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lundi 5 juin 2017

Le marathon divin





Hébreux 12.1 « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. »

Introduction
Ce passage, à grands renforts d’images tirées du milieu sportif, nous décrit la vie chrétienne comme une course.
L’auteur de l’épitre explique que lorsqu’une personne devient chrétienne, elle entre en quelque sorte dans le stade et doit commencer à courir.
Le terme grec traduit dans nos bibles par « carrière » ou « stade » est « agon » d’où l’on a tiré le mot agonie.
La course n’est donc pas une promenade de détente, mais un marathon exigeant, parfois éreintant et agonisant, qui nécessite de l’autodiscipline, de la détermination et de la persévérance.
Malheureusement beaucoup de chrétiens n’ont pas vraiment l’air concernés par le prix à remporter, ils courent plutôt comme à l’aventure, c’est-à-dire sans savoir où ils vont et sans respecter les règles, en dilettantes.
Certains marchent lentement en bord de piste, d’autres sont assis dans l’herbe et d’autres encore ont pris place dans les gradins, préférant n’être que des spectateurs.
Pourtant le texte biblique nous exhorte à courir pour remporter le prix !

1.     Courons pour remporter le prix
1 Corinthiens 9.24-25 «Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. »

Rien n’est plus insensé que de participer à une course qu’on n’a pas envie de gagner !
Pourtant, cette absence de désir de gagner est un problème fondamental chez beaucoup de chrétiens qui se contentent d’entrer dans le stade, de courir un peu, puis de vite manquer de persévérance, de constance et d’endurance.
Mais ne vous y trompez pas celui qui ne gagne pas ce marathon en persévérant jusqu’à la fin ne sera pas sauvé !
Jésus lui-même nous a prévenus, lorsqu’il a dit que seul celui qui persévérera jusqu‘à la fin sera sauvé.Matthieu 24.13
Certains se sont pourtant arrêtés, comme le mentionne l’apôtre Paul dans Galates 5.7« Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité ? »

Quand l’attrait de la nouveauté s’estompe et que les difficultés surviennent, beaucoup perdent leur enthousiasme et leur assurance.
Ils commencent à regarder en arrière, autour d’eux, aux obstacles et aux efforts à fournir et se mettent à faiblir et à chanceler.

Il faut de la détermination (hupomone en grec : persévérance, constance, endurance) pour aller jusqu’au bout de cette course.
Ce n’est pas un 100m, mais un marathon qui dure toute notre vie spirituelle (du jour de notre nouvelle naissance à notre mort).
Bien entendu nous ne courons pas les uns contre les autres, mais ensemble vers un même but, pour un même prix.
Nous ne faisons pas une course aux œuvres mais une course de la foi !
Nous ne cherchons pas notre gloire, mais celle de Dieu.
Car la force qui nous anime n’est pas la nôtre ; si nous nous appuyons sur nos propres forces, nous n’irons pas loin.
L’apôtre Paul n’a-t-il pas dit dans 2 Corinthiens 11.30« S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai ! » ?
Il n’y a qu’une seule façon de persévérer, c’est par la foi. Si nous manquons de foi, nous échouons.

Cette foi, l’auteur de l’épitre aux hébreux en a longuement parlé dans le chapitre 11, en nous rappelant la longue liste des héros de la foi qui ont accompli des exploits.
Ainsi donc, si ces hommes et ces femmes de la même nature que nous ont pu participer à ce marathon et le gagner par la foi, malgré les épreuves et le prix à payer, nous devons nous aussi courir par la foi et remporter le prix.
S’ils ont pu le faire, nous pourrons le faire… mais seulement par la foi, car toutest possible à celui qui croit.
Si l’auteur de cette épitre nous a fait prendre connaissance des exploits de tous ces héros de la foi, ce n’est pas pour que nous les admirions, ou que nous saluions leurs exploits comme quelque chose d’exceptionnel et d’inatteignable, mais pour que nous passions de la théorie à la pratique.
Le but de la bible, ce n’est pas seulement de nous informer, mais de nous encourager à la mettre en pratique.
Jacques 1.22«Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. »

