui coordonne ses troupes afin qu'elles soient efficace.  C'est lui encore qui combat avec nous et pour nous et nous accorde sa victoire !  Sans lui nous ne pouvons rien faire de bon  ni de parfait... 

 
Les-secrets-de-Zoé
 
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