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mardi 22 mai 2018

Patience



JACQUES 1.1‑4
Quand des gens me disent qu’ils prient pour devenir patients, je leur demande ce qu’ils font de plus pour y arriver.
La patience n’est pas tant une qualité que le chrétien reçoit qu’un trait qu’il développe au fil de ses expériences.
Pensons à la patience comme à un muscle qu’il faut faire travailler pour le tonifier.
Les croyants devraient donc voir dans les difficultés l’occasion d’exercer leur patience.
Notre instinct nous pousse à crier à Dieu lorsque nous sommes éprouvés.
Nous condamnons. Nous résistons. Nous nous plaignons.
Néanmoins, nous ne remercions jamais le Seigneur de vouloir nous faire croître en patience.
Selon la Bible, voilà pourtant la manière dont les croyants devraient réagir.
Le livre de Jacques nous recommande de considérer les épreuves comme un sujet de joie complète (Jacques 1.2), mais sur le plan humain, il n’est pas naturel de louer notre Père lorsque nous sommes affligés.
Cependant, une telle réaction acquiert tout son sens quand les chrétiens s’accrochent à la promesse selon laquelle Dieu tire du bien des difficultés (Romains 8.28).
Nous ne nous attendons pas au Seigneur en vain.
Nous pouvons le bénir pour la solution qu’il entend apporter à notre problème, les vies qu’il va transformer ou le fruit spirituel qu’il va développer en nous.
Percevoir, dans les ennuis, un moyen de grandir est un concept radical dans notre monde.
Le croyant qui loue le Seigneur dans la tempête est encore plus hors du commun!
Les chrétiens peuvent toutefois se réjouir.
La tribulation accroît leur patience, de sorte qu’ils peuvent attendre l’intervention divine.

ROMAINS 5.1‑4
Le fruit de l’Esprit inclut la patience (Galates 5.22,23), mais cela ne signifie pas que le Saint‑Esprit la donne au chrétien malgré lui. 
Il agit plutôt comme l’enseignant fidèle qui stimule sa croissance. 
Le fruit spirituel mûrit avec le temps, dans la mesure où le croyant obéit à Dieu et se soumet à sa volonté.
Notre patience envers Dieu et autrui résulte d’une foi croissante.
Le Saint‑Esprit incite les chrétiens à s’arrêter à l’œuvre du Seigneur tandis qu’ils cheminent ici‑bas. Leur confiance en lui se nourrit de l’exaucement de leurs prières, des riches bénédictions issues de certaines situations difficiles et de tout le bien que le Seigneur tire de circonstances tragiques.
Dans la mesure où ils s’appuient de plus en plus sur sa bonté et sa souveraineté, ils sont plus disposés à attendre les solutions qu’il propose.
En réalité, reconnaître la souveraineté de Dieu est un élément clé pour développer la patience.
Pour se soumettre entièrement à sa domination, il faut s’attendre à sa volonté.
Il est sage d’accepter que notre vie se déroule selon son plan directeur.
Il ne sert à rien de taper du pied, car cela ne le convaincra pas d’accélérer la cadence.
Dieu veut que les siens se conforment à son programme et attendent calmement l’issue, même si le rythme divin leur paraît lent.
La patience ne nous vient pas naturellement.
Voilà pourquoi le Saint‑Esprit nous fortifie, de sorte que nous supportions tout sans nous plaindre quand les progrès semblent minimes.
Dieu n’agit au ralenti que selon la perspective humaine.
D'après la sienne, il intervient toujours au bon moment.

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Publié il y a par Église au Cœur de la Ville

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