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mercredi 28 novembre 2012

Le contentement d'une mère célibataire


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D'après un article de Linda McCutcheon

On dit que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, et parfois cela semble être vrai.
En plein divorce, il est facile de penser que tout le monde a une vie plus aisée que la nôtre.
Mais c’est dangereux de penser ainsi.

Le contentement vient de l’intérieur.
Nous ne pouvons pas le commander en ligne, prendre une pilule pour l’obtenir ou demandez à un ami de nous l’envoyer par courrier électronique.
Le contentement est un processus : nous regardons la vie bien en face et choisissons d’exprimer notre reconnaissance même si tout semble sens dessus dessous. Nous pouvons choisir le contentement, peu importe nos circonstances.

Deux visions contradictoires
Notre société nous dit que si nous avons des biens, une bonne situation et beaucoup d’amis, alors nous serons certainement heureux, mais je connais des gens de condition modeste qui sont très contents.  
Si nous croyons ce que nous dit la société, nous nous disons: " si je reçois cela », alors, je serai heureux."
Tout juste après l’avoir obtenu, nous nous disons à nouveau : « Si je pouvais seulement avoir ceci… »
Quelle vie épuisante!
 Mais qu’est-ce  que le contentement, au juste? Selon le Petit Robert, c’est « l’état d’une personne qui ne désire rien de plus, rien de mieux que ce qu’elle a ».
Selon la Parole de Dieu, « la piété avec le contentement est un grand gain » (1 Timothée 6:6).  

Si nous adoptons la vision de Dieu concernant le bonheur et que nous lui demandons de nous aider pas à pas, nous pouvons apprendre à nous contenter en lui, peu importe le reste.
En tant que mères célibataires, nous pouvons nous épuiser à essayer d’améliorer notre sort.
Mais nous pouvons aussi choisir de vivre contentes de notre état présent.
Je crois que beaucoup de femmes divorcées s’engagent trop rapidement dans de nouvelles relations — avant de guérir de leurs blessures passées et avant que les enfants soient prêts à cela — parce qu’elles recherchent la sécurité qui accompagne le fait d’être dans une relation.
La société leur fait croire que cela est nécessaire au bonheur.
Je parle par expérience.
Après mon divorce, je me sentais seule, je voulais me sentir aimée, et à bien des égards je voulais prouver que j’avais de la valeur.
Alors, je me suis engagée dans une relation aussitôt que l’occasion s’est présentée.
Mes enfants ont trouvé cette situation pénible, et moi, j’ai trouvé que cette relation prenait trop de mon énergie parce que je traînais encore mes blessures passées.
Je suis reconnaissante du fait que la relation a pris fin.
J’avais besoin de prendre le temps de guérir et d’apprendre à profiter de la vie comme célibataire.
Les enfants ont commencé à s’épanouir à nouveau et nous avons travaillé sur nos problèmes en équipe.
Je suis restée célibataire pendant 12 ans.
Est-ce que j’ai aimé cela?
Parfois, NON! Mais était-ce la bonne chose à faire? Oui.

Travailler sur le contentement
 Dieu et moi avons eu de nombreuses discussions au fil des ans.
J’étais fatiguée, je me débattais financièrement, et je me sentais seule. (Vous sentez-vous parfois comme ça?)
Et c’est ainsi que tranquillement, j’ai commencé à apprendre à vivre le contentement.
Le fait que j’ai passé par des moments difficiles ne signifiait pas que Dieu me punissait ou qu’il m’empêchait de recevoir de bonnes choses.
Plutôt, il m’enseignait tranquillement à tenir bon et à vivre contente au présent.

