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samedi 3 septembre 2016

La plénitude du Saint Esprit

    


Il y a bien longtemps, un homme voulut quitter l’Europe pour émigrer en Amérique du Nord, le Nouveau Monde d’alors, espérant y trouver une vie meilleure.
Il économisa longtemps et avec beaucoup de difficultés l’argent nécessaire au voyage.
Mais quelle joie et quelle espérance, le jour où il put enfin monter à bord du navire!
Son baluchon était mince : quelques vêtements, un paquet de biscuits et un morceau de fromage, ce qui semble bien peu pour un si long voyage.
Au début, son fromage et ses biscuits lui parurent excellents…
Mais deux semaines plus tard, malgré un rationnement sévère, il ne lui restait qu’un seul biscuit et un petit bout de fromage… guère appétissant. Il commença à avoir faim.

Devant ses yeux écarquillés, il voyait passer des serveurs, chaque heure de repas, les bras chargés de victuailles délicieuses.
Lui, pendant ce temps, ne pouvait grignoter que ses dernières miettes de biscuits…
Alors un jour, n’y tenant plus, il se jeta, suppliant, aux pieds d’un serveur et lui dit : « S’il vous plaît, j’ai faim, j’ai si faim, je suis prêt à faire n’importe quels travaux à bord pourvu que vous me donniez à manger! S’il vous plaît! Je n’en peux plus! »
Le serveur resta interloqué… S’étant ressaisi, il lui demanda alors : « Monsieur, vous avez bien payé votre billet, n’est-ce pas? Ne saviez-vous donc pas que le prix des repas était inclus dans le prix du billet? »

********
Jésus a dit : « Moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie et l’aient en abondance. »
Et pourtant, à quoi ressemblent nos vies chrétiennes?
Ne vous apparaissent-elles pas plus souvent aussi pénibles que la vie de ce pauvre voyageur mourant de faim sur ce navire à deux pas d’une nourriture à laquelle il avait droit?
Où est cette abondance de vie dont parle Jésus — la joie, la paix du cœur, un témoignage qui porte du fruit?
Tout cela semble bien utopique, impossible à vivre au quotidien ou alors réservé à quelques privilégiés.
Aux prises avec cette incapacité de vivre selon les promesses du Seigneur, nous réagissons alors selon nos tempéraments respectifs en tombant dans l’un ou l’autre des sentiments suivants :

La lassitude et la frustration : « Il doit certainement y avoir quelque chose de plus dans la vie chrétienne, mais je ne l’ai pas trouvé », pensons-nous.

La culpabilité : « Si je n’y arrive pas, cela doit être de ma faute. Il doit y avoir quelque chose dans ma vie qui n’est pas résolu. »
Le légalisme : « Ma vie chrétienne n’est pas si mauvaise puisque je me conforme avec application à la plupart des règles morales commandées par le Seigneur. Que pourrais-je faire de plus? »

Comment résoudre ces tensions?
Est-il réellement possible de vivre la plénitude promise par Jésus-Christ?
Ouvrons nos Bibles au livre des Actes et examinons quelle était la qualité de vie des premiers chrétiens. Étaient-ils des gens extraordinaires? Non, assurément!
Mais après avoir placé leur foi, leur confiance, en Jésus-Christ, leurs vies sont devenues extraordinaires. Pour nous, la vie chrétienne est souvent limitée à l’accomplissement d’un devoir religieux; pour eux, c’était une réalité de la vie quotidienne.
Nous sommes tentés de réduire la foi chrétienne à un code, au mieux à une règle de vie morale : pour ces hommes, la nouvelle qualité de vie qu’ils expérimentaient était si profonde qu’ils n’hésitaient pas à dire, pour la qualifier, que c’était le « Christ lui-même qui vivait en eux. »(Voir Galates 2.20.)


D’où vient cette différence?


