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samedi 13 août 2016

Des mendiants à la table du Roi

     


POURQUOI SI PEU DE CHRÉTIENS VIVENT-ILS DANS LA PLÉNITUDE DU SAINT-ESPRIT?
Bien des chrétiens, ne comprenant pas comment être remplis du Saint-Esprit, vivent dans la pauvreté spirituelle, sans connaître ou sans expérimenter les richesses immenses qu’ils possèdent en Jésus-Christ. Pourquoi cette situation?
Il semble que la réponse à cette question comporte essentiellement deux volets : essayons de les aborder maintenant.

PREMIÈRE RAISON : BEAUCOUP DE CHRÉTIENS IGNORENT LEUR HÉRITAGE SPIRITUEL
Dès l’instant où nous sommes devenus enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ, nous sommes devenus aussi héritiers de Dieu, cohéritiers avec Jésus-Christ (Romains 8.17).
Nous avons hérité de Dieu la vie éternelle, le pardon de nos péchés, un libre accès auprès du Père, mais aussi toutes les ressources nécessaires à notre vie d’enfant de Dieu :

« Je vous le déclare, c’est la vérité : celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je vais auprès de mon Père. Et je ferai tout ce que vous demanderez en mon nom, afin que le Fils manifeste la gloire du Père. »(Jean 14.12-13)

« Celui qui retient mes commandements et leur obéit, voilà celui qui m’aime. Mon Père aimera celui qui m’aime; je l’aimerai aussi et lui apparaîtrai. » (Jean 14.21)

« C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ne soyez pas inquiets, ne soyez pas effrayés. » (Jean 14.27)

« Celui qui doit vous aider viendra : c’est l’Esprit de vérité qui vient du Père. Je vous l’enverrai de la part du Père et il parlera de moi. Et vous aussi, vous parlerez de moi, parce que vous avez été avec moi depuis le commencement. » (Jean 15.26-27)

« Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu que la lui donnera; car Dieu donne à tous généreusement et avec bienveillance. » (Jacques 1.5)

Savons-nous saisir ces promesses — et tellement d’autres — contenues dans la Parole de Dieu?
Dieu nous donne tous ce qui est nécessaire pour une vie spirituelle épanouie. Mais savons-nous lire notre « contrat d’enfant de Dieu »?
 Osons-nous croire et saisir comme vraies les promesses de la Parole de Dieu qui nous concernent?
Il faut reconnaître que nous sommes souvent comme ce pauvre voyageur, passant à côté du meilleur par simple ignorance ou par manque de foi.
Nous pensons que la vie de plénitude annoncée par le seigneur se mérite, se gagne à force d’efforts et de sacrifices.
Nous faisons de notre mieux pour témoigner, pour vaincre les mauvaises influences de notre caractère (l’amertume, la colère, le découragement, etc.).
Nous tentons d’accomplir ce qui est bien : l’amour du prochain, le don de soi, le service, etc.
Que récoltons-nous alors?
Souvent beaucoup de frustration, une succession de hauts et de bas spirituels, nous laissant chaque fois plus découragés : « Je ne comprends pas ce que je fais : car je ne fais pas ce que je voudrais faire, mais je fais ce que je déteste… malheureux que je suis! Qui me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort? » (Romains 7.15,24)
Dans 1 Corinthiens 3, Paul décrit la situation malheureuse dans laquelle se trouve le chrétien charnel.
C’est en général un chrétien malheureux, plus malheureux encore que le non-chrétien.
Il a connu la bénédiction et la joie d’être uni à Dieu.
Mais ce lien de communion avec Dieu s’est rompu et il ne sait comment le renouer.
Pourtant, la vie qu’il menait auparavant ne le satisfait plus : dans sa recherche du bonheur et de la plénitude, il est devenu chrétien, mais il est aujourd’hui un chrétien centré sur lui-même au lieu d’être centré sur Jésus-Christ. En conséquence, il devient de plus en plus frustré et ne sait que faire pour s’en sortir. Il ignore comment vivre par la foi et se fie à ses sentiments.
Il essaie d’obéir par lui-même à Dieu au lieu de se confier vraiment en lui pour y parvenir.
Il ne sait pas comment quitter cet état de chrétien charnel pour devenir un chrétien rempli du Saint-Esprit.
Selon le cas, il éprouve une culpabilité persistante, de l’inquiétude, du découragement, de la jalousie ou un esprit de querelle.
Sans but précis dans la vie, assailli de pensées impures, il se construit un code moral extrêmement rigide pour vivre cette vie de « bon chrétien » à laquelle il aspire.

Le chrétien charnel est centré sur lui-même.
Son « Moi » règne sur sa vie.
Il s’appuie sur ses propres forces pour plaire à Dieu, au lieu de s’en remettre à Jésus-Christ.
Ne vous est-il jamais arrivé d’être dans cette situation?
Cela s’est déjà produit plusieurs fois dans ma vie de façon durable.
J’en étais malheureux, mais je gardais la face en continuant à mener extérieurement une vie de « bon chrétien ».
J’étais très frustré.
Heureusement, par la suite, j’ai découvert comment m’en sortir.
Pour être honnête, il faut que je dise qu’il m’arrive encore de tomber dans l’état de chrétien charnel, lorsque je reprends la direction de ma vie à Jésus : mais cela est en général de plus courte durée, car je connais maintenant les promesses de la Parole de Dieu pour m’en sortir et vivre de nouveau dans la joie du Christ.
Seul le Saint-Esprit peut nous donner la capacité de changer et de surmonter les difficultés.
La vie chrétienne est une vie surnaturelle.
Elle n’est pas ce que nous faisons pour Dieu, mas ce qu’il fait pour nous.
Tout comme il est impossible de devenir chrétien sans confier notre vie à Jésus-Christ par la foi, il est impossible de vivre la vie surnaturelle du chrétien sans compter à chaque instant sur sa puissance en nous, par l’action du Saint-Esprit.

