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mardi 20 septembre 2016

Aaaah!!! Le stress

     

 
 Matthieu 11/28: "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos."

Un jour, un conférencier, expliquant la gestion du stress à son auditoire, leva un verre d'eau et demanda:
Combien pèse ce verre d'eau?
Les réponses allèrent de 20 g jusqu'à 500 g.
Le conférencier répliqua: Le poids absolu de ce verre n'au aucune importance.
Tout dépend de la durée que vous essayez de le tenir...!

Si je le tiens une minute, ce n'est pas un problème.
Si je le tiens pendant une heure, j'aurai de la douleur dans mon bras droit.
Si je le tiens toute la journée, il faudra appeler une ambulance.
Dans tous les cas, c'est le même poids, mais plus longtemps je le tiens, plus il devient lourd.

Il continua: Et c'est le même cas avec la gestion du stress.
Si on porte un fardeau tout le temps, tôt ou tard, comme le fardeau devient de plus en plus lourd, on ne sera plus capable de continuer.
Alors vous voulez la solution....?
1 Pierre 5/7: "déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous."                                
                                                                                           

Sous l’effet d’un stress le corps produit un taux élevé d’adrénaline et d’autres hormones pour aider à répondre au défi pensé par l’agent stressant et cet afflux d’énergie est très agréable, car la douleur est supprimée et nous nous sentons plus puissants.
 
 
Nous pouvons savoir si nous sommes des drogués à l’adrénaline si nous répondons affirmativement à l’une des phrases suivantes concernant une de nos activités favorites:
 
o       Nous préférons pratiquer cette activité plutôt que de dormir.
o       La cessation de ce loisir nous rend malheureux.
o       Nous ne nous sentons bien que si nous pratiquons notre pas­sion; aux autres moments nous sommes un peu déprimé.
o       Notre activité nous aide à oublier nos problèmes.
o       Chaque fois que nous sommes déprimé, nous nous tournons vers notre « hobby » pour nous sentir mieux.
o       Nous pensons beaucoup à cette activité quand nous faisons autre chose.
 
Plus nos « oui » sont nombreux, plus la probabilité est grande pour que nous soyons « accros » à l’adrénaline que cette activité libère en nous.
 
Comme toute dépendance il y a des symptômes de l’état de manque. Ceux-ci sont faciles à reconnaître.
 
o       une forte compulsion à être toujours actif pendant les vacances ou lorsqu’on reste à la maison.
o       des pensées obsédantes au sujet des choses qu’on a laissées inachevées.
o       une sensation de culpabilité diffuse lorsqu’on se repose.
o       le fait de tourner en rond, de ne pas tenir en place, de bouger sans arrêt ses jambes ou de mâcher un chewing-gum.
o       une incapacité à se concentrer longtemps sur un loisir trop reposant.
o       des sentiments d’irritation et d’agacement.
o       un sentiment vague, quelquefois profond, de dépression cha­que fois que vous cessez une activité.
 
Une fatigue surrénale vient subitement après des montées d’adrénaline dont les symptômes sont :
 
o       une difficulté inhabituelle à trouver de l’énergie pour commencer sa journée.
o       le sentiment d’être submergé par une grande fatigue chaque fois que l’énergie nous abandonne.
o       des sensations physiques bizarres (des fourmillements de haut en bas des bras ou d’un côté à l’autre de la poitrine) ou d’étranges douleurs aux articulations et aux muscles.
o       un épuisement survenant fréquemment et sans forcer.
o       des sentiments de panique déclenchés par une activité ou un exercice physique. 

Comme remèdes contre la fatigue du stress, il est donc important de prêter attention aux symptômes de dépendance et de fatigue en prenant garde au signal d’alarme qu’il constitue.

Apprendre à se décontracter, améliorer nos habitudes de sommeil et cultiver à nouveau notre vie spirituelle.

 
 QU’EST-CE QUI NOUS STRESSE ?
   
Quantité de choses nous stressent dans la vie moderne, pas seulement les décès, changements de situation professionnelle ou privée, mais les aléas de la vie, notamment citadine avec les klaxons, les gens qui courent, le bruit de la circulation, etc. Nous appelons cela, le stress caché.
95 % de notre stress vient de notre entourage parce que nous avons besoin d’eux et que nous ne pouvons pas les fuir. Ils sont trop proches de nous. Il y a la douleur, la souffrance qui est également un agent de stress. 
Le péché est aussi un agent de stress parce qu’il viole nos conditions profondes et nos valeurs et attriste l’esprit de Dieu en nous.
Il crée une culpabilité qui élève le taux d’adrénaline qui nous rend vulnérables et déprimés à cause de nos fautes.
Cela met en état d’alarme notre intérieur et provoque une situation d’urgence dans notre corps.
 
Heureusement que la solution de Dieu pour le péché est parfaite et totale.
Il nous offre, si nous l’acceptons, tout ce dont nous avons besoin pour gérer ce stress. 
Pour contrôler notre décharge d’adrénaline, il est important de reconnaître à quel moment nous sommes en train de produire davantage d’adrénaline.
Pour cela il faut comprendre les effets de la poussée d’adrénaline sur notre corps.
Il y a plusieurs éléments auxquels nous devons faire attention, notamment une augmentation des battements du cœur, de la tension artérielle, le rétrécissement des artères et capillaires dans les mains et dans les pieds et un accroissement de la tension musculaire.
Les mains peuvent devenir froides, c’est facile à se rendre compte.
 
 COMMENT VAINCRE LE STRESS ?
Lors de pression intense :
 
1.    Rappelez-vous que vous n’êtes qu’un rouage minuscule dans un univers gigantesque.
 Si vous arrêtez de vous prendre pour le Messie, vous serez beaucoup moins abattu !
 