Les chrétiens ne doivent pas se contenter d’avoir une bonne connaissance des exhortations contenues dans la bible, ils doivent aussi les croire, les suivre et y obéir.
Quand nous connaissons la vérité mais que nous n’y obéissons pas, elle devient un jugement contre nous plutôt qu’une aide.
Enseigner et exhorter vont de pair. Être enseigné sans appliquer est vain.
Bien des gens comprennent les doctrines des écritures, mais négligent de les mettre en pratique.
Croire à l’inspiration et à la cohésion de la bible est une chose,  mais vivre sous son autorité en est une autre.
Croire que Jésus Christ est seigneur est une chose, mais s’abandonner à sa seigneurie en est une autre.
Croire que Dieu est omnipotent est une chose, mais s’appuyer sur son bras tout puissant quand on est faible ou en difficulté, en est une autre.
Nous donc nous devons aussi courir, comme les héros de la foi.
Ils nous servent d’exemple et d’encouragement.
Les « donc » et les « ainsi » contenus dans la bible annoncent généralement des transitions entre l’enseignement et l’exhortation, entre la vérité et l’application, entre la connaissance et l’action.
Hébreux 12 commence par une exhortation, car après avoir soigneusement expliqué, défini et illustré la foi dans le chapitre 11, l’auteur dit : Maintenant que vous savez en quoi consiste la course de la foi, allez-y, participez !
Ce que nous confessons doit être en harmonie avec la parole de Dieu.
Si nous courons en confessant la défaite, en rechignant et en nous plaignant, nous donnons la victoire à Satan qui nous maintient en esclavage.
Le mot « confesser » signifie témoigner de la vérité, (homologeo en grec signifie littéralement être à l’unisson avec la parole).
La confession de nos lèvres dictée par la foi de notre cœur remporte la victoire dans chaque combat.
Au lieu de confesser nos faiblesses et nos doutes, confessons la force, l’amour et la sagesse qui nous vient de Dieu, appuyons nous sur lui et non sur nos capacités et courons comme l’ont fait les témoins qui nous ont précédés.
Il ne devrait pas y avoir de contradictions entre nos paroles et nos actes.
Obéir à la parole nous donne la victoire sur les obstacles qui se dressent devant nous.

2.     Rejetons tout fardeau
Un des grands problèmes auxquels font face les coureurs c’est le poids.
Ils doivent faire attention à leur alimentation afin de ne pas grossir.
1 Corinthiens 9.25« Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. »

A cause d’une mauvaise alimentation certains coureurs sont disqualifiés.
Quand un athlète dépasse sa limite de poids, on lui impose des exercices et un régime plus strict jusqu’à ce qu’il retrouve son poids idéal – sinon il est relégué au banc ou expulsé de l’équipe.
D’autre part, un coureur ne s’embarrasse pas d’un sac de sport, ou autres objets pendant sa course et il est légèrement vêtu de façon à ne pas être embarrassé quand il court.
Dans l’antiquité, les athlètes étaient même nus.
Le fardeau dont parle l’épitre aux hébreux (onkos en grec) est un poids, une masse, pas quelque chose de forcément mauvais ou illégitime en soi, mais quelque chose qui appesantit, détourne l’attention, sape l’énergie et refroidit l’enthousiasme.
Le problème ne tient pas tant à la nature du fardeau qu’à ce qu’il fait : il nous empêche de bien courir et par conséquent de gagner.
Dans le cas des hébreux à qui s’adresse cette épitre, le fardeau était le poids de leur religiosité et de leurs habitudes passées liées au judaïsme.
Colossiens 2.20-22« Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes: Ne prends pas! Ne goûte pas! Ne touche pas! Préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ?»

Quels sont les fardeaux qui alourdissent nos pas et nous épuisent ?
Peut-être avons-nous besoin de réviser nos priorités, nos habitudes et nous remettre vraiment en question, si nous voulons persévérer jusqu’à la ligne d’arrivée.

Outre les fardeaux dont nous nous chargeons inutilement, il y a aussi le péché qui est un obstacle encore plus important à notre course.
Ce n’est pas toujours le diable qui place des obstacles sur notre chemin, souvent nous faisons le travail à sa place, par nos vaines manières de vivre et nos anciennes habitudes non fondées sur la parole de Dieu.
Tout péché nuit à la vie chrétienne et disqualifie obligatoirement celui qui s’était engagé dans la course de la foi.
L’un de ces péchés est l’incrédulité car douter est l’inverse de la foi.
L’incrédulité enveloppe facilement le chrétien, elle le prend d’assaut et l’entoure pour le faire trébucher.