DEUXIÈME RAISON : BEAUCOUP DE CHRÉTIENS ONT UNE PERCEPTION ERRONÉE DE DIEU
Certains chrétiens connaissent la vérité : enracinés dans la Parole de Dieu, ils ont pleine connaissance de leur héritage en Jésus-Christ. Pourtant, ils se refusent de le saisir.
Pourquoi cette attitude?

Par PEUR DE DIEU :
« Que va-t-il se passer si je m’offre totalement à Dieu, m’abandonnant complètement à sa volonté?
Il va sans doute me mettre à l’épreuve ou me demander des tas de choses impossibles et que je ne désire pas. Je vais sûrement y perdre toute liberté et toute joie! »
Ceux qui envisagent de s’offrir véritablement à Dieu sont assaillis par la crainte et l’angoisse : certains redoutent une épreuve tragique, comme la souffrance physique, la misère ou même pire, la perte d’un être cher; d’autres craignent les moqueries ou l’incompréhension de leurs proches; certains encore tremblent à l’idée que Dieu ne les envoie dans quelque coin perdu du monde où la vie semble totalement impossible.
En fait, ces craintes témoignent d’une perception erronée de Dieu : lorsque nous éprouvons de tels sentiments, avons-nous vraiment présent à l’esprit l’amour infini de Dieu?
J’ai un petit garçon que j’aime beaucoup.
Supposez qu’il vienne me dire : «Papa, je t’aime beaucoup, je désire t’obéir fidèlement toute ma vie et faire tout ce que tu me demanderas.»
Que pensez-vous que sera alors mon attitude?
Prendrai-je alors un air sévère pour lui dire : « Très bien, mon garçon. Il y a longtemps que j’attendais ces paroles… mais maintenant, je vais te le faire regretter. Je vais te faire faire tout ce que tu détestes le plus et supprimer de ta vie tout ce que tu aimes »?
Non, bien sûr, pour la simple raison que j’aime mon fils.
Et si un jour cette situation arrivait, je crois que je ferai de mon mieux pour lui prouver mon amour de façon réelle en cherchant le meilleur pour son épanouissement personnel.
Dieu aimerait-il moins ses enfants, se préoccuperait-il moins de leur bien-être, de leur épanouissement que n’est enclin à le faire un père humain pour les siens?
Non, car « Dieu est amour » (I Jean 4.8), et il a prouvé mille fois cette vérité. Dieu est tout à fait digne de notre plus totale confiance : il la mérite entièrement, car jamais il ne la décevra. Pensez-vous que Dieu ne soit pas blessé lorsque nous redoutons ce qu’il va faire en notre faveur?
Comment un père réagirait-il si son enfant, venant à lui, lui disait : « Je ne peux pas te faire confiance : je suis sûr que tu vas me rendre malheureux par tes décisions envers moi »?
Quelque chose pourrait-il le rendre plus triste? Je ne le pense pas.
« Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. À combien plus forte raison donc, votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent? » (Matthieu 7.11)
« Mais Dieu nous a montré à quel point il nous aime : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. » (Romains 5.8)
L’amour de Dieu est si grand qu’il a envoyé son Fils unique pour mourir pour nos péchés.
Réfléchissez à cela : Jésus-Christ a donné sa vie et a versé son sang pour mes péchés et les vôtres.
Son amour est infini; nous pouvons lui confier notre vie, nos bien-aimés, notre argent, notre avenir, tout; et il nous remplira de son Saint-Esprit.
Si nous avons des doutes concernant l’amour de Dieu, si nous avons peur de lui, cela ne vient sûrement pas de lui; c’est l’œuvre de l’ennemi de nos âmes, Satan, qui redoute que nous soyons remplis du Saint-Esprit. Ne l’écoutez pas.
Vous pouvez faire totalement confiance à Dieu.
Si nous nous confions pleinement à Dieu, il va changer nos vies; ce ne sera pas toujours dans la direction que nous aurions imaginée, mais ce sera toujours pour notre épanouissement moral et spirituel.
Dieu bénit ceux qui lui obéissent et se confient en lui. Il sait ce qui est le meilleur pour notre vie et il fait toujours se développer les circonstances pour que ce meilleur se réalise. « Le Seigneur promène ses regards sur toute la terre afin de soutenir ceux qui l’aiment de tout leur cœur. » (II Chroniques 16.9)
Certains abandonnent fortune et célébrité pour le suivre, mais Dieu leur rend au centuple ce qu’ils ont laissé pour lui, en terme de plénitude de vie, de réalisation de soi-même et d’épanouissement.
C’est pourquoi, rejetons toute crainte, toute appréhension de le suivre; offrons-nous à lui en toute liberté.
N’hésitons pas à lui dire maintenant : « Seigneur Jésus, prends ma vie et utilise-la pour ta gloire. »
Nous n’avons pas à redouter ce qu’il nous demandera de faire, car « il n’y a pas de crainte dans l’amour; l’amour parfait exclut la crainte. Ainsi, l’amour n’est pas parfait chez celui qui a de la crainte, car la crainte est en rapport avec une punition. » (I Jean 4.18)

Agape France

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