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mardi 6 septembre 2016

Mobilisation

   




 Jacques 4.7-10 "Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains,  pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre  rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera."

 Introduction
Vous souvenez-vous des derniers cultes où je vous demandais de quelle armure êtes-vous revêtus ?
A l'écoute de ces deux messages, vous avez eu l'opportunité de passer votre tenue de soldat spirituel en revue et de constater l'état de votre armure.
Dans notre mentalité de civiles dans un pays en paix, cette tenue peut paraitre aussi futile, inutile et ridicule qu'un déguisement, mais en temps de guerre elle prend soudain une importance fondamentale.

Éphésiens 6.13-18 dans sa version littérale, nous dit : "Prenez l'armure de Dieu pour vous en servir, afin d'être capable, fort et puissant pour résister dans les jours d'adversité et de vous tenir fermement debout ayant été parfaitement et totalement formé et préparés. Par conséquent tenez vous prêts, fermement debout sans déroger ni hésiter, ayant attaché à vos reins la vérité, ayant revêtu la cuirasse de la justice divine, ayant lacé à vos pieds la préparation et la disponibilité de la bonne nouvelle de paix, ayant pris par dessus tout cela le grand bouclier de la foi avec lequel vous serez capables d'éteindre toutes les flèches enflammées du Malin, ayant pris aussi le casque du salut et de la délivrance, assurant votre sécurité et l'épée de l'Esprit qui est la Parole dite (rhéma) par Dieu."

(Anecdote des tenues de gendarme datant de la guerre de 14/18)

Bien que la tenue du soldat soit essentielle à sa survie sur le front, nous ne reviendrons pas dessus ce matin.

Constater que la plupart des chrétiens ne sont pas revêtus de leur armure spirituelle est un problème important, qui révèle un autre problème encore plus urgent :
Pourquoi les chrétiens laissent-ils leur armure spirituelle au placard et abonnent-ils leurs armes à la rouille alors que Christ leur a donné tout ce dont ils ont besoin pour remporter le bon combat de la foi ?

1. Prendre connaissance de l'ordre de mobilisation générale
Une première réponse est : la plupart des chrétiens ne sont pas convaincus que la guerre a été déclarée et que la mobilisation générale a déjà été promulguée.
Par leurs priorités et leur désinvolture vis-à-vis des questions spirituelles, la majorité d'entre eux démontrent qu'ils se croient en temps de paix.

Que se passe-t-il en temps de guerre?
On appelle mobilisation l'ensemble des opérations qui permettent à l'armée de passer de son organisation et de ses effectifs de temps de paix, à ceux du temps de guerre.
Il faut rappeler les réservistes, rassembler le matériel nécessaire à l'entrée en campagne et disposer d'une logistique performante afin d'acheminer, en bon ordre, troupes et équipements vers les lieux de concentration selon les plans prévus.
En temps de guerre, les journaux font leurs gros titres de l'état des troupes ; les familles parlent de leurs enfants qui se trouvent au front, ils leur écrivent et prient pour eux en se faisant un sang d'encre pour leur sécurité.
En temps de guerre, on est en état d'alerte ; on est armé ; on est sur le qui-vive.
En temps de guerre, on dépense son argent différemment : c'est l'austérité, non pour le plaisir de se restreindre, mais parce qu'il faut dépenser son argent de façon stratégique.
L'effort de guerre touche tout le monde.
Partout on réduit les dépenses ; le paquebot de luxe est transformé en transport de troupes.

Rares sont ceux qui ont conscience que nous sommes dans une guerre bien plus grave que la seconde guerre mondiale ou que n'importe quelle guerre nucléaire.
Peu de chrétiens estiment que Satan est un ennemi bien pire que n'importe quel adversaire terrestre, ou se rendent compte que le conflit en cours est mondial et qu'il  fait rage dans chaque ville et chaque village du monde.

Qui considère que les victimes de cette guerre ne perdent pas seulement un bras, un œil ou leur vie terrestre, mais qu'elles perdent tout, y compris leur âme, pour finir dans un enfer où le supplice n'aura pas de fin?