J’aime l’expression « UN est un nombre entier »
Nous sommes des personnes à part entière, précieuses aux yeux de Dieu.
Je suis allée au cinéma, j’ai suivi des cours du soir, des cours d’aquaforme, j’ai marché sur la plage et je me suis promenée à vélo… toute seule.
J’ai passé beaucoup de temps avec des amis, mais dans les moments où je me retrouvais seule, j’ai redécouvert les rêves qui m’habitaient et j’ai adopté de nouveaux buts pour ma vie.  
Parce que je vivais dans le contentement, j’ai pu me dévouer à mes enfants sans avoir à jongler avec une relation en même temps.
Certains décident de ne pas prendre cette décision, mais je savais que pour moi, c’était la voie à suivre.
Je savais aussi que si Dieu voulait que j’aie une bonne relation et un nouveau mari, je le laisserais tout orchestrer.
Le fait est que cela m’a rendue plus forte.
Quand Dieu m’a envoyé mon gentil mari, j’étais prête.
Il est sage de ne pas simplement accepter le premier homme qui se présente à vous.
Découvrez qui vous êtes premièrement.
Guérissez de vos blessures, aidez vos enfants à avoir des bases solides, et vivez dans le contentement.
Ne partez pas à la course.
Les relations ont besoin d’un fondement solide.
Vous pouvez avoir beaucoup en commun, mais cela ne signifie pas que vous êtes faits l’un pour l’autre.
Prenez votre temps.

L’attente est difficile, mais ça en vaut le coup
Il y a eu des moments où je me suis assise sur le bord de la route avec mes enfants dans  l’attente d’une dépanneuse et que j’ai dit à Dieu : « Tu vois, j’ai besoin d’un homme! »
Quand j’avais besoin de sagesse en tant que parent, je disais de nouveau à Dieu : « Tu vois! J’ai besoin d’un homme ».
Lorsque le travail dans la cour était si accablant que mes épaules me faisaient mal, je disais encore la même phrase : « Tu vois, j’ai besoin d’un homme. »
Dieu n’arrêtait pas de répondre : « Tu peux le faire… Attends! »
Si Dieu m’avait dit au début de mon aventure que je serais seule à faire tout cela pendant 12 ans, je pense que je me serais assise comme Job et que j’aurais répandu de la poussière sur ma tête.
Mais il savait ce qui était le mieux pour moi.

Êtes-vous prête à être contente comme femme célibataire?
Dieu m’a aidée à être contente malgré le dur chemin.
Selon Proverbes 15:15, « tous les jours du malheureux sont mauvais, mais le cœur content est un festin perpétuel. »
 Oui, la vie était dure, mais se contenter a apporté à mes filles et à moi une paix et une force incroyables.
Elles ont appris à bien gérer leur argent.
Elles ont eu la joie de se forger de nouveaux souvenirs, ont découvert la force d’une femme et ont appris à faire appel à Dieu en toutes circonstances.
Dans Proverbes 14.30, nous lisons : « Un cœur sain est la vie de la chair, mais l’envie est la pourriture des os. »
Je vous encourage à ne pas vous comparer aux autres.
Quand les autres vont de l’avant dans leur cheminement, soyez heureuse pour eux. Ne laissez pas l’envie vous dévorer et ne vous replier pas sur votre « pauvre moi ».
Quand mon amie, une mère célibataire, s’est remariée, j’étais demoiselle d’honneur.
J’aurais pu me prendre en pitié et me demander pourquoi Dieu ne me permettait pas de me remarier,mais non.
Dieu sait ce qu’il fait. Il sait ce qui nous attend.
Il demande simplement que nous lui demeurions fidèles dans notre état présent.

Choisissez le contentement
Ce sujet me passionne.
S’il vous plaît, ne devancez pas Dieu.
Il est le chef d’orchestre de votre vie.
Votre tour viendra. Aujourd’hui, choisissez de commencer à vivre avec le contentement.
C’est un cheminement avec Dieu qui peut vous combler au-delà de toute attente.
Il vous soutiendra; il suffit de lui faire confiance et d’être dans le contentement.
Je le sais, car il me l’a prouvé.
Soyez en paix avec vous-même et vivez contente, peu importe les circonstances de la vie — que vous soyez célibataire ou mariée, riche ou pauvre, élevée en dignité ou non.
Quoi que ce soit que la vie vous réserve, demandez à Dieu de vous accorder le contentement que lui seul peut donner. Alors, votre vie prendra tout son sens.

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