3.     Regardons à Jésus
Pour être apte à la course et capables de rejeter les fardeaux et les péchés qui nous disqualifieraient, nous ne devons pas détourner nos yeux de Jésus.
Dans la course ce que l’on regarde est extrêmement important.
Rien ne change davantage notre foulée ou ne nous ralentit que le fait de regarder nos pieds, ou le coureur derrière nous, ou la foule dans les gradins.
Certains chrétiens ont les regards fixés sur eux-mêmes. Ils ne sont peut-être pas égocentriques, mais ils accordent tout de même plus d’importance à ce qu’ils font qu’à Jésus lui-même.
D’autres ont les regards fixés sur les autres chrétiens et se comparent à eux, plutôt que de regarder à Jésus leur seul et parfait repère.
Si nous nous focalisons sur nos douleurs, sur nos circonstances, nos soucis, sur nos faiblesses, sur les obstacles ou toute autre chose que Jésus, nous trébucherons.
Le Seigneur est notre soutien et notre aide !
Le Saint Esprit lui-même a les regards sur lui ; alors ne nous laissons pas distraire par autre chose que lui. Si nous regardons à Jésus, le Saint Esprit aura toute liberté de nous utiliser, de nous fortifier et de nous faire gagner la course, en nous donnant un second souffle et en nous encourageant, tel un coach divin.Il est le guide de notre foi.
Jésus suscite notre foi et la mène à la perfection. Il est le chef et le rémunérateur de la foi, celui qui récompense notre foi par ses bénédictions ; il est aussi notre exemple par excellence, celui qui nous a ouvert la voie.
Regardons à Jésus et à sa souffrance, ainsi qu’à la patience avec laquelle il l’a supportée.
Si Jésus n’a pas pu être élevé à la perfection autrement que par la souffrance, combien moins le pourrions-nous !
Et si la souffrance a été pour lui une telle bénédiction, elle le sera pour nous aussi.
Contemplons l’homme de douleur et nous aurons la consolation de sa sympathie, le courage que nous inspirera sa victoire.
Il nous conduit dans le chemin de la foi où il a marché lui-même.
Il l’a ouvert pour nous, il nous y attire et il nous aide.
Il rend aussi notre foi parfaite parce qu’il devient lui-même l’objet de notre foi et qu’il peut nous transformer à son image.
Toujours et en toutes circonstances, gardons le regard fixé sur Jésus pour voir qui il est, écouter ce qu’il dit, faire ce qu’il ordonne, le suivre où qu’il nous conduise, et nous attendre à recevoir tout ce qu’il est prêt à nous donner.
Gardons les regards sur lui et sur son amour jusqu’à ce que cet amour embrase nos cœurs, jusqu’à ce que nos yeux rencontrent les siens et que nous ayons pleinement conscience qu’il veille sur nous.
Regard de foi puisqu’en lui seul est notre salut, regard d’amour puisqu’il peut satisfaire nos cœurs, regard de désir intense dans notre soif de le connaître mieux, regard de consécration et d’obéissance n’attendent qu’un signe qui nous indique sa volonté, regard d’allégresse puisqu’il nous aime et que nous le savons, regard d’adoration et d’émerveillement puisqu’il est la splendeur de la gloire de son père, notre seigneur et notre Dieu.

4.     Fortifionsnos mains languissantes et nos genoux affaiblis
Forts de tourner nos regards vers Jésus, nous avons alors la capacité de répondre à l’injonction de l’auteur de cette épitre qui reprend un texte d’Esaïe 35.1-2 «Le désert et le pays aride se réjouiront ; la solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse ; elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, avec chants d’allégresse et cris de triomphe; la gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l’Eternel, la magnificence de notre Dieu. Fortifiez les mains languissantes, et affermissez les genoux qui chancellent; dites à ceux qui ont le cœur troublé: Prenez courage, ne craignez point… »
A l’époque d’Esaïe, les juifs avaient vécu de nombreuses difficultés, des mauvais rois avaient régné et de faux prophètes avaient annoncé des mensonges ; des ennemis puissants les menaçaient et ils avaient peu de chance de parvenir un jour à vivre en paix dans leur pays.
Ils étaient découragés et fatigués, prêts à abandonner ; alors Dieu les encouragés à travers la bouche du prophète Esaïe, en leur rappelant le royaume avenir, où ils verront la gloire de l’Eternel.
Il leur a conseillé de reprendre courage et de ne pas craindre, car Dieu allait un jour les sauver.