Il n'est pourtant pas exagéré de voir dans la venue de Jésus sur la terre une analogie avec une invasion militaire. En venant avec le royaume de Dieu et en prêchant l'Evangile du royaume, Jésus a lancé l'offensive et opéré un véritable débarquement.

Par ce fait, c'est Satan, le prince de ce monde qui a subi une attaque décisive.
Avant la venue de Jésus, le règne de Satan n'avait pratiquement pas subi d'assauts durant des millénaires. Il détenait et détient toujours un pouvoir redoutable.
Mais tout ceci ne doit nullement nous faire oublier que l'ultime maître du monde entier, c'est Dieu.
1 Jean 5.19  "Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la  puissance du malin."

Dieu a créé le monde et il lui appartient.
Psaumes 24.1 "À l'Eternel la terre et ce qu'elle renferme."

Satan n'a jamais été, ne sera jamais le possesseur de la Terre.
Son royaume consiste dans le contrôle qu'il exerce sur les peuples qui l'habitent et il maintient ce contrôle en s'attirant leur allégeance à l'aide de toutes sortes de ruses.
Voilà pourquoi il est écrit dans Éphésiens 6.1 "Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable."

La guerre spirituelle se manifeste donc entre deux royaumes : celui de Satan qui domine la terre et celui de Dieu qui règne sur les rachetés.
Le royaume de Dieu introduit par Jésus n'est pas un pays avec des frontières territoriales, mais le règne de Jésus-Christ sur les êtres humains qui croient en lui et ont reçu le salut.
Partout où des individus affichent leur allégeance à Jésus Christ, le royaume de Dieu est au milieu d'eux.
Le combat qui se déroule entre le royaume de Dieu et le royaume de Satan est avant tout une bataille pour les êtres humains et leur allégeance.
Avant la venue de Jésus, pratiquement tous les hommes sur la surface de la terre avaient fait allégeance à Satan, à l'exception du groupe relativement petit des descendants d'Abraham, le peuple juif.
Avec la venue de Jésus, la situation changea de manière fulgurante et durable et Satan fut le premier à en saisir la pleine signification.

Il n'est donc pas étonnant que Satan ait fait et continue de faire tout son possible pour entraver l'expansion du royaume de Dieu.
Il convoite l'allégeance des individus et leur adoration, mais nous savons que Christ l'a vaincu définitivement et par anticipation à la croix.

Colossiens 2.15 "Il a dépouillé les dominations et les autorités et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix."

La métaphore qu'emploie ici Paul est celle des légions romaines ramenant chez elles des prisonniers de guerre et les promenant nus dans les rues de Rome où le public les insultait, les maudissait et leur jetait toutes sortes de saleté.

Satan dispose d'un pouvoir incroyable qui ne pourra toutefois jamais rivaliser avec la puissance de Dieu.
La mort de Jésus à la croix n'a pas seulement infligé à Satan sa plus cuisante défaite ; depuis lors, son sort est définitivement scellé.
Depuis deux mille ans, le royaume de Satan recule devant le royaume de Dieu.
Aujourd'hui encore et toujours, le royaume de Dieu pénètre celui de Satan sur tous les continents.
La bataille fait rage dans les villes, les pays et dans tous les groupes ethniques de la planète autour de l'ultime allégeance des hommes, des femmes et des enfants.

 C'est la raison pour laquelle le peuple de Dieu est appelé sur les lignes de front afin d'arracher les incroyants aux ténèbres et de les faire passer à la lumière.

Francis Frangipane a écrit : "Je crois que les Ecritures sont claires : non seulement les chrétiens ont l'autorité de faire la guerre aux puissances des ténèbres, mais ils en ont aussi la responsabilité. Si nous ne prions pas contre nos ennemis spirituels, eux par contre feront de nous leur proie."