2. Il est vrai que la société nous récompense si nous vivons à cent à l’heure, mais le bonheur véritable et la réussite à long terme ne seront nôtres que si nous vivons une vie équilibrée.
 
 
3. Si vous sentez que vous devez réussir dans la situation qui est en face de vous, alors demandez-vous: «Est-ce que le prix que je vais payer pour connaître le succès vaut vraiment le bénéfice que j’en tirerai ? »
La réponse vous aidera sans doute à rétablir un sens de l’équilibre et vous rappeler vos buts et vos valeurs à long terme.
 
4.    Apprenez à ralentir volontairement le rythme.
 Développez votre capacité à choisir d’aller lentement quand il le faut. Qu’est-ce qui presse vraiment ? Le soleil ne se lèvera pas avant demain matin, même si vous vous hâtez. Peu d’amis, de collègues, de chefs, vous respecteront davantage parce que vous vous dépêchez. Peut-être même que la plupart auraient davantage confiance en vous si vous vous pressiez moins.
 
5. Abandonnez ces émotions qui libèrent de l’adrénaline, comme la colère, le ressentiment, la frustration, l’irritation et l’excitation.
Excusez-vous si vous avez tort. Oubliez les blessures dues à l’insensibilité des autres ou à leur cruauté.
 
6.    Reconsidérez vos objectifs de vie.
Demandez-vous : «Ce défi est-il absolument nécessaire pour atteindre mes buts ? » Je présume que Dieu a une place dans votre objectif de vie. Si oui, alors demandez-vous s’il désire que vous vous détruisiez dans votre quête du succès.
 
7.    Regardez attentivement les visages de ceux qui vous entou­rent. Que vous disent-ils ? Semblent-ils être des amis ou des ennemis ? Etes-vous en train d’oublier qu’ils sont aussi des personnes avec des droits, des désirs et des aspirations, un besoin d’être aimés? Rendez-leur service (et à vous-même) en étant moins exigeant à leur égard.
 
8. Modérez vos attentes et jouissez du monde qui vous entoure. Retrouvez votre personnalité totale et votre équilibre. Gardez en vue ce qui est vraiment important et nécessaire.
 
Il est impossible d’être anxieux si l’on croit réellement que ce que Jésus dit est vrai : « Ne vous tracassez pas sans cesse en vous demandant avec inquiétude : Qu’allons-nous manger pour vivre? Qu’allons-nous mettre pour être habillés ? La vie ne vaut-elle pas bien plus que la nourriture ? Et le corps ne vaut-il pas bien plus que les habits ?
«Voyez ces oiseaux qui volent dans les airs, jamais ils ne se préoccupent de semer ou de moissonner, ils n’amassent pas de pro­visions dans les greniers, et pourtant, votre Père céleste pourvoit à leur nourriture. »
 
A ceux dont l’esprit est inquiet, Jésus prescrit cette ordon­nance: «Regardez les oiseaux ».
Pourquoi ne laisseriez-vous pas un instant ce livre pour aller regarder les oiseaux dehors?
 
Bien entendu, il y a des moments où nous ne pouvons pas empêcher des temps d’une à deux semaines de stress, mais il est important, à ce moment là, de planifier des moments de repos.
 
Il est également important de préparer les moments fatigants, planifier nos temps de rendez-vous, de week-end, afin que tout ne soit pas en même temps.
Il y a aussi nos émotions comme l’anxiété, la culpabilité, la colère, la frustration, l’irritation, l’hostilité, le ressentiment qui sont des signaux qui nous avertissent que quelque chose ne va pas.
La colère est le sentiment le pire toutefois nous pouvons nous en préserver en suivant les conseils suivants:
 
1.    Entourez-vous de préférence d’amis non portés à la colère
Les personnes colériques s’irritent mutuellement. Si vous êtes influençable, évitez leur compagnie. Elles n’ont en général pas d’amis, car leur irascibilité est contagieuse.
 
2.    Acceptez vos défauts
Si vous êtes trop susceptibles lorsque l’on vous critique, apprenez à réagir de manière plus positive. Si vous attendez des autres qu’ils soient parfaits (parce que vous avez peur de vos propres défauts), accordez-leur le droit d’être imparfaits et acceptez-les comme ils sont.
 
3.    Cessez de croire que vous emporter est une bonne chose
La colère n’est saine que dans la mesure où elle vous avertit qu’un de vos droits a été violé. Ensuite, il vous faut réagir de manière plus constructive à la blessure qui vous a été infligée.
 
4.    Prenez davantage d’assurance face à ceux qui vous font du mal
Dites-leur qu’ils bafouent vos droits, avant de vous irriter contre eux. S’ils ne vous écoutent pas, évitez leur compagnie. Dieu nous dit de nous aimer les uns les autres, pas d’être constamment offensé ou agressé. Il y a des gens qu’il est préférable d’aimer de loin !
 
5.    Ne critiquez pas
La plupart du temps, si nous trouvons les autres déplaisants, c’est parce que nous voyons en eux nos propres défauts. Les coléreux trouvent que les autres le sont aussi, parce qu’inconsciemment ils reconnaissent en eux leur propre mauvais caractère. C’est pourquoi, si vous remarquez plutôt les qualités des autres, il y a des chances que vous les acquériez aussi.
 
La douleur est également quelque chose qui nous alerte, et il faut apprendre à réduire le stress de la douleur en essayant de ne pas y penser sans arrêt, éviter d’être anxieux, se décontracter entre deux périodes d’activité intense.
 
Extrait d'un article de Archibald Hart (de son livre "Vaincre le stress")

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