Les chrétiens du premier siècle, remplis du Saint-Esprit et de l’amour du Christ, ont ébranlé le monde entier. Le Saint-Esprit agissait puissamment en eux.
Avant son ascension, Jésus-Christ donna à ses disciples l’ordre missionnaire d’aller apporter cette Bonne Nouvelle à toutes les nations (Marc 16.15).
Il leur dit encore « Ne vous éloignez pas de Jérusalem, mais attendez ce que le Père a promis, le don que je vous ai annoncé.
Car Jean a baptisé avec de l’eau, mais dans peu de jours, vous serez baptisés avec le Saint-Esprit…
Vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous.
Vous serez alors mes témoins, vous parlerez de moi à Jérusalem, dans toute la région de la Judée et de la Samarie, et jusqu’au bout du monde.» (Actes 1.4-5,8)
Jésus-Christ avait donné aux disciples la mission d’aller par tout le monde annoncer l’Évangile, mais il avait ajouté : « Restez dans la ville jusqu’à ce que la puissance d’en haut descende sur vous. » (Luc 24.49)
Il ne suffisait pas qu’ils aient vécus avec Jésus pendant trois ans et plus.
Il ne suffisait pas qu’ils l’aient entendu enseigner comme aucun autre ne l’a jamais fait.
Il ne suffisait pas qu’ils l’aient vu rendre la vue aux aveugles, guérir les malades et ressusciter les morts, ni qu’il leur eût démontré qu’il était vraiment le Messie, celui que Dieu avait promis.
Jésus voulait qu’ils attendent d’être remplis de la puissance du Saint-Esprit.
Avant le jour de la Pentecôte où le Saint-Esprit est descendu sur les premiers chrétiens, nous avons pu observer à loisir les conséquences d’une vie chrétienne vécue sans l’Esprit de Dieu : trahison de l’un de ses disciples, abandon et fuite de tous les autres lors de l’arrestation de Jésus et de sa condamnation.
Pourtant, à la Pentecôte, quelque chose change dans la vie de ces hommes : Pierre prend courageusement la parole parmi les Juifs pour annoncer avec puissance la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.
Son message est si bien reçu que durant ce seul jour, trois mille personnes se tournent vers Jésus-Christ et lui confient leurs vies (Actes 2.41)!
Que s’est-il donc passé?
Ce jour-là, Pierre a fait l’expérience que ce ne sont pas notre sagesse, notre éloquence, notre esprit logique, notre personnalité ou même notre don de persuasion qui amènent des hommes à Jésus-Christ.
C’est Jésus-Christ lui-même, le Fils de l’homme, qui vient chercher et sauver ceux qui sont perdus
 (Luc 19.10).

« Je vous le déclare, c’est la vérité : celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je vais auprès du Père. Et je ferai tout ce que vous demanderez en mon nom. » (Jean 14.12-13)

Cette même puissance, la puissance du Christ vivant et ressuscité qui demeure dans le cœur des chrétiens et se révèle à eux par le Saint-Esprit, est tout aussi disponible et efficace pour les chrétiens d’aujourd’hui qu’elle l’était pour les chrétiens du premier siècle.
Dieu ne change pas : il demeure à jamais le même.
C’est pourquoi nous pouvons, nous aussi, expérimenter dès aujourd’hui cette vie de plénitude.
Ce n’est pas une utopie, mais une réalité.
Cette découverte d’une vie remplie du Saint-Esprit est, sans aucun doute, le message le plus important à transmettre et à répandre parmi tous les chrétiens qui nous entourent : des vies en seront métamorphosées, rendues victorieuses, fertiles pour notre Dieu.
Le monde sécularisé qui nous entoure s’ouvrira de nouveau aux questions spirituelles.
Cette vie abondante promise par Jésus-Christ n’est pas un « plus », un « superflu » à s’offrir ou non, mais un devoir en tant que chrétien : elle fait partie de notre héritage!

Agape France

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