2. Se préparer au combat
Aucun soldat ne part à la guerre sans avoir bénéficié préalablement d'un certain entrainement.
De la même façon, dans la guerre spirituelle qui nous oppose à Satan, nous ne pouvons pas envoyer au combat des hommes et des femmes malades ou blessés, nous ne pouvons pas envoyés des enfants ou des gens qui ne se seraient jamais préparés.
Si les chrétiens ne grandissent jamais en maturité spirituelle, s'ils se lancent dans des combats de la chair et en reviennent blessés (≠ bon combat de la foi), s'ils s'opposent à l'ennemi de leur âme avec des trous dans leur armure ou sans savoir se servir de leurs armes, l'armée de Dieu risque fort d'être dans un triste état et peu nombreuse !

Alors comment faut-il faire pour être apte au combat et mobilisable ?

Évidemment, il faut avoir grandi dans les voies de Dieu et ne plus être un enfant spirituel ; il faut aussi avoir été guéri de ses blessures du passé et puis il faut se préparer.
L'Église est à la fois une école spirituelle pour grandir en maturité, un hôpital où l'on guérit et panse les blessés, mais aussi un centre d'entrainement pour l'armée de Dieu.

L'épitre de Jacques nous révèle un passage-clé indispensable à la compréhension du bon combat de la foi et de la préparation à la guerre spirituelle.
Dans ce verset, Jacques emploie des verbes importants décrivant les actions que nous devons accomplir pour nous préparer à la victoire au sein de nos combats.
a.       Se soumettre à Dieu
b.      Résister au diable
c.       S'approcher de Dieu
d.      Nettoyer nos mains et purifier nos cœurs
e.       Sentir notre misère et s'humilier devant le Seigneur

Les conséquences sont que :
a.       Le diable fuira loin de nous
b.      Dieu s'approchera de nous
c.       Dieu nous élèvera

a.      Se soumettre à Dieu
Le terme grec utilisé est "hupotasso" et il décrit un terme militaire signifiant : Placer des divisions de troupes d’une façon militaire, sous le commandement d’un chef. Dans un sens non militaire, il décrit une attitude volontaire de se donner, de coopérer, et d’assumer ses responsabilités.
Nous nous soumettons à Dieu en acceptant Jésus Christ non seulement comme notre comme notre Sauveur mais aussi comme notre Seigneur, c'est-à-dire sous son règne.
Dans ce domaine Jésus est un excellent modèle sur lequel nous devrions porter nos regards.

Philippiens 2.6-8 " Existant en forme de Dieu, Jésus n’a point regardé comme une proie à  arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en  devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même,  se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix."

Pendant son séjour terrestre, Jésus bien qu'il soit l'égal de Dieu, accepta de vivre en parfaite obéissance à son Père.
Jean 5.19 " En vérité, en vérité, je vous  le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il  voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait  pareillement."

Lorsque l'apôtre Paul explique à son disciple Timothée comment il peut devenir un bon soldat de Jésus Christ, il lui communique des notions de souffrance, de renoncement  au matérialisme (pragmateia bios) et lui conseille pour cela de regarder à Jésus Christ qui est à la fois notre suprême exemple et qui aussi capable de renouveler notre compréhension.

2 Timothée 2.3-4 et 7-8 " Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut  plaire à celui qui l’a enrôlé (…) Comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera de l’intelligence en  toutes choses. Souviens-toi de Jésus-Christ…"

Philipp Yancey a dit : "Jésus nous offre non seulement une fenêtre sur Dieu mais aussi le reflet de nous-mêmes, le reflet de ce que Dieu avait à l'esprit en nous créant, car les êtres humains furent créés à l'image de Dieu et Jésus révèle à quoi cette image devrait ressembler.
De façon particulièrement dérangeante, Jésus exposa nos manquements. Nous avons tendance à excuser nos nombreuses erreurs en disant : "je ne suis qu'un être humain."
Mais Jésus fait taire de tels propos, en incarnant ce que nous devrions accomplir. Il nous montra ce que nous étions supposés être  et dans quelle mesure nous avons manqué le but."

Jean 19.5 "Voici l'homme!" cria Pilate. Voici en effet le meilleur exemple d'humanité, d'obéissance et de renoncement. Voilà l'exemple suprême que nous devons suivre.

