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mercredi 1 février 2017

L'ancre de l'âme



HÉBREUX 6.13‑20
Dans l’Antiquité, les peuples vivant près de la Méditerranée connaissaient bien l’ancre.
Comme leur économie reposait sur leur marine marchande, l’ancre en est venue à symboliser la sécurité et la stabilité.
L’auteur de l’épître aux Hébreux se sert du mot pour rappeler aux chrétiens que Dieu leur a donné l’espoir comme ancre dans toutes les tempêtes.
L’espérance est saine. Anticiper le bien réconforte le cœur et l’esprit.
Par contre, il est terrible d’être dépourvu d’espoir.
Nous nous sentons dépassés et cédons à la dépression quand nous croyons que notre situation ne peut changer ou se résoudre.
La vie de la personne désespérée ressemble à un long couloir sombre, qui ne mène nulle part.
Le livre des Proverbes nous fournit une description de cette situation : « Un espoir différé rend le cœur malade » (Proverbes 13.12).
La personne qui se sent prisonnière de circonstances difficiles peut souffrir sur les plans émotionnel, physique ou même mental.
Pourtant, avec Dieu, aucune situation n’est sans espoir.
C’est en lui que la deuxième partie du verset se concrétise : « Mais un désir accompli est un arbre de vie. »
Les chrétiens ont une ancre de l’âme.
Notre relation avec Jésus‑Christ nous fait approcher du trône céleste, où nous pouvons jeter tous nos fardeaux aux pieds du Dieu omnipotent.
En outre, nous pouvons nous accrocher à lui dans toutes nos épreuves.
 Étant donné son grand amour, il fournit la force à notre corps las, la paix à notre esprit anxieux et le réconfort à notre cœur affligé.
Il éclaire notre sombre tunnel et nous guide avec tendresse dans les épreuves.


Dieu a donné aux chrétiens une espérance vivante tandis que les incrédules ne peuvent que fonder leurs attentes et leurs désirs sur rien. De nombreux non‑croyants ont un faux sentiment de sécurité. Ils présument que les aspects physique et matériel de la vie sont tout ce qui compte, mais on ne peut y trouver la sécurité (1 Timothée 6.9). Les rêves de ceux qui poursuivent la santé et les richesses plutôt que Dieu ne s’accomplissent pas ou ne les satisfont pas.
Les chrétiens fondent leur espoir sur Jésus‑Christ, le roc solide.
Ses paroles sont toujours vraies, et il tient toujours ses promesses. J’entends parfois quelqu'un dire que Dieu n’a pas respecté son engagement en ne lui accordant pas telle chose. Les croyants qui présentent leurs requêtes au Seigneur et qui se soumettent à sa volonté recevront toujours une réponse : oui, non ou attends.
Le Seigneur ne déçoit pas ceux qui s’attendent à lui. Il arrive que nous ayons l’impression que Dieu nous a laissé tomber quand nous espérons une chose qui ne s’inscrit pas dans son plan.
Cependant, il a promis de nous donner ce qu’il y a de meilleur (Ésaïe 48.17; 64.4). Si une porte se referme, une autre s’ouvrira, nous révélant quelque chose de bien mieux. On ne peut même pas imaginer tout le bien qu’il garde en réserve pour les siens.
La meilleure chose à faire pour un chrétien, c’est de fonder son espérance sur Jésus‑Christ. Accueillez tout ce qu’il veut pour votre vie, et détournez‑vous de tout ce qui n’y correspond pas.
Nos circonstances sont changeantes, mais Jésus demeure le même. Il est notre espoir vivant, qui ne nous déçoit jamais.

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