Dans l’épitre aux hébreux, l’exhortation est la même :
Hébreux 12.12-13 «Fortifiez donc vos mains languissantes et vos genoux affaiblis ; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse. »
Ces versets font encore partie de la métaphore de la course ; en effet, dans un français courant nous pourrions dire : Ne baissez pas les bras et soyez fermes sur vos jambes !
Car quand le coureur commence sérieusement à fatiguer, ses bras qui lui servaient de balancier commencent à se relâcher et ses jambes qui le portaient commencent à lui faire défaut et à faiblir.
Pour maintenir sa foulée, le coureur a besoin de toute la coordination de ses membres et de toutes ses forces, s’il montre des signes de faiblesse et qu’il se concentre sur sa lassitude et ses douleurs, il finira par abandonner la course.
Le seul remède à la lassitude, c’est donc de garder les yeux sur Jésus !

Il leur fallait aussi suivre des voies droites, c’est-à-dire ne pas dévier de leur couloir de course.
Celui qui est distrait ou insouciant finit par sortir de son couloir et se disqualifier.
Proverbes 4.25-27 «Que tes yeux regardent en face, et que tes paupières se dirigent devant toi. Considère le chemin par où tu passes, et que toutes tes voies soient bien réglées; n’incline ni à droite ni à gauche, et détourne ton pied du mal. »

Lorsque nous commençons le marathon de la foi, rien ne devrait nous distraire, ni nous faire chanceler ou changer de direction, car si nous le faisons, non seulement nous trébucherons, mais nous en ferons trébucher d’autres aussi.
Le mot « voies » utilisé dans ce verset (trochia en grec) signifie les traces laissées par d’autres. Evidemment, nous pensons aux héros de la foi, cette foule de témoins qui nous a précédés dans la voie droite ; on pourrait aussi penser aux pères de l’église, aux réformateurs…
La liste est longue et on ne pourrait citer tous les chrétiens victorieux, de tous les siècles passés ou du présent qui ont marché sur les traces de Jésus sur le chemin étroit.
Nous-mêmes, que nous en soyons conscients ou pas, nous laissons des traces derrière nos pas qui peuvent conduire d’autres chrétiens à bon port, ou bien les égarer…
Ressaisissons-nous si nous prenons conscience de nos faiblesses et regardons à Jésus qui nous encourage, nous fortifie et nous donne aide à terminer notre course.

Conclusion 
Dans les anciens jeux olympiques, il y avait un piédestal à la ligne d’arrivée, sur lequel était accrochée une couronne – le prix du gagnant.
Personne ne participe à une course sans espérer une récompense : que ce soit de l’argent, un trophée, une couronne de laurier ou la gloire…
La course dans l’«agon » dont il est question dans l’épitre aux hébreux était un marathon, une course qui semblait interminable et difficile, qu’on ne faisait par simple plaisir, mais pour être récompensé.
Le prix pour lequel les chrétiens doivent courir n’est pas le ciel, car les chrétiens nés de nouveau possèdent déjà le ciel.
Ils courent pour le même prix que Jésus a reçu et ils l’obtiennent de la même façon.
Ils courent pour la joie de l’exaltation que Dieu leur promet s’ils le glorifient sur la terre, comme son fils l’a fait.
Lorsqu’ils anticipent la récompense céleste pour leur fidélité, ils sont dans la joie, car la couronne de justice leur est réservée.
Lorsque nous nous fatiguons à force de courir, lorsque notre foi s’affaiblit et que nous pensons que Dieu nous a tournés le dos, lorsqu’on dirait que nous ne sortirons jamais de nos problèmes, que notre foi ne pourra pas tenir plus longtemps, nous devons regarder à Jésus et nous serons rayonnants de joie.
Comme l’apôtre Paul, nous devons oublier ce qui est en arrière et nous porter vers ce qui est en avant, courant vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
(Philippiens 3.13)
Nous devons aspirer au jour où le Seigneur nous dira : « C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. »Matthieu 25.21

Car le jour où nous franchissons la ligne d’arrivée, le Seigneur, le juste juge, nous donnera la couronne de justice. (2 Timothée 4.8)
En participant à la course de la foi, nous pouvons nous réjouir dans l’anticipation de la récompense, la couronne de justice, qu’un jour nous pourrons jeter aux pieds de Dieu comme preuve de notre amour éternel envers lui.
A ce moment-là, nous ne nous préoccuperons plus de notre course ni de notre récompense.
Nous oublierons toutes nos douleurs et les sacrifices accomplis lors de notre vie.
Tout perdra son importance à la lumière de la gloire de Dieu.

 PASTEUR Xavier Lavie  

Publié il y a 1 jour par Eglise au cœur de la ville

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