Jésus savait à quoi il s'exposait en venant sur la terre.
Par obéissance à son Père, il était prêt à renoncer à sa vie "bios", c'est-à-dire son potentiel de richesses, de biens et d'années de vie.
Il était prêt à souffrir et à mourir, car sa mort sur la croix avait été ordonnée dès le début.

2 Corinthiens 8.9 " Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour  vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté  vous fussiez enrichis."

1 Jean 3.16  "Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie (psuche) pour nous; nous  aussi, nous devons donner notre vie (psuche) pour les frères."


b.      Résister au diable
Jacques nous invite à résister au diable et non à l'ignorer.
Faire de la résistance  n'est pas une attitude passive ou seulement défensive.
Cela signifie aussi s'opposer activement à l'ennemi, l'expulser, le poursuivre jusqu'à disparition de la menace qu'il représente.
La meilleure défense est donc une offensive en règle.
Encore une fois, Jésus nous a donné un excellent exemple de résistance face à l'ennemi, lorsqu'il fut tenté au désert. (Matthieu 4.1-10)
Jésus aurait pu manifester sa nature divine et changer les pierres en pain, il aurait pu appeler des anges à son secours s'il avait sauté depuis le pignon du Temple.
Il aurait pu s'emparer des royaumes de Satan sans l'adorer, mais il ne le fit pas.
S'il avait écouté le diable, il aurait désobéi à son Père.
Jésus résista à l'ennemi, non en se servant de sa nature divine, mais en utilisant la Parole de Dieu comme une épée à double tranchant !
Résultat : au verset 11, nous lisons que le diable le laissa.
De cette façon, Jésus nous a montré la manière de s'opposer et de résister à l'ennemi.
Nous ne pouvons pas dire "Il a réussi parce qu'il est divin."
Jésus a réussi à faire fuir le diable parce qu'il était soumis à Dieu et qu'il s'est servi de la Parole de Dieu comme d'une épée.
Savoir manier l'épée de la Parole est primordial.

c.       S'approcher de Dieu
Nous nous approchons de Dieu en passant du temps avec le Père dans la prière et en apprenant à bien le connaitre.
C'est à cette seule condition que nous pouvons entendre correctement sa voix et répondre correctement à ses ordres.
Là encore l'exemple de Jésus est la voie que nous devons suivre, puisque Jésus, bien qu'il soit le fils de Dieu, priait sans cesse.
Tôt le matin, tard le soir et même durant la nuit Jésus priait.
Il aimait se mettre à l'écart pour cela, la plupart du temps sur la montagne, pour faire taire les bruits et l'agitation de la terre et pouvoir écouter la voix de son Père.
Jésus est un "spécialiste" de la prière qui enseigna ses disciples à savoir comment prier ("Notre Père" Matthieu 6.9) et Luc 18.1 "Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher."

John Piper a écrit : "Tant que nous n'aurons pas compris que la vie est une bataille, nous ne prierons pas comme nous devrions le faire.  Nous ne saurons même pas ce qu'est la prière.
La prière consiste à communiquer avec l'état-major chargé de déployer les armes de combat selon la volonté de Dieu. La prière sert à combattre."

Dans son livre "Que les nations se réjouissent", John Piper explique que la prière est comme un talkie-walkie de combat ; Dieu nous l'a donné pour que nous en fassions usage lors des missions auxquelles il nous appelle.
Si la prière fonctionne si mal entre les mains des croyants, c'est sans doute parce qu'ils essayent de transformer le talkie-walkie de guerre en simple interphone  à l'intérieur de leur petite zone de confort.
Pourtant Jésus appelle ses troupes à aller par tout le monde pour faire des disciples, pour annoncer la bonne nouvelle du salut, pour baptiser de nouvelles recrues, pour chasser les démons et faire ainsi reculer les lignes ennemies.
Chaque chrétien est appelé un jour ou l'autre au combat spirituel, c'est pourquoi Dieu nous a donné une armure efficace et tout ce dont nous avons besoin pour remporter la victoire.
N'oublions pas que Christ a remporté la bataille !
Chaque fois que nous montons au front, nous sommes assurés, grâce à lui, de la victoire.

Sur le champ de bataille la prière fonctionne donc comme un talkie-walkie de guerre branché sur la fréquence du général et de son état-major. Grâce à cet émetteur-récepteur, vous pouvez recevoir les ordres de mission  en temps réel, vous pouvez obéir aux ordres qui vous conduiront à la victoire. Grâce à la prière, votre Général divin sera toujours proche de vous afin de vous donner des conseils tactiques et de vous envoyer au besoin une couverture aérienne.
Romains 8.34  "Christ est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous."

Mais qu'ont fait des millions de chrétiens?

Ils ont arrêté de croire qu'ils étaient engagés dans une guerre.
Aucune urgence, aucune surveillance, aucune vigilance.
Aucune planification stratégique, juste la paix facile et la prospérité!

Et qu'ont-ils fait de leur talkie-walkie?

Ils ont essayé de l'installer comme un simple interphone dans leurs maisons et leurs véhicules... non pas pour appeler à l'aide une véritable puissance de feu dans un combat contre un ennemi mortel, mais pour demander plus de confort dans leurs logements.

Voilà pourquoi nous en arrivons au quatrième point…

d.      Nettoyer ses mains et purifier son cœur
Les mains concernent nos actions et les cœurs représentent nos motivations et nos désirs.
Nous nettoyons nos mains et purifions nos cœurs par la confession et l’abandon des péchés, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs.
En tant que pécheurs, nous devons confesser nos mauvaises actions ; en tant qu’irrésolus, nous devons confesser nos motivations injustes.
Sans la sainteté, même si nous croyons avoir revêtu la parfaire armure de Dieu et possédons le talkie-walkie pour aller au combat, nous ne tarderons pas à découvrir que notre tenue de guerre a des failles, que nos armes sont rouillées et que notre talkie-walkie ne capte plus la fréquence divine !

Esaïe 59.2  "Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous entendre (d'accéder à vos demandes)."

Nous devons pleinement être conscients que si la prière du juste est d'une grande efficacité, la prière de l'injuste, c'est-à-dire du pécheur et de celui qui commet l'iniquité, est inefficace. 
Pécher = Rater le but – Pécher signifie donc rater la cible que Dieu voulait qu'on atteigne.
Pécher, c'est aussi désobéir aux ordres divins.
Commettre l'iniquité, c'est dépasser les limites que Dieu nous a assignées, c'est avoir de mauvaises motivations.

Combien de fois les chrétiens ont-ils minimisé la notion de péché et d'iniquité ?

Nettoyer ses mains et purifier son cœur signifie se voir tels que nous sommes et confesser nos mauvais actes et nos mauvaises pensées, c'est réviser nos voies et de nouveau penser et agir comme Dieu le veut.

Sommes-nous conscients que rater le but et la cible sur le champ de bataille sont des erreurs qui peuvent nous être fatales ?

Sommes-nous conscients que nous ne pouvons pas en faire qu'à notre tête alors que nous sommes sur le front, face à notre ennemi ?

Sommes nous conscients que notre tenue de combat, nos armes et notre talkie-walkie doivent parfaitement être fonctionnels si nous voulons nous en sortir indemnes ?

Sommes-nous conscients des enjeux ?

Si nous le sommes, nous pouvons aborder notre cinquième point…

e.       Sentir notre misère et s'humilier devant le Seigneur
La confession doit être accompagnée d’un profond chagrin à cause  de nos péchés et de nos iniquités, à cause de nos négligences et de notre insouciance…
Quand Dieu nous visite et nous convainc de péché, il ne faut pas le prendre à la légère.
Au contraire, c’est le moment de nous prosterner devant lui et de pleurer sur notre état, sur  notre impuissance,  notre froideur et notre manque d'efficacité.
Nous devons nous humilier et pleurer sur notre matérialisme, notre incrédulité et notre légalisme, car intérieurement comme extérieurement, nous devons produire les fruits de la repentance.

Conclusion
Dieu nous a tout donné pour que nous soyons plus que vainqueurs !
Il nous a donné Jésus et je vous disais, il y a 15 jours :
Revêtir Christ est en fait notre unique moyen de salut !
Revêtir Christ est le seul moyen de retrouver la Vie infinie et éternelle, la joie, la paix, le bonheur, la plénitude, l'Amour inconditionnel, l'harmonie, la sécurité, le bien et finalement Dieu lui-même.
Revêtir Christ, c'est aussi sortir du domaine de la chair et nous placer dans la sphère d'influence divine où le mal et Satan ne peuvent nous atteindre.
Car, Satan n'a rien en Christ.
Tant que nous demeurons en Christ et lui en nous, nous sommes revêtus d'une armure complète nous garantissant de vivre en vainqueur sur notre chair et sur l'ennemi de notre âme.
Cela ne signifie pas que nous n'aurons plus de combat, le temps que nous serons sur cette terre, mais cela signifie que nous serons plus que vainqueurs par celui qui nous fortifie et a tout accompli.
Jésus Christ est notre salut, il est le casque assurant notre sécurité au sein des combats, il est notre bonne nouvelle, celui qui motive notre marche de chaque instant, il est aussi le chemin, la vérité, la vie.
Il est la Parole faite chair, il a tout accompli pour nous ! Il est pleinement suffisant !
Il est l'armure complète dont nous devons être revêtus…
Il est aussi celui qui nous apprend à prier et qui intercède pour nous.
Il est notre modèle en toutes choses, notre Général au cœur du combat, celui qui nous guide, nous conseille et nous protège.

Et pourtant, il a dit dans Jean 16.7 " il vous est avantageux que je m’en aille…"

Comment considérer comme un avantage le fait de ne plus être avec le fils de Dieu, alors que nous venons de dire qu'il est tout pour nous ?

 C'est très simple. Jésus l'explique dans la suite du verset " Si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous…"

Bien sûr, le consolateur c'est le Saint Esprit.
Avant de les laisser partir dans le ministère, Jésus leur dit dans Luc 24.49 "J’enverrai sur vous ce que mon Père a promis; mais vous, restez  dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en  haut."

Ils agirent comme Jésus le leur avait conseillé et le jour de la Pentecôte, ils reçurent la puissance du Saint Esprit, exactement la même puissance  avec laquelle Jésus exerça son ministère.
Jésus n'est plus sur la terre, comme il l'a été au milieu de ses disciples.
Jésus est maintenant en tous ceux qui croient en lui, par le Saint Esprit.
Par le Saint Esprit, Jésus demeure en nous et nous en lui…

Actes 1.8 " Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et  vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie,  et jusqu’aux extrémités de la terre."

Alors, Jésus laissa à ses disciples la responsabilité de poursuivre la guerre.

Êtes-vous prêts pour le combat ?

Si vous ne l'êtes-pas ce message avait pour but de vous faire prendre conscience des raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas combattre le bon combat de la foi.

Êtes-vous un bébé spirituel qui a besoin de grandir et de s'affermir ?
Etes-vous un blessé qui a besoin de guérir?

Vous ne pouvez pas rester à l'école ou à l'hôpital toute votre vie, vous devez grandir et guérir pour entrer pleinement dans le plan que Dieu a pour votre vie.

Avez-vous négligé Christ au point où votre armure est trouée, vos armes rouillées et votre talkie-walkie inefficace ?
Il faut alors passer en revue toutes vos défaillances, les confesser (c'est-à-dire les reconnaitre), vous repentir (c'est-à-dire regretter amèrement vos manquements, vos fautes…), et  les délaisser pour repartir avec Jésus sur de bonnes bases qui feront de vous des vainqueurs.
Jésus est et sera toujours le meilleur des soldats, celui à qui revient tout l'honneur !

Apocalypse 6.2  "Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait  un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre."

Un lien pour un film : War room

Xavier LAVIE





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